"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Happy Hour (feat Marly) 2979874845 Happy Hour (feat Marly) 1973890357
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Happy Hour (feat Marly)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 18:41 par Invité
Happy Hour
When people hate on you, it's because you've got somehting they want. Δ Someone.

Un rire tonitruant et particulièrement prononcé éclata dans une petite allée perpendiculaire à une grande rue. Un chat maigre, au pelage aussi sombre que les rues londoniennes en cet instant, soit quelques minutes après minuit, l’heure du crime où il n’y avait pas eu de crime, venait de détaler un peu plus loin. Une fois de plus. Sa queue tapant frénétiquement le sol et ses crocs dépassant de son museau montraient clairement son agacement. Le junky, un large sourire aux lèvres, le suivit en s’éloignant toujours un peu plus de la grande avenue. Une fois de plus.

Elliot, tu fous quoi ? Putain Elliot, tu fais chier ! Elliot, reviens ! T’es carrément relou comme mec, tu peux pas te tenir normalement de temps en temps ? Eh, du con, t’entends ou quoi ?! Vas-y, mais va te faire foutre !

Les voix de ses camarades, ou du moins des connaissances avec qui il avait passé le début de la soirée, lui parvenaient comme effacées. Son esprit confus était bien trop préoccupé pour s’en inquiéter. De toute manière quelle inquiétude peut-on avoir quand le monde nous apparaît aussi irréel qu’un jeu vidéo ? Quand les voix et les bruits alentours nous semble être celles d’extra-terrestres d’une planète encore inexplorée ? Qu’importe ce qui nous entoure quand devant nous se dresse devant nous une panthère sauvage aussi grande que nous ? Le chat ne comprenait décidément pas l’acharnement du junky insupportable qui ne le lâchait plus, qui le suivait à chacun de ses pas en poussant d’étranges grognements. Personne ne l’avait jamais suivi avec autant d’acharnement à l’exception d’un chien, une fois, qui avait échappé à son maître pour le poursuivre avec ardeur. Mais bon le toutou de canapé avait vite été essoufflé face à un chat de gouttière pur et dur, et il l’avait semé.
Le félin s’enfonça plus profondément dans une impasse au bout de laquelle il fut bientôt coincé. Effrayé, il se retourna vers la raison de sa terreur qui continuait d’avancer et sans plus attendre, toutes griffes dehors, il poussa un feulement en bondissant vers lui.

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah une panthère m’attaaaaaaaaaaque ! »

La main posée sur son chapeau pour ne pas qu’il tombe, le rocker fit demi-tour à la hâte avant même que le petit animal ne l’ait frôlé en hurlant. Le chat de gouttière donna un coup de pattes à un mégot encore allumé que sa proie avait perdu, et se brûla malgré lui, poussant un petit cri avant de détaler à son tour dans une autre direction.
A peine quelques mètres plus loin et après avoir manqué à plusieurs reprises de s’étaler en pleine rue le nez par terre, le fêtard s’arrêta pour réfléchir. Enfin, pour essayer quoi. Devant lui, la route se séparait en trois allées.

« Plouf, plouf, une bague … Euh … C’est toi l’idiot ! »

Avant de désigner une rue de façon parfaitement aléatoire et de s’y engager. Les voix de ses camarades avaient disparu depuis bien longtemps, et perdu pour perdu …
Il marcha quelques instants, en profitant pour sortir une nouvelle cigarette de son paquet bien entamé. Il en fit tomber une au sol, et en se penchant pour la ramasser, il tomba à côté d’elle. Ce qui l’amusa beaucoup. Il se releva peu après, de façon parfaitement disgracieuse et une fois debout sur ses jambes, il partit d’un grand rire. Il en profita pour chasser inutilement la saleté et l’humidité apposées sur son jean troué et sa chemise blanche froissée, souriant au smiley dessiné sur ses converse autrefois immaculées. Brusquement il s’arrêta, paniqué, et chercha à la hâte dans ses poches. Il trouva ce qu’il cherchait, une petite fiole, regarda son contenu et soupira de soulagement. Ouf, il lui restait de l’héroïne, tout allait bien !

