"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Mon premier amour d'enfance, c'est un baptême du coeur, une histoire pour mémoire + sam 2979874845 Mon premier amour d'enfance, c'est un baptême du coeur, une histoire pour mémoire + sam 1973890357


Mon premier amour d'enfance, c'est un baptême du coeur, une histoire pour mémoire + sam

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() message posté Jeu 6 Nov 2014 - 11:39 par Invité


un premier amour d'enfance,
on ne peut pas l'oublier
sam oswald-bower & johnathan norton
♔ ♔ ♔ ♔ ♔

Encore une journée comme les autres, à se lever simplement parce qu'il le faut, et à traîner tout le reste de la journée parce qu'il n'a envie de rien d'autre. Un quotidien, une routine, qui pesait sur le cœur de John, mais aussi sur celui de Maisy, sa femme, qui ne savait comment arranger les choses. C'était une situation dans laquelle ils étaient tous les deux coincés et où ils ne trouvaient absolument aucun moyen d'en sortir. Alors ils continuaient de vivre la même chose, jour après jour.
John se levait généralement en même temps que sa femme pour lui montrer qu'il n'était pas là à la maison à pioncer toute la journée tandis qu'elle allait au travail, ils prenaient leur petit déjeuner ensemble puis elle partait travailler. Soit John se recouchait une heure ou deux -parce que oui, Maisy part très tôt quand même- histoire de terminer sa nuit, soit il restait éveillé et sortait faire quelque courses ou autre. Puis il revenait pour sa séance de rééducation.

Alfie connaissait John et même le couple depuis maintenant plusieurs mois, et il était un infirmier en qui John avait confiance. Au début, il lui tapait sur le système, comme toutes les personnes qui tentaient de l'aider, mais au fur et à mesure, il avait trouvé en Alfie un allier. Le jeune homme faisait tout simplement son travailler comme on le lui avait demandé, et il était à l'écoute de John, allant toujours dans son sens. Mais en s'imposant tout de même, de la façon la plus délicate qu'il soit. John ne le voyait jamais arriver, tout simplement. Il parvenait ainsi à lui faire changer d'avis sans même qu'il ne s'en rende compte.
L'infirmier frappa donc trois coups à la porte, attendant patiemment que John vienne lui ouvrir. Ce dernier lui avait crié une fois d'entrer, afin de ne pas avoir à se déplacer jusqu'à la porte, mais Alfie lui avait dit que c'était contre productif. S'il voulait remarcher normalement un jour, il devait se bouger les fesses et venir lui ouvrir.

John s'exécutait donc tous les jours. Ils se serrèrent la main, et allèrent s'installer dans le salon où tout l'équipement nécessaire à la remise en forme de John était installé dans un coin. Ils travaillèrent pratiquement les même exercices, même si Alfie tentait tant bien que mal d'innover historie que John ne soit pas dans la monotonie.
Alors qu'il travaillait fort sur sa jambe, John vit Alfie froncer les sourcils. « T'es maigre comme un clou ma parole ! T'as arrêté de t'alimenter ou quoi ? » John souleva les épaules, affichant une moue neutre. Il avait bien vu que ses pantalons lui allaient carrément larges, mais il ne pensait pas se sous alimenter.. « Tu vas me faire le plaisir de manger mieux ! Genre un fast food ce midi, ça ne te ferai pas de mal ! » John le prit au mot.

Une fois l'infirmier parti, John enfila une tenue plus adéquate qu'une paire de jogging et un t-shirt troué et sorti de la maison, direction le Burger King. Il n'avait pas mangé de junk food depuis la nuit des temps, et cela lui manquait. Il avait une préférence pour le McDo qui selon lui était la référence, mais il décida de tenter autre chose.
Mais en fauteuil roulant dans un fast food, c'est pas pratique, surtout autour de jeunes gens tous plus excités les uns que les autres. Il reconnaissait cependant que la plupart étaient serviables et plutôt sympa, le laissant passer devant eux. Il commanda alors son repas à emporter. On le lui servit plutôt rapidement et il fit donc demi-tour, pensant ramener le tout à la maison pour y manger tranquillement.

