"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 2979874845 Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1973890357
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Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again

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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 16:48 par Invité

ShayaJézabel (Colton) Saadi

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Je porte les deux noms de mes parents : Colton du coté de mon père et Saadi du coté de ma mère. Mais quand je me présente de manière informelle je ne dis que celui de ma maman. PRÉNOM(S) : On utilise toujours mon premier prénom, Shaya mais j’aime beaucoup le deuxième, Jézabel, qui ne trompe personne au sujet de mes origines israéliennes. Elizaveta est mon troisième prénom. Peu de gens le connaissent. Je l’ai hérité de ma grand-mère paternelle. ÂGE : 22 ans, 1 mois, 3 semaines, un jour.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 13 avril 1992 à Cambridge. NATIONALITÉ : Israélo-britanique. Britanique du côté de mon père, Israélienne du côté de ma mère STATUT CIVIL : Célibataire mais potentiellement enceinte. MÉTIER  : J’aimerais vraiment être chanteuse, j’y suis presque arrivée avec X-factor mais pour l’instant, je fais animatrice à la BBC radio One. Il m’arrive de faire des mini-concerts dans des cafés. TRAITS DE CARACTÈRE : Je n’ai jamais vraiment su dire mes qualités et mes défauts. Beaucoup de gens me disent des choses gentilles mais parfois, on se ramasse des claques et ça fait mal. On m’a dit que j’étais talentueuse, que je chantais bien et c’est pour ça que je suis allée à X-Factor mais là-bas, ce n’était plus pareil, j’étais juste bonne à prononcer les slogans publicitaire à la radio. J’ai beau être une fille sage, intelligente et polie, je me suis rendue compte qu’en compétition, ma détermination me rendait arrogante et blessante. Je le suis aussi quand mes sentiments me dépassent. Je ne suis pas sentimentale mais j’aime être aimé. Tout le monde aime ce sentiment, non ? Je suis, selon mes parents, un peu maniaque sur les bords parce que la chambre et le loft de jeune femme ne peuvent pas être aussi bien rangés.  GROUPE : the tube.



