"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Mieux vaut tard que jamais- Tyler  2979874845 Mieux vaut tard que jamais- Tyler  1973890357
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Mieux vaut tard que jamais- Tyler

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() message posté Dim 11 Oct 2015 - 17:14 par Invité
Il devait être à peu près dix heures lorsque je suis sorti faire un tour. Je n’ai pas vraiment regardé l’heure et puis je ne mets de toute manière plus de montre depuis quelques temps. Je n’ai aucun rendez-vous de toute manière, enfin seulement avec Owen pour notre projet. Retourner vivre chez mes parents est un peu bizarre, mais je m’y sens moins seul que si j’avais dû retourner chez moi. Sans Wally j’aurais eu beaucoup de mal à m’y faire. J’ai vendu la maison qui fera sans doute le bonheur d’une famille que je n’aurais jamais. Mon père ne me parle pas beaucoup plus qu’avant, mais nous nous supportons sans se crier dessus. Selon lui je devrais envisager un avenir plus brillant que de ne rien faire de mes journées. Pour le moment mes parents ne parlent plus de divorce, j’aurais au moins réussis à leur éviter ça.

Je suis allé prendre mon petit déjeuner au starbuck, voir mon père à la maison lire le journal et me demander ce que je compte faire de la journée m’exaspère. Marcher me fait en plus beaucoup de bien. Je prends un peu moins le taxi ces temps-ci. Je profite un peu plus du monde qui m’entoure dirons-nous. Il ne fait pas trop moche aujourd’hui. Le temps est calme et le soleil automnal à décider de se montrer. Je crois que j’apprécie les derniers jours de beaux temps. Ça ne sera plus pareil dans quelques semaines, lorsqu’il fera noir très tôt. Cela m’angoisse déjà rien que d’y penser. La nuit a été plutôt éprouvante, une fois encore. J’ai toujours du mal à trouver le sommeil depuis mon retour. Je n’ose jamais appeler Cyaràn, il a sans doute des choses plus importante à faire que de me consoler et de me rassurer.

Un bon chocolat chaud devrait me remettre en forme et me réconforter. Je ne m’attendais pas du tout à croiser quelqu’un que je n’ai pas revu depuis très longtemps. Tyler Lewis. Je suis resté bloqué comme un idiot dans la file d’attente quand je l’ai aperçu à une table. Je ne peux pas me tromper c’est bien lui. Notre dernière entrevue n’a pas été très brillante. Je ne me suis jamais excusé du verre que je lui ai envoyé ce soir-là dans la figure. Nate m’en avait voulu. C’est seulement lorsqu’on m’a fait remarquer que la file avançait que je me suis sorti de mes pensées. J’ai commandé un chocolat chaud et une fois servit je me suis senti forcé d’aller le voir. Je ne peux pas partir sans rien lui dire. De l’eau a coulé sous les ponts depuis.

«T-J Lewis. Ça t’ennuis si je me mets là ? Je crois que j’ai des excuses à te faire. »

Je ne sais pas s’il s’en souviendra, je ne sais pas où il en est aujourd’hui. A vrai dire j’ignore pas mal de chose sur lui et sur Nate, ça ne me regarde pas après tout. Mais je n’ai pas envie d’être en froid avec un ami de Nate surtout pour quelque chose que j’ai fait quand j’étais encore un idiot. Mieux vaut tard que jamais.
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() message posté Dim 18 Oct 2015 - 19:15 par Invité
Le mois de septembre avait été plutôt chaud et ensoleillé pour une fin de saison, mais l’automne venait de débuter depuis quelques semaines seulement et nous pouvions déjà sentir que l’atmosphère s’était nettement rafraîchi, nous obligeant tous à ressortir manteaux et écharpes de nos placards afin de nous aider à affronter ce froid extérieur.

