"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici weird, it's like if hermione liked voldemort. (milan) 2979874845 weird, it's like if hermione liked voldemort. (milan) 1973890357
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() message posté Lun 16 Mar 2015 - 19:14 par Invité
Elle fixe sa penderie et toutes ses robes soigneusement rangées par couleur. C'est la première fois que sa chambre ressemble aux photos des magazines. Il n'y a aucun vêtement qui traine sur le sol, ses dvds sont à leur place et son lit est joliment fait. Elle se retrouve, là, sa valise à la main, à se demander ce qu'elle va y mettre dedans. Pourtant, rapidement celle-ci finit par se remplir. De choses utiles ou non. N'oubliant pas d'y cacher le cadeau d'anniversaire de Milan, c'est avec difficulté que Remy réussit à refermer la valise. Elle prend le temps de faire le tour de l'appartement, de flâner ici et là, et de consulter une dernière fois la dizaine de sites sur les ambulanciers qu'elle a mis en favoris. Enveloppée d'une étrange sensation, elle finit par refermer l'ordinateur et regagne sa chambre. La simple idée de devoir quitter Hammersmith, son quartier depuis cinq ans, ne la réjouit pas du tout. Longtemps elle avait cru ne pas se sentir chez elle, ici à Londres, mais soudainement, elle réalise que dans ce vieil appartement, elle s'y sentait bien. Dans un soupir, elle s'empare du papier chiffonné sur lequel elle a écrit l'adresse de Milan. Un numéro d'appartement suivit d'une adresse se trouvant dans Chinatown. Un quartier dont elle a souvent entendu le nom sans jamais avoir eu l'occasion de s'y rendre. Pas très rassurée à la simple pensée qu'elle risque de s'y perdre, Remy pose le papier sur sa valise. Elle se saisit de son dernier achat, une jolie robe noir et s'en va dans la salle de bain. Face au miroir l'australienne attache ses cheveux blonds en un chignon mal ordonné avant de glisser la robe sur ses courbes. Pas besoin d'artifice ou de maquillage, Remy se trouve tellement belle qu'elle ne doute pas non plus de son pouvoir de séduction. Elle quitte alors son appartement, une pointe de regret l'envahissant lorsqu'elle referme la porte et jette un coup d'œil au palier. Mais lorsqu'elle descend du bus, valise à la main, l'australienne ne doute même pas. Faire du charme à un secrétaire de l'hôpital pour obtenir l'adresse de Milan et débarquer, comme ça, chez lui, à l'improviste, ça l'éclate. Elle retrouve ce pour quoi elle est si douée. Emmerder son petit monde. Clairement, elle aurait pu demander à Ivana, Linaëlle ou une collègue infirmière de l'héberger, mais Remy a l'étrange impression d'être amie qu'avec des filles déjà en ménage. La miss les adore, elles sont ses meilleures amies mais elles ont le don de lui rappeler que la vie de couple, c'est ce qu'elle fuit. Arrivée dans l'immeuble de Milan – elle est ici par envie et non par défaut – elle appuie plusieurs fois sur le bouton de l'ascenseur. Sa valise à roulette manque à deux reprises de perdre l'une de ses roues, et Remy ne cache pas son soulagement lorsqu'elle atteint l'étage qu'elle convoite. Devant la porte (en tout cas, elle espère être devant le bon appartement) elle retire son imper et le balance sur sa valise. Euphorique comme une ado qui vient rejoindre son copain sans l'autorisation de ses parents, Remy s'éclate. Elle laisse ses cheveux retomber en cascade dans son dos avant de sourire, fière de voir que sa robe met vraiment ses formes en valeur. Sa main saisit la bouteille de vin qu'elle avait mis dans son sac. Après avoir sonné, l'australienne pose sa main libre sur le mur et sourit, aussitôt que Milan apparaît à la porte. « Joyeux anniversaire. » Tout dans son attitude est un appel à la luxure et c'est là tout ce qu'elle veut faire croire à son ami. Elle laisse ses yeux océans glisser sur lui. Il reste toujours le dernier homme sur terre qu'elle voudrait dans son lit mais impossible pour Remy de ne pas chercher à le déstabiliser un peu. Un brin séductrice, elle tire sur son t-shirt et se colle soudainement à Milan. « Je sais, je suis en retard. Mais tu sais ce qu'on dit ? La meilleure pour la fin. » Elle soulève la bouteille de vin alors que son sourire s'agrandit. Certes, elle ne sourit pas de la même manière que lorsqu'elle veut séduire un homme, mais elle sourit toujours. « La bouteille, c'est pour ton anniversaire et fêter mon emménagement. »
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() message posté Mar 17 Mar 2015 - 10:10 par Invité
La télévision est branchée avec le volume à fond, mais personne n'est devant pour la regarder. En se levant, Milan avait eu une envie irrépressible de peindre, le temps dehors n'étant pas très accueillants, c'était son appartement qui en subirait les conséquences. Pour bien faire les choses, il enfile ses fringues de pouilleux qu'il met uniquement quand il risque de se tâcher, un t-shirt trop grand et un jean qui arbore déjà des couleurs de toute sorte. Il n'y a plus beaucoup d'endroit dans l'appartement de Milan qui soit immaculé, à part sa chambre, parce qu'il ne supporte pas de dormir avec l'odeur de peinture. Aujourd'hui, il a trouvé un espace vierge sur la porte de sa cuisine où il compte bien laisser sa marque. Pendant un moment, il hésite sur ce qu'il va réaliser avant d'opter pour une caricature du premier ministre David Cameron, dans une tenue de catcheur ultra-moulante. Il avait d'abord envisagé de taguer la reine d'Angleterre, mais il s'était dit que ses amis anglais pourraient mal prendre la chose. Les fenêtres sont ouvertes en grand dans l'appartement pour aérer l'odeur de peinture, heureusement qu'il n'est pas très sensible au froid. La bombe de peinture à la main, mettant les dernières touches à son œuvre quand on sonne à la porte. À part ses voisins personne ne vient jamais sonner chez lui, même sa mère refuse de se rendre ici en raison des graffitis qui ornent les murs et les meubles, ce qu'elle n'approuve absolument pas. La bombe de peinture reste sur le sol et Milan se met en mouvement pour aller répondre à la porte, comme toujours il se passe la main dans les cheveux par nervosité, en oubliant qu'il a les mains pleines de peinture. Ce qu'il découvre derrière la porte le laisse bouche bée, tout d'abord parce que c'est Remy, puis parce qu'elle est à tomber par terre dans une robe noire. Ce genre de scénario ne lui arrive jamais à lui, qu'une magnifique femme vienne sonner chez lui dans une tenue pareille. Malheureusement, il s'agit de Remy. « Joyeux anniversaire. ». Il déglutit pour se rappeler qu'il faut qu'il garde son regard sur son visage. Pas la peine