"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Appel de Julian Fitzgerald à Maura Moriarty 2979874845 Appel de Julian Fitzgerald à Maura Moriarty 1973890357
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Appel de Julian Fitzgerald à Maura Moriarty

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() message posté Dim 18 Jan 2015 - 23:28 par Invité
“ Hate is spitting out each others mouths but we're still sleeping like we're lovers. Still with feet touching - Still with eyes meeting -Still our hands match -Still with hearts beating : In this bright future you can't forget your past.” Je jetais un regard à travers l’immense baie vitrée. Le panorama de Windsor se brouillait devant mon regard éteint sans que je ne puisse réellement en apprécier la beauté ; je m’étais évertué à rire aux éclats pendant des jours afin d’ignorer les cris déchirants de mon cœur mais plus le temps passait et plus je me sentais las. Eugenia me manquait, mais surtout, je me perdais dans ma colère sourde et ma rancœur mal placée. J’acceptais mon choix de la laisser partir, mais malgré toute ma bonne volonté, et ma logique infaillible, je me sentais démuni sans sa présence chaleureuse. Un soupir m’échappa et je pris mon téléphone presque par réflexe. Son visage lumineux capturait le fond de mon iphone, me projetant des années en arrière, à une époque lointaine ou je n’étais qu’un gamin amoureux. La salle de réunion s’ouvrit à la volée, et la secrétaire me signifia qu’il était temps pour moi de partir. Je la gratifiai d’un simple geste de la tête avant de dévaler les marches de l’immeuble une à une. Je m’appliquais dans ma démarche comme si le sol menaçait de m’engloutir tout entier, puis dans un regain de conscience je me redressai avec nonchalance. Je me perdais dans l’allée fleurie du parc avant de composer le numéro de Maura. La tonalité raisonnait au loin tandis que je respirais l’air frais à plein poumons. Nos échanges de textos enjoués m’avaient donné envie d’entendre sa voix mielleuse chatouiller mes oreilles. J’esquissai un sourire alors qu’elle décrochait.

_ Hello ginger ! Lançai-je avec entrain. Chose promise chose dûe. Je suppose que ce n’est pas la peine de te demander comment tu vas. Nous allons bien. M’amusai-je en m’asseyant sur un banc reculé, à l’abri de la foule indiscrète.

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() message posté Lun 19 Jan 2015 - 23:29 par Invité
Elle claque la porte derrière, laisse tomber son sac à main sur le sol, dépose ses clés dans le bol près de la porte d'entrée et laisse échapper un soupir. Maura se dirige jusqu'à sa chambre, s'assoit au bord de son lit et tout en retirant son manteau qu'elle laisse sur son lit, elle lance ses souliers à l'autre bout de la pièce pour ensuite se faire un massage aux pieds avec des soupirs de soulagements. Avec un autre soupir d'un autre genre de registre, Maura se dirige vers la cuisine où elle met de l'eau dans une bouilloire pour se préparer un thé. Elle vérifie également son téléphone portable pour voir si Julian lui a répondu sauf que l'écran d'accueil n'affiche aucun message texte manqué. La jeune femme passe une main dans ses cheveux en fermant les yeux. Comme à son habitude lorsqu'elle ne reçoit aucune nouvelle, Maura demande des nouvelles. Alors que la bouilloire commence à siffler, son téléphone résonne dans la cuisine et Maura y jette un coup d’œil. Évaluer l'importance de la personne. Julian Fitzgerald. Maura grogne tout en versant de l'eau dans sa tasse blanche pour ensuite répondre à l'appel de son ami d'enfance.
    - Hello ginger ! Cela fait plaisir à Maura d'entendre la voix de Julian. Chose promise chose dûe. Je suppose que ce n’est pas la peine de te demander comment tu vas. Nous allons bien.
Lorsqu'elle l'entendit dire qu'ils allaient tous bien, Maura éclate de rire. Elle avait échangé les mêmes mots avec Sam il y a quelques mois. Sauf qu'elle n'y croit pas une seule seconde. Ils ne vont pas toujours bien. Ce n'est qu'une façade sauf qu'elle n'a pas envie d'en parler.
    - Bonsoir Fitzgerald. Tu n'as pas tort, nous allons toujours bien. Maura garde le silence quelques secondes pour se concentrer sur son thé. Qu'est-ce que tu fais à l'extérieur de la ville ?
Elle était curieuse.
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() message posté Jeu 22 Jan 2015 - 12:23 par Invité
“ Hate is spitting out each others mouths but we're still sleeping like we're lovers. Still with feet touching - Still with eyes meeting -Still our hands match -Still with hearts beating : In this bright future you can't forget your past.” L’air frais des jardins de Windsor fouettait doucement mon visage. Je souris en observant les expositions florales exquises et les diversités artistiques de pétales et de couleurs. Bien malgré moi, mes souvenirs me transportèrent vers la France, et je me surpris à repenser aux châteaux et aux vastes domaines que j’avais bien pu visiter avec Athénaïs. Une pointe d’amertume pris possession de ma bouche, et je déglutis à plusieurs reprises avant de pouvoir surmonter ce sentiment désagréable. La voix mielleuse de Maura s’éleva à l’autre bout du fil, effaçant toutes mes inquiétudes. Je lui étais secrètement reconnaissant de me sauver de mes démons passés. Son rire était presque contagieux, j’esquissais un large sourire en me lovant dans mon banc. « Bonsoir Fitzgerald. Tu n'as pas tort, nous allons toujours bien. » Murmura-t-elle. J’haussai les épaules avec désinvolture afin de ponctuer ses paroles sages. Je savais que ce n’était qu’un leurre, mais l’illusion d’une sérénité même impossible me conforter un peu dans ma douleur. « Qu'est-ce que tu fais à l'extérieur de la ville ? » Demanda-t-elle avec douceur.