My style, my life, my name

One ► Je veux être chanteuse, il est donc normal que je m’entraine durement. Je chante plusieurs fois par jour, et pas juste sous la douche. Je chante dès que je le peux : à la radio, chez moi, au parc quand je me promène avec mes écouteurs aux oreilles, lors de karaokés,… Two ► J’ai, comme le disent mes amis, la bougeotte. Je ne sais pas rester en place. Je dois toujours être occupée à faire quelque chose même si c’est juste dessiner sur un bout de papier. Three ► Depuis que je suis toute petite, je fais du sport. J’ai tout essayé : la danse (6 ans), le tennis (10 ans), l’équitation (2 ans), le karaté (2 mois), la boxe (3 ans), le jogging (encore maintenant), la natation (4 ans), le foot (1 mois), le basket (1 jour),… Quand j’étais petite, j’avais toujours quelque chose de prévu après les cours. Et quand j’ai été envoyée en pension, on était obligé, à mon plus grand plaisir, de faire du sport au moins deux fois par semaine. Four ► Vu tout ce que je mange, le sport, c’est obligée si je veux garder une silhouette impeccable. Mon péché mignon est les fraises avec du Nutella. J’en mangerais tous les jours si je le pouvais. Je mange d’ailleurs du Nutella tous les matins parce que Nutella réveille votre enthousiasme. Je mange beaucoup plus d’aliment sucré que salé mais j’adore quand même les légumes crus tel que des tomates, concombres, laitues, carottes,… Par contre, moi et la viande, ça fait deux. Je n’aime vraiment pas. Five ► Il parait que je suis déjantée, que je fais des choses que d’autres personnes ne font pas dans la vraie vie. C’est vrai que si le ridicule tuait, je serais morte depuis quelques années. Il m’est arrivé de chanter des Disney en plein milieu d’un magasin avec une paire de chaussette en main, j’ai aussi dansé la macarena sans musique dans un kiosque plein de chinois,… Je ne suis que rarement saoul quand je fais ça. Six ► Je ne suis pas une énorme sorteuse mais j’aime profiter de ma jeunesse. Je sors une à deux fois par semaine. Parfois je bois, parfois je ne bois pas, ça dépend de la soirée. Mais bon, quand je bois, je ne sais pas pourquoi mais je ne finis jamais dans mon lit. Boire me fait toujours rencontrer de mauvais garçons. Je le sais depuis le temps mais bon, je continue. Enfin, à cause de ce qui s’est passé la dernière fois, je n’ai plus vraiment le droit de boire maintenant alors ça ne devrait plus m’arriver avant un moment. Seven ► Mes parents sont assez fortunés ce qui m’a d’ailleurs permis d’aller dans une pension assez chic et aussi très réputée. Cela me permet aussi de ne plus vivre chez mes parents et de pouvoir vivre dans un loft dont ils sont propriétaire. J’ai ma petite indépendance, c’est assez chouette. Mais je suis restée fort attachée à eux car comme j’étais en pension toute l’année (sauf pour les vacances) durant mon adolescence, je ne me disputais que rarement avec eux. Je vais les voir assez souvent. J’essaye de passer de temps en temps chez eux pour les voir et pour voir Zora et Assim, ma sœur et mon frère. Eight ► Mes parents me disent que je suis restée une grande enfant parce que je regarde trop de Disney mais avec un frère et une sœur de 6 ans mes cadets, j’en ai pour très longtemps à regarder ses dessins animés si mythique. Et même si je ne crois plus au prince charmant depuis longtemps, je suis toujours aussi fan de ces films que ce soit Blanche Neige ou Maléfique. Nine ► Je suis une couche-tard-lève-tard comme on dit chez moi. C’est-à-dire que je ne vais jamais coucher avec minuit et je ne me lève pas avant 10 heures sauf si on est vraiment obligé. D’ailleurs je suis bien contente de ne plus aller en cours pour ça. Ten ► Dernier petit détail, je me suis fait tatouée dans le bas du dos un grand S et un grand C. C’est une erreur évidement. J’ai dit à mes parents qu’il s’agissait de nos deux noms de familles ensemble Saadi et Colton. En vérité, il s’agit de Shaya et Caleb mais chuuut, il ne faut pas le dire.
PSEUDO : Perse. PRÉNOM : Kathy. ÂGE : 18 ans. PERSONNAGE : Scénario du grand et vénéré Caleb.  AVATAR : Shailene Woodley. CRÉDITS : gif : mirandarph // icons : gentle heart. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Grâce à Facebook.



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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 16:49 par Invité
At the beginning

Chapitre 1 : Il en faut de l’énergie pour être un enfant.