En sortant, son regard se posa sur le visage d'une jeune femme qui voulait entrer. Il la dévisagea quelques secondes, se rendant compte qu'il la connaissait vraiment. Puis il finit par baisser la tête honteusement et s'en aller.
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() message posté Sam 8 Nov 2014 - 16:24 par Invité
⸫⸪⸫



Les journées de Sam semblaient vouloir se succéder sans encombre pour une fois, elles étaient toutes les mêmes, suivant un rythme dont la jeune femme se contentait. Elle se levait tôt, se couchait tard, enchainait les gardes de nuit pour ne pas avoir à rentrer à la maison. Elle adorait ses colocataires, mais ces derniers temps, Sam n'était pas d'humeur à papoter. Elle se remettait lentement de sa rupture avec Julian, s'occupait en jouant aux mots-croisés et s'accordait tous les soirs un verre qui se terminait par une bouteille. C'était vrai, l'alcool pouvait aider. En tout cas, pour le moment, ça l'aidait à oublier. Elle n'était pas accro, elle se contentait simplement de ce petit plaisir nocturne qu'elle partageait avec elle-même ou parfois avec un inconnu. Autant dire que sa vie avait radicalement changée. Il n'y avait pas si longtemps que ça, elle se demandait encore si le bonheur n'avait pas finit par lui tomber sur la tête. Mais l'état de Lexie empirait, Julian était partit, et rien n'avait de sens. Alors elle voulait oublier. Et c'était ce qui pour l'instant la rendait un tant soit peu bien. Sans ça, elle aurait déjà plongé dans une de ces phases qu'elle avait parfois, et qui consistaient à rester cloitrer dans sa chambre sans jamais ouvrir la porte. Mais elle avait un travail, un job à assurer, des frais médicaux à payer et un sourire faux à arborer. Alors la vie continuait, et elle souriait, pour mieux pleurer dès qu'elle se retrouvait seule. Ce n'était pas sa meilleure période, mais comme toutes les précédentes, elle survivrait. Elle n'avait que ça à faire. Survivre, et espérer que le jour d'après ne sera pas pire que le précédent. Elle l'espérait vraiment, car alors elle ne se sentirait pas capable de continuer cette mascarade. Elle pouvait bien tromper les gens, c'était un effort de tous les jours qui lui coûtait et qui touchait radicalement son moral. Ca n'avait rien de plaisant, mais avait-elle d'autres choix ? C'était ce qu'elle se demandait alors qu'elle déposait sa plaque et son revolver dans son casier avant d'enlever sa veste bleu marine. Elle jeta un coup d'oeil au réveil qu'elle y avait laissé, 13h12. Cela faisait presque 24h qu'elle n'avait pas dormis. Elle avait passé la nuit au poste, tantôt triant des dossiers, tantôt faisant des interrogatoires inutiles à des alcooliques paumés. Elle aurait pu rentrer, elle aurait du, mais les cinq cafés qu'elle avait avalé dans la nuit la tenait bel et bien éveillée. Une seule douleur la tiraillait, la fin. Elle ferma son casier et tapa dans le dos d'un de ses collègues avant de lui dire qu'elle reviendrait d'ici une heure ou deux. Elle se sentait capable d'enchainer deux gardes aussi rapprochée, elle était capable de tout, sauf de rentrer. Le commissariat était devenu son petit havre de paix, là où personne ne s'inquiétait pour elle et où personne ne lui posait des tas de questions auxquelles elle ne souhaitait jamais répondre. Elle enfila sa veste et son écharpe avant de s'évanouir dans la foule londonienne. Le froid lui rougit le haut des joues alors qu'elle se disait clairement qu'il n'allait pas falloir qu'elle fasse la difficile ; n'importe quel junk food ferait l'affaire. Elle s'apprêtait à s'engouffrer dans le burger king près son lieu de travail mais elle tomba nez à nez avec un fauteuil roulant. Elle s'inquiéta de lui être rentré dedans, maladroite qu'elle était, puis elle finit par s'intéresser au visage du jeune homme, souhaitant lui présenter ses excuses. Elle ne regardait jamais où elle allait. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche quand soudain son cerveau trouva la solution. Ce n’était pas un inconnu. Certes il avait vieillit, tout comme elle, mais elle retrouvait dans ses traits les expressions qu’elle avait souvent admirer. Il avait les mêmes yeux, la même petite ride à la naissance des lèvres, comme si il avait trop sourit. Elle resta figé, et il la contourna pour s’éloigner. Il lui fallu quelques secondes pour que son cerveau se remette en marche. Il ne l’avait pas reconnu ? Elle se retourna alors qu’il s’éloignait déjà, et ses jambes finir par répondre pour s’élancer à sa poursuite. « John ? Johnathan Norton ? » Elle ne mit pas longtemps à le rattraper pour se placer devant lui, un large sourire aux lèvres. C’était assez incroyable de recroiser son premier amour tant d’années plus tard. « Sam, tu te souviens ? Samantha Bower ! On a fait un semestre d’école ensemble ! » Elle espérait ne pas se tromper, ne pas passer pour une imbécile. Mais elle était tellement heureuse de le voir qu’elle ne pouvait que penser que c’était lui. Et elle espérait qu’il se souviendrait d’elle.
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 11:36 par Invité