Dix heures venaient de sonner dans la capitale anglaise dont le rythme de vie des habitants – dont je faisais partie – était réglé aux sons mélodieux de la grande cloche du Big Ben. Et bien que j’étais supposé me trouver dans mon bureau à travailler sur l’important projet que l’on avait confié à l’équipe à laquelle j’avais été affectée, j’avais décidé de prendre une petite pause dans le but de m’éloigner et de reposer mon cerveau de tous ces désaccords et tensions qui déchiraient les collègues avec qui je travaillais. En particulier le responsable du projet, un véritable connard borné qui n’acceptait aucune autre idée que les siennes, ce qui incitait les autres à rester camper sur leurs positions et ne facilitait donc absolument pas l’avancée du projet…

Ce fut donc au Starbucks Coffee le plus proche que je décidai finalement de m’abriter de toute cette agitation ambiante qui rendait l’atmosphère au boulot quelque peu difficile à supporter. Assis tranquillement à une petite table pour deux près de la grande baie vitrée qui donnait directement sur la rue, j’étais en train de siroter ma tasse de Cafè Latte que j’avais commandée en entrant, tout en lisant calmement le journal gratuit qu’un type que j’avais croisé sur le chemin distribuait dans la rue. Je venais d’ailleurs de finir de lire les dernières lignes d’un article reportant les faits d’un homicide commis il y a quelques jours dans un quartier nord de Londres lorsqu’une voix que je n’avais pas entendue depuis très longtemps – et que j’aurais justement voulu ne jamais réentendre – interrompit ma lecture.

- T.J. Lewis, m’interpella donc le jeune homme, utilisant le surnom que je donnais chaque fois que l’on me demandait comment je me prénommais – bien que peu de gens se donnait la peine de l’utiliser au final, préférant pour je-ne-savais-quelle raison mon prénom… – et mon nom de famille que je ne me souvenais pas lui avoir donné – il fallait dire aussi que la dernière fois que l’on s’était vu, je n’avais pas les idées très claires (ce qui ne m’empêchait tout de même pas de me souvenir très distinctement du contenu de son verre atterrissant sur mon visage…). Ça t’ennuis si je me mets là ? me demanda-t-il ensuite en désignant la chaise vide située en face de moi.

- Oui, répondis-je alors du tac au tac, sans même me donner la peine de relever la tête vers lui, presque comme s’il était totalement invisible à mes yeux – ce qui aurait été un pouvoir fabuleux et très pratique si la magie avait existé.

- Je crois que j’ai des excuses à te faire, insista-t-il sur un ton qui semblait désolé, mais s’il croyait m’attendrir de cette manière, il se trompait lourdement. Seulement, la démarche eut tout de même le don de m’étonner et je relevai donc un regard interrogateur vers lui.

- Des excuses, vraiment ?! m’exclamai-je, n’y croyant pas mes oreilles. Il est pas un peu tard pour ça ?...
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() message posté Dim 18 Oct 2015 - 21:53 par Invité
Il n’a pas levé la tête lorsqu’il m’a entendu. Je ne suis pas surpris de sa réaction et je suis encore moins surpris qu’il me dise que ça le dérange que je m’installe avec lui. Je ne me suis pas assis. Je suis resté debout. Je n’ai pas vraiment envie d’aller contre sa volonté et de risquer une nouvelle dispute. J’ai fait une petite moue déçue et je me suis retrouvé comme un idiot à attendre qu’il tourne la tête vers moi. C’est le fait que je lui ai dit avoir des excuses à lui faire qui l’a fait réagir. Lui n’a pas changé … du moins physiquement, contrairement à moi. Ma mère trouve que j’ai l’air plus adulte comme ça, que je fais moins gamin capricieux. J’ai été ravi de l’apprendre. Quoi qu’il en soit, lui n’a donc pas changé physiquement. Il a même l’air en pleine forme. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a l’air vraiment étonné par la raison de ma présence et évidemment, il trouve que c’est un peu tard.

« Mieux vaut tard que jamais. »

Je suis décidé à lui faire mes excuses, même s’il n’a pas envie de me voir, ce que je peux très bien comprendre. J’ai été un peu crétin de lui avoir envoyé ce verre à la figure. C’était il y a un an, mais tout est encore gravé dans ma mémoire. Ça, mais aussi la soirée qu’on avait passée lui moi à l’époque, avant que je sache qu’il connaissait Nate et avant le verre de la figure. J’ai l’impression que ça fait une éternité, mais j’ai fait du chemin en un an. J’ai eu des moments difficiles et j’en ai encore, mais je suis bien décidé à laisser tout ça derrière moi et pour ça il faut que je sois honnête avec moi et avec lui aussi. Je ne lui laisse donc pas vraiment le choix de m’écouter.