Moi, Shaya, 4 ans et demi, je regardais ma maman faire à manger pour ce soir. Mes grands-parents maternels étaient invités. C’était la première fois que j’allais les voir. Maman chantonnait, le sourire aux lèvres. Elle était belle ma maman. Elle avait le visage halé qu’on ne voit pas ici à Londres. La plupart des gens sont tout blanc comme mon papa, comme moi. Elle se pencha vers moi et me fit sentir l’odeur d’une épice. Elle me dit que cela s’appelait « soudania ». J’appris plus tard qu’il s’agissait du piment de Cayenne. Maman ne connaissait pas toujours les mots en anglais. Et papa ne pouvait pas l’aider, il n’était vraiment pas très doué en cuisine. Une fois, il avait réussis à cramer des pizzas. D’ailleurs en parlant du loup… Il rentra dans la cuisine dans un costume foncé ce qui rendait sa peau plus blanche encore. Il enveloppa ma mère de ses bras et l’embrassa dans le cou. Elle se laissa faire. Son regard pétillait. Mes parents s’aimaient, il n’y avait aucun doute là-dessus. « Papa ? Où tu as rencontré maman ? » Il me regarda d’un air attendrissant et me pris dans ses bras et posa ses lèvres sur ma joue. « C’était il y a quelques années de cela, quand on était encore à l’école. » Maman s’arrêta de cuisiner pour écouter l’histoire que papa allait me raconter. Mais comme j’étais une enfant très curieuse, je l’interrompis. « Dans la même école que là où je vais ? » Papa rit. Maman aussi. « Non, une école beaucoup plus grande et exclusivement pour les adultes. On y apprend plein de chose compliquée. » Je m’offusquai un peu à ses mots, comme si moi, ce que j’apprenais ce n’était pas compliqués. « Tu sais, c’est pas facile de colorier sans dépasser. » Je croisais les bras en signe de contestation. Et mes parents rirent encore. « Ce n’est pas vraiment difficile, c’est une école où on apprend d’autre chose et où tu iras peut-être quand tu seras grandes. » Il ne fallait pas me dire que je devais attendre d’être grande, j’avais quand même 4 ans et demi. Ma maman sourit car elle savait ce que j’allais dire, et avant même que je puisse sortir un mot de ma bouche, elle répliqua « Ce qu’il veut dire, c’est que tu dois attendre d’avoir quelques années de plus. » Elle me prit dans ses bras. « Je venais du même endroit qu’Aladdin et Jasmine. Là-bas, il fait beau tous les jours. Il ne pleut que très peu pas comme ici. Et les gens sourient tout le temps. Mais ils n’ont pas beaucoup d’argent. Ils n’ont pas des très bonnes écoles et moi, je voulais découvrir le monde. » Elle s’assit et m’installa correctement sur ses genoux. Papa s’assit sur une chaise à côté, c’était à son tour d’écouter. « Dès que j’ai vu ton père, j’ai su qu’on était lié. Je suis tombée amoureuse de lui dès le premier regard. Nous étions ensemble en cours. Je n’avais pas osé lui parlé. C’était un peu compliqué. Nous étions plus de  200 en classe. Mais un jour, notre professeur nous a séparés en groupe et je me suis retrouvé avec ton père et avec 9 autres garçons. C’est ainsi qu’on s’est rencontré, tout simplement. » Maman avait raconté l’histoire en me regardant et en regardant papa qui s’était rapproché et avait mis sa main dans la sienne. Nous restâmes quelques minutes dans le silence. Je repensais à toute cette histoire en regardant mes parents. Ils étaient comme Jasmine et Aladdin, comme la belle et la bête, comme Nala et Simba. Maman posa un baiser sur le dessus de mon crane et je descendis de ses genoux. Mon père se leva et je m’assis à sa place pour à nouveau regarder maman cuisiner.

Chapitre 2 : Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.

La tête en l’air, je regardais mes parents. Dans leurs bras, deux petits êtres. Mon frère et ma sœur. J’avais 6 ans et je ne savais pas vraiment quoi choisir entre ressentir du bonheur ou de la jalousie. Maman avait accouché deux jours plus tôt et depuis je n’avais pas été dans leurs bras. Papa ne m’avait même pas lu une histoire avant de m’endormir. Il prétextait qu’il n’avait pas le temps et que maintenant j’étais grande. Mais je n’avais pas su dormir à cause de cela et aussi à cause des jumeaux qui pleuraient dès que mes yeux commençaient à se fermer. Je venais de rentrer de l’école. Il était 16 heures. Une voisine était venue me chercher comme elle le faisait depuis que le médecin avait dit à maman qu’elle devait se reposer. Il allait mettre les deux jumeaux à coucher. J’attendis un peu alors et quand ils eurent fini, je les suivais dans le salon où ils s’assirent tous les deux dans le divan. Je montai dessus et j’aillai entre papa et maman. Ils ne dirent rien tellement ils étaient épuisés. « Papa, maman, vous les aimez plus que moi ? »  Ils se retournèrent en même temps sur moi d’un air interrogateur. « Qui ça Shaya ? » Je les regardais un peu hésitante. Peut-être avais-je peur de la réponse. Mais je devais leur demander. « Zora et Assim, vous les aimez plus que moi ? » Je répétai ma question pour être sûre qu’ils avaient compris. Mon père me pris alors dans ses bras et me serra fort contre lui. Après quelques secondes dans cette position, il me chuchota : « Jamais nous n’aimerons quelqu’un plus que toi. »  Et il desserra son étreinte, je restai quand même quelques instants collé contre lui. Maman dit alors : « Tous les trois, vous êtes nos enfants, vous avez la même place dans nos cœur et jamais personne ne vous la prendra. »  Elle se serra contre papa et moi et le silence et la fatigue firent que nous nous endormions, tous les trois dans cette position. Et je sais depuis que je n’ai pas à être jalouse de mon frère et de ma sœur, que je devais plutôt profiter d’avoir des personnes avec qui jouer et à qui montrer le bon exemple.

