"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici talk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good. ~ {Tristan 2979874845 talk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good. ~ {Tristan 1973890357
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talk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good. ~ {Tristan

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() message posté Mar 24 Fév 2015 - 22:34 par Invité
talk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good.

Je déverrouille mon téléphone. Trois nouvelles notifications depuis la dernière fois que je l’avais consulté : il y a 15 minutes. Facebook, Snapchat et un nouveau message : N’oubliez pas, 19h tapantes. Je grimace. Ce soir, je devais me rendre jenesaisplusoù pour garder jenesaispasqui à dix-neuf heures. Et gare à moi qui j’arrivais une minute en retard… Enfin, tout ça ce n’était que ce que je pensais, mais je ferais mieux de ne pas tenter l’expérience d’arriver en retard… Je consultai rapidement les dernières story de mes amis snapchat, l’actualité de facebook… il était 18h. Je repassai une nouvelle fois avec un stylo noir sur ma main l’adresse, bien que je l’ai aussi notée sur mon téléphone, mais on ne sait jamais ce qu’il pourrait se passer durant le trajet, moi et mon agilité miraculeuse pourrions faire tomber mon téléphone dans une plaque d’égout, je pourrais l’oublier à l’appartement, ou le perdre quelque part dans mon sac, peut-être même me le faire voler ! Alors que bon, nous sommes tous au courant qu’une main, on ne la fait pas tomber, on ne l’oublie pas, on ne la perd pas… et on se la fait encore moins voler ! Fière de mon écriture bien claire et sans aucun tremblement, je rangeai le stylo avant d’enfiler mon manteau et  d’enrouler mon écharpe snood autours de mon cou. « Mon sac… Où est mon sac ? » Je tournai plusieurs fois sur moi-même, comme à la poursuite d’un animal imaginaire, le regard furetant tout autours de moi. Là ! Je m’en saisi en vitesse avant sortir de l’appartement, fermant à clef derrière moi : Aaron n’était pas encore rentré. Je me décidai enfin à lui envoyer un message : je suis partie en baby-sitting, je ne sais pas quand je rentrerais. Bien sur, j’étais sure qu’il en profiterait pour aller au bar ou rester avec ses amis : nous sommes un vendredi soir, c’est bien normal. Roh et puis, quand allais-je enfin commencer à lui faire confiance ?! Toutes ces engueulades n’avaient pas suffit ? Je chassa bien vite ses idées de Ron en train de boire en compagnie de ses amis pour les remplacer par un Ron, bien tranquillement assis dans le canapé avec un plateau télé et lançant un DVD, du genre Narnia. Bon, c’était pratiquement impossible, mais c’était toujours mieux que d’angoisser toute la soirée pour rien.

Durant mon trajet, je ne pu m’empêcher de penser à ce soir : j’avais toujours pris l’habitude de venir voir mes clients -c’est assez bizarre de parler d’eux comme tels, je suis que baby-sitter, pas vendeuse à domicile ou agent immobilier… - avant le baby-sitting ; histoire de connaitre mieux les parents, les enfants… Et lui, je ne savais rien. Mise à part peut-être son nom : Tristan Newmann. Chercher sur facebook ? Fallait pas rêver non plus, vue les parents qu’il a -entre autre qui semblent être de bons bourgeois respectables-, il ne devait pas réussir à feinter pour se faire un compte, surtout qu’il ne devait pas avoir l’âge. J’imaginais un petit gosse, bien coiffé, bien habillé, une petite voix innocente, un gamin bien élevé, pas trop chahuteur et qui n’était pas du genre à venir te faire chier quand les parents sont plus là. Bon, en gros, c’était le gosse parfait, un peu trop parfait d’ailleurs. Ça me faisait peur d’avance ! Nan, sérieusement, ça fait penser au genre Esther, puis derrière ça c’est un psychopathe. Ou pire, un robot ! Un clone !  Oui non, les psychopathes, c’était toujours les pires… Ou alors c’était un clone, robotisé et qui s’est rebellé et est devenu un psychopathe ! C’est là qu’Aaron me dirais que je regarde trop les films de science fiction et d’horreur. Voilà d’où je tiens mon angoisse incessante envers le monde et tout le tralala !