«Ecoute j’étais un pauvre crétin. Je n’ai pas réfléchis avant d’agir et je me suis emporté. Tu m’avais dit des mots qui ne m’avaient pas plus et sans doute que je les ai mérités. J’ai eu le temps de penser à tout ça, six mois hors du monde ça aide alors voilà, je tiens juste à ce que tu saches que je suis désolé et que j’ai changé. »

Mais où est donc passé Tristan Newann ? Jamais je n’aurais réussis à dire tout ça avant. Je ne me serais pas excusé du tout. Je me serais contenté de laisser passer les choses et le temps, mais mon psy m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Je dois réparer mes erreurs, ça me permettre d’avancer. J’espère juste qu’il me laissera une seconde chance et qu’on pourra oublier tout ça.
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() message posté Mer 11 Nov 2015 - 22:57 par Invité
Le jeune homme m’avait étonnamment écouté lorsque je lui avais sèchement refusé de s’asseoir sur la chaise – pourtant inoccupée – située juste en face de celle sur laquelle j’étais moi-même assis. J’aurais honnêtement cru qu’il aurait fait fi de mon refus et qu’il aurait – malgré ce que j’en disais – posé son gros derrière sur cette chaise qui ne m’appartenait même pas – il avait donc techniquement le droit de s’y asseoir sans autorisation de ma part, la propriété de cette chaise dépendant uniquement du café dans lequel nous étions actuellement. Par contre, le fait qu’il reste planté debout à côté de ma table comme l’idiot qu’il était semblait quelque peu étrange et j’étais persuadé que nous n’allions pas tarder à attirer l’attention, ce que je détestais par-dessus tout lorsque cela n’était pas mon intention.

Le nez toujours plongé dans le journal que j’avais reçu gratuitement, je tentai désespérément de faire comme si cette lointaine conquête – puisque j’avais beau ne pas le porter dans mon cœur (c’était même un euphémisme…), je ne pouvais tout de même pas oublier que je me l’étais tapé… – ne se trouvait pas juste à côté de moi. Mais lorsqu’il m’expliqua la raison de sa volonté de me parler à tout prix, je ne pus l’ignorer plus longtemps et je relevai donc la tête vers lui. Ce fut donc à ce moment-là que je remarquais les quelques changements physique du jeune homme. Enfin… A vrai dire, il n’avait pas beaucoup changé – cela ne faisait après tout qu’un an que nous ne nous étions pas vus. Le seul changement notable était ses cheveux qu’il avait laissé pousser et qui arrivaient presque à hauteur de ses épaules. Et je ne pus m’empêcher de faire le parallèle avec mes propres cheveux qui étaient presque aussi longs que les siens lorsque l’on s’était vu pour la dernière fois, mais que j’avais coupé entre temps (même s’ils avaient légèrement repoussé depuis).

- Mieux vaut tard que jamais, répéta-t-il presque de manière automatique ce dicton que tout le monde connaissait. Ecoute j’étais un pauvre crétin. Je n’ai pas réfléchis avant d’agir et je me suis emporté, se lança-t-il, sans y avoir été autorisé cette fois, dans des excuses qui m’importaient franchement peu. Tu m’avais dit des mots qui ne m’avaient pas plus et sans doute que je les ai mérités. J’ai eu le temps de penser à tout ça, six mois hors du monde ça aide alors voilà, je tiens juste à ce que tu saches que je suis désolé et que j’ai changé, finit-il par dire.

Mais ses mots n’eurent absolument pas la portée qu’il aurait très certainement voulu qu’ils aient, ce qui était franchement dommage pour lui car il était vrai que, de manière objective, c’était un très joli petit discours – pour les personnes douées de sentiments… Mais j’avais la dent dure et, lorsque je commençais à détester quelqu’un, je ne pouvais généralement pas m’arrêter, qu’il y ait des excuses ou pas.