_ Des choses pas drôles. Je suis à Windsor. Me lamentai-je. J’ai déposé ma démission il y’ a quelques jours, mais en attendant la fin de mon contrat je dois faire toutes les corvées et trouver un remplaçant. Je ris doucement. Je ne l’ai pas encore dit à mes amis, ne sois pas surprise tu es certainement la première au courant dans mon cercle proche. Je fis la moue. C’est peut-être prétentieux mais je voudrais vivre de ma passion et écrire des articles à mon compte au lieu de subir les tapages de mes supérieurs.

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() message posté Sam 24 Jan 2015 - 15:39 par Invité
Elle fait tremper la poche de son thé au citron dans la tasse d'eau chaude. Déjà, elle peut sentir le parfum de son thé lui monter jusqu'au nez et elle ferme les yeux quelques secondes pour apprécier ce parfum. La jeune femme aime la senteur du thé au citron lui rappelant les fois où sa mère en préparait pour toute la famille. Ce parfum ramène littéralement Maura en arrière de plusieurs années. Les années où ses parents étaient toujours amoureux, toujours mariés et où ils vivaient sous le même toit. Les belles années de Maura Helen Moriarty. Maura était perdue dans ses pensées jusqu'à ce que la voix de Julian résonne dans son téléphone portable. Il répond à sa question concernant sa présence à l'extérieur de la ville.
    - Des choses pas drôles. Je suis à Windsor. Elle émet un mmh-mhh pour l'encourager à parler davantage pendant qu'elle continue de tremper sa poche de thé. Bientôt, elle pourra en prendre une gorgée, mais pour le moment c'était trop chaud. - J’ai déposé ma démission il y’ a quelques jours, mais en attendant la fin de mon contrat je dois faire toutes les corvées et trouver un remplaçant. Je ne l’ai pas encore dit à mes amis, ne sois pas surprise tu es certainement la première au courant dans mon cercle proche.
Elle fronça les sourcils, prête à crier un QUOI ? dans son appartement et au téléphone quitte à crever les tympans de Julian.
    - Tu as quoi ? Julian, c'est une décision sérieuse alors rassure-moi que tu y as bien réfléchit avant de démissionner ?
Parce qu'elle, lorsqu'elle avait quitté son stage pour faire un point sur sa vie, elle n'y avait pas réfléchit.
    - C’est peut-être prétentieux mais je voudrais vivre de ma passion et écrire des articles à mon compte au lieu de subir les tapages de mes supérieurs.
Elle hoche la tête même si techniquement Julian n'est pas en face d'elle et ne peut pas la voir. Il ne peut pas voir qu'elle n'est plus surprise de l'entendre dire qu'il veut vivre de sa passion pour l'écriture.
    - Et qu'est-ce que tu vas faire après avoir trouvé ton remplaçant ? Partir ton propre journal ?
Elle seule peut se moquer un tantinet des ambitions de Julian sans qu'il soit offensée. Dans tous les cas, elle est celle qui l'encourage à suivre ces rêves.
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() message posté Jeu 29 Jan 2015 - 1:16 par Invité
“ Hate is spitting out each others mouths but we're still sleeping like we're lovers. Still with feet touching - Still with eyes meeting -Still our hands match -Still with hearts beating : In this bright future you can't forget your past.”  Je sentais les senteurs boisées des compositions florales envahir mes narines ; mais même si je voulais apprécier ce bout de nature qui s’ondulait sous mes yeux perçants, je ne parvenais pas à en saisir la profondeur. Mon esprit était assailli par les doutes et les perspectives d’un avenir incertain. Ma rupture avec Athéna m’avait bouleversé bien plus que je ne voulais me l’admettre et pour agrémenter mon désarroi, Eugenia avait tourné la page sur 9 ans d’amitié suite à mon comportement de psychopathe. A cet instant, mon sentiment était terrible – mélange entre colère et chagrin. Je ne savais plus ou donner de la tête. Je pris une grande inspiration avant d’avouer à Maura que j’avais déjà démissionné de mon poste au Times. C’était complètement stupide étant donné le temps et l’énergie que j’avais dû fournir pour en arriver là – mais je n’en pouvais plus. Ma vie ressemblait à une effroyable mascarade. Je me sentais étranger dans mon propre univers. « Tu as quoi ? Julian, c'est une décision sérieuse alors rassure-moi que tu y as bien réfléchit avant de démissionner ?» S’enquit-elle. Je comprenais sa réaction, je me raclai la gorge avant de lui répondre ;

