appel de Fred à Chandler

Chandler était assise sur le rebord de la piscine de la maison de ses parents: rentrer à Chicago avait été étrange, d'autant plus qu'elle avait quitté les lieux six mois auparavant pour retrouver Kaspar ... Aujourd'hui, elle rentrait pour fuir quelqu'un d'autre. Les yeux dans le vide, Chandler essayait de donner le change: elle souriait, sortait, prenait des tas de photos pour montrer à tout le monde qu'elle allait bien, prouver à Kaspar qu'elle n'allait pas se jeter du haut d'un pont pour un idiot et surtout pour que l'idiot en question se morde les doigts de s'être moqué d'elle de la sorte. Car oui. Chandler Daniels était une personne extrêmement rancunière. Pourtant, malgré toute la colère qu'elle avait pour lui, voir les sms qu'il lui envoyait la plongeait dans une mélancolie sans fin et il lui fallait toute son énergie pour ne pas lui répondre. Se forcer à l'ignorer. C'était le mot d'ordre. Elle s'en voulait déjà d'avoir rompu cette promesse à elle même lorsque, furieuse d'un de ses message, elle lui avait répondu sèchement. Néanmoins, elle tenait bon. Un seul et unique message. C'était tout ce qu'elle s'était permit. Elle n'ignorait pas seulement les SMS mais aussi les appels. Et ce n'était pas chose aisé non plus. Elle était amoureuse. Elle voulait entendre sa voix de nouveau. Mais sa fierté et ce sentiment d'humiliation qui ne la quittait pas l'empêchait de faire un pas vers une potentielle réconciliation. Elle sentit Letty s'assoir à côté d'elle et en profita pour lui confier son téléphone, voulant aller chercher de quoi boire dans la cuisine.

Letty était au courant de cette histoire et elle déplorait l'égo surdimensionné de sa meilleure amie. Aussi, lorsque le téléphone de Chandler sonna, elle décida de décrocher, non sans un sourire machiavélique aux lèvres. « Allo ? Chan...Chandler ?  » Elle étouffa son rire, tentant de prendre une voix plus sérieuse. « Désolée beau gosse ... Moi c'est Letty. Tu es le fameux Fred n'est-ce pas ?  » Ce fut à ce moment que Chandler revint et apercevant son amie, le téléphone à l'oreille, se précipita sur le rebord de la piscine. « Letty ? C'est qui ? » Sa voix était assez forte pour que le mystérieux appelant l'entende. « Du calme Juliette ...C 'est ton Roméo qui t'appelle. Sur ce ... Bonne chance black knight  » La brune lança le téléphone à Chandler qui le rattrapa de justesse, et s'éloigna pour leur laisser un peu d'intimité. La blonde, elle, regarda le téléphone, ignorant encore quoi faire. Le minuteur défilait et elle se décida. « Allo ? Qu'est-ce que tu veux ? » Sa voix n'était pas aussi sèche et déterminé qu'elle le voulait. Dans quelques secondes, Fred parlerait. Et cette idée faisait battre son coeur un peu plus vite.