- Je t’ai dit des mots qui ne t’ont pas plu et sans doute que tu les as mérité… répétai-je, incrédule, ce qu’il venait de dire concernant les raisons qui l’avaient poussé à me déverser son verre dans la tronche. J’avais juste fait un jeu de mot avec ton prénom ! Je ne t’avais pas insulté ! m’écriai-je alors, n’en croyant toujours pas mes oreilles. Surtout que j’étais complètement bourré, il aurait donc dû comprendre de lui-même que je racontais forcément des conneries. Mais apparemment, s’amuser avec les lettres de son prénom n’était pas quelque chose à faire…
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() message posté Sam 14 Nov 2015 - 20:46 par Invité
Je me demande pourquoi je m'attendais à ce qu'il accepte mes excuses. J'ai espéré qu'il le fasse, peut-être parce que j'avais apprécié sa présence quand il était vu au bar un soir. Il était mignon et aussi effronté que moi à l'époque. On aurait très bien pu être ami. Visiblement ce n'est pas son opinion. Il n'a pas l'air d'avoir beaucoup changé, mais je ne démordrais pas. Il m'entendra jusqu'au bout, même s'il ronchonne et qu'il trouve toutes les excuses du monde. Je suis près à accepter toutes ses remarques, je sais qu'il a tout au fond de lui un bon fond et je n'ai pas envie qu'on se dispute aujourd'hui. Je ne suis pas venu pour ça. J'ai tout de même fini par m’asseoir étant donné qu'on commençait à nous observer. Ça ferait moins tape à l’œil. Il n'avait pas tort je méritais sans doute ce qu'il m'a dit … vu le travail que je faisais à ce moment là. J'ai soupiré et lui ai répondu :

[color=#b09db0]«C'est vrai, je les méritais. Je ne voulais pas les entendre parce que c'était la vérité et je préférais faire l'autruche plutôt que de me rendre compte que je n'avais rien de plus que les autres et que je n'étais pas un si fort que je le pensais.» [/color]

Je ne sais même pas pourquoi je lui raconte tout ça. Peut-être que ça ne lui fera ni chaud ni froid, j'espère qu'il ne m'enverra pas balader, qu'il comprendra aussi. Je me souviens de son fameux jeux de mots … je ne l'avais pas trouvé transcendant. J'étais aussi soûl et j'ai réagis impulsivement. Est-ce qu'il pourra comprendre ça et accepter mes excuses? Je n'en suis pas sûr. Il a l'air de ne pas vraiment en avoir quelque chose à faire.

« Je sais, j'étais pour ma défense soûl et je n'avais pas vraiment de contrôle sur mes paroles et sur mes actes.»

Je ne sais pas si ça lui suffira, ni même pourquoi je tente encore de me justifier. Il ne m'écoutera pas. Je me suis relevé, sachant que c'était déjà perdu d'avance et puis j'ai ajouté.

« Si ça t'intéresse, je me fais soigner si j'ai disparu de la circulation pendant ces six derniers mois ce n'était pas par hasard.»

Je suis sur qu'il verra ou je veux en venir, j'ai encore du mal avec le fait d’accepter que j'ai pu être alcoolique et drogué et c'est encore plus dur de lui dire ça en sachant qu'il n'en aura strictement rien à faire. J'avais déjà du mal à l'époque à parler de mes problèmes, si aujourd'hui je le fais plus facilement, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'aime faire, les séances chez le psy m'ont aidé et m'aident toujours d'ailleurs. Je ne me sens pas encore près à être totalement tout seul dans mon combat.
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() message posté Mer 23 Déc 2015 - 2:19 par Invité
Le jeune homme se décida finalement à aller à l’encontre de mon refus de l’inviter à se joindre à ma table en prenant place sur la chaise vide qui se trouvait juste en face de moi, et je le regardai faire d’un œil mauvais sans piper le moindre mot. J’aurais très bien pu tenter de l’en empêcher en exprimant mon total désaccord quant à cette décision totalement personnelle et indépendante de ma volonté, mais cela n’aurait de toute façon servi à rien puisqu’il avait malheureusement la liberté de s’asseoir à l’endroit qu’il souhaitait – nous vivions dans un pays libre, après tout…

- C'est vrai, je les méritais, répéta-t-il une nouvelle fois, n’ayant apparemment pas compris que j’avais moi-même répété ces mots qu’il venait de dire peu avant. Pourtant, il me semblait bien avoir mis le ton sarcastique qui allait avec, mais il n’avait apparemment pas une ouïe assez fine pour avoir réussi à l’entendre… Je ne voulais pas les entendre parce que c'était la vérité et je préférais faire l'autruche plutôt que de me rendre compte que je n'avais rien de plus que les autres et que je n'étais pas un si fort que je le pensais.

Etait-ce le moment pendant lequel j’étais supposé avoir la larme à l’œil et faire semblant de le comprendre en le plaignant de manière quelque peu excessive simplement dans le but de le conforter dans le rôle de pauvre petite victime  qu’il était en train de se donner ?... Parce que ses paroles étaient d’une telle mièvrerie qu’il ne manquait plus que les violons pour compléter ce tableau totalement pathétique.