Lorsque je sortais du bus, il faisait nuit. En fait, il faisait nuit depuis un petit bout de temps, mais on va dire que quand je suis sortie de l’appartement, il faisait entre mi-nuit et mi-jour, vous voyez ? Bon, puis c’est pas tout, encore la nuit, c’était rien, le pire, c’était la pluie ! J’avais pour le coup pas de chance, car visiblement, j’étais en pleine averse, et un orage se préparait… Bon. Nuit, ok. Froid, ok. Pluie, pas ok !! Je n’avais pas de capuche, et le vent faisait voler mes cheveux un peu comme si c’était les serpents de Méduse, dans la mythologie greco-romaine. Qu’est-ce qu’il pouvait arriver de pire ? Je me mis sous un lampadaire –pas pour m’abriter non…- afin de voir mieux l’adresse que j’avais notée et re-notée sur ma main, il y a un peu moins d’une heure. J’ouvris mon poing : une écriture illisible, de l’encre partout sur les doigts… J’avais tout gagné visiblement. Qu’est-ce qu’il pourrait y avoir de pire à dix minutes du rendez-vous ? J’ouvrais mon sac pour y retrouver mon téléphone. Hallelujah, il était là ! Je le déverrouillais, me contentai de retrouver la note dans laquelle j’avais noté l’adresse. Voilà. Kensington, j’y étais, comment rater le quartier le plus chic de Londres ? Il me fallait juste trouver le numéro de la maison. Je parcourais le trottoir, cherchant malgré la pluie et le vent –et m’abritant autant que je le pouvais à l’aide de mon sac- la bonne adresse.

Après quelques minutes de recherche, je tombai sur le numéro qu’on m’avait indiqué. C’était bien ici. Grands bâtiments blancs, colonnes qui rappellent l’architecture grecque… Je passai le portail noir et m’avança jusqu’au seuil de la porte, montant les escaliers. J’allume mon téléphone : 18h58. J’ai tout juste le temps de me recoiffer légèrement –je ne suis pas narcissique, mais me pointer chez les gens avec les cheveux de titeuf…- puis toquer enfin à la porte. Une dizaine de secondes après, on m’ouvre : Une grande femme en grande tenue, un visage connu… Newmann. J’aurais dû faire le rapprochement ! Une grande comédienne. J’avais vue nombre des séries dans lesquelles elle avait joué, et ils parlent souvent d’elle aux informations. « Entrez. Vous êtes à l’heure. » Elle appela son fils et me fis entrer. J’essuyai mes pieds sur le tapis avant d’attendre admirant la décoration moderne et l’espace spacieux de la maison. Des couleurs simples, un intérieur moderne, c’était vraiment somptueux.  « Nous partons » dit-elle enfin avant de sortir, suivie de son mari. C’est là que je vis descendre un homme, qui semblait plus âgé que moi. « Ah Tristan, voici Sofia, elle va te surveiller ce soir. Sur ce, bonne soirée. » et mon visage se décomposa.
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() message posté Mer 25 Fév 2015 - 10:46 par Invité
talk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good. ~ {Tristan Tumblr_inline_mgsk964Dj81rdzz0qtalk about everything, talking about nothing but talk, it always feels good. ~ {Tristan Tumblr_m2yhzsD6JZ1rux8ilo2_500

