ZOLA ₪ "Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort."

« un amour de jeunesse, un amour si fort, mais un amour qui nous blesse. »
Je n'avais que huit ans lorsque j'ai rencontré Kenzo … Je faisais partis des inviter du mariage de sa grande-sœur. De mon coter, je ne connaissais personnes et ce jour-là, je m'ennuyais à mourir. Je n'avais pas mis longtemps pour m'éclipser de cette endroit, loin de mes parents et de cette musique vachement ridicule. Pendant une bonne demi-heure, j'ai passer la majorité de la soirée allonger sur le sol a contempler les étoiles dans le ciel. Je me sentais vraiment bien et je savais dès lors que rien n'aurait pu gâcher ce moment. Et non, c'était encore mieux que ça. Kenzo est arriver sur ses grands chevaux, ne pensant pas tomber nez à nez avec une personne de son âge et surtout en pleine nuit en dehors de cette salle des fêtes rempli d'adultes. Je savais de suite – en la regardant – qu'elle serait la femme de ma vie, une future madame Monroe. Je n'avais peut-être que huit ans, mais à cet âge là j'avais déjà la tête sur les épaules. J'étais pleins d'ambitions et je pensais réellement faire ma vie avec cette fille. Lorsque je lui ai tendu la main, qu'elle n'a pas hésité une seule seconde pour la saisir, j'ai su qu'elle ferait partie de moi. Et c'était bien le cas. Elle a vraiment fait partie de moi, de ma vie et de mon quotidien. Au début, c'était vraiment tout beau tout rose, rien n'aurait pu nous séparer. Notre amour était tellement si fort, on aurait pu remuer ciel et terre rien que tous les deux. Il y a quatre ans, elle est rentrer à la maison, trempé de la tête au pieds. Je me demandais bien ce qui se passait, je ne comprenais pas. Elle pleurait, elle hurlait, elle me frappait, m'insultait. Je ne l'avais jamais vu dans cet état là et encore moins après moi. Je ne disais rien, je me contentais de la serrer dans mes bras, un peu plus fort à chaque fois, alors qu'elle ne faisait que me repousser. C'est lorsqu'elle m'a montrer son corps, son petit ventre, que j'ai compris ce qui était entrain de se produire. Je l'ai regarder dans les yeux, les miens brillaient de mille feu tellement j'étais heureux. Elle était tomber enceinte, oui on allaient avoir un bébé. Nous allions être parents. En temps normal, c'est censé faire notre bonheur. En tout cas, c'était le mien ... Fonder une famille c'est ce que je souhaitais plus que tout au monde et encore plus si c'était avec Kenzo. Je l'aimais tellement, je ne me voyais pas avec une autre fille qu'elle. J'étais son destin. Enfin je le pensais sérieusement, même un peu trop il faut croire. Après l'annonce de sa grossesse, surpasser par les événements, je lui ai demander de m'épouser. A mes yeux, c'était claire, net et précis. Elle et moi contre le monde entier. Kenzo ne se sentait pas prête pour ça. Autant pour le bébé, que pour le mariage je crois. Un bébé à cet âge là ? Aussi jeune ? Non. Ce n'était pas convenable pour elle. Elle pensait faire le malheur de son enfant, elle ne l'aimait pas et ça me rendait fou. La perdre ? Je ne pouvais pas m'y résoudre. Et pourtant, je savais bien que ça allait arriver si je ne faisais rien pour arranger cela. Quelques temps après ça, elle a fait une fausse-couche. Plus de bébé et plus de couple non plus. Kenzo a préférer tout arrêter, bien trop malheureuse de ce qu'elle venait de vivre. Et moi alors ? Elle n'a pas penser une seule seconde que la perdre elle, plus le bébé me rendait complètement barge. Sa fait quatre ans que j'essaie de passer à autre chose, que j'essaie de revivre, mais bordel je n'y arrive pas ! C'est même pire que ça ! J'aime Kenzo, je l'aime depuis le premier jour et pour toujours. Je ne pourrais jamais changer ça. J'ai beau coucher à droite et à gauche, avec toutes les filles que je veux, pour compenser mon mal-être, je suis toujours au bord du gouffre ... Je deviens une vrai loque, je ne me reconnaît plus. J'ai même arrêter de travailler avec mon père à cause de toute cette histoire, je me contente de mes amies, de l'alcool et de la fumette pour oublier. Seulement, ça ne dure que le temps d'une soirée. J'ai tout perdu, je suis méconnaissable.