Chapitre 3 : Moi je propose qu'on reste toujours amis, promis ?

J’attendais que mon père vienne me chercher avec une amie, Brittany. Nous avions toutes les deux 12 ans et depuis la première nous étions inséparables. Nous étions à trois maisons près, voisines. Elle venait jouer chez moi les jours où je n’allais pas chez elle. Aujourd’hui, c’était chez moi. Mon père était en retard, on avait l’habitude. Il devait aller chercher les jumeaux. D’un coup, tout se passa très rapidement. Il y avait un chien et puis la voiture passa très vite mais Brittany a couru pour sauver les chiens. Je l’ai entendu crier. « Brittany ! » Je hurlai. Elle était couchée sur le sol. Il y avait de plus en plus de monde autour de moi. Je courrai pour arriver près de Brittany. Je voulais savoir ce qu’elle avait. Je me penchais vers elle, elle ne bougeait plus. « Brittany ! Brittany ! S’il te plait, Brittany réveille-toi ! » Je pleurais, encore et encore. Ses yeux étaient fermés et elle ne bougeait plus. Beaucoup de personne criait autour de moi. J’entendis une ambulance au loin. Elle allait être sauvée. « Shaya ! Shaya, viens ici mon ange. » Je me relevai et fis deux pas avant que mon père me prenne dans ses bras. Les larmes n’arrêtaient pas de couler. Et mon père me serrait fort. L’ambulance arriva. Je restai collée à mon père mais je me retournai pour voir ce qu’il se passait. J’arrivai à me calmer et j’espérai qu’ils arriveraient à faire quelque chose. Mais un homme arriva avec tout le matériel mais il ne fit rien. Pourquoi il ne faisait rien ? Il devait sauver mon amie. Brittany, elle allait mourir s’il ne faisait rien. Je me libérai des bras de mon père et courrait vers le monsieur. «  Vous devez aider mon amie ! Elle voulait juste sauver le chien. Elle va mourir, aider là ! »  L’ambulancier se retourna vers moi. J’avais recommencé à pleurer. Mon père m’avait rejoint. Et je voyais dans leurs yeux qu’ils étaient tristes. Mais je ne voulais pas m’imaginer le pire. Avec Brittany, on avait prévu d’aller dans le même camp de vacance pendant l’été. On s’était dit aussi que quand on serait grandes, on s’échangerait notre copain. Elle devait être ma demoiselle d’honneur à mon mariage. Elle devait devenir photographe et moi chanteuse. On aurait visité le monde à commencer par la Belgique parce que ce pays oublié par beaucoup de monde devait renfermer le plus beau des trésors. Ces souvenirs me revenaient en mémoire au fur et à mesure que je voyais leurs yeux se remplir de compassion. Mon père me prit dans ses bras. Et je compris que l’ambulancier ne pouvait rien faire. Elle était morte. C’était fini pour elle. C’était fini de nous, de Brittya, de Shayany. « Elle ne peut pas, papa, elle ne peut pas ! Elle ne peut pas, elle ne peut pas me laisser. »  Je frappais de mes poings le torse sans réelle force et puis je m’effondrai sur lui. Il me prit dans ses bras et je dis au revoir de la main au corps de Brittany.

Chapitre 4 : Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps.