de se faire du mal en regardant ailleurs. Elle vient soudainement se coller à lui en tirant sur son T-shirt, ce qui le met profondément mal à l'aise comme à son habitude. « Je sais, je suis en retard. Mais tu sais ce qu'on dit ? La meilleure pour la fin. ». Il sourit, parce que la compétition n'était pas vraiment difficile, il avait été boire quelques verres avec des collègues, avait été obligé de pousser son vélo pour rentrer chez lui tellement il était incapable de pédaler. Sa mère avait insisté pour lui cuisiner son repas préféré comme tous les ans. Rien de bien palpitant en somme. « Euh merci.. ». Elle aurait pu envoyer un message ou l'intercepter à l'hôpital, pas besoin de se pointer chez lui pour autant. Surtout qu'il n'avait jamais mentionné son adresse Remy, il n'était pas complètement fou, chinatown peut-être, mais son adresse certainement pas. « La bouteille, c'est pour ton anniversaire et fêter mon emménagement. ». Une seconde, deux secondes, trois secondes et Milan percute enfin ce qu'il vient d'entendre. « Comment ça emménagement ? ». Si Remy s'était débrouillé pour obtenir un appartement dans son immeuble, juste pour lui pourrir la vie, il allait passer un sale quart d'heure. S'écartant de l'emprise de Remy sur son T-shirt, il aperçoit la valise dans le couloir et commence un peu à paniquer. « Me dit pas que t'as fais la blague de la teinture rose dans le shampoing de Naël et qu'il t'as mis dehors ? ». Si c'était la raison, il serait sacrément fier d'elle, mais il doutait un peu que ce soit le cas. Il s'écarte pour la laisser rentrer, à quoi bon parler dans le couloir, elle finira toujours par obtenir ce qu'elle veut de toute manière. Milan est partagé entre soupirer et rire quand elle s'engouffre dans l'appartement en le laissant se démerder avec son énorme valise. Sans rien dire, il traîne la valise dans son appartement, tandis que Remy a déjà commencé à faire comme chez elle. « Si tu comptais me violer, faut que je te prévienne que je me suis déjà masturbé deux fois depuis ce matin, donc t'arrivera à rien avec moi. ». Il rigole de sa blague douteuse, même si ce n'est pas vrai, il n'a pas envie qu'elle vienne se frotter à lui comme elle en a l'habitude. Alcool + Remy, il y avait de quoi s'inquiéter.
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() message posté Mar 17 Mar 2015 - 23:07 par Invité
Elle n'aurait pas pu rêver mieux que la réaction que Milan lui offre. Son regard perdu sur sa tenue et ses remerciements qui trahissent sa gêne. Elle ne se lassera sûrement jamais de l'enquiquiner ainsi, juste pour obtenir ce résultat. Si elle avait su, ça fait longtemps qu'elle aurait cherché à obtenir son adresse pour lui faire ce genre de surprise. « Comment ça emménagement ? » Remy jubile, il l'éclate totalement. Il réussit presque à lui faire oublier la tristesse qu'elle ressent suite à son départ de Hammersmith. Elle a toujours eu une facilité presque malsaine à se lasser d'une chose et de passer à une autre en peu de temps, mais pas cette fois-ci. « Toi Milan. Moi Remy. Vivre ensemble. Même appartement. Toi comprendre Remy ? » Elle n'a pas trouvé meilleure façon de lui exposer la situation et ça la fait rire. Son doigt le désigne, puis elle, afin d'imager ses propos. « Me dit pas que t'as fais la blague de la teinture rose dans le shampoing de Naël et qu'il t'as mis dehors ? » Alors qu'elle s'avance dans l'appartement et dépose la bouteille de vin sur un meuble, elle hausse les épaules, ne souhaitant pas s'attarder sur le sujet. Expliquer la raison de son départ, elle ne sait même pas s'il y en a vraiment une. Et la blague des cheveux roses, elle la lui réserve. Inutile de demander, Milan se charge tout naturellement de la valise énorme de Remy alors qu'elle continue de flâner dans la pièce. La surprise passée de découvrir que Milan ne vit pas dans un endroit ultra-moderne avec des playstations de geek partout, elle pourrait presque croire qu'il squatte l'endroit. Que les murs étaient déjà comme ça à son arrivée et qu'il a choisi cet appartement parce que le loyer n'était pas si cher. Mais son regard se pose sur une bombe de peinture qui traine sur le sol et les vêtements de Milan ne laissent aucune place au doute. « C'est toi qui a fait tout ça ? La peinture. » Son doigt imite un cercle pour rapidement regrouper l'ensemble des peintures réalisées un peu partout sur les murs de l'appartement. Elle se retient de le complimenter, bien qu'elle soit émerveillée par ce qu'elle voit. Le regard attiré par toutes les couleurs et les œuvres peintes, elle s'avance dans le salon pour détailler chaque coin qui s'expose à ses yeux. Les compliments meurent naturellement dans sa bouche, incapable pour Remy de féliciter les autres. Mais, vraiment, elle trouve ça fantastique un endroit comme celui-ci. « J'espère que tu m'as dessiné quelque part. » Bras croisés, elle pivote pour retrouver la présence de Milan au milieu du salon. Si ce n'est pas déjà le cas, sinon elle l'obligera très vite à s'armer d'un pinceau – d'une bombe ou peu importe ce dont il a besoin – pour la représenter sur l'un des murs. « Si tu comptais me violer, faut que je te prévienne que je me suis déjà masturbé deux fois depuis ce matin, donc t'arrivera à rien avec moi. » Ses yeux ne le lâchent plus alors qu'elle laisse un simple froncement de sourcils être le témoin de son humeur. Un frisson parcourt sa peau à cause des fenêtres ouvertes et elle se ressaisit pour lui répondre. « T'as un problème avec moi ou tu penses ça de toutes les femmes ? Tu sais, qu'elles vont abuser de toi sexuellement dès qu'elles t'approchent, tout ça. » Sa voix est lasse, presque déçue qu'il pense ça quand elle ne cherche qu'à le provoquer un peu. Ça devient vexant. Elle le regarde une dernière fois avant de se tourner vers sa valise pour y chercher son cadeau. Si elle ne le lui donne pas maintenant, Remy le sait, le livre risque de rester une éternité au milieu de ses robes. Elle plonge presque sa tête dans les vêtements et en ressort le petit paquet enveloppé depuis des semaines. « Ton cadeau d'anniversaire. » Avec un sourire qui se veut encourageant, elle le lui donne. Si elle avait su, sûrement qu'elle aurait opté pour de la peinture ou ce genre de connerie, mais avec le livre de Fifty Shades, elle optait plus pour la provocation. « Il n'y a pas d'image, du coup, bah, j'espère que tu sais lire. » Elle affiche fièrement son sourire de chieuse alors qu'elle lui donne une tape sur l'épaule comme deux potes pourraient faire. Au pire, si vraiment il ne sait pas lire, elle lui offrira une place de cinéma pour qu'il aille voir le film.