Les secondes semblèrent durées des heures avant qu'enfin, elle n'entende cette voix si familière. Il lui avait manqué. Elle avait beau lui en vouloir, il lui manquait à chaque seconde. Pas de la même manière que Kaspar, cela n'aurait pas été possible. Sans Kaspar, elle n'était plus Chandler, c'était la raison pour laquelle ils s'appelaient presque tous les jours. Mais avec Fred, c'était différent. Elle avait l'impression d'avoir passé quinze jours dans un film en noir et blanc et, aux premiers sons de sa voix, que son univers retrouvait des couleurs. « Je hum...Ca va ? » Désillusion totale. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle aurait voulut entendre mais certainement pas un simple ça va. Sa colère refit surface et elle manqua de lui dire sa manière de penser lorsqu'il reprit la parole « Non non pardon c'est pas ce que je voulais dire Chandler je... » En d'autre circonstances, Chandler aurait rit et trouvé mignon de l'entendre bégayer comme ça ... Mais présentement, elle ignorait si elle devait se sentir flattée qu'il cherche ainsi son attention, ou furieuse, vestige de sa découverte de l'autre soir.  « Chandler... » Elle ne savait quoi lui dire, a vrai dire, si Kaspar ne l'avait pas appelé - et sermonner quelque fois, il fallait bien l'admettre - elle ne lui aurait certainement pas répondu. Oui. Si Letty avait décroché quelques jours plus tôt, elle n'aurait même pas prit la peine de porter le combiné à son oreille, raccrochant directement ou envoyant son téléphone dans l'eau de colère. Mais Kaspar avait bien fait son boulot et ce qu'il lui avait dit résonnait encore dans son esprit, lui insufflant le doute. Et si elle s'était trompé ? Si elle avait mal compris quelque chose ? Après tout, Fred avait bien dut avoir un vie avant elle, et cela était normal ... Ce doute l'obsédait, renforçant alors sa colère mais a présent, la blonde ignorait contre qui cette colère était la plus forte ... Contre Fred ? Qui avait fréquenté Elliot, et dont elle était persuadée qu'il jouait double-jeu avec elle ... Ou contre elle même pour ne pas être capable de relativiser, pour avoir fuit lâchement, pour se comporter comme une gamine ... Pour avoir abandonné Kaspar dans le seul but de ne plus avoir à affronter le regard de celui dont elle était, finalement, tombée amoureuse ... « S'il te plait rentres...Tu...Tu me manques bordel ! Je t'en supplie... » Il lui manquait affreusement. Elle refusait de l'admettre, mais il lui manquait aussi. « Fred ... » Elle prit alors conscience que c'était la première fois qu'ils se téléphonaient. D'habitude, ils échangeaient par SMS. Chandler trouva alors ce constat extrêmement triste. « Tu me manques aussi ... » C'était presque un chuchotement. Elle glissa ses jambes dans l'eau, appréciant la fraicheur soudaine qui lui donna le courage de continuer. « ... Mais toi et moi ... Ce n'est pas possible. » Ses propres mots lui brisèrent le coeur. Elle ignorait si elle serait capable de lui faire confiance de nouveau, et, même si Kaspar avait réussit à la décontenancée, elle n'arrivait pas à tourner la page. Elle aurait aimé lui dire tout ça, lui dire qu'elle n'avait jamais aimé personne comme elle l'avait aimé lui ... Mais sa fierté l'en empêchait: elle en avait marre de souffrir, marre de passer ses soirées à pleurer en pensant à tout ce qu'elle avait laissé derrière elle. « Je ... Je t'ai fais confiance, je me suis livrée à toi, je ... » Elle sentait les sanglots venir et sa phrase mourut dans sa gorge, mélange de tristesse, de colère et de quelque chose qu'elle refusait de voir. « Je suis désolée. Mais j'ai toujours été exclusive avec quelqu'un et ... » Visiblement le couple qu'il formait avec Elliot ne l'était pas. Mais elle ne parvenait pas à le dire. Non. Elle ne voulait pas se retrouver dans un couple à trois. Elle ne voulait pas partager.

