Vi Veri veniversum vivus vici

La nuit avait été longue du 25 décembre au 26 décembre 1984 à Edimbourg. Il avait tellement neigé cette nuit là que lorsque l'héritière de la famille Lockheart naquit dans la matinée du 26 on la nomma Eira : neige en gaélique.
C'était une enfant au regard éveillé et vif naît de l'union d'un propriétaire terrien PDG d'un empire médical et d'une chanteuse lyrique. De part leur emplois du temps des plus chargée, Eira fut confié à une de ces mythique nanny. Le manque affectif de ses parents est une blessure qu'elle porte en elle encore actuellement.
En avance sur les autres, elle apprit à lire seulement et se mit à ne vivre que dans la bibliothèque où elle commença à se créer un monde imaginaire pour tromper l’ennuie et la solitude. Âgée de cinq ans elle faisait le tour de la demeure en suivant le grille tout en parlant à ses amis imaginaire quand un jour elle vit un avion en papier attiré à ses petit pied... un message... Elle chercha du regard qui le lui avait envoyé et vit dans un coin, de l'autre coté de la grille un garçon un peu plus âgée qu'elle. Elle déplia l'avion... « bonjour ». Elle avait sourit et répondit. Un amitié commença à se tisser entre elle et Lewis. Il était son seul ami, le seul réel. Et au plus elle le côtoyait, moins elle ressentait le besoin de se réfugier dans l'imaginaire.
Elle se sentait différente des autre, doté d'une excellente mémoire et s'ennuyant à l'école, rejetée par les autres... ses parents l’emmenèrent voir un psychologue qui lui fit passer des testes et révère sa douance. On lui fit sauter des classes pour qu'elle se retrouver avec des personnes de son niveau mais ça n'empêchait pas son isolement. Elle voulait tellement que ces parents la remarque qu'elle se concentra sur l'école, être la meilleure en tout... apprendre plusieurs instrument ainsi que le chant et la danse, il n'y avait aucune pause dans ses journée et ce n'était pas pour autant que ses parents se posaient d'avantage pour elle. Le seul qui était là c'était Lewis.
Ils grandissaient ensemble... Et quand l'adolescence arriva.... elle commença à le voir différemment... elle était différente avec lui... il voyait une part d'elle qu'elle ne montrait à personne... Il voyait cette fille rêveuse et pleine de vie là où tout les autres se heurtaient à un mur de glace. Elle était fantasque et tactile avec lui. Il devenait plus grand, plus vieux plus beau. Elle se mettait à craquer pour lui. Elle en détestait les deux moi d'été qu'elle passait au Texas chaque années.
Elle avait quinze ans, lui dix-huit... Elle sentait que lui aussi ressentait quelque chose pour elle, cependant elle manquait tellement de confiance en elle qu'elle n'osait rien faire... jusqu'au jour où il fêta ses 18 ans, le A-level qu'ils avaient eut en même temps. Elle avait sorti son violon pour jouer un de ses morceau préféré, bu quelque verre discrètement pour se donner un peu de courage... et lorsqu'elle allait enfin lui parler, on la bouscula, elle tomba sur lui... et ils s'embrassèrent par erreur... Erreur ? Leur lèvres étaient restée bien trop longtemps uni pour cela semble être une erreur. Ensemble à la fac, ils étaient inséparable. Eira était connue là bas comme une fille populaire à la crinière rousse mais difficile d'accès, il n'y avait que quand elle donnait des concert qu'on pouvait la voir sous le joug de la passion ou quand elle regardait Lewis. C'était évident rien qu'en la regardant de savoir tout ce qu'elle ressentait pour lui. Elle se sentait exister avec lui, unique et acceptée.
A l'issue de leur études ils décidèrent de s'installer ensemble. Elle avait l'impression que ce bonheur ne serait jamais ternis et que leur chemin était tout tracés. Elle ressentait d'ennuis face à ça, ils savaient pimenter leur vie quotidienne et en faire de chaque jour une aventure.
Ils entre dans le même cabinet qu'ils quittent ensemble pour montrer leur propre cabinet à cause d'un conflit d'intérêt. Eira ne se doutait pas vraiment qu'une ombre planait.... Ou si... mais elle était bien trop amoureuse pour se laisser aller à des suspicions... jusqu'au jours ou le doute l'envahit complètement.
Elle observait le sublime tableau qu'il lui avait fait... la copie d'un Van Gogh... son tableau préféré qui trônait dans leur chambre... Enroulé dans un draps elle le regardait.... et le doute grandit. Elle devait savoir. Elle était un esprit brillant et vivace, enquêter discrètement était une chose aisé d'autant plus quand votre intelligence fuse à une vitesse surprenante. En quelque mois elle découvrit une vérité qui la chamboula... Il était un arnaqueur, un faussaire.
L'amour l'avait aveuglé, elle avait laissé les sentiments entrer en elle et elle se sentait trahit, dupée. Les preuves réunit dans une enveloppe... elle voulait les donner à Scotland Yard...
Assise dans son fauteuil capitonnée, elle l'attendait. Se réfugiant dans son palais mental elle prit une décision. Fermer son cœur. Redevenir aussi froide que la neige, que la glace. Il rentra. Elle lui offrit les preuves, les larmes au yeux elle le quitta, un sac en cuir à la main, Hamlet qui la suivait, sans se retourner.
Trois ans ont passé, elle l'appelle Arsène Lupin. Il lui manque mais elle doit tourner la page. Oublier. Elle qui fan de Sherlock... serait-il son Adler ? Une chose si fragile de laquelle elle en pouvait se détacher. Oui... dans les méandre du gel elle l'aimait toujours mais elle avait d'autre combat à mener,elle voulait plus. Plus de risque, plus de frisson... retrouver en prenant des risque les sensations qu'elle avait avec lui... et si un jour ça tourne mal ? Qu'importe tant que l'adrénaline de la vie l'envahit.