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() message posté Mer 18 Mar 2015 - 15:31 par Invité
Remy qui débarque chez lui, c'est déjà pas commun, mais Remy qui s'incruste chez lui c'est encore autre chose. Elle ne doit vraiment avoir nulle part ailleurs où squatter, parce qu'il n'est pas franchement un cadeau, bordélique et incapable de cuisiner quoi que ce soit. Elle ne semble pas vouloir s'éterniser sur le sujet de son absence de domicile, Milan a appris à ses dépends que ça ne sert à rien de la questionner quand elle ne veut pas parler, à part quelques remarques censées être blessantes il ne gagnerait pas grand-chose. Puis si elle devenait trop envahissante, il pourrait toujours se réfugier chez sa maman, elle serait sûrement aux anges de pouvoir le choyer pendant quelques jours. « C'est toi qui a fait tout ça ? La peinture. ». Il dépose la valise dans un coin et se contente de marmonner dans sa barbe. « Non c'est le pape. ». De toute façon, elle est bien trop occupée à inspecter les murs. Milan déteste ce moment, quand les gens découvrent son travail et le juge. Il aimerait aller s'enfermer dans ses toilettes pour ne pas avoir à écouter ce qu'elle va en dire, parce que c'est Remy, elle va forcément lui dire que ses choix de couleurs sont pas bons ou qu'il a dépassé à un endroit. L'emmerdeuse fidèle à elle-même en clair. « J'espère que tu m'as dessiné quelque part. ». Il ne s'attendait vraiment pas à cette remarque là, sa bouche entrouverte, cherchant une réponse adaptée. Tellement surpris qu'il ne hausse même pas les yeux au ciel face à l'ego de la jeune femme. « Je t'ai réservé le meilleur emplacement t'inquiète pas. ». Sourire diabolique, il ne manquera pas de la dessiner avec des cornes de diable et un aspect démoniaque. Sur la porte des toilettes, histoire qu'elle puisse s'admirer à chaque fois qu'elle est sur le trône. L'égocentrique qu'elle est devrait apprécier. Sa blague sur la masturbation n'a pas l'effet escompté, elle le prend un peu trop sérieusement sur le coup. « T'as un problème avec moi ou tu penses ça de toutes les femmes ? Tu sais, qu'elles vont abuser de toi sexuellement dès qu'elles t'approchent, tout ça. ». Non, ça c'était spécialement réservée à Remy, aucune femme n'avait l'habitude de lui faire autant de rendre dedans, fort heureusement. « C'est juste pour toi t'inquiète pas, j'ai pas vécu de traumatisme dans mon enfance, va pas te faire des films. ». Il grimace un peu de son choix de mots, il a parlé sans réfléchir. Le vrai traumatisme de son enfance lui revient en tête, la mort de son père, mais il met vite cette pensée de côté en voyant Remy qui farfouille dans sa valise. Une minute à l'intérieur et la voilà déjà en train de coloniser ses placards (déjà peu nombreux), cette histoire commence à vraiment puer. « Ton cadeau d'anniversaire. ». Il regarde suspicieux le paquet avant de se décider à l'ouvrir, le secouant un peu au passage et écoutant à l'affût d'un tic-tac. La connaissant, il pourrait se retrouver avec un truc qui lui explose au visage ou pire encore. Il déchire l'emballage sans cérémonie, laissant les bouts tombaient au sol. Il rigole lorsqu'il constate qu'il s'agit d'un livre, repensant au conseil d'Adriel. « Il n'y a pas d'image, du coup, bah, j'espère que tu sais lire. ». Il lui lance un regard noir, mais qui n'est pas dénué d'humour pour autant. Cependant, Milan commence à pâlir un peu en lisant le résumé du livre, rien que quelques lignes suffisent pour le mettre profondément mal à l'aise. « Merci, c'est tout à fait ce que j'avais besoin. ». Sans perdre un instant, il s'avance jusqu'à la table basse de son salon, sa seule table à vrai dire. Soulevant légèrement la table, il insère le livre sous un pied et pousse légèrement la table avec un sourire triomphant. « Heureusement que t'as pris la version de poche. ». Au moins grâce à son cadeau, sa table basse arrêtera de tanguer dès qu'il s'appuie dessus. Milan repère la bouteille de vin qui traîne dans un coin et s'en saisit, plus qu'à mettre la main sur un tir-bouchon, espérant qu'il en trouve un dans sa cuisine. « Fais comme chez toi, brosse toi les cheveux ou je ne sais quel truc que les filles font, je reviens. ». Il s'engouffre dans sa cuisine, heureusement qu'elle n'est pas très grande, parce qu'à force de ne boire que des redbull et des bières, il n'avait aucune idée d'où pouvait être ce fichu objet. Au bout d'une minute, il finit par trouver le tir-bouchon au fond d'un tiroir et retourne dans le salon avec deux gobelets en plastique. « Pour te faire honneur, j'ai sorti ma plus belle vaisselle ! ». Milan, le célibataire par excellence qui boit dans des gobelets en plastique et mange dans des assiettes en carton pour ne pas avoir à faire la vaisselle.