_ Je n’ai pas réfléchi justement. Je ne le sens plus, Maura.  Soufflai-je avec lenteur. Je suis fatigué de devoir mon succès aux autres. Tu sais que j’ai été propulsé aux devants de la scène certes parce que j’avais un certain talent, mais aussi par grâce à un coup de pouce de mes contacts. Je crispai la mâchoire. Mon ex est l’un de mes sponsors majeurs. J’étais déjà hésitant après notre séparation, mais … Il s’est passé quelque chose …  Eugenia a accepté une interview pour la rubrique santé du journal. Elle a subi une sorte d’opération innovatrice – du jamais vu -  qui lui permet de bouger les orteils ; c’est un miracle pour la médecine et un collègue voulait l’exclusivité ; ils l’ont appâté et je sais qu’elle a accepté à cause de moi. Je soupirai. J’ai appris le jour même, et je me suis imposé pour couvrir ses arrières. Les questions étaient mesquines, pleines de sous-entendus, et je me sentais visé à chaque fois. Winthrow ( c’est le nom du type ) savait ce qu’elle représente pour moi. Je veux dire que nous sommes tous les deux journalistes, on fait des recherches sur nos collaborateurs afin de savoir les gérer pendant l’entrevue. Je me suis vite énervé et je lui ai dit de ne plus répondre. Je sais que je suis moi-même impitoyable lorsque je mène une enquête mais il ne s’agissait pas de fraudes fiscales, ou de grosses pointures du monde de la finance, il s’agissait d’une pauvre gamine et je ne pouvais pas tolérer … J’ai failli perdre mon self-control ; j’ai déposé ma lettre de démission ce jour là après m’être fait tapé sur les doigts pour « sabotage ».  

Je me renfrognai dans mon siège en observant les passants défiler dans l’allée aux petits cailloux. Le téléphone me permettait de ressentir la proximité de la jeune rousse, mais j’aurais tellement espéré qu’elle soit là en vrai. Nous aurions pu nous balader entre les roseraies, et j’aurais certainement réclamé un peu de réconfort ; « Et qu'est-ce que tu vas faire après avoir trouvé ton remplaçant ? Partir ton propre journal ?»

Je crispai mes doigts autour du combiné. Je n’en avais aucune idée ; mon livre était presque fini et James semblait assez satisfait du résultat. Je pouvais me consacrer à ma carrière d’écrivain, mais je ne pouvais pas abandonner ma vocation pour le journalisme ou mes études poussées en lois de finance.