Elle avait l'impression que, dans sa tête, Kaspar s'amusait à la torturer, la traitant d'idiote comme il l'avait fait de nombreuses fois quand ils abordaient un sujet commençant par un F. Actuellement, son Kaspar spirituel lui envoyait un regard assassin pour ne pas mettre de côté son amour propre et laisser une chance à Fred. Elle ne lui avait même pas donné l'occasion de s'expliquer, le soir où elle avait fuit de Bloomsburry pour se rendre dans le seul endroit où personne ne la chercherait: chez Stefan. Pourtant, elle savait qu'il n'y avait rien qu'ils ne pouvaient régler en ayant une vraie discussion entre adultes. C'était ce que Kaspar lui avait dit, dans son dernier appel. Qu'elle se comportait comme une gamine et que cela ne lui ressemblait pas. Les mots de son meilleur ami l'avait touché, en plein dans le mille. Mais ces dernières semaines, un mur s'était dressé entre elle et tout ce qui venait de Londres, et Chandler doutait qu'une simple conversation téléphonique ne le fasse s'effondrer. Face au soudain silence de Fred, Chandler se demanda s'ils n'avaient pas été coupé et, juste au moment où elle allait raccrocher, elle l'entendit de nouveau. « Chandler non. Tu ne peux pas dire ça. Tu ne peux pas, c'est un mauvais cauchemar, le pire de tous et je vais juste me...Juste me réveiller... » Elle était bouleversée par son intonation de voix, totalement anéantie de savoir qu'il semblait aussi brisé qu'elle même. Elle aussi, aurait aimé se réveiller soudainement, dans sa chambre de Londres pour se rendre compte, avec bonheur, que tout cela n'était que le fruit de son imagination. Mais les rougeurs sur son bras, des multiples pincements qu'elle s'était infligée, lui rappelaient que tout cela était bien réel. Fred était bien à Londres. Elle était bien à Chicago. Et un océan les séparait. Elle se demanda alors si sa motivation première à partir était bien celle qu'elle avait annoncé: rentrer attendre son visa ? Elle savait que c'était du flan, mais Kaspar ne lui aurait jamais pardonné de partir s'il n'était pas persuadé qu'elle reviendrait et quelque part, elle ne se le serait pas pardonné non plus. Faire le point sur ces derniers mois ? Certes mais cela nécessitait-il vraiment de partir aussi loin ? Eviter Fred et Elliot ? Certainement, mais elle était plus forte que ça, Kaspar avait raison ... Elle n'avait jamais été dérangée de voir ses exs avec d'autres filles ... Non, elle redoutait l'explication. Que cela soit pour qu'il lui avoue avoir des sentiments pour Elliot - son coeur ne s'en serait jamais remit - ou pour qu'elle se rende compte de combien elle avait été stupide de douter de lui - son égo en prendrait un sacré coup. Ils semblaient dans une impasse et Chandler avait opté pour la seule solution qui lui apparaissait, la plus facile: fuir. « Chandler...Tu as toujours été la seule, je te le promets...Je ne t'ai pas trompé. Jamais je ne pourrai faire ça, tu es bien trop importante à mes yeux...Tu es la seule...  » Elle les sentait venir, les terribles larmes qui allaient l'achever. Elle secoua la tête, dans l'espoir qu'elles la laissent tranquille mais certaines glissèrent le longs de ses joues. Elle n'arrivait pas à relativiser, à croire que tout ça n'était qu'une horrible coincidence.  « Je ne les ai pas inventés les messages ... Ils étaient bien là ... » Elle avait l'impression de revivre cette fin de soirée, ce moment où, encore insouciante, elle l'avait vu partir à la recherche d'un voisin. Et de nouveau, la désillusion. L'affreuse sensation de son coeur se brisant ne la quittait plus depuis. « Tu sais ... Tu aurais put me le dire, le soir où je suis venue après ma frayeur chez moi ... Tu aurais dus me le dire que tu n'étais pas ... » Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ses deniers mots. Tu as toujours été la seule. Mensonge ou réalité ? Qu'en savait-elle ? A ce moment, Chandler était perdue entre son envie de le voir, de lui dire qu'elle n'arrivait pas à l'oublier et son envie de lui faire aussi mal qu'il lui avait brisé le coeur. « Je ne prétends pas être blanche comme neige ... Mais dès l'instant où j'ai commencé à voir en toi autre chose qu'un ami ... Je n'ai jamais pensé à aller me taper quelqu'un. Et ce, même avant ce fameux soir. » Elle aurait put, continuer d'aller frapper chez Stefan lorsque l'envie s'en faisait sentir: il ne voulait pas de relation, elle non plus. Mais cela aurait été certainement une erreur et elle n'aurait jamais pardonné un tel comportement venant d'elle même.