Décembre
« C'est mort pour ce soir James, je suis coincé chez moi.» Je l'entends soupiré au bout du téléphone. Depuis que j'ai été arrêté il y a quelque jours c'est un cauchemar. Ma mère est revenue chez moi. Elle n'était même pas venu en juillet quand je m'étais fait agressé mais là, elle est venue et ça m'agace un peu. Je suis privé de sorti à vingt-huit ans, sérieusement? «Écoute James c'est de ta faute, fallait être plus discret et c'est grâce à moi que tu t'en sors alors ne me fait pas culpabiliser. Je trouverais un moyen de venir plus tard.» Oui j'ai changé d'avis, après tout si ma mère sort ce soir ça veut dire que je suis tout seul vu que Wally, mon majordome n'est pas là également. J'ai raccroché et je suis allé voir ma mère qui avait revêtue une de ses robes de soirées dans lesquelles j'ai toujours eu l'habitude de les voir. Je la regarde longtemps avant de me dire que je la connais à peine. Elle m'a tout avoué à ma sortie de garde à vue. Elle aussi à eu des soucis avec l'alcool mais surtout la drogue. Sa carrière ne décollait pas et elle s'est plongée dans ce cercle vicieux. C'est, et j'ai été très surpris de l'apprendre, mon père qui l'ai aidé à s'en sortir. Il avait tout suivi de son évolution et voulait qu'elle réussisse, il était un fan comme on dit et il allait souvent l'attendre à la sortie du théâtre jusqu'à ce qu'elle accepte de sortir avec lui. Je ne connaissais pas mon père sous cet angle. Je n'ai jamais su jusqu'à aujourd'hui comment ils s'étaient rencontré. Sans doute parce que je n'ai jamais posé la question.

« Tu t'en va?»

Ma question à un double sens, j'espère surtout qu'elle rentre chez elle, dans notre maison familiale plutôt que chez moi. Mon père va finir par se douter de quelque chose. Je me demande d'ailleurs s'il n'est pas déjà au courant.

« J'ai une représentation ce soir, je ne peux pas la manquer. Tu devrais lire le scénario ça te plairait. Mais rassure toi tu ne seras pas seul. Ah d'ailleurs la voici.»

Je l'ai dévisagé, c'est quoi cette blague?  Comment ça je ne serais pas tout seul? Elle m'embrasse comme elle le faisait quand j'avais cinq ans et me laisse dans le salon et va ouvrir. Je n'arrive pas à croire qu'elle est appelé quelqu'un. Je commence à être agacé par tout ça. J'ai juste besoin qu'on me laisse tranquille. Je la rejoins lorsqu'elle m'appelle et j'ai du mal à croire qu'elle ai vraiment appelé une inconnue pour me « surveiller » Sérieux ? J'allais protesté mais je n'en ai pas eu le temps. Je dévisage la demoiselle en face de moi. On doit être du même âge, j'ai même l'impression qu'elle est plus jeune que moi la honte. Je croise les bras et hausse les sourcils puis sans vraiment la saluer lui dit :

« Combien est-ce qu'elle vous a payée pour ça? »

Je peux très bien lui donner le double pour qu'elle s'en aille et qu'elle garde le silence auprès de ma mère. Ce n'est pas très honnête mais j'en ai assez de tourné en rond ici. A ma sortie je suis resté quelques jours chez Dimitri et maintenant je suis bloqué ici j'ai besoin de prendre l'air. On sait tous que je ne ferais pas que prendre l'air évidement. Il faut que j'aille payé James. Je me met à chercher mes clés. C'est ma maison à près tout, je peux en sortir quand je veux et visiblement ma mère à pensé à ça.  Je soupire et ferme les yeux et tends le bras.

« On dirait qu'elle a pensée  à tout. Aller donnez-moi mes clés. J'ai des choses de prévus aussi ce soir et ce que ma mère oublie c'est que je n'ai plus cinq-ans.»

Je n'ai plus cinq ans, mais j'agis un peu comme si je n'étais pas mature. J'ai déconné et je ne me rends pas encore compte qu'elle fait ça pour moi.

« Qu'est-ce qu'elle vous à dit pour que vous acceptiez de venir?»

