(✰) message posté Sam 29 Aoû 2015 - 7:17 par Invité
she is your mirror shining back at you with a world of possibilities. she is your witness who sees you at your worst and best but loves you anyway. she is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. ✻✻✻ Noa se tenait plantée devant sa valise depuis plus d’une demi heure. Son dressing était dans un bazar véritablement incroyable et elle se contentait de pousser de très longs soupirs tout en fumant une cigarette. Des coups frappés à la porte lui firent lâcher un cri de joie alors qu’elle ouvrait à sa sœur jumelle qui semblait dépitée. La jeune femme ressentait énormément de choses depuis quelques semaines : premièrement elle s’était découvert une sœur, deuxièmement son ex petit-ami avait décidé que débarquer à Londres était la meilleure des idées. Il fallait tout de même avouer que la sœur jumelle l’avait beaucoup plus secouée. Cela impliquait que sa famille lui avait menti durant toutes ses années. Toujours est-il qu’elles avaient décidées de partir en Grèce, histoire de tisser des liens et surtout histoire de partir très loin de Londres. Ce qui, en soi, n’était pas une mauvaise chose. Entrant dans la chambre de sa sœur, Flora lui lança un regard qui en disait long. « Me regarde pas comme ça ! » Lâcha Noa en levant les bras comme pour signifier qu’elle n’avait rien fait. « C’est pas vrai, c’est pas moi. » Cependant, les vêtements étalés en plein milieu du dressing et la valise grande ouverte pleine de chaussures n’étaient absolument pas en faveur de la jeune femme. « Mais.. Pourquoi ? » Souffla Flora avant d’éclater de rire. Secouant la tête, la petite blonde haussa les épaules. Elle avait toujours eu du mal avec les valises, la preuve, en arrivant des Etats-Unis, Noa avait débarqué avec six bagages. Six. Certes, elle avait décidé de déménager alors c’était légèrement différent mais en tant que personne normale elle aurait pu faire un certain tri. Allez dire ça à ses pauvres vêtements hors de prix qu’elle aurait dû laisser à Los Angeles. Pauvres petits vêtements qui auraient littéralement pourris au fin fond d’un dressing. « T’es au courant qu’on est censées partir dans moins d’une heure ? » Lançant un regard de tueuse russe à sa sœur, Noa opina du chef avant d’éteindre la cigarette dans le cendrier à proximité. « Aide moi ! Par pitié ! » Lâcha-t-elle dans un véritable râle de profond désespoir en pointant du doigt la valise qui jonchait bêtement sur le sol. Une demi heure. Une véritable demi heure pour se décider sur des vêtements qu’elle ne porterait probablement pas. Déjà parce qu’elle savait qu’elle allait passer ses vacances en maillot de bain et ensuite parce qu’elles étaient sur un bateau. Il n’y a pas non plus un milliard de chose à faire sur un bateau. Toujours est-il qu’elles étaient arrivées à l’heure à l’aéroport et que le vol c’était presque bien passé. Flora avait tout simplement omis de préciser sa peur panique de l’avion. Noa avait quasiment perdu l’usage de sa main droite en plus d’avoir un tympan vrillé. Ça n’avait pas que des avantages de se trouver une jumelle sortie de derrière les fourrés. Les jeunes femmes étaient enfin arrivées à destination et pour être tout à fait honnête il était temps. Elles s’étaient donc retrouvées comme deux idiotes devant cet immense bateau qui donnait presque le tournis. « Tu sais que j’ai le mal de mer ? » - « Oh non mais t’en a d’autres des comme ça ? » Noa éclata de rire devant le regard songeur de Flora. Non parce que si la jumelle maléfique avait d’autres petits, mini, riquiqui soucis il était temps d’en parler. Au moins avant qu’elles se retrouvent dans leur cabine à deux doigts de s’entre tuer au beau milieu de la nuit. Après s’être tout juste rencontré, ce serait idiot.
like I said this is not a story about forgiveness.