Il y avait 3 ans que Brittany était morte. Cela ne faisait pas exactement 5 ans aujourd’hui, ça faisait un peu plus. J’étais sur mon ordinateur. J’avais réfléchi toute la nuit, en réalité, j’y ai réfléchis, toutes les nuits de cette foutue année scolaire. J’ai des amies et chaque jour, je fais semblant. Je fais semblant d’aller bien mais j’ai toujours l’image du corps de Brittany allongé sur le sol. Alors devant cet ordi, ce samedi-là, je décidai de prendre des informations sur les pensionnats réputés en Angleterre. J’avais d’excellente note à l’école et je savais que je pourrais être admise dans des écoles ayant un prestige plus grand. Je tapai donc « pensionnat collège Grande-Bretagne » dans Google et je tombai sur une page répertoriant les meilleurs pensionnats de Grande-Bretagne. Je pris le premier lien : Le collège Queen’s à Taunton. Taunton était dans le nord du pays, bien loin de Londres. C’est ce dont j’avais besoin. J’aimais réellement ma famille mais je ne supportais plus tous ces souvenirs qui m’envahissaient quand je regardais mon jardin, sa maison, l’école où nous allions. Le collège Queen’s serait mon collège l’année prochaine. Je cliquai sur le bouton imprimer. Je regardai les différentes photos du site. Ce lieu était fait pour moi, je le savais. Il ne manquait plus que de convaincre mes parents et ça tombait bien, pour une fois, ils étaient là. Je pris le tas de copies et descendis au rez-de-chaussée. Mes parents se trouvaient dans la salle à manger. Il prenait leur petit-déjeuner. « Papa, maman, je voudrais bien aller dans cette école l’année prochaine. » Mon père reposa son café. Ma mère prit les feuilles. Il n’avait pas encore vu de quelle école je parlais quand il me répliqua un peu sèchement : « On t’a déjà changé 3 fois d’école, Shaya ! Tu exagères ! » Je n’ai pas eu le temps de répliquer, ma mère lui répondit d’une voix douce : « Elle ne veut pas aller dans une autre école, elle veut aller dans une autre ville, elle veut aller dans un pensionnat. » La voix de ma mère se brisa. Elle ne pleurait pas mais elle avait l’air si triste. Elle se leva et sans que je puisse bouger, elle me prit dans ses bras. « Je vous aime, vous le savez », lui chuchotai-je à l’oreille. Ma gorge se nouait. Je n’avais pas pensé à sa tristesse. Nous n’avions jamais été séparées très longtemps toutes les deux. Tous les soirs, elle venait me dire bonsoir et me rappeler qu’elle m’aimait même si nous nous étions disputées quelques heures plus tôt. J’aimais profondément mes parents. Partir leur fera du mal mais je suis sûre que de voir leur fille triste tous les jours ne les rendaient pas heureux. « Je comprends »dit-elle juste. Mon père se joignait à nous pour nous serrer dans ses bras. Les jumeaux, un peu plus loin, se levèrent et en courant nous rejoignirent. Je ne sais pas s’il avait compris que leur grande sœur partait. Je devrai de toute façon leur expliquer.

Chapitre 5 : Ce qui rend presque parfaits les gens un peu moins que parfait c’est l’amour

