"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici first we feel. then we fall. (noa) 2979874845 first we feel. then we fall. (noa) 1973890357


first we feel. then we fall. (noa)

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() message posté Jeu 30 Juil 2015 - 2:08 par Invité

i used to know the sound of a smile in your voice. but right now, all i feel, is the pain of the fighting starting up again. all the things we talk about, you know they stay on my mind. all the things we laugh about, they'll bring us through it every time.
Légèrement fatigué par une nuit éreintante à tous points de vue, le jeune homme a réussi à s’endormir que vers le début de la matinée. Faut croire que deux semaines ne lui suffisaient par pour s’habituer au décollage horaire. L’horloge affichait dix-huit heures cinq qu’Owen était encore étalé de tout son long dans son lit. Il ouvre à peine un œil qu’il attrape son téléphone. Comme elle s'y attendait, une tonne de messages est en attente dans sa messagerie. Ca l'emmerde profondément et il n'a qu'une envie, faire valdinguer son téléphone à l'autre bout de la pièce. Il jette un coup d’œil sa table de chevet et aperçoit un pile de feuilles. « Fait chier.. » Voilà qu’il avait oublié d’apporter certaines modifications quant au script de son nouveau film, ce qui explique le bombardement de sa messagerie.  Owen se démène tous les jours comme un fou pour parvenir à atteindre le meilleur qui soit pour son travail. Entre les rendez-vous professionnels, les tournages ou les conférences de presse, le jeune homme est quelque peu exténué.  Mais depuis quelques jours, la motivation lui manquait. C’était une première. Après les événements datant d’il y a quelques jours, il avait besoin de sortir un peu de son trou. Il a beau faire de son mieux pour ne pas y penser, mais il avait de mal à détourner ses pensées de ce qu’il s’était passé dans le bar. Il y a des choses qu’il n’arrivait pas à comprendre et c’était une pure torture. Mais ca ne sert à rien de se morfondre, surtout qu’il avait pas mal de travail en ce moment, comme toujours d’ailleurs.

Dans le miroir de l’entrée, il regarde son reflet. Il scrute l’image en face de lui ; un brun avec des cheveux légèrement en bataille, un jeans couleur bleue nuit légèrement moulant avec un t-shirt blanc assez fluide. Il finit par enfiler une paire de bottines worker, prend sa veste en cuir noire sur le porte manteau et ouvre la porte pour emprunter l'ascenseur. Une fois dans, il rencontre à nouveau son reflet dans le miroir, assez pour voir qu’il a des cernes. Il grimace, ce qui n’arrange rien à sa tête. Il pousse un soupir, et coupe son téléphone histoire de ne pas être dérangée par le travail. Il a autre chose en tête, et il faut vraiment qu’il arrive à se changer les idées, il a besoin d’évacuer.  

Le ciel de Londres est parfaitement dégagé, à peine voilé par l'immensité des bâtiments qui se disputent les hauteurs de la ville. Le soleil commençait à se coucher mais la circulation des personnes et des voitures était toujours aussi dense.  Il déambule dans les rues de la capitale, le corps ailleurs et les yeux brouillés par la fumée de sa clope. Il était encore trop tôt pour se retourner le cerveau dans un bar, direction la petite restauration asiatique qui faisait uniquement des plats à emporter. Owen est littéralement tombé amoureux de ce petit restaurant qui vendait des wok sur mesure, rapide et sains. Il écrase sa clope contre le sol et pénètre dans le bâtiment. D’un signe de la tête, il salue les employés puisqu’ils le voyaient presque tous les jours. On était vendredi soir et l’endroit était bondé. Mais à son bonheur, la file ne stagnait pas et avançait assez rapidement. En attendant son tour, il balaye l’endroit du regard quand tout à coup, ses yeux s’arrêtent net sur une personne particulière. Elle se tenait deuxième dans la file d’attente et seulement quelques personnes les séparaient l’un de l’autre. Il sent son estomac se nouer et son cœur battre la chamade. Tout s’embrouillait à nouveau dans sa tête.  Apparemment, le destin ne perdait pas de temps pour provoquer le hasard.
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() message posté Jeu 30 Juil 2015 - 23:13 par Invité

