put on the red light (cash)

NOM(S) : Rhodes, le nom qu'il pense être celui de son père et dont il est plus que fier – on garde de ses parents le souvenir de gens droits et engagés, s’étant dévoués à des causes justes. Son père était membre d’un organisme luttant contre les dictatures, groupe dont sa mère était la figure médiatique. Le premier est mort en mission, la seconde a été tuée à la même époque pour porter un coup à l’organisation. En revenant vivre à Londres, Cash a écopé de regards pleins de pitié quant au « drame qu’il a vécu à un si jeune âge », mais a aussi entendu quantités d’anecdotes concernant ses défunts géniteurs. A présent, son nom est plutôt lié à son métier de musicien, mais il espère faire en sorte d’avoir une existence pleine de sens, utile, comme celles de ses parents avant lui. En réalité, il le tient de sa mère, changement effectué par son Parrain lorsque celui-ci a choisi de l'éloigner du reste de sa famille. Harrington est le vrai patronyme de son enfance, quelques lettres appartenant à l'univers aristo de l'Angleterre.PRÉNOM(S) : Cash. Beaucoup croient qu’il s’agit d’un pseudonyme, mais non. Son deuxième prénom est Saez. ÂGE : 24 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 29 février à Londres. NATIONALITÉ : so british. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER  : musicien, il est bassiste et chanteur du groupe de rock Gaslight. TRAITS DE CARACTÈRE : bosseur acharné ● insatisfait ● exigeant ● militant ● méfiant ● loyal ● rancunier ● blessant ● protecteur ● dévoué ● passionné ● emporté ● excessif● créatif ● sensible ● borné ● ambitieux ● à l’écoute ● débrouillard ● combatif ● motivant ● anticonformiste  ● obstiné ● révolté ● vulgaire ● polyvalent.  

Méfiant – c’est indéniable, il a peur de s’attacher. Habitué qu’il l’est à partir et à recommencer à zero, il a longtemps eu tendance à repousser les gens de peur de souffrir de leur perte. C’est aussi dû au fait qu’il a toujours été jugé au premier coup d’œil : issu d’un milieu aisé mais affublé d’une dégaine de futur délinquant, il a vu les volets se fermer à son passage et les adultes lui renvoyer des coups d’œil méfiants à la moindre de ses approches. C’est qu’il souffre d’insensibilité congénitale à la douleur… résultat, il se blessait souvent ou se faisait blesser sans s’en rendre compte, et donc sans prendre la peine de soigner ses plaies. Les blessures et autres ecchymoses provoquaient des rumeurs qui enflaient au fur et à mesure qu’elles se propageaient – il s’est très vite retrouvé affublé d’exploits ou d’erreurs très éloignées de la réalité. Il n’en est devenu que plus loyal : s’il accorde sa confiance ou son soutien, c’est entièrement. Cash, il est aussi et surtout passionné, la musique étant sa principale religion. Il a un goût pour la découverte et déteste lâcher prise tant qu’il ne maîtrise pas ce à quoi il s’est attelé, ce qui lui a permis de devenir un musicien autodidacte. Il a du mal à lire les notes et se fie à trois choses : son œil gauche, son oreille musicale et la rapidité avec laquelle ses doigts se familiarisent avec un instrument. Engagé, il a été sensibilisé aux causes justes dès son enfance. On le voit comme un type trash et décadent, mais c’est dû au système, et derrière  la rébellion se dresse un militant. Bosseur acharné, si une mélodie le travaille, elle ne le lâche pas tant qu’il n’est pas parvenu à en cracher les notes. Il se sent presque possédé dans ces moments-là, il peut tourner en rond avec l’impression de devenir fou s’il ne s’attelle pas à sortir la musique de son esprit tourmenté. Si bien qu’il est tout à fait capable de tout plaquer sans explications pour aller s’enfermer au studio pour allez-savoir-combien de temps. Il aime travailler sur plusieurs instru pour compléter un air, puis superposer les divers enregistrements, passer des heures au-dessus de la console de mixage… Lorsqu’il compose, les besoins les plus basiques passent à la trappe : manger, boire, dormir, quelle importance ? Il tourne aux boissons énergisantes et aux joints dans ces moments-là. Créatif, il lui arrive d’écrire – juste après le sexe par exemple. Il est certain que le coït est une forme de brainstorming en plus de le débarrasser de ses habituels maux de tête, et se retrouve généralement à griffonner, de la main gauche, sur l’épaule de son amante ou au creux de son propre bras (il n’a jamais de paperasse à portée de main, mais un stylo, oui). L’inspiration lui vient aussi le matin, très tôt : quelle que soit la nuit ou l’absence de nuit qu’il a passée, il est généralement éveillé vers 3h et bat en retraite vers un toit pour quelques heures d’isolement, pendant lesquelles il lui arrive de noter quelques phrases qui finissent par former des refrains. Mais il n’assume pas ses textes. Il les note après coup dans un calepin qu’il n’a jamais partagé avec quiconque, puisqu’il n’est jamais satisfait du résultat. Il n’écrit que sur des thèmes qui trouvent un écho en lui, le font vibrer – mais ce n’est pas suffisant, ce n’est pas excellent. Raison pour laquelle, lorsqu’il compose, il se contente d’expliquer à ses partenaires l’idée de fond qui devrait selon lui accompagner la mélodie, sans jamais tenter de travailler concrètement sur le texte même. Chacun son rôle. Il faut dire qu’il est exigeant, autant avec lui-même qu’avec les autres. Mine de rien, il est accroché à des valeurs de base qu’il refuse de voir bafouées, et il peut sembler ultra-intransigeant quand quelqu’un le déçoit. Cependant, ces critères précis mis à part (ils ont plutôt trait à des causes qu’il estime valables), il est du genre extrêmement encourageant et met son caractère de battant au service des autres, pour les pousser à aller plus loin, à donner leur meilleur. Les vrais compliments ne sortent pas à la légère, lorsqu’il les dit c’est qu’il les pense réellement. Le regard qu’il porte sur ce qu’il fait est deux fois plus impitoyable toutefois, il s’en demande souvent trop et ne s’arrête que lorsqu’il est réellement satisfait de ses efforts. Avec lui, pas de demi-mesure : soit ce qu’il produit est très bon, soit il refuse de le partager avec quiconque et en brûle toutes traces dans un excès de colère envers lui-même. De fait, s’il est fier de quelque chose, il n’est possible de le pousser à faire des modifications qu’en lui prouvant de façon imparable qu’elles en valent la peine. Lève-tard, la matinée est faite pour dormir,bon sang. Il a un rythme décalé et se couche en début de journée pour se réveiller trois à quatre heures plus tard, de mauvaise humeur, ses yeux injectés de sang cachés derrière une paire de lunettes de soleil. Impulsif,il peut réagir violemment à une trahison ou à un coup bas, user de mots blessants pour faire souffrir l’autre autant qu’il souffre. Il lui est alors difficile d’exprimer ses regrets, après coup, mais il tente de se rattraper par des gestes lui. La culpabilité le ronge après coup et il déteste cette part de son caractère, mais c’est plus fort que lui. De même, il peut être brutal si on s’en prend à un de ses proches. L’actuel amour de sa vie est une guitare sèche léguée par son parrain, la première qu’il ait jamais touché. Il l’a appelée Roxanne, inspiration directe de la célèbre chanson de The Police.