Chandler était furieuse contre Letty: si elle n'avait pas décrocher ce maudit téléphone, elle ne serait pas, présentement, en train de pleurer. Elle regarda derrière elle: Letty et Hiro étaient en train de discuter et la jeune femme lui lançait des regards inquiets. De là où elle était, Chandler n'entendait pas ce qu'ils se disaient mais elle était persuadée que son amie était ravie de son mauvais coup, persuadée que la blonde retournerait au pas de course en Angleterre pour se jeter dans les bras de Fred. Mauvais calcul, songea-t-elle. « Attends Chandler non. Tu as faux sur toute la ligne ! Dès qu'on a commencé à se rapprocher toi et moi, dès que ce fut réellement quelque chose de concret, que je savais pertinemment que c'était toi qu'il me fallait. Elliot n'existait plus. Il ne se passait plus rien avec elle. Je dis pas que lorsque tu es venu chez moi après ta frayeur, c'était déjà fini à ce moment là parce qu'au fond, je ne savais pas que ça pouvait se finir de cette sorte mais... » Le changement d'intonation, dans la voix de Fred, la fit sursauter. Elle avait l'impression d'être face à une autre personne, comme si les quelques minutes précédentes n'avaient pas existé. Dans son sursaut, elle manqua de tomber à l'eau et se rattrapa au rebord de la piscine dans un bruit d'eau brassée - par ses jambes- et un petit cri étouffé.  « Je t'assures Chandler, je peux te montrer les derniers messages, ils datent bien avant que l'on se rapproche toi et moi...J'ai été sincère avec toi depuis le début comme je l'ai été avec Elliot quand il s'est passé tout ça avec toi. Elle est même heureuse et soulagée qu'on soit...Enfin, qu'on se soit rendu compte qu'on était fait pour être ensemble... » Elle comprit alors la raison d'un tel retournement de situation. Elle l'avait oublié, son doigt dérapant sur l'écran tactile, remontant le fil de conversation jusqu'à une date inconnue. Etait-il possible que ... ? Elle eut, à son tour, un regain d'espoir: si Fred et Elliot n'étaient pas ensemble, alors tout ça n'était que le fruit d'un malentendu ? Elle s'était trompée sur toute la ligne ? Pourtant ... Un détail la chiffonnait encore. Elle savait que c'était chercher la petite bête, que c'était son côté jaloux et possessif qui parlait ... « Très bien alors expliques moi une dernière chose ... Je n'avais jamais fait la moindre remarque car, avec Kaspar, on a une relation étrange et tu sais très bien qu'il n'y a rien entre lui et moi. Mais ... Tous ces gestes que vous avez eut l'un pour l'autre avec Elliot ... C'était vraiment fini ? » Leur premier jour de boulot ensemble, elle avait vu l'étreinte partagé entre les deux collègues: elle savait qu'ils étaient amis et, après tout, elle venait de se disputer avec lui alors elle pensait qu'il cherchait à se venger, d'une certaine manière ... « Comment je peux ... Être certaine ... Te faire confiance ? » Elle voulait. Dieu ce qu'elle voulait lui faire confiance à nouveau, être dans ses bras de nouveau, être avec lui de nouveau. S'afficher avec lui, enfin.