baby I've been here before. I've seen this room and I've walked this floor, you know I used to live alone before I knew you and I've seen your flag on the marble arch, and love is not a victory march, it's a cold and it's a broken hallelujah. ✻✻✻ Noa se tenait en tailleur depuis près d’une heure au beau milieu de la pièce qu’elle avait reconvertie en ‘art room’. Une heure à observer tous les sketches de nouvelles robes qu’elle avait accroché aux murs le weekend précédent. C’était devenu une habitude, à chaque début de shabbat la jeune femme ne dessinait plus pendant presque deux jours. Consacrant son vendredi soir et son samedi à littéralement décorer cette pièce de papier canson et de bout de tissus en tout genre. Elle se contentait alors d’observer ses sketches pendant des heures afin de déceler les erreurs et les détails qu’elle devrait changer. C’était sa manière à elle de se recentrer et de pouvoir choisir quelles robes elle ajouterait à chaque collection. C’était d’ailleurs quelque chose qui avait toujours fasciné sa cousine qui ne manquait pas de se moquer de son acharnement. Toujours est-il que cela faisait presque trois jours que Noa ne s’était pas décidé sur un quelconque changement et cela la rendait dingue. Elle n’arrivait à rien et la jeune femme ne savait même pas pourquoi. Allumant une cigarette, elle tira une bouffée avant de se laisser tomber sur les coussins qu’elle avait disposé sur le sol afin de se sentir plus à l’aise. Observer le plafond n’allait pas l’aider, certes, mais elle n’arrivait pas à faire un choix et encore moins à capter un détail sur un seul dessin. Jetant un œil à son portable, elle poussa un très long soupir en voyant qu’il était déjà dix-huit heures passé. Malgré toute sa bonne volonté la jeune femme fut vite rappelée par son estomac. Comme depuis plus d’une semaine, Noa se sentait envahie d’une flemme intense de cuisiner quoi que ce soit. Elle décida d’aller faire un aller retour à Chinatown dans un de ses rares restaurants favoris du quartier.
Attrapant son sac et son manteau au vol, ce fut avec une énième cigarette à la main qu’elle quitta son appartement avant de rapidement héler un taxi. Ce fut après une grosse demi heure qu’elle arriva enfin devant le petit restaurant. C’était d’ailleurs sa cousine qui le lui avait fait découvrir étant donné qu’elle ne jurait que par la nourriture asiatique depuis leur arrivée à Londres. Noa poussa un soupir soulagé en voyant qu’il n’y avait pas une très longue file d’attente pour les plats à emporter et se contenta de se mêler aux clients tout en pianotant sur son téléphone. Une future mariée n’arrêterait pas de la harceler depuis presque trois jours pour avoir des croquis d’une robe que blondie n’arrivait pas à dessiner. Cela dit, ce n’était pas le genre de réponse que l’ont pouvait donner à une riche héritière italienne qui se prenait – légèrement – pour la reine du monde. La petite blonde fut sortie de ses pensées par un des employés qui souhaitait prendre sa commande. Ce fut après une intense réflexion qu’elle choisi son plat avec un petit sourire gêné. Soudainement, son portable sonna et ce fut Dana qui refaisait son apparition après une semaine de silence radio. « J’ai cru que t’étais morte tu sais. Faut pas me faire ça, ça me fait beaucoup de peine. » Lâcha-t-elle avec une énorme pointe d’ironie dans la voix. Esquissant un sourire en écoutant sa cousine lui hurler dessus pour la forme, Noa laissa perdre son regard dans la file d’attente. Et là, ce fut le drame. Raccrochant machinalement son téléphone elle se sentit soudainement envahie d’un sentiment qu’elle ne connaissait que trop bien. Celui de la tristesse. Voir du dégout. Peut être même les deux. Le fait qu’il soit à Londres était tout bonnement un crève cœur. Déjà parce qu’elle le détestait toujours autant d’être aussi con et ensuite parce qu’elle ne s’y attendait absolument pas. Déglutissant avec difficulté, elle n’entendit même pas le jeune homme qui lui tendait sa commande. Noa fit littéralement demi tour et n’avait qu’une seule envie : sortir de cet endroit. La jeune femme avait besoin d’air et elle ne s’attarda même pas à se demander si il l’avait reconnue. Autant être tout à fait honnête : elle n’en avait rien à cirer, il lui avait fait assez de mal comme ça avec ses angoisses à la con.