un premier amour d'enfance,
on ne peut pas l'oublier
sam oswald-bower & johnathan norton
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Le premier amour, on ne l'oublie pas n'est-ce pas ? C'est ce qu'une certaine légende disait, et John avait toujours été d'accord. Son amour de jeunesse, il l'avait connu en Angleterre, alors qu'il vivait encore à New-York. Il avait participé à un échange avec un étudiant de Londres et avait donc passé tout un semestre ici. C'est ainsi qu'il l'avait rencontrée. Ils étaient ainsi dans a même classe, et il avait complètement craqué pour son accent english. Bon, tout le monde avait un accent là-bas, mais celui de Samantha était tellement mignon. Si différent. Il était complètement tombé sous le charme, et avait réussit à la séduire. C'était l'époque où il était heureux. L'époque où il n'hésitait pas à se montrer et à draguer les jeunes filles qui lui plaisait. Il avait monté tout un plan pour la séduire, avec l'aide de son correspondant bien évidemment. Ces deux-là formaient d'ailleurs la paire..

Bref, après cette petite idylle, parce que oui, Sam avait succombé au charme envoûtant du jeune homme, les deux jeunes gens avaient gardé contact, s'écrivant des lettres enflammées assez régulièrement. Ils avaient même tenté de poursuivre leur relation à distance, se rendant compte finalement qu'ils étaient bien trop jeunes et que cela ne fonctionnerait pas. C'était une très belle relation et une expérience des plus enrichissante pour John et il avait été très heureux de l'avoir vécut. Mais il était tellement différent à présent. Il n'avait plus rien du John adolescent, marrant et prêt à raconter une blague à la con pour faire sourire la fille qui lui plaisait. Il n'était plus comme ça, et en plus, il avait honte. C'est pour ça qu'il avait décidé d'ignorer Sam. Il aurait de toutes façons ignoré toute personne qu'il avait connu dans le passé. Mais Sam encore plus.

Mais ce n'était pas le cas de la jeune femme qui prononça son nom. Un amour d'enfance ne s'oublie pas. Elle vint alors se placer devant lui, lui barrant à nouveau le passage. John n'avait alors d'autre choix que de poser son regard sur elle. Elle avait bien changé. Elle était devenue une femme absolument magnifique. Il reconnaissait les traits de son adolescence, mais ils avaient changés, la rendant mature et séduisante. Il se dit alors qu'il n'avait absolument rien à voir dans son fauteuil roulant, une barbe de 10 jours sur la face. Il avait honte, c'était certain. « Sam, je me souviens très bien. ça fait longtemps ! » Il lui sourit timidement. Elle n'avait pas spécialement réagit par rapport au fauteuil, mais John était certain que cela allait arriver. Il avait envie de s'enfuir en courant, enfin, en roulant.

« Tu allais manger ? Je ne veux pas te ralentir. »
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 20:13 par Invité
⸫⸪⸫