Plus Fred lui expliquait combien elle avait eut tort, plus elle sentait un mélange de gêne et d'espoir renaitre en elle. Chandler n'était pas sortie qu'avec des mecs biens ... Et elle avait été vraiment déçue lorsqu'elle avait crut que Fred était l'un de ses types auxquels on ne pouvait pas faire confiance. Elle avait tellement parcourut un océan pour Kaspar, mais elle l'avait retraversé pour fuir la douleur que son coeur brisé lui faisait ressentir au moindre souvenir de Fred. La blonde ne se faisait aucune illusion: Kaspar la tuerait pour l'avoir abandonné comme ça, mais c'était bien la preuve de l'importance de Fred dans sa vie. Car, même si elle refusait de l'admettre, son coeur battait plus vite dès qu'un message de lui apparaissait sur son téléphone, elle se laissait attendrir par ses mots avant que la réalité ne se rappelle cruellement à elle, et surtout, elle n'avait pas été aussi heureuse depuis ce fameux soir. Des peines de coeur, Chandler en avait connu, mais elle se remettait généralement assez vite des déceptions amoureuses. Avec Fred, c'était différent: c'était comme si l'oublier lui était totalement impossible, comme s'il avait envahi chaque millimètres carré de son esprit ... Contre toute attente, son coeur était resté à Londres, avec lui. « Je...Chandler je ne sais pas quoi te répondre... Aussi loin, je ne sais pas comment te faire comprendre que tu peux me faire confiance... » Ce fut le moment que choisirent plusieurs personnes pour venir faire trempette, brisant la magie des paroles du brun. Prise dans sa conversation, Chandler ne vit pas Letty et Hiro s'assoir près d'elle. Voir Hiro lui avait remonté le moral et elle avait retrouvé, avec lui, sa complicité d'antan, perdue lors de leur histoire avait connue son dénouement tragique. Mais, malgré tout ce qu'elle avait put poster sur les réseaux sociaux, il n'y avait plus rien, entre elle et son amour de jeunesse: Hiro était en couple avec une de ses camarades de classe de musique, et Chandler avait même eut l'occasion de les voir ensemble à plusieurs reprises. L'une des personnes présente eut alors la bonne idée de vouloir la mettre à l'eau, se moquant de son téléphone toujours à son oreille et Hiro s'interposa, lâchant une réplique acide d'une voix forte. Dès lors, le silence se fit au bout du fil « C'était Hiro hein ? » Chandler cligna des yeux, surprise par le ton soudainement froid de son britannique bien aimé. Elle quitta le rebord de la piscine pour s'isoler de nouveau, entrant dans la maison, frissonnant sous la fraicheur du lieu. « Ouais. Letty a invité des gens pour faire la fête et profiter de la chaleur mais y a un crétin qui ... » Elle se stoppa soudainement en voyant le sourire de sa meilleure amie. Qu'était-elle en train de faire au juste ? De se justifier ? Devant lui ? Une nouvelle vague de colère la submergea et elle reprit sur un ton plus agressif « Nan mais ... Ça te regarde pas ! On est pas ensemble que je saches et puis ... Je croyais que j'étais rien our toi ! » Mauvaise foi ... Un pas en avant et trois en arrière, Chandler en oublia toute la conversation. Sa seule défense était encore de retourner la situation. Elle ne voulait pas avoir l'air de le supplier de l'attendre ou de lui demander quoi que ce soit. « Hiro ET SA COPINE, étaient là ! Et quand bien même je fais ce que je veux de MES fesses ! Tu ne m'as jamais dis que tu m'aimais, tu ne m'as jamais dit ce que l'on était l'un pour l'autre alors ... » Nouveaux reproches, les non-dit qu'ils avaient savamment entretenus pendant les quelques mois où ils s'étaient tournés autour resurgissaient, désormais responsable de l'instabilité de leur relation. Après tout, qu'étaient-ils l'un pour l'autre. « Donne moi une bonne raison de revenir et ... J' réfléchirais ! » Une fois encore, elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Qu'attendait-elle de lui exactement ? La connexion coupa et Chandler observa son téléphone: plus de batterie. Elle s'effondra alors sur son lit et, après quelques secondes à fixer son téléphone toujours dans sa main, se mit à pleurer de nouveau.


Qu'avait-elle fait ...