✻✻✻
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() message posté Sam 1 Aoû 2015 - 4:13 par Invité

« Monsieur Turner, comme d’habitude je présume ? ». Il entend à peine l’employé d’origine asiatique lui causer. Voilà qu’il avait croisé le regard de la jeune femme en une fraction de seconde, qui pour lui, a semblé tout une éternité. Il ne la lâche pas des yeux jusqu’à ce qu’elle quitte précipitamment le restaurant et disparaisse parmi la foule. De nombreuses questions traversent son esprit. Était-il réellement prêt à la revoir et l’affronter ? L’état dans lequel il était lui était inconnu. En deux temps trois mouvements, il sort de l’établissement comme un éclair. C’était le moment. Il cherche parmi la foule,  cette petite tête à la chevelure blonde qui  hante depuis trop temps ses pensées. BINGO. Il la voit disparaître rapidement de l’horizon et tourner dans une petite ruelle adjacente. Il précipite de plus en plus le pas et il a peur qu’elle lui échappe. Non, plus cette fois-ci. Alors il commence à courir. Il se fraie un chemin pour l’atteindre. Il heurte les gens et récolte quelques insultes au passage. Mais il n’en a rien à cirer.  Il avance vers sa cible et le reste n’est que décor. Encore quelques mètres. Il y est presque. Comment l’aborder ? Il hésite et ralentit. Mais il n’est pas apte à réfléchir. Son souffle est court et il a une soudaine envie de vomir. Non ce n’est pas le moment pour dégonfler. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Depuis son arrivé à Londres, sa seule envie était de revoir Noa. Mais voilà que la lâcheté s’empare à nouveau de lui. Tant pis. Merde. Il fonce et lui barre le chemin. « J’espère que tu crois en destin parce que moi oui ma jolie. » lâche-t-il de manière faussement amusé. Voilà qu’il disait encore d’la merde. Idiot. Stupide.

Ils ne s’étaient pas revus depuis ce fameux jour où il l’a quitté pour des raisons minables, mais surtout, pour son travail. Mais elle lui a manqué, dès l’instant où il est parti. Depuis, c’était silence radio. Bien qu’au début, il a essayé tout de même d’avoir de ses nouvelles. Mais elle l’a royalement envoyé chier. Voilà qu’il se trouve maintenant face à la jeune femme et son regard revolver le fait perdre pieds. Il se rend compte qu’il est en train de s’enfoncer. Après ce qu’il lui avait fait, elle n’allait pas être heureuse de le revoir, c’était évident et il fallait s’y attendre. Il commence à être nerveux parce qu’il a peur peur de sa réaction.  Sale con. Mal à l’aise, il fuit son regard et il peine à trouver ses mots.  « Ecoute, j’ai.. » Il passe sa main dans ses cheveux ébouriffés  et il est temps de faire preuve du sérieux.  « J’ai.. Je crois que j’ai merdé. » . Il bégaye et ne peut pas mettre de mot sur ce qu’il veut  parce qu’il ne sait pas ce qu’il ressent, mais il sait que c’est fort et que jamais auparavant quelqu’un ne lui avait manqué à ce point. Et ça le perturbe. Beaucoup trop. Certainement trop pour son propre bien. Elle est froide comme il l’avait imaginé.  « Et je ne partirais pas, j'ai vraiment besoin qu'on parle. Et quoi que tu dises, je pense que tu en as aussi besoin. » finit-il par dire en se mordant doucement la lèvre inférieur. Elle l'intimide presque, il faut bien l'avouer. Elle est calme mais son regard la trahit. Le calme avant la tempête sans doute. Il plonge alors son regard dans le siens, son regard n'avait pas changé.
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() message posté Sam 15 Aoû 2015 - 18:11 par Invité