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() message posté Mer 18 Mar 2015 - 20:55 par Invité
Le connaissant, il choisira le pire des endroits pour dessiner son portrait. Remy hoche simplement la tête, mais elle prévoit déjà de lui donner les directives à l'instant même où il aura le pinceau dans la main. C'est peut-être lui le peintre mais c'est elle le modèle, la reine. Son regard se dirige distraitement d'un coin à un autre de l'appartement. Elle fixe les dizaines de caricatures et dessins qui recouvrent les murs et certains meubles. C'est à cet instant précis que Remy réalise ne pas connaître grand chose de Milan. A ce stade, ça ressemble à une vraie passion, une chose qu'il aime particulièrement faire et pour laquelle il est doué. Et elle, sa p'tite acolyte, n'en savait rien. Sûrement parce qu'elle a une difficulté impressionnante à s'intéresser aux autres et à rester concentrer quand le sujet ne tourne pas autour de sa personne. Milan n'a alors pas jugé utile de lui dire et c'est compréhensible. Pourtant elle se surprend elle-même à vouloir savoir d'autres choses sur lui. L'australienne ne relève pas la remarque sur le fait qu'elle est la seule femme qu'il craint (elle se vengera assez vite de ça) et lui offre son cadeau d'anniversaire. Nouveau coup dur pour Remy, le croate décide de s'en servir comme cale pour sa table. Il est gonflé. Elle le suit du regard, surprise qu'il ose se servir de son cadeau de cette manière. « Mais qu'est-ce que tu fous ? Milan, c'est un cadeau, je l'ai choisi avec le cœur, pour te faire plaisir. » Mi-amusée, mi-scandalisée, elle s'apprête à reprendre le livre. « Franchement ça me vexe ce que tu en fais. » Elle détourne le regard avec son air boudeur. En vérité, elle s'en fout. Remy se fout toujours de tout. Elle avait juste pensé qu'il jetterait un œil aux premières pages. Par curiosité en tout cas. C'est ce qu'elle a fait en l'achetant. Certes avant de se résigner à refermer le roman, perturbée par ce qu'elle y lisait. Ça lui apprendra à lui faire des cadeaux. Elle le voit s'emparer de la bouteille de vin alors que son sourire de vainqueur revient sur ses lèvres. Il apprécie au moins un truc. « Fais comme chez toi, brosse toi les cheveux ou je ne sais quel truc que les filles font, je reviens. » Et il disparaît dans la cuisine. « Si tu fréquentais un peu plus le sexe opposé, tu découvrirais qu'on ne passe pas notre temps à se coiffer, nous les filles. » Sa voix s'élève pour qu'il l'entende jusque dans la cuisine. Mais aussitôt dit, aussitôt fait, la voilà qui balance ses chaussures dans un coin avant de se jeter sur le canapé pour s'y allonger. Elle essaie de chasser les pensées douteuses qui envahissent son esprit quand elle se demande toutes les choses que Milan a pu faire sur ce sofa. Un nouveau courant d'air lui procure un frisson et elle grimace, frigorifiée. Sa tenue légère n'aide pas à la tenir au chaud, elle regrette un peu de s'être faite jolie pour Milan. Rapidement il revient dans le salon alors qu'elle sourit à nouveau en voyant la bouteille. « Pour te faire honneur, j'ai sorti ma plus belle vaisselle ! » Il montre fièrement les deux gobelets qu'il tient dans une main. Elle prend alors réellement conscience d'être loin de son petit confort que lui offraient Hammersmith et ses colocataires. Milan vit comme un sauvage, c'est officiel. « Cool, je vais pas choper tes microbes comme ça. » Le seul avantage d'un verre à usage unique. Elle dit ça avec humour, loin d'être déstabilisée malgré le manque de luxe auquel elle a toujours été habituée. Surtout avec une colocataire comme Romy, qui tenait à avoir de la belle vaisselles pour y mettre ses plats et ses pâtisseries. « Tu peux fermer la fenêtre ? J'ai froid. » Elle se redresse au milieu du canapé. « Sauf si tu veux te porter volontaire pour me réchauffer. » Ses sous-entendus virent complètement à l'invitation à la débauche. Elle tend les bras dans sa direction pour qu'il la rejoigne sur le canapé, son sourire taquin au coin des lèvres. Mais elle le connait assez pour savoir qu'il préférera se précipiter pour fermer la fenêtre plutôt que de venir lui tenir chaud. Peut-être même qu'il sautera dehors pour s'échapper. D'une main elle attrape la bouteille ouverte par Milan et verse du vin dans les deux gobelets. Quelle classe. Elle lève son verre pour porter un toast à leur future colocation. Sans attendre de trinquer, elle boit une gorgée avant de se faire la réflexion que Romy a vraiment acheté un excellent vin. En plus d'être partie sans prévenir personne de son déménagement, elle a volé une bouteille. « Dit, tu me laisseras peindre sur toi ? J'ai toujours rêvé de faire de la peinture sur corps nu. » Elle le regarde, prenant un air soudainement sérieux alors qu'elle a envie d'en rire. Et si il refuse, elle viendra dessiner sur lui pendant qu'il dort. Voilà. Milan vient clairement d'hériter de la meilleure colocataire. L'appartement risque de s'effondrer avec eux deux sous le même toit. « D'ailleurs. T'as une autre chambre ou je vais devoir dormir sur le canapé ? » Sourire innocent, petit coup d'œil gêné vers les autres portes de l'appartement et sa voix se fait soudainement timide. Jolie comédienne. Comme si Remy Baldwin accepterait de dormir sur le canapé ou dans une autre chambre quand elle a l'occasion de squatter le lit de Milan le soumis.