Sam n'avait jamais été la fille populaire du lycée. Elle n'était pas un souffre douleur, mais n'était pas non plus la déléguée de classe que tout le monde acclamait lorsqu'il réussissait à repousser un devoir. Elle était la fille placée au troisième rang, toujours à chercher le chauffage, avec des cahiers bien tenues et des notes qui lui permettaient de toujours passer dans la classe supérieure. Au collège déjà, elle savait qu'elle ne serait pas de ceux qui feraient de longues études pour finir médecin ou avocat. Elle était loin d'être bête, mais ses obligations l'avaient toujours empêchée de vraiment réfléchir à ce qu'elle aurait aimé faire. La police lui plaisait, mais ça n'avait rien du métier dont elle rêvait déjà étant petite. C'était une question d'opportunité. Son oncle était le chef, elle avait besoin d'argent, elle avait postulé autour d'un diner et elle était entrée dans les forces de police sans trop de mal. Son oncle maintenait qu'il l'avait engagé pour son esprit vif et son courage, mais elle était persuadée qu'il avait simplement eu pitié de sa situation. C'était ça ou finir serveuse. Et elle pensait déjà à cela au lycée, à quoi elle pouvait espérer. Elle avait ça en tête lorsque Johnathan Norton avait débarqué dans sa classe, avec son accent américain à tomber et ses cheveux délicieusement bouclés. L'amour avait rarement frappé aux portes de Samantha, mais Johnathan avait été le premier à conquérir son coeur et escalader les murs qui le barricadait. Elle n'avait pas mis longtemps à tomber sous son charme typiquement américain qu'elle rencontrait parfois dans la rue lorsque des touristes lui demandaient le chemin. Il était si différent des autres garçons de sa classe, de tous ceux qu'elle avait un jour pu rencontrer et qui ne s'intéressait à rien d'autre que son visage étonnement net pour une adolescente. Johnathan, lui, l'avait vraiment regardée. Il avait vu au delà du sourire et de la frange mal arrangée, n'avait pas remarqué ses vêtements achetés en friperie et avait mit de côté cette posture mal assurée. Pour la première fois, elle s'était sentie importante. Visible. Elle était autre chose que la pauvre orpheline, elle était Sam, une jeune fille en proie à des sensations encore inconnues ; celles du premier amour. En le regardant aujourd'hui, elle se rendit qu'elle avait oublié ces sensations. Elle ne connaissait plus cela. Il avait tellement changé. Ses cheveux avaient poussés et étaient encore ébouriffés, alors que sa barbe, à l'abandon depuis quelques temps déjà, ne faisait que lui rajouter un certain charme. Mais surtout, son corps était maintenant dans un fauteuil roulant. Elle aurait voulu demander, s'aventurer sur ce terrain qu'elle savait pouvoir être dangereux, mais elle se contenta de sourire, un vrai sourire franc qu'elle ne pouvait offrir qu'à lui. « Sam, je me souviens très bien. ça fait longtemps ! » Son accent n'avait rien perdu de son charme, et le sourire qu'il lui rendit la conforta dans l'idée qu'il n'avait pas tant changé que ça. Elle fut heureuse qu'il se souvienne, contente que pour lui aussi, cette histoire de quelques mois restait ancrée dans sa mémoire. « Une éternité tu veux dire ! » Elle ria doucement tout en repensant aux dizaines d’appels, aux centaines de lettres. Elle les avait toujours, quelque part. Elle en était sûre. « Tu allais manger ? Je ne veux pas te ralentir. » Et enfin elle vit ce qu’elle n’avait pas remarqué avant. Il était là, il lui souriait, mais son regard la fuyait, comme si c’était le dernier endroit où il aurait voulu être à cet instant. Le sourire de la brune s’évanouit un instant, avant qu’elle ne jette un coup d’oeil au sac posé sur ses genoux. « On pourrait déjeuner ensemble, si tu as un peu de temps devant toi. En souvenir du bon vieux temps. » Elle lui offrit un nouveau sourire avant d’hausser un sourcil interrogateur.
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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 18:25 par Invité


un premier amour d'enfance,
on ne peut pas l'oublier
sam oswald-bower & johnathan norton
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L'avantage que John avait trouvé dans toute cette histoire d'accident et ce qui s'en suit forcément, c'est qu'il avait fait ça en Angleterre, loin de sa famille et de ses amis. Alors oui, il s'était fait un tas de nouveaux amis dès son arrivée à Londres, mais ceux avec qui il avait vécut un tas de moments importants et moins importants, les plus vieux amis qu'il avait, il les avait laissés derrière lui. Alors certains étaient au courant de ce qu'il lui été arrivé, ils avaient téléphoné, et certains avaient même prit l'avion pour venir le voir, mais d'autres n'en avaient aucune idée. Et ça principalement parce que le jeune homme ne pouvait pas les croiser dans la rue par hasard comme cela était le cas avec Sam aujourd'hui. Du moins, les chances que cela arrivent étaient extrêmement maigres. Mais celles qu'il tombe sur la jeune femme après tant d'années l'étaient aussi ! Après tout, il était à Londres depuis plus de deux ans maintenant. Comment avait-il fait pour ne jamais la rencontrer ? Du moins avant l'accident ? En bref il était terriblement honteux et vraiment dégoûté que cette rencontre ait lieu à ce moment-là.

