"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I'll always be by your side don't you worry. w/ Elias 2979874845 I'll always be by your side don't you worry. w/ Elias 1973890357
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() message posté Sam 30 Jan 2016 - 16:14 par Invité
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Elias Hanwell D. & April Dawkins.



Comme je voyais Elias ce soir j'avais décidé de retrouver Austin pour manger avec lui pendant sa pause, je savais qu'on ne se croiserait qu'en allant au lit ce soir. Et certainement qu'il y en a un qui  arriverais avant l'autre et dormirais lorsque l'autre rentrera, je vote même pour moi. Je voulais donc le surprendre en arrivant directement dans son bureau, je savais pas si j'en avais le droit mais je l'avais pris quand même. On est allés dans un petit restau' pas trop loin, je le laisser choisir, après tout je ne connais pas trop par ici. On s'installe tranquillement et j'entame la conversation en lui expliquant ce que j'allais faire le reste de ma journée. Bizarrement ma soirée passe plus que mon après-midi, je souris en le regardant me dire que je ferrais mieux de me reposer plutôt que d'aller faire les magasins. Je hoche la tête, en répétant pour le millième fois que je n'étais pas handicapée et même si je fatiguais plus vite que d'habitude je connaissais mes limites, je ferrais donc très attention. Merci Papa. Le reste du repas continue normalement, c'est à dire sous mes rires et ses conneries, nos mains se cherchant lorsqu'elles le pouvaient. On dirait des adolescents, mais nous sortions d'une dispute qui avait durer plus longtemps que prévu, chacun avait compris qu'il manquait à l'autre, on s'était surpris mais du coup on ne voulait pas remettre ça de suite. Je ne m'attendais pas à être attacher autant à lui et je devais avouer que ça me faisait peur. Et c'est surement pour ça que je n'arrivais pas à lui dire que je l'aimais, de peur qu'il s'en amuse comme le précédent. Malheureusement avouer ou non, nous savions tout les deux mes sentiments pour lui, je l'observe et me demande si réellement il sait. Il doit bien s'en douter non ? Le repas finit sur mes doutes, mais ce n'est pas le moment donc je balaie ces derniers. On va payer et on se dirige vers son bureau main dans la main. Lorsque que l'on arrive devant, il prend encore cinq minutes pour rester avec moi, ses mains ne lâchent pas les miennes et je ne veux pas le quitter. Mais c'est l'heure, parce que oui, il y en qui travaille tout de même, il m'embrasse un dernière fois avant de rentrer dans le bâtiment, je tourne les talons rêveuse et me dirige vers le taxi. Je check mon téléphone en l'attendant histoire de ne pas avoir seulement l'air d'une idiote qui attend. Non, la c'est de suite mieux j'ai l'air d'une idiote qui attend en s'occupant comme elle peut, quel changement ! Quand l'un d'eux à pitié de la femme enceinte que je suis, je monte dedans et indique l'adresse du centre commercial le plus proche de notre nouvel appartement. On avait enfin réussi à en trouver un qui nous plait à tout les deux, donc on a sauté sur l'occasion. Bon je dois avouer que j'ai été la plus difficile à convaincre, j'ai été pointilleuse sur quelques détails mais je ne voulais pas regretter notre choix. Et je dois avouer que celui-ci était parfait, je n'avais rien eu à redire. Bref, j'avais envie de rester un peu dehors, malgré qu'il fasse froid, à l'intérieur ça devrait aller. En fouillant j'ai fini par trouver un magasin d'art, toute contente de ma trouvaille je rentre dedans grand sourire aux lèvres. Ça fait longtemps que je m'étais pas acheter du matériel et maintenant que j'avais une pièce pour tout y entreposé et avec un bureau et tout, je pouvais me faire plaisir. Quand Austin m'avait avouer qu'une pièce était pour moi, j'avais été aux anges. Il connaissait mon amour pour mes études et l'envie que j'avais d'en faire mon métier. Donc une fois à l'intérieur j'avais limite envie de tout acheter, la voix du vieil homme me fit sursauter quand il me demanda si je cherchais quelque chose en particulier. Je secoue la tête, non je regardais juste. Je passais mes mains dans les pinceaux et en ressorti deux ou trois que je n'avais pas encore. Je regardais les toiles et finit par craquer et en prendre quelques unes aussi. Bien sûr je demandais à me faire