Après quelques minutes de marche, il tomba sur une rue qu’il ne connaissait pas, puis une autre, puis encore une autre. Qu’importe ? Il n’avait rien à faire de toute façon. Après un énième plouf plouf dont il avait oublié l’énoncé, il se retrouva devant une bâtisse en ébullition, d’où s’échappait lumière vive et musique. Son visage s’illumina : voilà un endroit parfait pour s’hydrater !
Chancelant, il poussa la lourde porte des lieux, se retrouvant dans un univers parfaitement hostile pour quelqu’un qui voyait aussi trouble que lui à cet instant : partout, il y avait du monde à bousculer, des verres à renverser, des tables où se cogner, des éclairages pour s’éblouir … Le lieu avait aussi un air de paradis.
Le junky resta pantois un moment, observant le bourdonnement des lieux en se demandant où serait sa place. Oh après tout il pouvait réfléchir devant un verre, non ? Surtout que cette action lui demandait particulièrement du temps ce soir … Et puis s’il n’y arrivait pas il referait plouf plouf. Ça marchait bien ce truc-là !

« Eh une bière moussaillon ! »

Il avait parlé fort, en se penchant beaucoup sur le bar pour être sûr de bien embêter la malheureuse personne débordée qui était chargée de remplir les verres.

« Moussaillon ! T’as compris ? C’est parce qu’on est dans un bar ! Comme le poisson ! »

Il parlait toujours aussi fort, en faisant de grands gestes, de très grands gestes même. Et en riant. En fait, comprendre ce qu’il disait était presque impossible. Tout ce qui ressortait de lui était un type pas net et trop exubérant. Le type le plus près de lui se leva de son siège en pestant, après avoir tenté à deux reprises de lui dire « ta gueule » sans succès.

« Eh matelot, où tu vas ? T’es fâché avec le mousse ? »

Sa main attrapa le bras du client exaspéré qui le poussa assez violement. Le junky, bien évidemment, ne put garder l’équilibre sur ses jambes frêles et se retrouva au sol après avoir bousculé quelques personnes, emportant avec lui la chaise à laquelle il avait essayé de s’accrocher.
Une grande partie de la salle tourna la tête vers eux.

« Qu’on le jette aux requins ! »
© GASMASK
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() message posté Dim 7 Juin 2015 - 13:33 par Invité


Elliot J. Barckley & Marly S. Grimm
Happy Hour




hank hank hank, tu sais que tu me déçois quand tu est venus me voir je t'ai aidé non ? Et maintenant que moi, j'ai besoin d'un coup de pouce, tu me le refuses ...

Elle approcha ses lèvres de l'oreille de l'homme assis devant elle et continua sa phrase

... Crois-moi, tu vas t'en mordre les doigts.

Puis elle se rassit à son bureau puis rajouta

À moins que tu te décides à m'aider, est comme je suis une femme gentille, je te laisse vingt-quatre heure pour faire ton choix maintenant dégage.

L'homme sortit aussi vite que possible du bureau de la jeune femme. Marly attrapa la bouteille de whisky qui était sur la table ainsi qu'un verre, quelle se servit, mais elle n'eut pas le temps de boire, car son téléphone se mit à sonner, regardant rapidement l'id de l'appelant et vis que c'était Cal.

Mon Coeur , tu sais pas à quel point sa fait plaisir que t'appelle

pourquoi qu'est ce qui ce passe ?

Rien de spécial en fait, mais c'est une longue journée et je me languis juste de rentrer

Moi aussi, je suis pressé que tu rentres d'ailleurs, tu fais la fermeture ce soir ?

Je t'avoue, je ne sais pas tant je laisse Noah la faire pour rentrer un peu plus tôt, si tu me fais couler un bain

Marly entendit Cal émettre un petit rire suivit d'un

Sa marche, je t'attends

Mon Grimm, je t'aime

Moi aussi, ma Grimm

La rouquine posa son téléphone sur le bureau, but son verre cu sec avant de se levé en attrapant ses affaires prête à partir, elle sortit de son bureau qu'elle verrouilla d'un coup de clé. Elle descendit de la mezzanine ou ce situer son bureau et partit en direction du bar pour aller voir Noah qui était la personne en qui elle avait le plus confiance pour gérer le Tardis quand elle devait partir.

Mais alors qu'elle allait parler, elle fut dérangée par un mec qui venait de s'éclater au sol suite a une bousculade en plus celui qui était tombé en rajouta en criant " qu'on le jette aux requins ". Marly attrapa le bras de Noah et lui posa quelle question sur le jeune homme, mais apparemment, c'était un petit nouveau qui en plus n'avait encore rien bu.

Elle décida de régler rapidement ce problème comme ça elle pourrait rapidement chez elle, elle s'approcha du garçon au chapeau en décidant de jouer son jeu pour voir ce que ça pouvait donner.