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() message posté Jeu 19 Mar 2015 - 15:52 par Invité
Elle se plaint de l'utilisation qu'il fait de son livre, mais il s'en contrefous, ça lui apprendra à lui faire un cadeau uniquement pour le faire chier et pas pour lui faire plaisir. Si par malheur il lisait ce livre, il finirait sûrement pas faire des cauchemars. « Si tu fréquentais un peu plus le sexe opposé, tu découvrirais qu'on ne passe pas notre temps à se coiffer, nous les filles. ». Heureusement qu'il est déjà dans la cuisine et qu'elle n'a pas pu voir sa tête, parce qu'il a l'air coupable de quelque chose. Parce que le croate passe beaucoup de temps à s'occuper de sa tignasse, ses cheveux longs et bouclés étaient bien la seule partie de son apparence à laquelle il apportait un soin tout particulier. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait aussi mal vécu l'épisode du malabar à l'hôpital et le trou que Remy lui avait fait dans les cheveux, heureusement ils avaient repoussé depuis et sa coiffeuse avait été d'une grande aide pour l'aider à surmonter ce traumatisme. Elle n'est pas aussi dégoûtée qu'il l'aurait pensé quand il revient avec ses gobelets en plastique. « Cool, je vais pas choper tes microbes comme ça. ». Il rigole, parce que l'avantage des microbes, il n'y avait jamais vraiment pensé, peut-être parce qu'il n'avait jamais eu l'occasion de vivre en colocation. « Tsais que vivre chez moi, c'est le meilleur moyen de chopper mes microbes.. ». Même s'il est bordélique, ce n'est pas un crado pour autant. Cependant, il a quelques habitudes de célibataire, comme laisser la lunette des toilettes relevées ou laisser traîner ses affaires sales dans la salle de bain. Il avait un peu peur qu'elle commence à le forcer à mettre du désodorisant partout ou pire ranger. Surtout qu'il imaginait mal Remy faire quoi que ce soit, elle était plus du style à rester vautrer dans le canapé et donner des ordres à Milan. « Tu peux fermer la fenêtre ? J'ai froid... Sauf si tu veux te porter volontaire pour me réchauffer. ». La peur le fait frissonner, parce qu'il la voit déjà venir se frayer un chemin sous son T-shirt pour se réchauffer, alors il court presque jusqu'à la fenêtre pour la fermer. Un peu inquiet, il jette un regard derrière lui pour être certain que Remy ne l'a pas suivi, mais elle est trop occupée à leur servir un verre. « Dit, tu me laisseras peindre sur toi ? J'ai toujours rêvé de faire de la peinture sur corps nu. ». Heureusement qu'il n'avait pas eu le temps de prendre une gorgée, parce qu'il aurait probablement tout envoyé giclé dans la pièce sous le coup de la surprise. « Euhhhhhh...euhhhh...humm ». Aucun mot cohérent ne sort de sa bouche, il commence déjà à regretter d'avoir ouvert sa porte à Remy au lieu de continuer à peindre tranquillement. Il n'est pas particulièrement pudique ou complexé concernant son physique, mais nu et Remy ne vont pas ensemble. « Enfin...euhh tout dépend ce qu'on entend par nu, je serai ravi de te prêter mon bras pour développer ton esprit créatif. ». Il a bien besoin d'un verre pour se calmer, parce qu'il craint de s'enfoncer davantage. Il avance jusqu'à la table et prend son verre, il élimine vite l'idée de s'asseoir à côté d'elle sur le canapé, trop dangereux. Il prend une bien trop grande gorgée de vin et manque de s'étouffer avec. « D'ailleurs. T'as une autre chambre ou je vais devoir dormir sur le canapé ? ». Ce détail, il n'y avait pas encore réfléchi. Comme s'il avait les moyens de vivre dans un trois pièces tout seul, il avait déjà assez de mal à se permettre cet endroit avec son pauvre salaire de brancardier. « Tu peux dormir avec moi. Fin non pas avec moi, dans ma chambre, sans moi. ». Il rougit un peu et reprend rapidement une autre gorgée de son verre. Le canapé ne le gênait absolument pas, c'était fréquent qu'il s'endorme dessus en regardant la télé de toute façon. Pourtant, il se voyait plus se barricader dans la baignoire pour dormir, en mettant une chaise pour bloquer la porte, histoire de pouvoir dormir tranquille. Le terrain sur lequel s'engage la conversation ne lui plaît pas du tout, alors il tente de changer celle-ci au plus vite. « Le téléphone, t'y répond sous aucun prétexte, même si ça sonne cinq fois de suite, au pire tu le débranches si la sonnerie te soûle trop. ». La seule personne à appeler sur son fixe étant sa mère, il n'avait aucune envie qu'elle tombe sur Remy dans son appartement. D'une, parce que sa mère se ferait aussitôt des films en s'imaginant que c'est sa copine. Deux, elle l'inviterait probablement au dîner hebdomadaire chez Mama Kovačić, Remy savait déjà suffisamment de choses pour se foutre de sa gueule, pas besoin qu'elle en découvre davantage. « J'imagine que tu tiens pas l'alcool, donc vaux mieux que je te fasse la visite maintenant, histoire que tu saches où aller vomir... ». Il lui adresse un grand sourire moqueur avant de commencer ses explications. L'appartement n'est vraiment pas grand, c'est à peine s'il a besoin de bouger de là où il se trouve pour lui désigner les portes des toilettes, de la salle de bain, de la cuisine et de sa chambre. « Des questions ? ».