livrer, j'aurais l'air maline avec ça dans la rue, je ne sais même pas si j'arriverais à les porter avec ce satané ventre plus qu'énorme. Je pose la main dessus automatiquement en continuant mon tour, ce geste qui est devenu si habituel depuis que mon ventre s'est arrondis. D'ailleurs je crois que c'est une attraction pour tout le monde, ils aiment tous posé leurs mains dessus pour sentir le bébé bouger. Bon autant y'en a ça me dérange pas du tout, autant y'en a si quand même. Genre les vieilles mémés dans les magasins qui se croient tout permis juste parce qu'elles sont vieilles, raah qu'est ce qu'elles peuvent m'énerver celles-ci. Elles ne me connaissent pas et sous prétexte que je suis enceinte elles se prennent pour ma copine. Des fois elles me posent des questions comme le prénom ou le sexe, et j'aime répondre n'importe quoi pour les faire chier et voir leur tête, ouais c'est marrant et ça me fait rire cinq minutes. Bref, je finis mes achats et me dirige vers la caisse, je remplie tout les papiers pour me faire livrer. Le vieux monsieur est bien gentil avec moi, mais je n'arrive pas à savoir si c'est parce qu'il est réellement gentil ou parce que je suis enceinte ? Je verrais la prochaine fois. En tout cas je le remercie et rentre avec quand même les articles que je pouvais ramener moi-même à la maison. Comme Austin, le gentil papi a cru que j'étais handicapée et voulait tout faire livrer, mais j'étais bien trop pressé de pouvoir utiliser mes nouveaux joujoux pour pouvoir attendre. Une fois rentrée j'allais directement m'enfermer dans ma pièce, je m'installe a mon grand bureau, j'allume la musique et fouille dans mon sac pour y sortir mes nouvelles affaires. Je range tout correctement, chaque chose à sa place et entreprend de commencer une nouvelle toile. Plongée dedans je ne vois pas l'après-midi passer, c'est la sonnerie de mon téléphone qui me sort de la. Je décroche sans regarder qui est-ce qui m'appelle, mais je souris automatiquement en entendant la voix d'Austin. Il me dit qu'il est en train de sortir du boulot et qu'il file rejoindre son frère, j'imagine qu'il voulait juste savoir si je n'avais pas abuser de mon après midi promenade. Alors je lui explique fièrement ce que j'avais acheter et que j'avais passé l'aprèm derrière ma toile assise. Surement soulagé, il me dit qu'il doit me laisser, alors on raccroche. Je regarde l'heure et fini par me bouger, parce que sinon je vais encore être en retard ! Après une douche, histoire de ne pas avoir de la peinture sur la tronche, et un changement de fringues, me voilà prête. J'appelle un taxi à nouveau, je n'ai jamais pris autant de taxi en si peu de temps, moi d'habitude préfère marcher. Mais avec un bide comme le mien je ne peux pas me permettre de traverser la ville a pieds, je n'arriverais surement jamais à destination. J'enfile mes chaussures comme je peux et ma veste, attrape mon sac et sort de l'appartement, je prend l'ascenseur et attend deux minutes devant la porte que mon taxi arrive. Une fois que ce dernier est arrivé et que je suis monté, je donne l'adresse des garçons. Pendant tout le trajet je regarde le paysage défilé en me demandant ce qu'Elias avait prévu pour notre soirée. Mais me rappelant que nos mecs étaient ensemble, dehors nous avions donc Noam et j'étais enceinte jusqu'aux yeux, donc une soirée au calme chez lui ne me dérangeait pas finalement. J'arrive enfin, paie le chauffeur et sort, je cherche le noms des garçons et sonne. Elias m'ouvre et j'entend Noam derrière alors ça me fait rire, j'entre et prend une nouvelle fois l'ascenseur. La porte est ouverte lorsque j'arrive et Noam m'attend sagement, je lui souris dès que je l'aperçois et me baisse comme je peux une fois à sa hauteur pour lui faire un bisou, je le serre dans mes bras. « Oui tata peut pas te porter, tu diras à tonton d'arrêter de faire grossir tata en la faisant trop manger ! » sa tête me fait rire, il me dit que c'est un bébé dans mon ventre alors que je retire mes chaussures pour les laisser dans l'entrée. Décidément ce petit est trop intelligent pour moi... Je tourne le regard vers Elias et lui sourit toujours amusée par son fils, je le serre aussi dans mes bras et embrasse sa joue. « Ton fils me surprendras toujours. Ça va toi ?  » demandais-je en retirant ma veste, je la pose sur une chaise avec mon sac à main.