Matelot, je suis le capitaine Grimm ici et ceci est mon bâtiment, Le Tardis. Et dans mon bâtiment, je n'autorise pas les bagarres pour cela matelot, je me vois dans l'obligation de vous expulser de mon bâtiment si vous compter vous battre ici, suis-je bien clair ?

Puis elle se tourna vers Noah et dit

Tu offre un verre au monsieur, c'est de ma part


Spoiler:





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() message posté Mar 16 Juin 2015 - 1:53 par Invité
Happy Hour
When people hate on you, it's because you've got somehting they want. Δ Someone.

Elliot observait la scène qui se déroulait face à lui, sans vraiment comprendre qu’il en était la vedette. Il était perdu dans une dimension, entre le rêve et la réalité, un univers qui n’existe que lorsque l’on est sous l’emprise de la drogue.

On l’aida finalement à se relever, travail qui fut relativement laborieux. Le junky au sol et mort de rire, qui s’agitait sans cesse, était plus lourd encore qu’un poids mort. Il finit par se retrouver debout, en équilibre sur ses deux pieds, ce qui était déjà pas mal dans de telles circonstances. Avec un sourire amusé sur son visage, il attrapa une chaise à proximité du bar pour se maintenir plus facilement à la verticale. Il jeta un instant un coup d’œil au décor autour de lui. Il vit de la lumière et de la musique. Oui, de la musique, qui virevoltait dans la salle comme des nuées de papillons. Ah, qu’est-ce qu’il aimait la musique ! Et le sol qui tanguait comme un bateau. D’ailleurs peut-être était-il sur un bateau ? Il avait très bien pu monter dedans sans s’en rendre compte, non ? Comment avait-il passé la porte déjà, est-ce qu’il avait enjambé quelque chose … Perdu dans ses réflexions, il fut surprit quand une demoiselle aux boucles rousses vint lui parler. Il avait raison ! Ils sont bien sur un bateau ! Eh oui, c’était la cap’tain ! C’était un peu surprenant que ce soit une nana, ne dit-on pas que les filles en mer ça porte malheur ? Ils étaient peut-être sur un fleuve … Du coup ça craignait peut-être pas … ? Peu importe, il fallait écouter, pas réfléchir, c’est pas le moment. ‘Pas de bagarres’, ‘expulser’, ‘bâtiment’. Ouais, compris. Surtout qu’il aurait un verre, ah ça oui !

« Oui m’dame ! »

Il se remit d’aplomb pour aller s’avachir à moitié sur le comptoir.

« Vodka, le mousse ! »

Elliot attendit sa vodka en tapant un rythme assez aléatoire, qui ne lui donnait pas franchement l’air d’un musicien. Par contre les clients les plus proches le trouvaient agaçants. Mais bon on ne va pas reprocher à un pauvre type seul de faire un peu de bruit sur un comptoir. Le barman finit par déposer un verre devant lui. Le junky avança sa main tremblante pour s’en saisir et le descendit en quelques gorgées, sans même reprendre son souffle.

« Un autre ! »

Il avait beau avoir parlé fort, rien ne vient. C’est pourquoi il tourna la tête vers la table derrière lui. La voilà l’idée … Debout sur ses deux jambes, il chancela jusqu’à cette table, déterminé, son verre à la main. Arrivé à côté, il attrapa la bouteille en son centre pour remplir son verre. Forcément, des protestations fusèrent. Un homme, propriétaire du récipient d’alcool en l’occurrence, attrapa à son tour la bouteille pour l’empêcher de se servir. Chose qui ne plut pas à Elliot. Il avait soif. Il tira la bouteille vers lui d’un geste brusque et s’en servit pour donner un coup à son ennemi du moment. La victime de l’assaut poussa un petit cri alors que du sang commençait à ruisseler de son crâne et que la bouteille s’effondrait en éclat de verre au sol. Il bondit debout pour attraper Elliot, mais l’agitateur s’enfuit en courant dans le bar, bousculant plusieurs personnes, renversant le contenu de plusieurs tables, avant de s’effondrer une fois de plus au sol en se prenant une chaise qui cassa net sous son poids. Un blessé, quelques verres et bouteilles cassés, un peu de mobilier … C’était pas si dramatique, non ? Ou du moins, presque moins dramatique que la totalité des regards qui suivait sa course misérable jusqu’à son point de chute.
Alors, rompant le silence pesant, Elliot s’exclama dans un éclat de rire en désignant du doigt sa victime ensanglantée qui s’approchait de lui menaçant :

« Il s’est pris une bouteille sur la tête ! »
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