« Tu allais manger ? Je ne veux pas te ralentir. » Oui, une éternité. John avait même l'impression que ça avait été encore plus long. Tant de choses s'étaient passées depuis qu'ils avaient arrêté de communiquer. Le jeune homme ne se souvenait plus de la dernière lettre qu'il avait reçut. Il ne se souvenait même plus si c'était lui qui avait mit fin à l'échange en ne répondant pas, ou bien si c'était elle. Il se souvenait pourtant des mots qu'il avait écrit et lu. Ils avaient joués aux grands, préférant s'envoyer des lettres plutôt que des emails ou des sms. Comme dans les films romantiques mais d'une autre époque. Il se souvenait de l'excitation qu'il ressentait à chaque fois que sa tante lui criait qu'une lettre était arrivée pour lui. Et de cette même excitation qui le transcendait quand il allait poster sa réponse. ça avait été une belle histoire. Une histoire qui ne connue pas de fin. Elle s'été juste évanoui dans le tourbillon de la vie, sans tristesse no douleur. Et il était heureux de la revoir au fond.

La jeune femme lui proposa alors de déjeuner ensemble. L'estomac de John se noua alors. Il était stressé, stressé de la regarder dans les yeux, d'écouter comment elle avait réussi dans sa vie et de devoir lui raconter ce qu'il s'été passé pour lui. il avait pourtant tout fait pour qu'elle passe simplement son chemin, après peut-être quelques paroles échangées, mais elle n'avait pas l'air décidée. John marqua un temps, se rendant finalement compte qu'il n'aurait pas le choix. Il passerait pour mauvais s'il s'en allait comme ça. Il répondit donc au sourire de Sam avec une espèce de grimace faisant office de sourire. « D'accord, très bien ! » Il attendit alors que la jeune femme aille commander son repas avant de la suivre pour trouver un coin.
Les deux anciens amoureux s'installèrent autour d'une table qu'il y avait dehors, juste devant le fast food. C'était l'hiver et l'air était assez frais, mais John se sentait bien. Il était habillé comme il fallait et la perspective de remplir son ventre d'un repas tout juste sortit du four le réchauffait d'avance. Il déballa le tout sur la table en plastique, mordant rapidement dans un hamburger bien rempli de tout ce qu'il fallait pour l'emplumer un peu. Il finit par poser son regard sur Sam, se raclant la gorge. « Tu dois te demander pourquoi je suis dans ce fauteuil... » Il avait besoin de briser la glace. Il était certainement celui qui appréhendait la conversation le plus, et ne se sentirait jamais à l'aise s'il ne crachait pas le morceau assez rapidement.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 16:58 par Invité
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C'était marrant la vie. C'était marrant comme de petits détails pouvaient avoir leur importance, comme de petites rencontres pouvaient modelés à jamais la personne qu'on était. C'était marrant comme deux personnes aux vies totalement différentes pouvaient se retrouver des années après leur première rencontre. Certains jours, la vie craignait franchement. Mais parfois, Sam arrivait à se dire que la vie avait un joli sens de l'humour. Quand Johnathan était rentré dans son pays, quand elle lui écrivait des lettres de jour comme de nuit dans l'espoir de pouvoir un jour s'échapper de sa chambre pour voler jusqu'à lui, la jeune fille pensait qu'elle ne le reverrait jamais. Après tout, des milliers de kilomètres les séparaient, et elle n'était pas idiote, déjà à cet âge, elle savait que l'amour n'avait rien d'éternel. Elle savait qu'il fallait bosser dur pour le garder, qu'il fallait y mettre du sien, et ne pas laisser les choses en l'état en pensant que tout durait. Rien ne durait. Tout n'était qu'éphémère, et tout n'était qu'hasard. Et le hasard avait fait qu'en entrant dans un fastfood où elle avait l'habitude de venir manger en vitesse entre deux intervention, Sam avait croisé le regard intact de son premier amour. Certes il avait vieilli, elle aussi, elle n'avait plus rien de la jeune fille aux cheveux tressés qu'elle avait été. Mais elle aimait pensé que cette fille là se cachait encore quelques part sous cette carapace qu'elle s'était forgée, elle espérait qu'une partie d'elle rêvait encore à de grandes aventures. En voyant John, elle su pourquoi tout s'était arrêté. Elle savait qui avait arrêté d'envoyer des lettres, qui avait envoyé la