baby I've been here before. I've seen this room and I've walked this floor, you know I used to live alone before I knew you and I've seen your flag on the marble arch, and love is not a victory march, it's a cold and it's a broken hallelujah. ✻✻✻ Noa avait l’impression d’étouffer. Il fallait qu’elle sorte, qu’elle prenne l’air, qu’elle s’en aille aussi loin que possible de lui. Voir Owen lui avait fait remonter tellement de souvenirs, de sentiments et surtout une colère qu’elle pensait avoir oublier. Il fallait croire qu’elle s’était vraiment planter. La jeune femme était d’autant plus choquée de le voir ici. Qu’est ce qu’il pouvait bien faire à Londres et surtout pourquoi avait-il fallu que son karma la rattrape à ce moment là. Ce qui avait surtout marqué Noa était la manière dont tout c’était fini. En soi, se faire quitter n’est pas un drame non plus. C’est simplement comment Owen s’était comporté qui lui avait tout bonnement arraché le cœur. C’était peut être stupide mais si la jeune femme savait gérer ce qu’elle pouvait ressentir elle n’en serait pas là aujourd’hui. Ce qu’elle voulait là, maintenant, tout de suite, c’était rentrer chez elle le plus vite possible. Il fallait  avouer que pour le coup, la rue dans laquelle Noa se trouvait lui était littéralement inconnue au bataillon mais elle n’en avait vraiment rien à faire. Seulement là, d’un coup, ce fut un Owen sauvage qui apparu devant elle. Et merde. Pourquoi elle. Pourquoi maintenant. Qui lui en voulait à ce point là tout la haut. « J’espère que tu crois en destin parce que moi oui ma jolie. » Bloquant légèrement sur ce qu’il venait de dire, un rire sarcastique sorti de la bouche de la jeune femme s’en qu’elle puisse s’en rendre compte. « T’es toujours aussi con à ce que je vois. » Cracha-t-elle, acerbe. C’était tellement plus facile d’être méchante. Elle voulait lui faire mal comme il lui avait fait mal. C’était idiot, c’était petit. Et Noa n’en avait rien à foutre. Ce n’était pas le genre de comportement qu’elle aurait voulu avoir. En règle générale, la petite blonde était plutôt du genre à faire de la psychologie inversée histoire de vraiment comprendre le problème. Sauf que là, le problème était qu’il était un véritable handicapé affectif qui n’avait pas le cran de s’engager. Elle ne l’avait pas demandé de l’épouser non plus. Cela dit, si Noa avait voulu le faire fuir, elle restait persuadée qu’Owen aurait eu la même réaction. « J’ai.. Je crois que j’ai merdé. » Pouffant de rire, la jeune femme secoua la tête en poussant un soupir. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’arrivait même pas à croire ce qu’il disait. « Oui alors ça c’est un véritable euphémisme. » Commença-t-elle avant d’ancrer son regard dans celui du jeune homme. « Maintenant t’es mignon mais j’ai autre chose à faire. » Oui bon là, elle charriait légèrement. Noa bouillait intérieurement. C’était littéralement viscéral. « Et je ne partirais pas, j'ai vraiment besoin qu'on parle. Et quoi que tu dises, je pense que tu en as aussi besoin. » Le regard de tueuse russe qu’elle lui lança aurait dû le mettre sur la voie. Là, maintenant, il fallait se taire. C’était mieux pour tout le monde. Comme si monsieur Turner avait besoin de quoi que ce soit à part de lui même. Ce qui la faisait surtout doucement rire, c’était qu’il lui en avait fallu du temps pour soudainement se rendre compte qu’il avait vraiment eu un comportement idiot. « Parler ? T’as besoin qu’on parle toi maintenant ? Ton petit discours m’avait pourtant donné l’impression que tu en avais fini comme tu le voulais. » Encore une fois, c’était plus la tristesse qui parlait qu’autre chose. Noa ne voyait surtout pas pourquoi, d’un coup, Owen s’était découvert une envie de comprendre et de parler de ce qu’il s’était passé.



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() message posté Mer 26 Aoû 2015 - 12:20 par Invité
Il ne bronche pas. Il encaisse simplement l’agressivité de Noa, qui lui semble plutôt justifiée. Il débarque dans sa vie comme une fleur après l’avoir quitté comme un lâche. Comme si elle n’avait aucune importance à ses yeux, juste une de ses conquêtes de passage. Owen est un nuage de fumée. Il part quand ca l’arrange. Lui qui pensait être tout sauf égoïste. Il n’est jamais trop tard pour avouer ses bêtises. Il la regarde, regarde le sol, la regarde à nouveau. Il a honte. Bien sur, se permettre d’apparaitre dans sa vie n’était pas une bonne idée, il le savait. Mais c’était plus fort que lui. Il se demandait parfois s’il serait venu à Londres, juste pour elle, et non pour le boulot. Cette question lui titillait souvent le cerveau ces derniers jours, le rendant même malade. Il pouvait passer des heures à réfléchir, à se casser la tête et examiner cette question de tous les côté et émettre des hypothèses possibles. Pire que les maths. Pire qu’un casse-tête. Il détestait ca. Se prendre la tête pour des choses éphémères comme il dirait. Mais elle est là, face à lui. Il a déjà sauté dans la gueule du loup. Alors il est trop tard pour faire demi-tour. Trop tard pour inventer une excuse, trop tard pour s’enfuir. Pas de pirouette possible. Aujourd’hui, il ne la laissera pas partir sans mettre les points sur les i. « T’as le droit d’être en colère, t’as même le droit de m’en vouloir. Mais tu n’as pas le droit de ne pas essayer de comprendre. » Il finit par secouer la tête, en riant nerveusement. « Je suis débile. » C'est un idiot, immature, et pourtant, c'est tout à fait Owen. Il se demande d’ailleurs comment une fille comme Noa pouvait être attirée par un mec comme lui. Il savait dès le début qu’elle était trop bien pour lui. Peut-être qu’au final, c’est bien ca qui l’avait fait fuir.