NOA & FLORA
Flora était excitée. Elle était excitée de partir en voyage, d’enfin pouvoir prendre de vraies vacances. Elle était excitée malgré le fait que ledit voyage soit une croisière. Une croisière sur les îles grecques. La blondinette avait toujours voulu visiter la Grèce. Les paysages qu’elle voyait en photo étaient tout simplement magnifiques. Donc oui, la Grèce faisait partie des pays qu’elle voulait visiter. Cependant, elle était loin de se douter qu’elle le ferait via une croisière, mais détail, détail. La jeune femme était aussi excitée parce qu’elle partait avec sa sœur. Sa sœur jumelle. La situation lui paraissait toujours un peu surréaliste. Une sœur jumelle, après vingt six ans. Leurs familles leur avaient clairement menti. Flora se demandait constamment si ses parents étaient vraiment ses parents. Probablement pas. L’un des deux ne devait pas l’être. Voire les deux. Si ça se trouve, elles avaient été adoptées et séparées à la naissance parce qu’elles ne pouvaient pas être adoptées ensemble pour x raison. Tant de questions lui trottaient dans la tête. Tant de questions auxquelles elle n’avait pas encore de réponses parce que les jumelles avaient décidé d’attendre avant d’en parler à leurs parents. Elles préféraient se découvrir, passer du temps ensemble, juste profiter avant de se lancer dans une quête à la vérité. Alors oui, Flora était excitée pour cette croisière, malgré le fait qu’elle ait le mal de mer. Elle se rassurait constamment que le navire devait être tellement grand et imposant qu’elle ne ressentirait même pas les vagues une fois à bord. Fermant le cadenas de sa valise, la jeune femme sortit de son appartement pour aller en direction de chez sa sœur. Heureusement pour elle, elles habitaient dans le même quartier, à quelques minutes à pieds. Arrivant dans l’immeuble, Flora décida qu’avec sa valise, elle supporterait l’ascenseur pendant une minute, histoire d’arriver plus et de ne pas se taper tous les étages avec une valise de vingt kilos. Cependant, quelqu’un ou quelque chose était décidé à ruiner sa bonne humeur puisqu’à sa grande déception, l’ascenseur était en panne. Lâchant un long soupire, Flora débuta la longue montée jusqu’au troisième étage. Elle toqua à la porte, à bout de souffle et une mine dépitée, elle fit néanmoins un câlin à sa jumelle avant de rentrer dans l’appartement. Elle suivit Noa jusqu’à sa chambre où là, elle découvrit l’ampleur des dégâts. Les vêtements de sa sœur jonchaient sur le sol, certains à moitié pliés dans la valise, d’autres jetés dessus au hasard. En gros, elle était loin d’avoir fini. « Me regarde pas comme ça ! » Flora lança un regard qui en disait long à sa sœur et croisa ses bras au dessus de sa poitrine. « C’est pas vrai, c’est pas moi. » A ça, Flora lâcha un petit rire moqueur, histoire de dire ah bon, et qui d’autre ?. « Mais…pourquoi ? » Souffla-t-elle. « T’abuses, franchement. On va être en retard ! » Flora détestait être en retard. Sa mère avait fait en sorte qu’elle soit toujours ponctuelle, voire toujours en avance. Ce n’était pas poli, d’être en retard, vous comprenez. Sortant son téléphone de son sac, Flora regarda l’heure puis jeta un regard de tueuse russe à sa sœur. « T’es au courant qu’on est censées partir dans moins d’une heure ? » Jetant un rapide coup d’œil au bordel qu’il y avait dans la pièce, Flora s’imaginait déjà courir dans le terminal de l’aéroport pour espérer rattraper l’avion. « Aide moi ! Par pitié ! » - « Ça va, ça va, pas besoin de râler ! » Marmonna-t-elle. Le vol jusqu’à Marseille avait semblé tellement long, alors qu’en réalité, il ne l’avait pas été. Flora été persuadée qu’elle avait cassé au moins deux doigts à Noa, mais la jeune femme s’en remettrait. Elles arrivèrent enfin devant le bateau, prête à embarquer. Elle avait l’impression d’être Rose dans Titanic. « Tu sais que j’ai le mal de mer ? » Lâcha-t-elle soudainement. Même si elle avait prit des comprimés pour le mal de mer, il fallait que Noa le sache. « Oh non mais t’en a d’autres des comme ça ? » Flora fit mine de réfléchir et éclata de rire avec Noa. C’est vrai que pour une seule journée, ça faisait beaucoup de choses que la jeune femme découvrait. « Je suis claustrophobe, mais promis c’est tout. » Dit-elle assez rapidement, avalant la moitié des syllabes pour pas que Noa la tue. Elle attrapa sa main et l’entraîna vers la longue queue qui les mènerait à l’intérieur. « Allez viens ! Il paraît qu’on a une suite. »
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she is your mirror shining back at you with a world of possibilities. she is your witness who sees you at your worst and best but loves you anyway. she is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. ✻✻✻ Noa se tenait plantée devant sa valise depuis plus d’une demi heure. Son dressing était dans un bazar véritablement incroyable et elle se contentait de pousser de très longs soupirs tout en fumant une cigarette. Des coups frappés à la porte lui firent lâcher un cri de joie alors qu’elle ouvrait à sa sœur jumelle qui semblait dépitée. La jeune femme ressentait énormément de choses depuis quelques semaines : premièrement elle s’était découvert une sœur, deuxièmement son ex petit-ami avait décidé que débarquer à Londres était la meilleure des idées. Il fallait tout de même avouer que la sœur jumelle l’avait beaucoup plus secouée. Cela impliquait que sa famille lui avait menti durant toutes ses années. Toujours est-il qu’elles avaient décidées de partir en Grèce, histoire de tisser des liens et surtout histoire de partir très loin de Londres. Ce qui, en soi, n’était pas une mauvaise chose. Entrant dans la chambre de sa sœur, Flora lui lança un regard qui en disait long. « Me regarde pas comme ça ! » Lâcha Noa en levant les bras comme pour signifier qu’elle n’avait rien fait. « C’est pas vrai, c’est pas moi. » Cependant, les vêtements étalés en plein milieu du dressing et la valise grande ouverte pleine de chaussures n’étaient absolument pas en faveur de la jeune femme. « Mais.. Pourquoi ? » Souffla Flora avant d’éclater de rire. Secouant la tête, la petite blonde haussa les épaules. Elle avait toujours eu du mal avec les valises, la preuve, en arrivant des Etats-Unis, Noa avait débarqué avec six bagages. Six. Certes, elle avait décidé de déménager alors c’était légèrement différent mais en tant que personne normale elle aurait pu faire un certain tri. Allez dire ça à ses pauvres vêtements hors de prix qu’elle aurait dû laisser à Los Angeles. Pauvres petits vêtements qui auraient littéralement pourris au fin fond d’un dressing. « T’es au courant qu’on est censées partir dans moins d’une heure ? » Lançant un regard de tueuse russe à sa sœur, Noa opina du chef avant d’éteindre la cigarette dans le cendrier à proximité. « Aide moi ! Par pitié ! » Lâcha-t-elle dans un véritable râle de profond désespoir en pointant du doigt la valise qui jonchait bêtement sur le sol.