dernière. C'était ce genre de souvenirs qui ne refaisaient surface que des années plus tard et qui tombaient comme des flashs. Elle se souvenait de ce soir-là, assise à son bureau, Alexandra allongée sur le lit, un casque audio sur la tête. Elle se souvenait de la joie qu'elle avait ressenti quand la lettre était arrivée quelques jours plus tôt, et elle avait décidé d'économiser assez pour pouvoir acheter elle-même son joli papier et ses belles enveloppes sans avoir à demander à son père. Elle écrivait, encore et encore, étalait ses émotions sur ce bout de papier avec la même angoisse de ne pas recevoir de réponse. Mais elle écrivait quand même, en se disant que jamais elle ne pourrait arrêter de répondre à Johnathan. Et puis leur père était rentré, saoul, et le regard empli de haine qu'il jeta sur Lexie obligea Sam à se lever pour le pousser vers sa chambre à lui. Il fit tomber une pile de facture à ses pieds, en criant que tout était de leur faute, qu'il ne paierait pas cette fois, qu'il en avait assez. Il s'était enfermé dans sa chambre et elle avait ramassé les feuilles avant de les poser sur le bureau. Sur la lettre. Et elle avait commencé à trier, à surligner, à entourer les factures importantes, à minimiser l'intérêt des autres. Elle avait grandi à ce moment-là, et n'avait jamais retrouvé la lettre qu'elle était entrain d'écrire. Elle était sûrement perdu dans une tonne de factures.
Elle secoua légèrement la tête à cette pensée et se reporta son attention sur John. C'était du passé, et elle espérait qu'il ne lui en avait jamais voulu pour cette lettre. Elle lui proposa qu'ils déjeunent ensemble, la lèvre pincée. Elle lisait dans son regard que l'idée ne le tentait qu'à moitié, mais elle espérait tout de même qu'il dirait oui. « D'accord, très bien ! » Un large sourire se forma sur les lèvres de la jeune femme alors qu'elle entrait dans le fastfood pour passer sa commande. Quelques minutes plus tard, elle s'asseyait face à Johnathan et commença à dévorer le burger qu'elle convoitait tant. C'était étrange de se retrouver ainsi face à face, après toutes ses années. Ils ne parlaient pas, se contentait de manger, se jetaient parfois des coups d'oeil. C'est finalement lui qui brisa la glace. « Tu dois te demander pourquoi je suis dans ce fauteuil... » Elle posa malgré elle ses yeux sur le fauteuil dans lequel il était assis. Elle n'était pas gênée, ni mal à l'aise, mais elle ne voulait pas que ce sujet soit difficile pour lui. Alors elle décida de rendre les choses un peu plus agréables, en jouant de son humour. « Je t’avoue que la dernière qu’on s’est vu, j’aurais juré que tu étais plus grand. » Elle lui souris gentiment avant de prendre une gorgée de coca. Elle se tortilla un petit peu sur sa chaise avant de croiser de nouveau son regard. « Si tu n’as pas envie d’en parler je comprendrais. Tu ne me dois rien. »
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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 14:39 par Invité


un premier amour d'enfance,
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sam oswald-bower & johnathan norton
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Cette dernière lettre, c'était John qui l'avait écrite. C'était ses mots à lui, posés sur un papier épais qui avaient clôturé une histoire d'amour plus longue que prévue. Non pas qu'il lui ait dit qu'il voulait en finir avec leurs échanges, mais il n'avait jamais reçu de réponse. A l'époque, il était terriblement triste et déçu, checkant régulièrement la boîte aux lettre à la recherche d'une de ces lettres rosées à l'odeur si unique. Même plusieurs mois après, il espérait encore que sa tante cri à travers l'escalier qu'une lettre était arrivée pour lui. Puis la douleur et la déception s'en sont allé au fur et à mesure des jours, des mois, des années. Et l'image de Sam avait disparut. Du moins, elle était allé se cacher dans un coin de sa mémoire, pour ressortir plus claire que jamais ce jour où il la croisait au fastfood. Il n'aurait pas pu dessiner son visage de mémoire si on le lui avait demandé, mais les souvenirs avaient rejaillis d'un coup quand ce magnifique visage se trouvai juste face à lui. Elle était restée dans sa mémoire. Et il espérait d'ailleurs que ça soit réciproque, ce qui était bien prouvé par le fait qu'elle l'avait reconnu. C'était déjà ça !