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() message posté Dim 31 Jan 2016 - 17:11 par Invité

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APRIL DAWKINS & ELIAS HANWELL-DAVENPORT
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻  Je sais que l'idée de passer une soirée par semaine loin l'un de l'autre chaque semaine vient en grande partie de moi, mais ce soir j'ai du mal à le laisser partir. Quand il tente de se relever du fauteuil pour aller se préparer, j'enroule mes jambes autour de sa taille pour le faire basculer dans le fauteuil à nouveau, à moitié étalé sur moi. Fier de ma connerie, je souris et referme mes bras autour de lui comme un koala accroché à son arbre. « Le bébé est pour bientôt, peut-être que ce serait mieux si April et Austin restaient au calme... Chez eux. » Excuse bidon, mais j'essaye. April sera au calme avec moi, quant à Austin... Et bien la grossesse ne change rien à ses capacités à boire, sortir et s'amuser. Notre partie de twister accueille bien vite un nouveau membre, Noam ne met que quelques secondes à courir vers nous et grimper dans le fauteuil pour s'allonger sur nous lorsqu'il réalise notre position. J'éclate de rire et tente de respirer en même temps - c'est pas tout mais deux poids qui se laissent complètement aller sur moi, je les sens passer. Je fini par me débattre pour tourner la tête et éviter les lèches de Bucki qui, comme tout chiot qui se respecte, n'est pas passer à côté de nos rires et veut jouer lui aussi. Les deux pattes contre le fauteuil, il aboie et pleure mais - par chance - ne parvient pas à nous rejoindre. Pas encore... Il sera bien vite aussi grand que nous. Je bouge un tout petit peu, suffisamment pour que Romeo tombe à mes côtés au lieu d'être sur moi et savoure d'être à nouveau libre même si l'un de mes bras est toujours coincée sous lui. Il n''empêche que ça me donne encore moins envie d'interrompre notre petite soirée toutes les quatre... On est bien, là. On a la vie entière pour des soirées ensembles mais elles se font tellement rares certaines semaines, dû à ses horaires, que c'est difficile de ne pas en profiter. Son téléphone lui signale un texto et je suis prêt à parier qu'il s'agit d'Austin pour le prévenir qu'il démarre... Et donc qu'il sera bientôt là. « Demain, on ne bouge pas d'ici. » Je murmure avant de l'embrasser, puis d'attraper Noam tout en me relevant du fauteuil. Autant se faire à l'idée que ni l'un ni l'autre n'allons annuler nos plans pour ce soir... Mais je réserve demain, puisque par chance nous sommes tous les deux en congés. Et puis je me plains, mais au fond je sais pertinemment que je vais passer une excellente soirée !J'ai même hâte de voir April (même si ce n'est pas évident là tout de suite) avec qui je passe beaucoup moins de temps maintenant que madame est en couple et enceinte jusqu'aux dents. La sonnette retenti dans l'appartement et j'affiche une petite moue. J'imagine que le texto était donc pour prévenir qu'il était là et non qu'il se mettait en route... « Fais un bisous à papa Nono, on va prendre ton bain avant que Tatie April arrive. » Fais un bisous à papa qui nous abandonne. Je souris à cette pensée et me penche, Noam dans les bras pour l'embrasser moi aussi. « Passez une bonne soirée et bonjour à Austin. » Austin que je verrai sans doute plus tard quoi qu'il en soit... J'imagine qu'April va traîner à l'appartement jusqu'à ce qu'ils rentrent pour qu'ils puissent faire la route retour ensembles. « Je t'aime. » Je lève la voix, déjà en route pour la salle de bain vers laquelle je marche à reculons pour le voir, et Noam m'imite. « T'aime papa. » Sa voix stridente ne m'empêche pas de sourire, d'autant plus quand il lui envoi un bisous avec sa petite main. « Pas de bêtises. » Je précise en lui adressant un dernier regard, avec l'air autoritaire que je prends avec Noam (c'est à dire pas crédible du tout), fermant ensuite la porte de la salle de bain derrière nous. Il sait que j'ai confiance en lui et ne le précise que pour le taquiner, bien que j'ai pris mauvaise habitude, depuis son oubli, de vérifier que son alliance se trouvait bien en place lorsqu'il sort sans moi.