- Je sais, j'étais pour ma défense soûl et je n'avais pas vraiment de contrôle sur mes paroles et sur mes actes, tenta-t-il cette fois d’excuser son comportement par l’alcool qu’il avait ingurgité ce soir-là, ce qui ne manqua pas de m’exaspérer un peu plus encore. Après tout, au lieu de prendre entièrement la responsabilité de ses actes comme l’homme qu’il ne semblait finalement pas être, il tentait de justifier son comportement en utilisant des excuses complètement bidons comme le manque d’estime de soi et l’alcool. Pourquoi ne pas simplement et clairement avouer qu’il avait agi comme le connard qu’il était ? Si ça t'intéresse, je me fais soigner si j'ai disparu de la circulation pendant ces six derniers mois ce n'était pas par hasard.

- Non, ça ne m’intéresse pas, répliquai-je alors rapidement de manière nette et concise. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de ce qu’il avait fait ces six derniers mois ! Je n’étais même pas au courant qu’il avait « disparu de la circulation », comme il disait, et il n’y avait rien d’anormal là-dedans étant donné qu’il n’existait aucun lien entre nous. Si tu crois que je m’intéresse un tant soit peu à ce qu’il se passe dans ta vie, tu te mets le doigt dans l’œil. Mais tu as sûrement des amis pour ça, alors va les emmerder eux au lieu de me bassiner avec tes histoires. Tiens, Nate, par exemple, le pris-je pour modèle sans réellement savoir s’ils se parlaient toujours – bien que j’en avais une petite idée… Il est assez idiot pour croire à toutes tes conneries et te prendre en pitié comme tu voulais que je le fasse avec toi.

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() message posté Mar 5 Jan 2016 - 16:02 par Invité
J'aurais du me douter qu'il n'avait aucune compassion et qu'il n'avait pas changé. Je ne vois même pas pourquoi je suis venu m'excuser. Parler avec lui c'est comme parler avec un mur. Il n'écoute rien et est d'un égoïsme. Je n'arrive pas à comprendre comme il arrive à se faire des amis. Je pensais être un cas désespéré, mais quand je le vois je me dis que je ne le suis pas tant que ça. Je sais que l'on est pas grand chose et visiblement il est rancunier.

«Tu es plus rancunier que ce que je croyais.»


Oui je lui ai jeté un verre à la figure y a plus d'un an et oui pour moi c'était légitime vu la façon dont il m'a traité avant que je lui envois ce fameux verre et je n'arrive pas à comprendre pourquoi il tient tant à me tenir pour responsable alors qu'on l'est tout les dents. J’entends déjà Nate me dire que c'est son caractère et qu'il a un humour particulier. Je n'ai pas trouvé ça drôle du tout sur le moment et encore moins quand j'y repense alors je ne vois vraiment pas pourquoi il s'obstine autant.

«Nate … Tu le connais bien mieux que moi. Je ne comprend toujours pas ce qu'il te trouve, mais ça ne me regarde pas et si tu le trouve idiot tu devrais peut-être réviser ce jugement, je ne suis pas certain qu'il apprécie, surtout qu'il tient à toi.»

Je me suis levé, jugeant que je m'étais trompé sur son compte. Je me demande pourquoi je fais des efforts, il y a certaines personnes qui restent bien plus obstinés qu'on le voudrait. Je ne sais même pas pourquoi je me donne tant de mal.

«Et au passage, je n'ai jamais espéré que qui se soit ai pitié et surtout pas de moi. Tu te trompe sur mon compte. On aurait pu s'entendre si tu avais voulu. »