Là, elle lui semble un peu trop franche, un peu trop dure. Il s’en rend compte, et se mord la lèvre. Ca l’énerve, beaucoup. Mais il ne veut pas empirer la situation ou la blesser davantage. Il s’y attendait. Alors il se tait et encaisse. C’est lui qui a tout ruiné, l’élément déclencheur. Il y a des sentiments contraires dans le cœur d’Owen en ce moment, des sentiments qui se bousculent les uns aux autres. Owen n’est pas quelqu’un d’impulsif et peu de choses le mettent en colère. Mais là, c’est différent. Il ressent comme un pincement au cœur à chaque mot qu’elle lui envoie à la gueule. Sentiment méconnaissable et plutôt irritable. Il doit se retenir. Il reste immobile et baisse la tête, en silence. Il se prend les remarques de Noa dans la gueule, trop honteux pour réagir. Trop dans le tort pour s’énerver. Alors il serre les poings, respire péniblement, tente de ne pas craquer. Alors il relève la tête et la fixe. Il a envie de l’embrasser, de la serrer contre lui. Genre de chose qu’il faisait lors de leurs chamaillades à deux balles parce qu’ils étaient incapables de se faire la gueule bien longtemps. « Je n’aurais jamais dû partir. » Il passe nerveusement la main dans ses cheveux déjà en bataille. « Ca fait cinq mois que je me torture l’esprit parce que j’ai agi comme le dernier des connards. Et je ne te demande pas de me pardonner ou de me reprendre et de faire comme si de rien n’était. Mais juste.. Que t’essaye de comprendre que je me suis rendu compte à quel point j’étais con. Enfin, con je le suis probablement encore maintenant mais.. Enfin soit. » Il divague encore dans ses conneries. Il détourne son regard parce qu’il n’est plus apte soutenir celui de la jeune femme. Probablement la conscience. Il prend alors une profonde inspiration, comme pour reprendre ses esprits. « Je suis désolé. »
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() message posté Sam 29 Aoû 2015 - 6:40 par Invité

