"Fermeture" de London Calling
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Anonymous
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() message posté Mer 21 Mai 2014 - 20:56 par Invité
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Devon & Jonathan



Les yeux rivés à son carnet de notes Devon pénètre dans l'hôpital, voilà trois jours qu'il doit venir à l'hôpital pour tenter de discuter avec la victime. Les deux jours précédents les médecins lui avait interdit de la déranger, encore trop traumatisé par l'accident qui l'avait fauché et qui requiert une enquête officielle, et par conséquent sa présence, il doit encore déterminer si l'accident était volontaire ou non, le conducteur de la voiture s'était enfui, mais Devon revient justement d'un interrogatoire, un témoin avait tout vu et il possède désormais une partie de la plaque d'immatriculation, ainsi que le modèle de la voiture, il ne lui faudra plus longtemps pour connaître l'identité du fuyard qui sera d'ores et déjà accusé de délit de fuite. Si l'accident n'est pas volontaire cela fera au moins condamnation bien méritée sur le compte de cet enfoiré. C'est avec une flopée de noms d'oiseau en tête qu'il entre en collision avec une masse mouvante, très probablement en chair et humaine. « Excusez-moi, je ne... » Devon délaisse son carnet pour lever les yeux vers la personne qu'il vient malencontreusement de bousculer, il reconnaît facilement l'homme devant lui bien que, tout comme lui, il ait pris de l'âge. Le souvenir de leur premier souvenir remonte à la surface, c'était un cambriolage, Devon n'était encore qu'un débutant en tant qu'inspecteur. Il avait interpellé le cambrioleur, qui n'est autre que l'homme qui se trouve actuellement face à lui et tout aussi étonné et sans voix.

« Inspecteur ! » l'interpella-t-on depuis l'accueil. C'est le médecin. Aussitôt l'inspecteur délaisse son ancien prisonnier pour tourner entièrement son attention vers son enquête. Devon se détourne de Jonathan pour s'approcher du médecin sans un mot de plus, ses excuses se sont perdus dans le souvenir qui vient de l'assaillir. Il retrouve vite ses esprits clairs et se concentre sur les propos que lui tient désormais le médecin concernant l'état de santé de la victime, la jeune femme survivra, mais elle gardera des séquelles à vie de cet accident ce qui renforce d'autant plus sa détermination à retrouver le chauffard en fuite. Elle est prête à lui parler et en quelques minutes le médecin et l'inspecteur disparaissent dans la chambre d'hôpital de cette dernière. L'interrogatoire durera environ une heure, malheureusement les souvenirs de la victime sont vagues, elle reste cependant persuadée de n'avoir personne dans son entourage désirant lui vouloir du mal, l'accident serait donc involontaire. Une enquête de routine pour l'inspecteur, un drame pour la victime, le quotidien du Devon et des rêves brisés pour la jeune femme qui restera probablement paralyser des jambes si elle ne travaille pas dur pour en retrouver l'usage. Il s'éclipse de la chambre lorsqu'elle fond en larmes.

Pour l'heure, son travail auprès de la jeune femme est terminé. Le reste est entre ses mains, retrouver le chauffard et le coller en cellule. Il passe un coup de téléphone à la secrétaire du poste de police et lui fournit les informations utiles à la recherche du détenteur du véhicule recherché, il se rend ensuite vers l'accueil de l'hôpital. « Bonjour, j'ai accidentellement bousculé votre employé de ménage tout à l'heure, j'aimerais lui présenter des excuses en bonne et de la forme, pourriez-vous le contacter ? » S'il sait tout ça ce n'est pas parce qu'il a fait une enquête entre-temps, il a simplement remarqué la tenue et les accessoires de l'homme de ménage.

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Anonymous
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() message posté Jeu 22 Mai 2014 - 9:40 par Invité
La journée de Jonathan était relativement normale, service commencé à 5h ce matin, un 'bonjour' rapide à ses collègues, quelques salutations plus poussées aux patients qu'il avait l'habitude de voir ou non, car cela faisait toujours du bien d'avoir de la visite, puis début du travail, à savoir nettoyer les couloirs, les chambres qui venaient de se libérer car la personne était rentrée chez elle dans le meilleur des cas, décédé autrement.