Elle n'a pas l'air d'être au courant que c'était moi qu'il fallait garder, vu la tête qu'elle tire. Ma mère ne lui à sans doute rien dit, c'est bien son genre, garder le silence sur certaines choses, elle est très douée pour faire ça.
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() message posté Ven 6 Mar 2015 - 22:17 par Invité
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« Combien est-ce qu’elle vous à payée pour ça ? » il me sort de mes pensées. La paye ? J’avais oubliée. Oubliée ma paye ? Mais quelle tête d’idiote je faisais ! Comment on peut oublier ce qu’on gagne ? Puis en plus, c’était plus que le prix habituel, d’ailleurs je me souviens que j’avais trouvé ça vraiment excessif pour seulement quelques heures à garder un « enfant »…  Quelques heures de baby-sitting, de dix-neuf heures à disons vingt-trois heures, c’est bien généralement aux environs de 50 pounds, plus ou moins, selon les employeurs. Mais là c’était plus. Et comme une idiote, j’avais oublié combien la grande comédienne m’avait payée… Oh puis, fallait l’avouer, j’étais un peu –non, complètement- choquée et déstabilisée devant ce jeune homme que je devrais, selon la mère de Tristan, je cite, « surveiller ». Surveiller un gosse, un vrai, vraiment, il n’y a –et n’y aura jamais aucun soucis- ! Mais pour un « gamin » qui semble avoir plus de vingt-cinq ans… ça semblait tout de suite plus compliqué, surtout qu’il se mettait à chercher quelques chose partout, mais visiblement en vain vue qu’il se met à soupirer et tendre les bras vers moi. « On dirait qu'elle a pensée  à tout. Aller donnez-moi mes clés. J'ai des choses de prévus aussi ce soir et ce que ma mère oublie c'est que je n'ai plus cinq-ans.» Je le regarde sans vraiment comprendre. Ses clefs ? Il s’attendait vraiment à ce que je lui donne ses clefs ? Il pouvait toujours courir ! Je venais d’arriver, et sa mère était partie aussitôt, quand aurait-elle pu me donner les fameuses clefs… ? Il pouvait toujours attendre, mais risquait d’avoir une crampe. Et même si j’avais eux ces clefs, je ne lui aurais même pas donné ! Vue son humeur –qui n’était pas très bonne- et la mienne. Oh et puis peut-être que si finalement : pour être tranquille et qu’il ne me fasse pas enrager toute la soirée, vue comment ça commençait… Bon d’accord, c’était idiot : sa mère m’avait appelée pour que je m’occupe de lui, même si elle n’avait pas précisé les petits détails du genre son âge et son caractère dit… très agréable ! Il finit alors pas me demander sans vraiment attendre ma réponse « Qu'est-ce qu'elle vous à dit pour que vous acceptiez de venir?» Ah ! Enfin une question à laquelle je pouvais vraiment répondre. Je regarde Tristan en croisant les bras, effleurant mes cheveux trempés des mains « Bon, tout d’abord, je n’ai pas vos clefs, votre mère viens de partir, vous l’avez bien vue, elle ne m’a rien donnée. Ensuite, pour combien votre mère m’a payée… ça ne vous regarde pas ! » bon si, d’accord, peut-être que ça le regardais, mais entre temps je n’avais pas encore retrouvée combien elle m’avait payée, et je voulait pas avoir l’air plus conne que je ne l’étais déjà en lui avouant que j’avais malencontreusement perdue la mémoire concernant ce sujet « Et elle m’a juste demandée si je pouvais m’occuper de son cher fils… très agréable, ce soir. » mon ton ironique en cette fin de phrase était peut-être en trop. C’est vrai, pourquoi lui faire part de son manque de bonne humeur, ça changera strictement rien. M’enfin. Je soupire et décroise les bras « Sofia, mais ta mère l’a déjà dit il y a… quelques minutes. » je lui tends la main, sans clef bien entendu « on va devoir passer la soirée ensemble que ça te plaise ou non, vaudrais mieux pas commencer à passer une mauvaise soirée. » le pire serait qu’il refuse de me serrer la main. J’avoue que là, je le prendrais très mal. M’enfin, on pourrait toujours se mettre à chercher ces clefs durant la soirée, si vraiment c’est important et qu’il ne veut pas rester cloîtré entre ces quatre murs malgré la pluie qui tombe dehors.
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() message posté Dim 8 Mar 2015 - 11:35 par Invité
C'est cruel de me faire ça, de partir et de me laisser enfermé ici. Je suis chez moi merde et je n'ai pas le droit de sortir. Chez moi et je me sens comme un condamné en liberté surveillée. C'est frustrant d'avoir l'impression que l'on choisi pour vous. Cette fille ne sait rien de ma vie, cette fille est une parfaite inconnue et je me vois mal passé la soirée avec elle. Je ne resterais pas là les bras croisé, ma mère oublie que je suis têtu et que je n'aime pas qu'on m'impose des choses.