J'entends la porte d'entrée se fermer à peine quelques secondes plus tard et me dépêche à prendre le bain du petit pour le mettre en pyjama. Au moins, c'est fait et il pourra s'endormir à tout moment. On ne compte de toute façon pas mettre les pieds dehors ce soir. Noam demande à se mettre devant les dessins animés mais le DVD de Hercules n'en est qu'à son lancement lorsque la sonnette retenti une nouvelle fois dans l'appartement.  « C'est moi qui ouv'e la porte! » Noam oublie son film et court vers la porte d'entrée pour y arriver avant moi. « On ne court pas en chaussettes, va vite mettre tes pantoufles. » Ou comment lui demander de faire quelque chose vite, lorsque je viens précisément de lui demander d'arrêter de courir... J'ouvre au parlophone pendant qu'il se dépêche à les enfiler pour être à nouveau devant la porte qu'il ouvre. « Oui tata peut pas te porter, tu diras à tonton d'arrêter de faire grossir tata en la faisant trop manger ! » Je souris et m'approche d'elle, maintenant que Noam est satisfait de l'avoir accueillie en premier. J'embrasse April sur la joue et n'ose pas trop la serrer contre moi, de peur que mon futur neveu ne pointe son nez plus tôt que prévu. « Ton fils me surprendras toujours. Ça va toi ?  » Je me recule pour la laisser entrer, verrouille la porte derrière nous et l'aide ensuite à retirer son manteau. « Ça va, la routine ! » La routine, en dehors du fait que notre mère porteuse est enceinte d'un mois et demi... Mais même si je meurs d'envie de cracher le morceau, nous nous sommes mis d'accord de ne pas en parler avant le cap des trois mois de grossesse et je vais, difficilement, m'y tenir. « C'est plutôt à toi qui faut demander ça ! Comment va mini Jenkins? » Un mini Austin... Rien que l'idée donne le tournis, j'espère qu'il sera un peu mieux élevé mais je compte sur ma meilleure amie pour ça. Non pas qu'Austin soit méchant... J'ai appris à l'apprécier et à le considérer comme un membre à part entière de la famille. Mais niveau éducation, je pense que tout le monde est d'accord pour dire qu'il n'a pas eut la meilleure... A moins que la sienne n'aie juste aucun rapport avec la mienne, ce qui me fait dire ça.

La soirée avance assez vite ; je me mets aux fourneaux et April et Noam m'aident ici et là tout en discutant. Elle a beau insisté pour aider, je ne veux pas qu'elle fasse le moindre effort ! J'ai l'impression que mini elle est sur le point de nous rejoindre, et si ça pouvait arriver à l’hôpital et non sur le sol de ma cuisine, ça m'arrangerait beaucoup. Après le repas, on reste à la salle à manger parce que Noam regarde la télévision au salon, même s'il nous coupe de temps en temps pour nous parler de Pégase et compagnie. Le téléphone d'April fini par sonner et je ne peux m'empêcher d’apercevoir le nom d'Austin : j'imagine que c'est pour nous signaler qu'ils rentrent bientôt, au final ce sera passer beaucoup trop vite! Je m’attelle à débarrasser la table pendant qu'elle prend l'appel et tends l'oreille lorsque sa voix se brise, inquiète. Si j'avais Austin avec moi, je parierais sur l'accouchement mais pour le coup, je suis certaine que mademoiselle va très bien puisqu'elle est en face de moi. Dans quelle connerie a-t'il encore traîné Romeo?! Je reviens à table au moment ou elle raccroche et mon estomac se retourne en voyant la tête qu'affiche Dawkins, qui se lève. « Qu'est ce qui se passe? » J'essaye de garder mon calme et de parler sur un ton léger, mais la panique m'a déjà envahie. Il ne fait pas BAC+6 pour savoir que quelque chose cloche!
✻✻✻
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() message posté Mer 3 Fév 2016 - 11:07 par Invité
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Elias Hanwell D. & April Dawkins.