baby I've been here before. I've seen this room and I've walked this floor, you know I used to live alone before I knew you and I've seen your flag on the marble arch, and love is not a victory march, it's a cold and it's a broken hallelujah. ✻✻✻ Elle se détestait. D’une part d’être aussi faible et de lui cracher toute sa haine au visage, d’autre part parce qu’elle aurait simplement dû partir, ne pas l’écouter. Mais non. Quelque chose, au plus profond d’elle, lui disait qu’il méritait tout de même de dire ce qu’il souhaitait. Après tout, Noa n’en avait plus rien à cirer. Elle était blessée, profondément. C’était ça le véritable problème. « T’as le droit d’être en colère, t’as même le droit de m’en vouloir. Mais tu n’as pas le droit de ne pas essayer de comprendre. » Hochant la tête, la jeune femme laissa échapper un rire amer. Le droit, comme si lui il avait demandé le droit d’être complètement débile. Bien entendu qu’elle avait le droit d’avoir envie de l’encastrer dans un mur. Juste pour qu’il arrête de parler. Ce n’était peut être une si bonne idée que ça de rester ici à entendre ce qu’il avait à dire. « Je suis débile. » Éclatant de rire, Noa passa une main sur son visage en marmonnant dans sa barbe. Un point pour l’abruti. C’était un euphémisme oui. Au moins il s’en rendait compte, c’était déjà quelque chose. « T’es pas débile, t’es lâche, y’a toute une nuance. » Lâcha-t-elle après plusieurs minutes de silence. La petite blonde n’avait même pas voulu lui faire du mal, pas sur ce coup là. Cela dit, il avait beau être bas de plafond, il devait bien savoir que la lâcheté était une caractéristique qui émanait totalement de sa personne. Elle restait plantée là, les bras croisés sur sa poitrine, un regard qui aurait pu glacer sur place n’importe qui. Bien qu’à ce moment précis, c’était bien Owen qu’elle aurait voulu transformer en statue de pierre. Juste histoire de pouvoir rentrer chez elle sans avoir à réfléchir à tout ça. Elle avait bien trop perdu de temps à chercher à comprendre. Peut être que c’était elle le problème, peut être qu’il n’avait définitivement pas de cran, peut être qu’il avait peur. De quoi, ça c’était une autre question. « Je n’aurais jamais dû partir. » Relevant immédiatement la tête, Noa se sentait bouillir intérieurement. Comme si il avait songé à rester tranquillement à Los Angeles à attendre que ça se passe. C’était la chance de sa vie, elle le savait parfaitement à l’époque et l’avait poussé à accepter lorsqu’il n’arrêtait pas de se demander quoi faire. Noa savait aussi que si elle lui avait demandé de rester, il lui en aurait voulu pendant très longtemps. La jeune femme s’était complètement effacée afin de le faire prendre cette décision et malgré tout ce qu’il s’était passé, elle restait persuadée que ça avait été la meilleure des choses à faire. « Ca fait cinq mois que je me torture l’esprit parce que j’ai agi comme le dernier des connards. Et je ne te demande pas de me pardonner ou de me reprendre et de faire comme si de rien n’était. Mais juste.. Que t’essaye de comprendre que je me suis rendu compte à quel point j’étais con. Enfin, con je le suis probablement encore maintenant mais.. Enfin soit. » Et en plus il se foutait de sa gueule. De mieux en mieux. Comme si monsieur Turner avait pensé à autre chose qu’à lui. « Je suis désolé. » Dit-il alors après quelques minutes de silence. « Vois-tu, il y a encore quelques semaines, je t’aurais littéralement balancé un truc au visage. Mais là.. Là j’en ai juste rien à foutre. » Sa voix était rauque, bien plus que rauque que prévu. C’était mauvais signe en général. Sortant une cigarette de son paquet, elle l’alluma presque machinalement. « Ce que tu as fait est juste dégueulasse. Tu n’as même pas eu le cran d’être franc et tu as osé me sortir ces conneries d’amitié à deux balles. Comme si t’en avais quelque chose à cirer. » C’était ça le vrai problème. Elle avait beau avoir essayé de creuser, elle n’avait jamais vraiment su ce que ce garçon pouvait penser. Même si il ne lui fallait qu’un coup d’œil en général pour comprendre Owen, cette fois-ci, elle ne voulait pas tenter. Le voir planter comme ça sous ses yeux lui faisait de la peine. Bien plus qu’elle pouvait l’avouer. Noa ne voulait plus ressentir ça. Elle ne voulait plus devoir se triturer l’esprit et analyser chaque phrase qu’il pouvait bien sortir juste histoire de comprendre des pseudos messages. « Tu devrais partir. » Dit-alors Noa avant de tirer sur sa cigarette. C’était mieux comme ça. Qu’il s’en aille et qu’ils ne se recroisent jamais. C’était à son tour d’être lâche. Après tout, elle en avait bien le droit.


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() message posté Dim 30 Aoû 2015 - 20:58 par Invité