« Ça ne me regarde pas, vous croyez vraiment ? Je suis persuadé que vous ne vous attendiez pas à moi, du moins moi ou un autre, mais pas quelqu'un de mon âge n'est-ce pas. Alors je suis un grand garçon et je ne compte pas resté enfermé ici. C'est MA maison, je fais ce que je veux.»

Je fais ce que je veux, mais ça va être compliqué de partir sans les clés. Je ne sais pas faire grand chose ici, c'est Wally habituellement qui s'occupe de tout, mais il n'est pas là ce soir. C'est sans doute pour ça qu'elle est là et ça me déplaît réellement. Elle a l'air d'avoir à peine vingt ans, qu'est-ce qu'elle va trouvé pour m'occuper? Faire des coloriages? Regarder un DVD? Trop peu pour moi. Elle doit avoir mieux à faire.

Je ricane quand elle me dit qu'on va devoir passer la soirée ensemble, alors là elle se met le dois dans l’œil. On est dans la salon et je peux très bien ouvrir cette fenêtre et partir et d'ailleurs c'est bien ce que j'ai l'intention de faire. Je ne me laisserais pas avoir dans ma propre maison. Je marche vers les fenêtres qui donnent sur l'extérieur, ce n'est pas très haut. Je ne suis jamais descendu par la gouttière, ça va être une grande première. J'ouvre la fenêtre et lui dit en même temps :

« Ah ça c'est tout elle, elle ne vous a rien dit avouez-le. Quant à passer la soirée avec vous, désolé ma jolie mais c'est non, pas que vous n'êtes pas mon genre, de toute manière je ne sors pas avec des filles comme ça vous êtes fixées mais je ne vais pas rester enfermé chez moi un vendredi soir. »

Ça non, c'est bien la dernière chose que je ferais. Il faut que je sorte, que j'aille boire, que j'aille voir James, sinon je vais exploser à rester enfermé ici. Depuis que je suis revenu de chez Dimitri c'est l'enfer et ma mère est tout le temps dans les parages pour m'empêcher de faire « des bêtises » comme elle dit. Je peux comprendre qu'elle s'inquiète après mon arrestation, mais je n'aime pas qu'on se mêle de ma vie. J'enjambe la fenêtre et lui dit :

« Si vous vous avez envie de rester toute seule ici, et bien fait comme chez vous, mais moi je me tire.»