Oui, mini Jenkins hein ! Pff. Je roule des yeux et lui explique que j'aimerais bien qu'il arrive plus tôt que prévu parce que la j'en peux plus. Je sais que trop tôt c'est pas bon pour lui, mais trop tard c'est pas bon pour la maman. C'est normalement prévu pour le douze février mais c'est loin quand même… Beaucoup me répète que ce serait bien qu'il attende le quatorze, ouais ce serait trop mignon, un super cadeau de Saint Valentin : tiens chéri un bébé. Je vois pas en quoi c'est un « signe » ou « trop beau » moi ce que je vois surtout c'est que ça me fait encore quinze jours avec ce ventre énorme. Mais apparemment être enceinte doit retirer tout le romantisme du corps d'une femme. A moins que ce ne soit que moi ? Pourtant dieu seul sait combien j'aime ce genre de chose habituellement et je suis sûre que ça aurait été une amie à moi à la place je lui aurais surement fait la même remarque. Mais voilà je suis celle qui supporte ce ventre et qui ne voit plus ses pieds maintenant donc qui fait la tronche quand on lui parle de romantisme. Sauf qu'on ne choisit pas, peut-être que je serais vraiment obligée d'être une baleine pendant encore quinze jours.
La soirée passe tranquillement, on discute en cuisinant. Enfin… Les garçons cuisinent et moi je suis limite obligée de regarder parce qu'il faudrait pas que je m'épuise. Je soupire et roule beaucoup des yeux tellement je trouve qu'Elias exagère. C'est vrai quoi, faut arrêté je ne suis pas handicapée mon dieu ! Mais lui quand il a une idée en tête il ne l'a pas ailleurs hein, du coup j'en fais le moins possible, je regarde Noam dépitée, il en fait plus que moi. Un enfant est moins handicapé qu'une femme enceinte, à retenir. Mais j'aurais dû me douter que ça finirait comme ça, je commence à connaître Elias. Vivement que j'accouche tiens. Au moins pour que tout le monde arrête de penser que j'ai perdu toute les autres facultés que celle de pondre un gosse. Quand on finit de manger Noam file devant Hercule qu'il avait apparemment a peine commencer avant que j'arrive et avant d'aider au repas.  Du coup on se met à discuter, de tout et de rien comme à chaque fois que l'on se voit et je me rend compte qu'il m'avait manqué et que ça me faisait du bien de le voir. Mon téléphone sonne et me sort de mes pensées, je regarde qui est-ce qui cherche à me joindre pour savoir si ça vaut le coup de couper notre soirée. Je me mordille la lèvre en voyant s'afficher le prénom, ouais en fait c'est fini ma soirée quoi, encore une fois c'était passé trop vite. Je fini par décroché en souriant et Elias en profite pour débarrasser, ouais comme ça au téléphone je peux encore moins l'aider, intelligent le petit. Je vais pour lui lancer un regard entendu, mais Austin récupère toute mon attention en deux mots de sa part.  D'horrible ? Mon cœur commence à se taper une accélération. Qu'est ce qu'ils ont foutu ? « Quoi ? Qu'est ce qui ce passe ? » je le presse. Romeo, mes yeux vrillent de suite vers Elias dans la cuisine. Les infos que je reçoit ensuite me coupe le souffle, je n'arrive pas à croire ce qu'il raconte. Attaquer. Ambulance. Hôpital. Et il raccroche. Je regarde mon téléphone en me levant et sursaute quand Elias prend la parole. Merde. Il faut qu'on y aille. « Je... Faut qu'on aille à l'hosto ! » je prend une inspiration, faut que j'arrête de paniquer sinon Elias va rien comprendre. « C'est Romeo. Je n'ai pas tout compris, mais il faut qu'on aille a St Thomas Elias. » Je ne peux pas lui dire qu'il s'est fait attaqué il va se faire mille et un scénario dans la voiture avant d'arriver. On se dépêche de se mettre en route, je crois qu'on a jamais mis aussi peu de temps pour être tout les trois dans la voiture. Noam a compris de suite qu'il se passait quelque chose et a suivit le mouvement sans poser de question. Je crois que la panique de son père l'a calmé. Sur le trajet tout le monde est silencieux, on a tous nos pensées tourné vers Romeo, essayant de savoir ce qu'il a réellement, j'espère qu'il va bien. « Quand on arrive, tu me laisses tes clefs, je m'occupe de Noam et tu vas voir Romeo. » proposais-je en brisant le silence. Il se gare devant et file en moins de deux, j'attrape les clefs histoire de pas les oublier, sinon il me tue. Je sors et fais descendre Noam, je ne sais pas trop comment je vais réussir à l'occuper dans un hôpital mais bon. Il glisse sa main dans la mienne, je baisse le yeux et essaie de lui sourire pour le rassurer mais pas sûr que ça ait l'effet escompté. On rentre dans l'hôpital et je cherche un visage connu, je soupire ne voyant personne. Bien sûr je pourrais demander à monter mais j'ai peur de la réponse de l'infirmière et puisque je suis avec Noam je ne ferrais pas la maline. Alors je préfère aller m'asseoir et attendre que quelqu'un descende. Bien sûr il commence à se poser des questions, mais au moins je ne mens pas en répondant que je ne sais rien. Il est assis à côté de moi, je lui propose d'aller chercher un livre ou un jeu mais il ne veut, donc je le laisse se poser contre moi et je caresse ses cheveux en attendant qu'on vienne nous chercher tout les deux, espérant qu'il finisse par s'endormir.