Depuis quelques temps rentrer chez moi était synonyme de bonheur. Disparu la tristesse qui me gagnait lorsque je voyais les rues de Londres. Bien sûr, je n’oubliais pas Brittany mais il y avait une personne qui avait pris tellement de place dans mon cœur que le vide qu’avait apporté Britt’ avait disparu. Caleb était un voisin mais il était surtout le baby-sitter attitré des jumeaux. Je l’avais d’ailleurs appelé en me faisant passer pour ma mère pour qu’il vienne les surveiller. Mais tout cela était une ruse. Il n’y avait que moi dans la maison. . J’avais enfilé une robe préférée. Et j’attendais dans le salon qu’il arrive. Il ne devrait pas prendre trop de temps. J’avais le cœur qui battait bien trop vite. Soudain j’entendis la porte s’ouvrir. Caleb avait une clef de la maison. Mes parents avaient confiance en lui, tout comme moi. Il appela ma mère et d’un ton amusée je rétorquai : « J’espère que tu es content de me voir. » J’apparus à la porte du salon et m’appuyai contre le chambrant en le défiant de me contre dire.  « Tu es rentrée » dit-il simplement. Je ne pus attendre plus longtemps et je me jetai dans ses bras. Ils étaient réconfortants, fort et pourtant doux. Son odeur m’avait manqué. Ses lèvres m’avaient manquée. Tout chez m’avait manquée. « L’avantage des concours de fin d’année dans les écoles privées c’est qu’on est libre pour une semaine de révisions non surveillées ».  Depuis qu’il était apparu dans ma vie, chaque petite opportunité de rentrer à Londres me comblait de joie. Ma valise était toujours faite en 4 minutes chrono et dès qu’on était libre, je rentrais. Ma mère était ravie de tout ce qu’il m’arrivait alors que mon père, comme tous les pères, restait méfiant. Je posai doucement mes lèvres sur les siennes. Ce moment magique dura quelques secondes puis il me murmura : « Je sens que je vais aimer tes concours de fin d’années. J’espère que t’en auras beaucoup ». Je restais dans ses bras quelques minutes encore. J’avais besoin de sentir qu’il était et qu’il ne partirait pas. J’adorais l’école où j’allais. Elle m’avait sauvée. Mais elle me tenait éloignée de Caleb parfois pendant plusieurs mois. Les mails, les texto et les appels n’étaient pas grand-chose par rapport au bonheur d’être avec lui. Je l’emmenai dans le salon. Il était mon premier amour. Et ce moment-là, j’étais certaine qu’il serait le dernier. Ensemble c’était magique, il n’y avait pas d’autre mot.

Chapitre 6 : Chanter malgré tout, toujours plus fort.
« Shaya ! Shaya, attends ». Caleb m’attrapa le bras et je lui fis volte-face. Les larmes coulaient le long de mes joues. On venait de rompre. Il m’avait tellement déçu. Il n’était pas du tout celui que je croyais. Je pensais que ce qu’il nous liait était plus important que n’importe quoi pour lui mais ce qu’il avait fait ou plutôt ce qu’il n’avait pas fait me révulsait. « Laisse-moi tranquille. » Je me libérai de son emprise. « Shaya je suis désolé… Ça va s’arranger, ce n’est pas si grave. » Je n’avais qu’un rêve dans ma vie et son père avait tout détruit sans que lui ne bouge et après ce n’était pas si grave ? « Si c’est grave, bien sûr que si ! » Je ne pleurais plus, j’étais folle de rage. «  Tu sais peut-être ce que ça fait d’être humiliée devant des millions de personnes ? Tu veux que je te dise ce que ça fait ? » Je me souvenais de tout : la phrase que son père avait dit, ses rires, ceux du publics, le rouge qui me montait aux joues, les critiques horribles qu’il avait dit en m’attaquant personnellement devant l’Angleterre entière,… « Je ne me suis jamais aussi mal de toute ma vie. » Une larme coula à nouveau sur mon visage mais je la chassai du revers de la main. « Shaya, je n’y suis pour rien. Je peux peut-être essayer d’arranger les choses… ». Le père de Caleb tenait un label, j’avais toujours imaginé qu’il pourrait m’aider à réaliser mon rêve mais maintenant il était certain qu’il ne le ferait jamais. « A quoi ça sert ? Tu crois vraiment qu’il va faire un truc pour moi, qu’il va me laisser ma chance en privé ? » Caleb avait l’air vraiment triste mais je n’arrivais pas à me dire que j’exagérais. Il méritait réellement ma fureur. « Mais putain mais t’étais où quand il m’a descendue devant des millions de personnes ? ‘’ Pour que vous soyez là maintenant, c’est vraiment qu’on manque de candidats de talent’’, CA N’APPELLE PAS LA SYMPATHIE EN PRIVEE, CONNARD » Je n’avais jamais été aussi énervé qu’à ce moment-là, les mots sortaient de ma bouche sans que je puisse faire quelque chose. J’étais tellement en colère que je ne comprenais même plus pourquoi j’étais avec lui. « Je n’y suis pour rien, ok ? Moi j’essaye de t’aider ». Il aurait dû y penser avant, il aurait dû être là avant au lieu de soutenir son père. « Mais je m’en fou de ton aide, allez-vous faire foutre, toi et ton paternel de merde » Comment je pouvais être aussi grossière. La rage me faisait perdre toute part d’humanité et de sentiment. « Je suis pas responsable de ses actes, OK ? T’as voulu tenter X Factor, c’était à tes risques et périls. Maintenant viens pas me reprocher tout ce qui va pas dans ta vie » C’est la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Soudain, j’avais eu tort de faire ce que j’avais fait ? C’était lui qui m’avait poussé à y aller, à tenter ma chance et maintenant, il n’avait plus aucune responsabilité dans cette affaire. J’étais pratiquement sûre que son père m’avait dit ce qu’il m’avait dit parce que je sortais avec son fils et parce que je n’étais pas assez bien pour lui. « Va te faire foutre. » sifflai-je et je tournai les talons. Ma valise m’attendait dans la voiture. Mon père m’y attendait aussi. Il regardait la scène sans bouger. Je rentrai dans la voiture. « Démarre, s’il te plait. » Il ne dit rien, mit le contact et démarra. Les larmes se remirent à couler le long de mes joues alors que nous partions de Londres.