Je commence a passer de l'autre côté et j'ai comme l'intuition qu'elle ne me laissera pas m'évader si facilement.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 0:15 par Invité
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C’est sur, il était un grand garçon. Un grand garçon, capricieux, habitué à faire ce qu’il voulait quand il voulait, et visiblement, j’étais tombée par malchance -et mal information !- sur lui. Je me retins de soupirer à ses répliques et à son manque de politesse minimale. Il ne m’avait pas serré la main. Et ça, ça avait le don de me mettre en rogne, c’est sur. J’étais sympa, assez de bonne humeur même après ce que j’avais dû faire pour venir jusqu’ici et après avoir découvert que le fameux gamin que je devais « surveiller »… était un gamin d’un peu moins de trente ans qui n’avait aucune envie de rester chez lui et qui me le montrait avec une mauvaise humeur qui me tapais sur le système -pour être polie-. Il s’était mis à ricaner. Ce qui m’agaça encore plus -je me rend compte que je suis bien trop polie depuis le début…-. Il sembla regarder quelque peu autours de lui puis se tourner, attachant son attention sur une fenêtre. Ah bah oui, sauter, c’était la meilleure solution. Je savais pas vraiment à quelle hauteur nous étions, mais une petite partie de moi espérait qu’il ne retomberait pas spécialement bien –même si on est tout près du sol, on sait jamais, les gens peuvent ne pas être doués…- et se ferait mal. Je le fusillais du regard, les bras croisés sous la poitrine. « Ah ça c'est tout elle, elle ne vous a rien dit avouez-le. Quant à passer la soirée avec vous, désolé ma jolie mais c'est non, pas que vous n'êtes pas mon genre, de toute manière je ne sors pas avec des filles comme ça vous êtes fixées mais je ne vais pas rester enfermé chez moi un vendredi soir. » Je ris ironiquement. Être fixée sur quoi ? Ma possibilité de sortir possiblement avec lui ? Comme si ç’aurait été possible. Et même s’il était lui-même ironique dans ces paroles, ça me faisait bien rire toute cette histoire. Qu’il sorte, qu’il s’en aille, qu’il fasse le gamin, ça le regardait. Mais un homme de trente ans qui faisait l’enfant comme ça, ce n’était pas crédible, c’était voir même ridicule. Il entreprit d’enjamber la fenêtre avec la grâce d’un éléphant avant de me lancer « Si vous vous avez envie de rester seule ici, et bien faites comme chez vous, mais moi je me tire. » Qu’il ait pris la peine de m’adresse la parole avant de partir m’étonnai. Un « gosse » de sa trempe et qui n’avait même pas pris la peine de dire bonjour… Il aurait pu partir sans un mot. Il voulait que je riposte ? Que je l’empêche d’y aller ? C’était peut-être possible. Ça pourrait expliquer le pourquoi du comment il s’était retourné pour un dernier mot, qui peut-être n’en était finalement pas un. Je le regardais haussant les sourcils avant de lancer blasée « Ecoutez, vous faites comme vous voulez. Vous l’avez dis vous-même, vous êtes un grand garçon…» j’insistais bien sur ces deux derniers mots avant de poursuivre  « un grand garçon aux attitudes d’un enfant de 6 ans certes, mais une vingtaine d’année de plus, ce n’est pas un grand écart n’est-ce pas ? » je le regardais sans attendre de réponse « J’ai eu affaire à des gosses de quatre qui étaient plus polis et moins emmerdeurs que vous, à croire que vraiment vous êtes un très grand garçon.  Alors je vous le redis, faîtes comme vous voulez. De toute manière, ni vous ni moi n’avons voulus cette situation, et oui, je l’avoue, votre mère ne m’avait pas prévenue que j’aurais en face de moi un gosse de trente ans qui se comporte comme s’il en avait six, capricieux et qui n'accepte pas ne pas voir ses souhaits se réaliser. Si elle m’a appelée, c’est qu’elle avait ses raisons. Vous ne semblez pas quelqu’un d’idiot, vous devez le savoir. Alors pourquoi voulez-vous vous attirer des ennuis ? »je jetais un coup d’œil par la fenêtre avant d’ajouter « De plus, vous n’irez pas bien loin vue la pluie qui tombe. Un orage est en prévision, ça ne m’étonnerait pas de devoir vous ramasser dans la rue plus tard dans la nuit parce que vous êtes complètement ivre -parce que oui, si vous sortez ce soir c’est soit pour aller boire soit pour aller voir je ne sais qui, et peut-être boire par la même occasion- et que vous n’arrivez plus à aligner un pas sans glisser dans une flaque d’eau et sursauter au moindre coup de tonnerre. »  je fis une moue désolée « Dans tous les cas, vous reviendrez dans la soirée, soit tard, soit plus tôt que vous ne l’espéreriez. »ma voix était sèche, je le regardais, ne sachant pas vraiment si mes arguments auraient pu être convainquant… Un coup de tonnerre éclata, laissant apparaître un bel éclair illuminant la nuit noire de ce mois de Décembre. Je levais un doigt vers le plafond, avant de regarder un ciel invisible et de le regarder, mi-désolée, mi-amusée. Il n’avait sans doute pas peur d’un orage, mais peut-être que l’averse qui tombait dehors le ferait changer d’avis. Les rues et les routes allaient vite être remplies de flaques d’eau, et vue la tenue qu’il avait, il reviendrait trempé jusqu’aux os sans avoir même fait un pas.
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 16:23 par Invité
Je suis tombé sur une bornée, il ne manquait plus que ça. C'est bien ma veine qu'elle soit têtue. Elle ne va pas me laisser tranquille. Je lève les yeux au ciel, une gamine qui me dit ce que je dois faire, c'est franchement risible. Je hais ma mère. Je voudrais qu'elle me fiche la paix, comme elle l'a fait pendant des années. Pourquoi tout à coup vient-elle me voir? Pourquoi se mêle-t-elle de ma vie? Je ne lui ai rien demandé. Je force les sourcils quand elle me dit que j'ai une attitude d'un garçon de six ans. Non mais pour qui elle se prend? Je ne suis pas un gamin, j'ai encore le droit de faire ce que je veux. Je suis chez moi quand même merde. Qu'est-ce qui a de mal à comprendre à ça? Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je sois surveillé? Que se soit avec elle ou Wally, j'ai l'impression qu'on ne me pense pas capable d'agir par moi-même. Je ne sais peut-être pas faire la cuisine, mais ce n'est pas une raison valable pour m'imposer la présence d'une baby-sitter. Je ne suis plus un bébé.