Ça ne sert à rien que je lui expliquer par A+B que je suis désolé que ça se soit passé comme ça, surtout qu'on était parti pour bien s'entendre, mais visiblement je me suis trompé sur plusieurs points. Il ne changera jamais. Je m'étais dit qu'on avait tous les droit à une deuxième chance et qu'il fallait que je m'excuse, mais ce n'était pas vraiment comme ça que je voyais les choses. Je n'ai jamais eu envie qu'il ai pitié de moi, bien au contraire. Il ne sait même pas ce que ce mot veux dire, c'est illusoire de croire qu'il ai pu être sympa un jour. Je préfère prendre le large plutôt que de finir par m'énerver une fois de plus. Tout ça ne mènera jamais à rien.
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() message posté Lun 11 Jan 2016 - 19:18 par Invité
- Tu es plus rancunier que ce que je croyais, résuma-t-il notre conversation – si l’on pouvait réellement appeler ceci une « conversation » – en un seul et unique mot. Et bien évidemment, le terme qu’il venait d’utiliser à mon égard n'était franchement pas très flatteur, ce qui venait alors s’ajouter à la longue liste de défauts que je possédais déjà. Pourtant, j’avais beau avoir été traité de tous les noms par d’innombrables personnes qui avaient eu le malheur de croiser mon chemin, déclarant alors que je n’étais rien d’autre qu’un enfoiré sans cœur – entre autres choses… –, jamais encore quelqu’un n’avait utilisé le mot « rancunier » pour me décrire. Et si j’étais généralement plutôt d’accord avec ces mêmes personnes sur les termes plutôt crus qu’ils avaient employé – ou employaient toujours – me concernant, j’étais un petit peu plus sceptique sur la vision qu’avait cet homme à mon propos. Après tout, je ne me souvenais pas avoir gardé une telle rancœur avec quelqu’un d’autre que lui. Cependant, j’avais tout de même une bonne raison de lui en vouloir : il avait non seulement failli me rendre aveugle, mais il faisait également partie de la vie de Nate dans un rôle que j’avais encore du mal à lui définir, et cela m’agaçait au plus haut point… De plus, si Nate avait toujours démenti être sorti avec lui, je continuais de soupçonner Tristan d’avoir voulu – voire même de vouloir encore – une relation plus poussée avec le journaliste que de simples nuits au gré de ses envies… Nate… Tu le connais bien mieux que moi, rebondit-il sur le sujet que je venais moi-même de mentionner. Mais j’avais l’étrange impression que sa remarque était un message subliminal dans le but de me faire comprendre que les deux hommes ne se voyaient plus autant qu’avant… Il fallait dire aussi que le journaliste n’en avait plus trop le temps, ce qui m’arrangeait plutôt bien au final. Je ne comprends toujours pas ce qu'il te trouve, mais ça ne me regarde pas et si tu le trouve idiot tu devrais peut-être réviser ce jugement, je ne suis pas certain qu'il apprécie, surtout qu'il tient à toi.

- Comme tu dis : ça ne te regarde pas, réutilisai-je les mots qu’il venait lui-même de prononcer afin de bien insister sur le fait que ce qu’il se passait entre son ami – si on pouvait toujours le désigner ainsi – et moi ne le concernait ni de près, ni de loin. Donc, je peux le traiter d’idiot si je veux. Quant à ce qu’il me trouve, tu n’auras qu’à lui poser directement la question. Tout ce que je peux te dire, c’est que tu ne le verras jamais… En d’autres circonstances, peut-être aurait-ce été différent.

- Et au passage, je n'ai jamais espéré que qui se soit ai pitié et surtout pas de moi, s’efforça-t-il de m’expliquer après s’être levé de la chaise sur laquelle il venait à peine de s’asseoir, sans que je n’arrive malheureusement pour lui à le croire. Après tout, il venait tout de même de me sortir les violons en abordant sa cure de désintox et le fait que cela ait été une période difficile pour lui, des sujets de conversations qui n’avaient absolument pas lieu d’être évoqués puisqu’il était à la base tout de même venu pour me présenter ses excuses… Enfin… Je disais ça, je disais rien… Tu te trompes sur mon compte. On aurait pu s'entendre si tu avais voulu, rejeta-t-il une nouvelle fois la faute sur moi, oubliant ainsi sa susceptibilité et son besoin presque irrépressible du gosse de riche qu’il semblait être que tout se passe exactement comme lui l’avait souhaité.

- On aurait pu s’entendre si tu ne m’avais pas jeté ton verre à la figure pour un simple jeu de mot, repris-je ses propres mots pour les diriger cette fois contre lui. Tu dois franchement pas avoir beaucoup d’amis si tu jettes ton verre à la figure de toutes les personnes qui sortent de simples blagues… M’enfin ! Bon vent ! le saluai-je alors qu’il s’éloignait de la table à laquelle j’étais assis pour sortir de l’établissement. Et je l’imitai une fois avoir bu la dernière goutte de mon café.

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