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() message posté Jeu 18 Fév 2016 - 22:37 par Invité

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APRIL DAWKINS & ELIAS HANWELL-DAVENPORT
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ L'expression sur son visage me glace le sang. J'ai vu April inquiète plus d'une fois depuis qu'on a fait connaissance mais je ne l'ai jamais vue se décomposer de la sorte, pas même le jour ou elle a appris qu'elle était enceinte. « Je... Faut qu'on aille à l'hosto ! » J'ai la sensation que mon estomac fait un tonneau. Austin? Romeo? Les deux? Mon regard transperce le sien, j'essaye d'obtenir des réponses mais elle se détourne de moi pour attraper son sac, suspendu à la chaise sur laquelle elle était encore assise il y a quelques secondes de là. « C'est Romeo. Je n'ai pas tout compris, mais il faut qu'on aille a St Thomas Elias. » Je sers la mâchoire. Est-ce grave qu'une partie de moi, infime partie, espérait qu'Austin soit la personne qui perturbe notre soirée pour se rendre à l’hôpital? Je ne lui souhaite aucun mal, loin de là, cette pensée est purement égoïste. « Qu'est ce qui s'est passé? » J'essaye de garder mon calme et de parler posément, malgré mes mains qui tremblent nerveusement. April lève les yeux vers moi et je comprends que je n'obtiendrai aucune réponse de sa part - peut-être parce que, tout comme moi, elle n'en a aucune. « Noam met ton manteau et tes pantoufles. » Le calme et la douceur avec laquelle je lui demande m'impressionne moi-même. Ce gamin est intelligent, il nous a rejoint à la salle à manger à l'instant ou il a compris que quelque chose clochait, la dernière chose dont il a besoin est que je m'affole. Ce n'est pas grave. Les gens se rendent à l’hôpital pour toute sorte de raisons, imaginer le pire est inutile. Rien de grave. J'essaye de m'en convaincre, de me résonner pour me calmer, ce qui est plutôt difficile vu l'air décomposé d'April lorsqu'elle a eut Austin au téléphone. La raison voudrait que j'appelle un taxi : April n'est pas en état de conduire et je ne suis pas certain de l'être non plus... Mais au diable la raison ! J'ai besoin d'être à St Thomas Hospital au plus vite, pas de me retrouver à l'arrière d'un foutu taxi qui prendra - forcément - des détours pour saler la note. J'attrape Noam et me presse vers l'entrée, dans l'ascenseur puis à la voiture dans laquelle je peine à l'attacher tant mes mains tremblent. Foutu siège bébé! Le temps que je vérifie pour la cinquième fois que Noam est bien attaché, April a pu nous rejoindre et c'est installée sur la place passager. Je prends place et m'ordonne de prendre une bonne inspiration avant de démarrer le moteur.  Rien de grave. Chaque feu orange est une épreuve pour ne pas presser l'accélérateur plutôt que le frein, une épreuve pour rester silencieux et ne pas me mettre à insulter la terre entière. Je n'ai pas réfléchi ! J'aurais très bien pu laisser April à l'appartement avec le petit et filer à toute allure, plutôt que de les avoir avec moi, m'obligeant à respecter le code de la route à la lettre - je ne me le pardonnerais jamais s'il leur arrivait quelque chose par ma faute. « Quand on arrive, tu me laisses tes clefs, je m'occupe de Noam et tu vas voir Romeo. » Je sursaute presque au son de sa voix, tant l'atmosphère est tendue dans la voiture. Je ne réponds pas et me concentre sur la route jusqu'à que je me trouve devant l’hôpital et y trouve une satanée place de parking. Le moteur n'a pas le temps de se couper que je lui lance les clés de la voiture et sort de la voiture en courant malgré les appels de Noam qui me demande ou je vais. Pour une fois, je n'ai pas le temps pour des explications. Pour une fois, il n'est pas ma priorité. Les urgences m'indiquent un service, qui m'en indique un autre avant d'être dirigé vers un troisième. Je suis à bout de nerfs et sur le point de retourner cet