J'avais commencé enjambé la fenêtre, je ne voulais pas rester ici. Il fallait que je vois James, j'avais besoin de ma dose, peu importe qu'elle soit là ou pas. Je jette un œil au temps, et merde. Il ne manquait plus que ça. Je soupire et rentre dans le salon. Elle a gagné pour cette fois. J'envoie un message à James et lui dit que je ne pourrais pas venir ce soir, mais que demain je serais là. Il m'envoie un joli « va te faire foutre.» J' hausse les sourcils et pose mon téléphone sur la table du salon. Je crois les bras et fini par le dire:

« Très bien, vous avez gagné pour cette fois. Par contre il y a deux trois petites choses qu'il va falloir prendre en compte. Soit, ma mère vous a demandé de me surveiller parce qu'elle ne me croit pas capable de veiller sur moi, alors qu'elle n'a jamais été là depuis des années. C'est la première fois que je la vois chez moi depuis longtemps. Je ne sais pas ce qu'elle vous a raconter pour vous faire venir, mais ce n'est sûrement pas vrai. Je sais me débrouiller tout seul. Je suppose qu'elle a peur que je me fasse arrêter de nouveau, il aurait fallut qu'elle y réfléchisse avant de me laisser en plan toute ma vie. C'est de sa faute si vous êtes là, pas de la mienne, encore une fois je n'ai rien demandé à personne.»

Je suis assez en colère de devoir avouer toutes ses choses à une parfaite inconnue qui plus est. Je me dirige vers le bar et sors une bouteille de whisky déjà bien entamée. Je me sers un verre. Je sens que la soirée va être longue.

« Vous en voulez?»

Je lui propose un verre, on ne sait jamais peut-être qu'elle aime boire, mais elle est sûrement bien trop jeune pour ça.
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