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() message posté Jeu 19 Mar 2015 - 21:34 par Invité
La réaction à sa question sur la peinture sur corps nu est mémorable. Le visage de Remy s'arme d'un immense sourire en le voyant si peu à l'aise. Elle l'observe, silencieuse, se noyer avec ses propres mots. Il bafouille alors qu'elle éclate de rire, difficile de cacher son hilarité face au spectacle qu'il lui sert. Elle ne proposait ça que pour le déstabiliser mais à y réfléchir, ça la tenterait vraiment de pouvoir tester. « Enfin...euhh tout dépend ce qu'on entend par nu, je serai ravi de te prêter mon bras pour développer ton esprit créatif. » Son fou rire continue alors que ses pensées chassent complètement Hammersmith de son esprit. Il n'y a plus ni tristesse, ni regret d'être partie comme une voleuse. Milan a le don, volontaire ou non, de réussir à lui changer les idées, à la faire se sentir mieux. Plus tôt dans la journée, elle broyait du noir à la simple pensée qu'elle quitterait son quartier favori et la voilà à adopter Chinatown avec un sourire euphorique sur les lèvres. « Pas juste ton bras, je veux tout ton corps. » Elle appuie bien sur chaque mot pour donner cette impression qu'elle imagine déjà des scénarios érotiques entre eux. Elle lui adresse même un regard entendu pour bien insinuer la chose. L'australienne ne pense aucun de ses mots, de ses sous-entendus mal placés. Il l'amuse simplement avec ses réactions, cette façon qu'il a de paniquer quand le sujet devient trop osé ou ce regard perdu qu'il affiche à chaque fois qu'elle sous-entend avoir envie de lui. Il ne demande sûrement qu'à être tranquille quand Remy n'aspire qu'à chambouler sa petite vie paisible. « Tu peux dormir avec moi. Fin non pas avec moi, dans ma chambre, sans moi. » Elle approuve d'un signe de la tête alors qu'elle regarde le canapé sur lequel elle est assise. Son œil expert analyse rapidement la situation quand qu'elle s'imagine déjà le rejoindre dessus et se coller à lui pour la nuit. « Le téléphone, t'y répond sous aucun prétexte, même si ça sonne cinq fois de suite, au pire tu le débranches si la sonnerie te soûle trop. » D'un trait, elle vide son gobelet avant de le remplir à nouveau de vin. Il éveille sa curiosité avec cette histoire mais elle fait disparaitre son sourire, ne souhaitant pas se trahir si vite. « D'accord. Je prends note. Ne pas répondre au téléphone. » Nouveau hochement de tête tandis qu'elle affiche son air de fille sérieuse qui veut se faire accepter dans la colocation. Mais la vérité, c'est que Remy prévoit déjà de répondre au téléphone. Peu importe qui sera l'interlocuteur, elle s'imagine raconter à qui veut l'entendre que Milan est enfin devenu un homme et qu'il a désormais une copine. « J'imagine que tu tiens pas l'alcool, donc vaux mieux que je te fasse la visite maintenant, histoire que tu saches où aller vomir... » Pas vraiment ravie par sa remarque, elle se lève pour regarder les portes qu'il désigne dans son dos. Elle boit une nouvelle gorgée, regrettant de ne pas avoir Game of Thrones à regarder pendant qu'elle vide la bouteille. Mais découvrir l'endroit où Milan vit suffit à être un motif distrayant pour boire. Elle pourra toujours squatter son canapé une autre fois pour regarder sa série et vider une autre bouteille aussi, ceci dit. « Ouais. » qu'elle dit pour confirmer qu'elle a des questions. Elle glisse une mèche derrière son oreille avant de faire un récapitulatif des sujets qui l'intéressent. Nonchalante, elle se laisse tomber sur la place qu'elle occupait précédemment. « Première question, pourquoi est-ce que tu refuses de dormir avec moi ? » Interrogation stupide, il lui fait toujours très bien comprendre qu'il n'a aucune confiance en elle. L'australienne relève ses yeux bleus vers son ami, toute trace de sourire ayant disparu de son visage. Elle part du principe qu'ils sont assez adultes pour dormir dans le même lit sans problème. « Je garderai mes mains loin de toi si ça peut te rassurer. » Garder ses mains loin de lui c'est si peu crédible venant de Remy. Elle maudit simplement sa remarque. Celle qui la réduit à être une femme dont il se méfie à chaque fois qu'elle s'approche. « Ok ensuite, je peux mettre mes affaires dans quel placard ? » Sujet important pour une femme comme Remy Baldwin, la miss qui agglutine une tonne de robes. Elle énumère les questions alors qu'elle compte sur ses doigts en même temps. « Et sinon, j'ai le droit de commencer à te peindre dessus maintenant ? » Demande inutile, après tout, il était déjà en train de peindre à son arrivée, autant continuer sur sa lancée. Elle agite la bouteille devant lui pour l'inviter à se resservir alors qu'elle vide son verre. Heureusement pour lui, pour l'instant Remy a encore toute sa tête. « D'ailleurs, être nu Milan, ça signifie que tu ne portes plus aucun vêtement hein. Tu veux que je te montre ? Suffit que je retire ma robe. » Énième provocation douteuse alors que sa main glisse dangereusement vers la fermeture de sa tenue pour la faire descendre.
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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 17:13 par Invité
Depuis le temps, il devrait avoir compris que laisser Remy décidait de la tournure de la conversation n'est jamais une bonne idée. Il aurait dû continuer à imposer ses conditions plutôt que de lui laisser l'occasion d'intervenir. « Première question, pourquoi est-ce que tu refuses de dormir avec moi ? ». Milan se tient éloigné du canapé, debout raide comme un piquet, il envisage de sortir les chaises pliantes qui traînent dans sa cuisine, rien que pour ne pas avoir à s'asseoir à côté de Remy. Lui qui passe son temps dans son canapé d'habitude, il n'a plus aucune envie de le rejoindre. « Je garderai mes mains loin de toi si ça peut te rassurer. ». Milan grimace, parce qu'il commence à s'imaginer la scène de lui et Remy au lit, avec une muraille de coussins entre eux. Non, ça ne pouvait pas arriver dans la réalité, pas dans sa réalité en tout cas. « T'as des pieds et une bouche... ». Soudain son cerveau percute que sa phrase peut être interprétée de deux manières différentes et il se sent obliger de se justifier tout de suite. « Pour parler hein.. pas pour... ». C'est du Milan tout cracher, incapable de dire le mot fellation ou un de ses synonymes moins glorieux. Il se passe la main dans les cheveux, il faudrait qu'il pense à tourner sa langue plusieurs fois avant de parler maintenant que Remy était présente. Alors, il la laisse débiter le reste de ses préoccupations sans broncher. « Ok ensuite, je peux mettre mes affaires dans quel placard ? ». Milan écarquille les yeux, parce qu'il n'avait pas vraiment saisi que Remy