hôpital quand un médecin s'adresse enfin à moi. Poignardé. Deux fois. En sale d'opération. Beaucoup de sang. J'essaye sincèrement de comprendre ce qu'il me raconte, de donner un sens à ses mots mais je suis complètement paumé. Ou est Austin bordel?! « Son frère? Austin Jenkins? » Je me surprends moi-même à m’inquiéter de sa santé alors qu'on vient de m’annoncer que la personne qui compte le plus à mes yeux s’accroche à la vie... Mais il n'est pas là. Son frère est mourant et il n'est pas là, il doit avoir une foutue bonne explication. Il a intérêt d'en avoir une. « La police l'interroge pour l'instant. Je dois y retourner, vous pouvez patienter ici et nous vous tiendrons informer au moindre changement. » Je le vois me tourner le dos et fini par enfouir mon visage dans mes mains. C'est un cauchemar. Un putin de cauchemar duquel je vais sortir d'une minute à l'autre. Je me repasse la soirée en boucle, le moment ou il m'a dit au revoir pour aller rejoindre Austin, celui ou April m'a rejoint. Tout était parfait. Je me laisse tomber sur un des sièges et tente de me remémorer les détails que le médecins m'a fourni, soit très peu.

Après 30 minutes à tourner en rond et interroger chaque médecins qui passent - et me rappellent que mon mari n'est pas le seul patient de cet hôpital -je fini par me souvenir qu'April et Noam sont certainement mort d’inquiétudes dans la sale d'attente des urgences. Et si on venait me chercher pour me tenir au courant, ou pour le voir, à l'instant ou je quitte cet endroit? J'appelle finalement Thalia et lui demande de venir récupérer Noam, sans alarmer qui que ce soit d'autre. Je ne sais pas ce qui se passe, je n'ai aucune idée de ce qu'il en est pour Romeo et aie clairement besoin d'être seul. Je vois déjà la cavalerie Hanwell débarquer à la seconde. Après avoir questionner pour la centième fois l'infirmière - qui fini par me confirmer qu'il est toujours en salle d'opération - je décide de descendre rapidement pour les retrouver. Dans l'ascenseur, j'essuie mes joues d'un revers de main et prie pour que mes yeux ne soient pas rougis. Je les trouve et April se lève d'un bond, ou aussi rapidement qu'elle puisse le faire dans son état, mais je me contente de la regarder sans un mot. Pas ici, pas devant le petit. Je me mets à genoux et attrape les main de Noam. « Tatie Thalia va venir te chercher et tu vas faire dodo avec elle, d'accord? » Noam grimace et hoche la tête négativement. J'inspire profondément pour rester calmer : ce n'est pas le moment de me contredire, mais ça l'est encore moins pour que je fasse mes nerfs sur lui. « Pourquoi tu pleures? Je veux rester avec April et toi papa. » Je lève les yeux au ciel et me mords la joue pour ne pas fondre en larmes à nouveau. « Non je n'pleure pas mon cœur. Les docteurs ont mit un produit dans mes yeux parce que j'avais mal et maintenant tout va bien. » Mentir à son fils, avec la pire excuse qui soit, check. Noam ne pose pourtant pas plus de questions et se contente de venir dans mes bras. Je me redresse et le garde contre moi, observant April par dessus son épaule.  « Je vais remonter au cas ou il y a du nouveau... Je suis dans la salle d'attente des soins intensifs. » Je déglutis, juste à l'énoncer. « Thalia ne devrait pas tarder. » Je précise et ne m'inquiète même pas de savoir si oui ou non elle est d'accord de l'attendre ici avec le petit, ayant bien trop de choses pour lesquelles m’inquiéter maintenant. Je repose Noam par terre et lui embrasse le front, avant de placer sa main dans celle d'April. « Tu restes avec Tatie April jusqu'à ce que tatie Thalia arrive et tu es sage pour moi d'accord? » Noam ne bronche pas et fait un simple oui de la tête. Je presse rapidement l'épaule d'April pour la remercier d'être là et me presse de remonter au troisième ou, malheureusement, aucun médecin ne semble m'attendre.
✻✻✻
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