L'air lourd de Londres lui semble plus étouffant en ce moment que n'importe quand dans les deux semaines où il a séjourné dans cette ville. Owen reporte son regard sur quelques passants autour d’eux. Histoire d’éviter celui de la jeune femme, histoire de se sentir moins comme la dernière des merdes. Alors, c’est peut-être ca d’être blessé ?  Il soupire, passe une main sur sa barbe de quelques jours quand la nausée le prend. La nausée ? Non à vrai dire, il ne sait même pas décrire ce qu’il ressent en ce moment. Mal, voilà le seul mot qui lui vient à l’esprit. La lâcheté masculine est parfois sans limites, c’est bien connu. Quand il s’agissait de rompre, il a souvent fait de belles démonstrations de couardise. Tout le monde connait la fameuse phrase magique que les hommes ressortent à toutes les sauces, et grâce à laquelle ils espèrent s’en tirer avec une vaine élégance : " Tu es une fille vraiment chouette, mais finalement, je crois qu’entre nous ce ne sera pas possible. " C’était Owen tout craché. Sauf qu’à force d’avoir joué avec le feu, il s’en prend plein la gueule. Il a toujours été lâche. En grandissant dans une famille juive américaine, il devait se montrer fort très tôt. Avec un père tyran, il était donc amené à ravaler ses émotions gênantes, celles qui sont perturbantes et qui entravent sa "masculinité" comme dirait son paternel. Toute sensiblerie ou pleurnicherie était proscrite. Malgré que son père ne soit pas un bon exemple aux yeux d’Owen, c’était l’éducation qu’il avait reçue en étant gamin. Tout au long de son développement psychologique, il devait nier ses émotions négatives ; celles qui sont mal tolérées par la société, pour devenir un "homme". Etre un homme, cela signifiait devoir tout contrôler et maîtriser, ne surtout pas s’attarder sur ses émotions. Les émotions chamboulent, nous font perdre le contrôle. Il faut les rationaliser pour avoir le contrôle sur elles. Ainsi donc, Owen a pris l’habitude d’avoir raison de ses peurs en les hyper-rationalisant et c’est pourquoi il avait tendance à trouver toutes sortes d’excuses pour masquer sa peur. Il refoulait ou il niait les émotions désagréables qui viennent le contrarier. Aussi lorsque se manifestait la peur des sentiments chez lui, au lieu de la prendre en considération et de l’affronter, il ne l’acceptait pas dès qu’elle pointait le bout de son nez. Il la fuyait ou il la niait. L’occulter ou la contourner c’est de la lâcheté. Chose qu’il a fait. C’est un lâche, elle a raison. Et quelque part au fond de lui, il le reconnait presque. « Vois-tu, il y a encore quelques semaines, je t’aurais littéralement balancé un truc au visage. Mais là.. Là j’en ai juste rien à foutre. » Il la regarde longuement, puis il essaie d’ouvrir la bouche, d’articuler une réponse. Mais il n’y rien qui vient. Il ne cherche pas à l’attendrir, conscient qu’il n’y parviendrait pas. Owen comprend immédiatement là où elle veut en venir. Il ne sait plus très bien si le malaise qu’il ressent vient des paroles de la jeune femme ou de la sensation de s’être comportée comme la pire des abruties avec cette dernière. Il ne cherche pas non plus à ce qu’elle le prenne en pitié. Même si c’est peut-être déjà le cas. En plus d’être torturé par toutes sortes de réflexions, il a l’impression de s’être pris une porte en pleine figure. Une porte de trois tonnes qui ne l’a clairement pas raté. « Tu devrais partir. » Il sait que ses excuses n'ont plus aucune valeur. Plus maintenant. Il ne peut pourtant détacher son regard de cette femme qu'il reconnaîtrait entre milles. Même si elle n'est plus tellement la même. Plus belle, plus assurée, plus sûre d'elle. La situation est compliquée. C'est une situation pour laquelle Owen n'a pas de solution, dont il ne sait pas comment se sortir. Tout aurait été bien plus simple s'il avait choisi de ne plus revenir sur sa décision. De l’oublier. Mais non. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. « Si c’est vraiment ce que tu veux. » Malgré ses airs d’un homme au caractère plutôt agréable et drôle, il a une fierté démesurée. Chose qu’il reconnait mais qu’il cache plutôt bien. Il a l’impression de se rabaisser comme jamais et sa fierté en prend un coup. Il serre les dents et baisse les yeux. Il a envie d’exploser. Il ne se reconnait presque pas. Lui qui est quelqu’un de calme et d’optimiste, il a juste envie de fracasser son poing contre un mur. Là, il n’a plus la force de lui faire face, il n’a plus la force de lutter contre son courant. « D’accord. » Ils se reverront. Il sait qu'ils se reverront, d'une façon ou d'une autre, dans un mois, un an, une vie. Mais peut-être pas tout de suite, parce que c'est pas le bon moment pour eux. C’est encore frais. Ce n’est pas grave, ça fait un peu mal. Non, beaucoup mal. Mais il survivra et passera à autre chose. Chose qu’il n’avait jamais du mal à faire jusqu’à présent. Il lui lance alors un dernier regard avant de tourner les talons et emprunter la rue opposée. Il n’a aucune idée où ses pieds le mènent. Il a juste envie de s’enfuir. Loin des mots qu’il vient d’entendre, loin de sa connerie.
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