_ Je pensais postuler dans un journal différent mais j’ai signé une clause de non concurrence. Je ne peux donc pas exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à mon propre compte pendant 6 mois. Je compte négocier cette partie avant de partir, ce sera facile ils ne veulent certainement pas m’avoir sur le dos. J’ai fais tourner la rubrique finance depuis un an si je scelle mon carnet d’adresse mon remplaçant va morfler.  Je levai les yeux au ciel. Assez parlé de moi, tu n’as pas de ragots croustillants sur toi à partager ?
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() message posté Mer 25 Fév 2015 - 2:28 par Invité
Même si elle lui a posé la question, Maura savait que la décision de Julian n'était pas réfléchit. Le problème était qu'elle-même n'avait pas réfléchit lorsqu'elle avait abandonnée le poste de stagiaire à la maison de James. Elle avait simplement décidée de lâcher suite aux événements de sa vie et elle était certaine que Julian avait fait pareil qu'elle.
    - Je n’ai pas réfléchi justement. Je ne le sens plus, Maura.
Commence-t-il et elle l'écoute. Elle l'écoutera jusqu'au bout comme elle écoute toujours les gens lorsqu'ils s'adressent à elle. Maura n'aimait pas stopper une conversation pour argumenter ou poser une question lorsqu'elle était au téléphone. En face d'une personne, c'était une toute autre histoire. En face ou en permanence, Maura était directe, disait ce qu'elle pensait et parfois elle regrettait de ne pas avoir un filtre.
    - Je suis fatigué de devoir mon succès aux autres. Tu sais que j’ai été propulsé aux devants de la scène certes parce que j’avais un certaine talon et une plume bien aiguisée, mais aussi par grâce à un coup de pousse de mes contacts. Mon ex est l’un de mes sponsors majeurs. J’étais déjà hésitant après notre séparation, mais … Il s’est passé quelque chose …  Eugenia a accepté une interview pour la rubrique santé du journal. Elle a subi une sorte d’opération innovatrice – du jamais vu -  qui lui permet de bouger les orteils ; c’est un miracle pour la médecine et un collègue voulait l’exclusivité ; ils l’ont appâté et je sais qu’elle a accepté à cause de moi.
Même au bout du fil, Maura connaissait les réactions de chacune des phrases de Julian. Elle le connaissait trop bien. Elle pouvait même l'entendre soupirer au bout du fil. La rousse écouta parler son vieil ami lui parler de cette interview avec l'amour de sa vie, Eugenia. La seule fille qui hanterait en permanence les pensées de Julian. La seule fille pour qui il serait prêt de tuer. Eugenia et Julian s'était toute une histoire et elle en connaissait pratiquement tous les détails. Enfin, elle connaissait ceux que Julian acceptait de partager avec elle. Ce qu'elle attendait vraiment était la réponse qu'il allait lui donner concernant sa dernière question. Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant ? Elle s'était posée la question elle aussi, mais cela lui avait pris deux bons mois avant de savoir ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Elle n'avait aucun diplôme encore et seulement quelques mois chez James... Ce n'était pas assez pour elle alors elle était retournée sur les bancs pour entreprendre des études de stylisme.
    - Je pensais postuler dans un journal différent mais j’ai signé une clause de non concurrence. Je ne peux donc pas exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à mon propre compte pendant 6 mois. Je compte négocier cette partie avant de partir, ce sera facile ils ne veulent certainement m’avoir sur le dos. J’ai fais tourner la rubrique finance depuis un an si je scelle mon carnet d’adresse mon remplaçant va morfler. Voilà sa réponse. Elle espérait qu'il arriverait à négocier cette partie de son contrat sinon elle savait qu'il tournerait en rond. Elle-même avait tournée en rond et elle n'avait pas du tout appréciée.
    - Assez parlé de moi, tu n’as pas de ragots croustillants sur toi à partager ?
    - Je croise les doigts pour toi. Je n'ai même pas envie d'imaginer ce que tu ferais durant les six mois où tu n'es pas autorisé à travailler dans un autre journal. Répondit-elle en repoussant la question de Julian. Sa vie était un long fleuve tranquille. Les potins croustillants n'existaient pas vraiment chez elle. Tout de même, elle réfléchit à un potin qu'elle pourrait lui raconter tout en portant sa tasse de thé à sa bouche.
    - Rien de bien spécial depuis notre dernière conversation. Excepté le fait que j'ai vu Adam il y a quelques jours et disons que c'était hors du commun.
Ce l'était. Leur rencontre s'était déroulée de manière inexpliqué tout au long.

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