Ce qui le réjouissait moins, c'était le fait qu'il soit en fauteuil roulant alors que la dernière fois qu'elle l'avait vu, il courait dans tous les sens, un ballon à la main, à plaquer ses camarades de promo. John avait toujours été un gars plein de vie et toujours à bouger dans tous les sens. Une vraie puce géante. Gamin, ses parents recevaient de nombreux mots des professeurs leur demandant de faire la moral à leur fils car il n'était pas fichu de rester assis sur une chaise plus de 15 minutes d'affilé. C'était une horreur pour les maths, la géographie et le français, mais pour le sport, il était le premier. Et malgré cette hyperactivité, John été toujours resté un jeune garçon plutôt renfermé. Ou plutôt, timide aux premiers abords. Ca rune fois qu'il avait trouvé ses compagnons de route, il n'était plus du tout timide !

Et maintenant, il était en fauteuil roulant. Le sort avait fait son gros bâtard sur ce coup-là, mais il essayait désespéramment de ne pas s'acharner dessus. Il se sentait tout de même obligé d'en discuter avec Sam. De briser la glace, lui dire ce qu'il s'été passé pour que le garçon avec qui elle avait correspondu pendant autant de temps se trouvait à présent infirme. C'était comme l'éléphant dans la chambre qu'il fallait dévoiler. Mais Sam, arrangeante comme d'habitude, n'avait pas voulu faire de ce moment un moment gênant. « Je t’avoue que la dernière qu’on s’est vu, j’aurais juré que tu étais plus grand. » Johnathan se mit à sourire timidement. Au moins, elle ne prenait pas ça trop au sérieux, c'était agréable. Mais elle avait l'air nerveuse, et elle lui précisa que s'il ne voulait pas en parler, il pouvait s'abstenir. Johnathan avala la bouffe qu'il avait encore dans la bouche et dégluti. « Ben c'est moi qui t'en ai parlé en premier, ça serait con qu'on s'arrête là. » Un sourire plus franc que le précédent s'afficha sur son visage. Il était dans sa lancée maintenant, il ne voulait pas s'arrêter là. « J'ai emménagé à Londres il y a 2 ans, et j'ai rencontré ce gars, Colin, plutôt chouette, qui m'a présenté à la moto. J'ai passé mon permis, et paf, un an et demi-plus tard, je me fais percuter par un camion. » C'était la première fois qu'il racontait l'épisode avec autant de légèreté. Faire sortir les mots de sa bouche et de son esprit c'était comme s'enlever un poids des épaules. Comme une psychothérapie certainement. Plutôt étonné par l'effet que cela lui procurait, il continua. « J'ai été dans le coma un petit moment, puis je me suis réveillé paraplégique. Bon, mais maintenant j'ai une jambe réveillée. Il faut encore que je travaille sur l'autre. » Sa voix était claire et posée. Il souriait même. Un miracle je vous dis !