Chapitre 7 : Tes erreurs devraient être ta motivation et non tes excuses.

Je composai le numéro de téléphone de ma mère dans la salle de bain de mon appartement à Margate. « Allo maman ? Je voudrais revenir à Londres. » Je parlais calmement. Aucune émotion ne pouvait être trahie ma voix. « Mais pourquoi ? Tu ne te plais pas à la mer ? » Il y avait 2 ans que j’étais partie de Londres et que j’étais allée m’installer dans notre maison de campagne. J’avais commencé des études de communication par correspondance. Quand la médiatisation de X-factor était retombée, j’avais réussis à me produire dans quelques petits restaurants, hôtels et cafés pour des touristes. J’avais continué à entrainer ma voix. Chanter restait mon rêve. « Je crois que j’ai fait une erreur avec Caleb. » Mes parents avaient essayé avant mon départ de me convaincre qu’il n’y était pour rien mais il m’avait fallu quand même 2 ans pour digérer ce qu’il s’était passé. « Ha il était temps. Je vais m’arranger avec ton père pour qu’il vienne te chercher le plus tôt possible. » Sa voix était devenue joyeuse d’un coup. Cela me fit sourire. Ma mère ne pouvait pas cacher ses émotions ni ce qu’elle pensait. On pouvait lire sur son visage ou dans sa voix comme dans un livre ouvert. « Merci maman. » dis-je en me caressant le ventre. J’avais caché en partie la réalité. Je revenais pour Caleb mais parce qu’il serait le seul à me comprendre et à m’aider. Cela faisait 3 semaines que j’avais du retard. Toutes les femmes savent ce que ça veut dire. Ici à Margate, je m’étais laissé aller. Je ne voulais plus de vraie relation tellement celle que j’avais eu avec Caleb m’avait fait souffrir. Alors j’avais enchainé les coups d’un soir et ce qui devait arriver arriva. Je ne connaissais pas l’homme avec qui c’était arrivé. Je ne me souvenais pas de son visage. J’avais besoin d’aide et le seul prénom qui m’était venu à l’esprit était celui de Caleb.[/color]
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 17:25 par Invité
ma princesse Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1973890357
bienvenue parmi nous ! Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1973890357
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Alycia Hemsworth
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Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again Tumblr_inline_ojuj3bc03m1tw2m0e_250
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 18:20 par Alycia Hemsworth
Bienvenue chez nous Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 2723850382 :hihi:
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 2313394760 & bon courage pour ta fiche Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1973890357
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 18:41 par Invité
bienvenue Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1922099377
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 19:07 par Invité
Encore une fois, bienvenue sur le forum :)
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Robin T. Lawford
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 19:15 par Robin T. Lawford
Bienvenue et bon courage pour ta fiche  Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 2723850382 
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 19:21 par Invité
Bienvenue :) Amuse toi bien parmis nous :)
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 19:39 par Invité
Bienvenue I love you
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() message posté Mer 4 Juin 2014 - 19:42 par Invité
Bienvenue sur le forum. Shaya ► And some nights, I'm scared you'll forget me again 1922099377
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