s'installer vraiment chez lui. Il pensait simplement qu'elle allait squatter quelques nuits et repartir d'où elle vient, si elle sortait ses affaires de la valise, la situation semblait tout de suite plus sérieuse. « Et sinon, j'ai le droit de commencer à te peindre dessus maintenant ? ». Il n'est pas au bout de ses surprises apparemment, ce qu'il avait pris comme une boutade, elle semble bien décider à le réaliser. Ce n'est pas un peu de peinture qui lui fait peur, vu qu'il finit toujours par s'en foutre partout de toute façon, mais il n'est pas certain de ce que Remy peut avoir en tête. Finalement, il s'approche pour se resservir un verre de vin et se pose à l'opposer du canapé de Remy, à l'extrémité la plus totale, ayant quasiment une fesse dans le vide. « D'ailleurs, être nu Milan, ça signifie que tu ne portes plus aucun vêtement hein. Tu veux que je te montre ? Suffit que je retire ma robe. ». La bouteille lui échappe des mains, mais il l'a rattrape avant qu'elle ne déverse son contenu sur la table basse. Milan a aussitôt détourné la tête dès qu'il l'a vu jouer avec la fermeture de sa robe, parce que s'il pose les yeux sur elle, il risque bien de commencer à hyperventiler, c'est une question de survie. « Déconne pas je suis cardiaque. ». Pas vrai du tout, mais il faut bien trouver un moyen de la faire cesser ses petites manigances pour le déstabiliser. Pour le moment, ce qui l'intéresse le plus n'est pas de savoir si Remy est plutôt d'humeur à le transformer en alien ou un schtroumpf, mais plus de découvrir pendant combien de temps elle compte rester. « Tu pourras foutre tes affaires dans le placard de la chambre, je te ferai de la place dedans tout à l'heure... ». De toute façon, il est loin d'avoir 25 millions de fringues, puis la plupart de celles qui se trouvent dans le placard sont celles qu'il ne met jamais. Il prend une gorgée de son vin, réalisant qu'il a plus ou moins élucidé toutes les questions de Remy si ce n'est celle de la peinture. « Tu sais que je t'adore, que t'es la meilleure et tout ça, mais tu comptes rester combien de temps au juste ? ». à peine attaquer son deuxième verre que le revoilà debout en train de farfouiller sur un meuble à la recherche de quelque chose. Finalement, il met la main sur ce qu'il cherchait depuis le début, des tubes de peinture, bien moins inoffensifs que les bombes de peinture qu'il utilise. Il n'est pas complètement opposé à l'idée du body-painting du moment que Remy ne le force pas vraiment à se mettre dans sa tenue d'Adam. « Bon Remy. Je te laisse peindre ce que tu veux sur ça ! ». En même temps qu'il parle, il s'est débarrassé de son T-shirt trop grand pour dévoiler son torse nu qu'il montre du doigt. Un petit sourire comploteur apparaît sur son visage. « Mais faudra que tu fasses quelque chose, la bouffe, le ménage, enfin ce que tu sais faire. Et non tu peux pas peindre ailleurs, les poils et la peinture ça fait pas bon ménage. ». Il s'attend déjà à ce qu'elle lui propose quelque chose de sexuel en échange, mais il s'agrippe fermement à ses tubes de peinture, bien décider à ne pas lui laisser tant qu'elle n'aura pas accepté de faire sa part dans l'appartement.

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() message posté Sam 28 Mar 2015 - 9:58 par Invité
Cette cohabitation semble déjà instable. Remy s'évertue à vouloir déshabiller Milan, plus pour le faire paniqué que par envie. Elle apprécie un peu trop voir son regard paumé lorsqu'elle lui fait des avances malvenues. Aucun ne veut de l'autre de cette façon. Ils ne se désirent pas, sont de parfaits opposés et sont incapables d'entretenir une relation amicale normale. L'australienne étant la seule responsable de cette dernière faute. Clairement, malgré son envie dévorante d'apprendre à connaître davantage Milan et de lui montrer qu'elle peut être une véritable amie loyale, Remy préfère foutre la merde. C'est plus drôle, moins ennuyeux. Et quand la bouteille manque de se renverser sous ses yeux, Remy comprend qu'une nouvelle fois, elle marque un point. Ses doigts s'écartent de la fermeture, son hilarité étant à son maximum et aussi parce qu'elle estime que Milan mérite d'être un peu tranquille. (Également, loin de là le désir que son ami lui fasse une syncope entre les mains.) Elle n'est là que depuis quelques minutes, une vingtaine sans doute et déjà elle essaie de contrôler et charmer son petit monde. Milan peut néanmoins s'estimer heureux d'une chose, Remy n'a pris qu'une valise. L'invasion dans son appartement se fait en douceur. « Tu sais que je t'adore, que t'es la meilleure et tout ça, mais tu comptes rester combien de temps au juste ? » Son expression de je suis géniale et j'le sais s'affiche sur son visage. Elle hausse les épaules avant de vider son gobelet. « Quand tu auras une copine. » Voilà voilà. Ça laisse sous-entendre qu'elle sera là longtemps, c'est évident. Surtout quand on connait la vie sentimentale du croate. Elle fixe le fond de son verre pour s'empêcher de rire et aussi parce qu'elle espère qu'il va se remplir tout seul, par magie. « Ça te donne une idée du temps que je vais rester ici. » Autrement dit, une décennie. Et encore, elle se trouve généreuse. La vérité, c'est que Remy n'en a aucune idée. Personne ne sait qu'elle est ici ce soir, ni qu'elle a pris sa valise pour partir. Son regard erre très vite dans l'appartement pour repérer tous les tubes de peinture qui peuvent trainer. Remy veut peindre et quand Remy désire, elle obtient. La pensée qu'il est vraiment un artiste incompris la saisit et ça la fait sourire. « Bon Remy. Je te laisse peindre ce que tu veux sur ça ! » Au même moment l'australienne hausse un sourcil lorsque, là, devant elle, Milan décide de retirer son t-shirt. Il désigne son torse comme étant la nouvelle toile à peindre de la miss. Son sourire triomphant s'estompe aussitôt. Autant surprise qu'il cède à ses caprices, que la vision de son torse devant ses yeux. C'est Remy, elle n'est jamais insensible devant un homme. Elle aurait pensé, néanmoins, être un peu plus indifférente devant Milan. Et pour la première fois, c'est elle qui ne trouve rien à redire. Alors la miss met ça sur le compte de la surprise et rien d'autre. Elle avait pensé qu'il finirait par la priver de son bras pour ne lui laisser que sa main, avant de partir mettre trois pulls pour s'assurer qu'elle n'ait aucun accès à son corps. « Ouais ouais, ce que tu veux. » Elle soupire et fait un geste vague avec la main, nonchalante, vraiment pas intéressée par ce qu'il peut raconter. Il pourrait lui avoir proposé encore à boire ou imposer de nouvelles conditions que Remy n'en sait rien. Et elle se sent stupide. Chancelante – sûrement l'effet de l'alcool bu trop vite qui