C'était le cas d'un gamin par exemple, la veille il avait été dire bonsoir à un gosse qui attendait une greffe, son état s'était apparemment aggravé pendant la nuit et il était mort assez subitement. Les parents devaient être dans un état impossible à imaginer. Il pensait à cela quand une personne lui rentrait dedans quand il quittait la chambre en question. Franchement, parfois il cherchait la justice de ce monde, laisser mourir des gamins alors que certains salauds vivaient bien plus vieux qu'ils ne le méritaient. Enfin... qu'importe, la personne commençait à s'excuser mais lui était déjà sans voix, rapidement suivit par le flic. Comment il le savait ? Croyez bien que l'on oublie rarement une personne qui vous arrête pour cambriolage, ou qui vous arrête tout court.

De toute évidence, l'inspecteur semblait tout aussi surpris que lui, sa phrase mourrait même dans sa gorge et il partait sans rien dire de plus. En revanche l'esprit de l'irlandais carburait, il n'avait pas commis de délit depuis son arrivée ici hein ? Est-ce qu'une personne s'était plainte de son comportement et en reconnaissant son nom, O'Connell était venu, simplement pour le plaisir de foutre sa vie en l'air et faire savoir à tout le monde qu'avant, il était bien loin du gars timide, sans histoire, que tout le monde connaissait ici ?

Difficile en effet de croire que lui, qui avait fait les 400 coups dans sa jeunesse, avait cambrioler certains endroits ou participé à des règlements de comptes entre bandes adversaires pouvait être en même temps l'exact opposé. Certains prôneraient le dédoublement de personnalité dans ce cas. La réalité était plutôt qu'avant, il agissait comme un parfait crétin pour avoir l'attention de sa famille dans un premier temps, mais aussi pour montrer aux autres que rien n'allait avec eux. Il passait ses frustrations dans ses âneries. C'est pour cela que quitter l'Irlande avait été une bonne idée, même si ses vieux démons le tentaient encore parfois.

Son travail repris, John oubliait totalement – ou presque – la présence de O'Connell dans l'hôpital et ne pût que pousser un soupir exaspéré en entendant dans le micro de l'accueil – vu que Devon venait de demander sa présence – la voix de l'un de ses collègue, celui qui prenait toujours un malin plaisir à lui foutre une honte magistrale car il rougissait comme un rien et à qui l'on avait – en théorie – interdit l'utilisation du micro, et pour cause...

« Jonathan Murdoch, quelqu'un pour toi à l'accueil ! » commençait-il, trop normalement pour que ce soit honnête, d'ailleurs, l'agent de nettoyage pensait même à ne pas venir, pensant qu'il n'y avait là qu'une excuse pour le faire déplacer et lui raconter encore une vanne vaseuse ou parler du week-end. « Oh et Johnou... si tu ne viens pas, je raconte à ton camarade irlandais – j'ai reconnu l'accent – tout tes petits secrets avec les scottish ! »

Non il n'oserait pas ! En fait... si... et il serait même capable de le raconter dans le micro.. si vous chercher donc quel est ce bruit et le reste, c'est un irlandais qui cours avec son chariot de ménage vers l’accueil, avant de se souvenir quand il arrivait qu'il n'avait jamais rien raconté à ce sujet à son collègue. Oh le... il allait le tuer... cordialement bien entendu.

« Ohoh ! Donc il y a bien une histoire... tu me raconteras hein ? Je serais pas loin. »
« La ferme espèce de crétin. On t'avais interdit de jouer avec le micro s'il n'y a pas urgence. » marmonnait Jonathan, avant de poser son regard sur l'homme l'attendant. Encore ce flic... ma parole, il avait vraiment fait quelque chose ou quoi ? C'est avec ce doute qu'il prenait la parole, d'où son ton assez tendu et glacial. « Qu'est-ce que vous me voulez ? À moins qu'il soit arrivé quelque chose à l'un de mes frères ou sœurs, ça ne m'intéresse pas du tout. »

Ses frères et sœurs – bien que tous adoptés comme lui – étaient les seuls membres de sa famille à compter pour lui, surtout les plus jeunes. Donc si c'était ça, il écoutait, si ses parents d'adoption étaient miraculeusement morts il serait heureux, autrement... il s'en fichait comme de l'an quarante.
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