Il attrapa son verre de Sprite et bu une gorgée. Il se sentait bien à présent, et tellement moins gêné que quelques minutes plus tôt. C'était le jour et la nuit. Il ne détourait plus le regard quand ses yeux croisaient ceux de Sam. « Et toi alors, tu as retrouvé l'amour après que tu te sois séparé du meilleur type au monde ? » Son index pointé en direction de son visage hilare.
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() message posté Dim 22 Fév 2015 - 16:51 par Invité
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Sam ne savait pas grand chose de l'amour. Elle connaissait la définition que le dictionnaire en donnait, pouvait le voir chez les autres, mais était incapable de le reconnaitre lorsqu'il la frappait à son tour. Elle ne le voyait pas, ou ne voulait pas le voir. Ça avait aussi été le cas avec John. Jamais elle ne s'était dit qu'elle l'aimait, qu'elle était amoureuse. Elle avait conscience de ses sentiments, sentait son coeur se tordre en pensant qu'il était bien loin d'elle, mais jamais elle n'avait posé les mots sur leur histoire. Elle était incapable de prononcer ces quelques mots qui l'effrayaient plus qu'autre chose. Il fallait dire qu'on ne le lui avait pas dit souvent. Sa mère n'avait jamais fait partie de sa vie, et son père n'avait pas tenu son rôle bien longtemps. Il n'y avait pas eu beaucoup d'amour dans la vie de Sam, mais elle s'était contenter de petites bribes, de phases heureuses, d'éclats de bonheur. Et John en avait été un. Leurs correspondances lui paraissaient si loin à présent, comme si toute cette histoire avait eu lieu dans une autre vie. Comme si ils n'étaient plus vraiment ceux qu'ils avaient été. Pourtant c'était leurs mêmes corps, leurs mêmes coeurs, mais quelque chose avait changé. La vie peut-être. Elle avait avancée, et eux avec. Ca n'avait rien de triste, c'était dans l'ordre des choses. Et Sam était heureuse de le revoir après tant d'années de silence. Il était à présent en fauteuil roulant, et la curiosité de Sam se lisait clairement dans ses yeux océans. Mais elle savait comme un tel sujet pouvait être douloureux, et elle n'avait aucune envie de le pousser à la confidence si il n'en avait pas envie. Après tout, il ne lui devait rien, aucune explication. Ils ne s'étaient pas parlés depuis des années et c'était tout juste s'ils se connaissaient encore. Elle le laissait donc libre de ce choix et avalait une première bouchée de son burger. « Ben c’est moi qui t’en ai parlé en premier, ça serait con qu’on s’arrête là. » Elle répondit à son sourire par un autre aussi large que le sien avant de prendre la paille de son Coca entre ses dents. « J’ai emménagé à Londres il y a 2 ans, et j’ai rencontré ce gars, Colin, plutôt chouette, qui m’a présenté à la moto. J’ai passé mon permis, et paf, un an et demi-plus tard, je me fais percuter par un camion. » Elle le fixait de ses yeux bleus sans oser l’interrompre. Elle lisait ce genre de tragédies tous les jours dans son travail, et elle avait vraiment de la peine que John en ait été la victime. Après des années dans la police, la brune avait appris que parfois, de mauvaises choses arrivaient à de bonnes personnes. Il poursuivait et elle restait immobile, concentrée sur ses mots, impassible. « J’ai été dans le coma un petit moment, puis je me suis réveillé paraplégique. Bon, mais maintenant j’ai une jambe réveillée. Il faut encore que je travaille sur l’autre. » Il souriait et elle fit de même, quoi qu’un peu palot. Elle avait un sourire désolé. « Je suis vraiment désolée. Je suis certaine que ton autre jambe suivra, et je n’ai aucun doute sur ta volonté. » Elle lui offrait un sourire qui se voulait plus gentil que réconfortant, avant de poursuivre. « Le jour où tu quitteras ce fauteuil, tu m’appelles, et on se fait une course de folie. » Elle se voulait légère, il ne servait à rien d’être grave dans ce genre de situation. Elle voulait lui apporter un soutient, même minime, et lui montrer qu’il devait s’accrocher. Rien que pour la battre à la course.
Elle prenait une autre bouchée de son burger, se régalant au passage, avant que Johnathan n’en vienne au sujet qui fâche. « Et toi alors, tu as retrouvé l’amour après que tu te sois séparé du meilleur type au monde ? » Face à son humour teinté d’arrogance, elle ria malgré elle, levant les mains comme pour se rendre face au meilleur type au monde. Après un instant d’hésitation, elle finit par lâcher un mensonge. « Non. » Elle baissait les yeux vers son plateau en haussant les épaules, un sourire vague aux lèvres et un pincement au coeur. Elle mentait, sans vraiment en être sûre. Julian était encore un sujet épineux et elle n’était pas prête à poser les mots sur leur relation. Elle n’en avait pas encore le courage, ou simplement la force. Elle s’apprêtait à relever la tête lorsqu’un objet brillant attira son attention. Une bague que John portait à l’annulaire et qui scintillait sous la lumière. Elle ouvrit de grands yeux avant de plonger son regard dans le sien, un large sourire aux lèvres. « Il faut croire que j’ai vraiment raté la chance de ma vie. » Elle attrapa sa main sans hésitation pour admirer la bague. Elle n’était pas gênée avec lui, et elle espérait que son geste ne le gênait pas lui. « C’est dingue John, tu es marié ! Qui est l’heureuse élue ? » Elle lui rendait possession de sa main et vidait son Coca tout en attendant sa réponse.[/b]
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