commence à se manifester – elle s'approche jusqu'à s'arrêter devant Milan. Au passage, elle chope la bouteille de vin et tire sur la main du croate pour le conduire jusqu'au canapé. « Je peux faire la cuisine oui oui oui. Ma proposition faite à l'hôpital, tu sais, s'amuser avec du caramel, elle est toujours d'actualité. C'est un bon compromis. » Elle se retourne pour lui sourire. Il a parlé de cuisine, non ? Aucune idée. L'australienne lui propose de la cuisine améliorée. Aussi vite son verre se retrouve remplit, aussi vite Remy le vide. Elle s'installe à genoux sur le canapé, laissant à Milan le soin de prendre place à ses côtés. « Mes mains vont te toucher, t'as pas trop peur ? » Pas besoin de pinceau même si elle devrait. Elle agite ses doigts dans le vide – pour imiter une araignée, peu importe – comme une idiote. Le regard qui se veut innocent, elle relève les yeux vers les siens. Elle vient toucher les tubes de peinture du bout des doigts. A nouveau maitresse de la situation, elle fait un échange avec Milan, lui refilant la bouteille quand elle dérobe les tubes de ses mains. Pour l'instant, l'australienne s'efforce de rester sage. Pas pour longtemps, Milan devrait profiter. Il ne tente même pas de s'échapper (sûrement parce que la miss ne tente rien pour le moment), visiblement il était sérieux, Remy peut vraiment peindre sur son corps. Son sourire taquin est revenu alors qu'elle dévisse le bouchon de la peinture marron pour en mettre sur ses doigts. « Tu veux un dessin en particulier ou je peux faire ce que je veux ? »
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() message posté Lun 30 Mar 2015 - 15:36 par Invité
Si ce qu'elle raconte est vraie, Remy n'est pas prête de s'en aller de son appartement et il est bien trop docile pour lui demander clairement de partir. Fuir les conflits c'est un peu sa spécialité. Il s'imagine déjà être obligé d'embaucher une actrice pour faire croire à Remy qu'il a enfin une copine et qu'elle doit foutre le camp. Il manque de se mettre à rire tout seul, comme un malade mental, quand il s'imagine devoir prendre une femme banale pour jouer sa petite amie. Connaissant la petite australienne, elle se montrerait bien trop suspicieuse s'il se pointait avec un canon du jour au lendemain. Lorsqu'il enlève son T-shirt, Milan n'a vraiment aucune arrière-pensée, loin de penser que son torse puisse avoir un quelconque effet et sûrement pas sur Remy, qui passe plus de temps à lui dire qu'il ressemble à un caniche avec sa coupe de cheveux que le considérer comme un homme. Il trouve d'ailleurs étonnant que Remy ne lui envoie pas tout de suite de pic, un petit "remet ton T-shirt je vais vomir". Quand elle ouvre finalement la bouche, ce n'est pas pour marchander ou le contredire. « Ouais ouais, ce que tu veux. ». Milan commence un peu à s'inquiéter d'être tombé dans un piège de la blonde. Elle se lève et se rapproche de lui, par réflexe il recule d'un pas, Remy qui s'approche égal menace dans son esprit. Avant de finalement se laisser tirer jusqu'au canapé, il est trop tard pour renoncer maintenant. « Je peux faire la cuisine oui oui oui. Ma proposition faite à l'hôpital, tu sais, s'amuser avec du caramel, elle est toujours d'actualité. C'est un bon compromis. ». Il lui faut un moment pour se rappeler la proposition exacte, vu le nombre de proposition indécente que Remy peut lui faire juste pour le voir être mal à l'aise et ne plus savoir où se mettre. Il ne se souvient pas des détails, mais il est certain que le caramel n'était pas prévu uniquement comme supplément sur sa glace. « On va rester dans le traditionnel, de la nourriture dans des assiettes ça ira très bien... ». Pendant un instant, il regarde un peu paniqué Remy, s'imaginant qu'elle va partir à l'assaut de sa cuisine pour trouver du caramel et lui dessiner dessus avec. Il est soulagé en constatant qu'il se fait des films, comme souvent. « Mes mains vont te toucher, t'as pas trop peur ? ». Retour du sentiment de panique, il n'allait pas survivre longtemps à ce rythme-là. Ses yeux ne quittent pas les mains de Remy, comme s'il s'agissait d'un serpent ou d'une arme à feu dont il ne fallait pas perdre la trace. « Terrifié t'as pas idée, mais je dois avoir des pinceaux quelque part t'en fais pas ! ». Pourtant, quelque chose lui dit que Remy n'a aucune envie d'utiliser des pinceaux. Il se fait subtiliser les tubes de peinture comme un débutant et se retrouve avec la bouteille dans les mains, maigre consolation. Pas besoin de faire semblant d'être un homme avec de bonnes manières avec elle, alors il n'hésite pas pour boire une longue gorgée directement à la bouteille pour se donner du courage. Il déglutit difficilement en constatant qu'elle est déjà en train de se mettre de la peinture sur les doigts, ce qui le pousse à reprendre une gorgée de vin. La bouteille allait devenir sa meilleure amie dans cette épreuve. « Tu veux un dessin en particulier ou je peux faire ce que je veux ? ». Milan la regarde perplexe, pas certain que son avis ait un impact sur ce qu'elle va dessiner. Soudain il réalise que son canapé est en grand danger, surtout si elle met ses mains partout après. « Attends deux secondes ! ». Il se lève du canapé pour partir à la recherche de la bâche qu'il utilise pour couvrir ses meubles quand il peint. Remy doit s'imaginer qu'il a changé d'avis à s'éloigner sans prévenir et il s'en réjouit. Il ne lui faut vraiment pas longtemps pour revenir armer de sa bâche et de constater que Remy n'a pas bougé, encore heureux qu'elle n'ait pas commencé à toucher tous ses meubles avec ses doigts pleins de peinture. « Bouge tes fesses, j'ai pas envie que tu transformes mon canapé en œuvre d'art. ». Une fois que Remy a débarrassé le plancher, enfin son canapé, Milan s'applique a bien placé la bâche afin qu'aucun recoin de son canapé ne soit exposé à ce qui va arriver. Pas franchement pressé de se faire dessiner dessus, mais il reprend sa place initiale sur le canapé, reprenant la bouteille en main avant que Remy ne lui confisque. « Fais ce que tu veux, évite juste de me dessiner un zizi et de mettre sur la photo sur les réseaux sociaux. Je suis presque sûr que ma mère a créé des faux profils pour me stalker sur le net et elle désapprouverait totalement notre activité. ». C'est dans ces moments-là qu'il se rendait compte que sa maman envahissait un peu trop sa vie, alors qu'il avait maintenant vingt-six ans. C'était mignon lorsqu'il était adolescent, mais cela devenait un peu creepy. Lorsqu'il sent que Remy va bientôt commencer son oeuvre, il fait le signe de croix en murmurant les paroles qui vont avec en croate comme s'il s'apprêtait à être exécuté.
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