"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  « Tel court au danger qui n'oserait l'attendre.  » 2979874845  « Tel court au danger qui n'oserait l'attendre.  » 1973890357
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« Tel court au danger qui n'oserait l'attendre. »

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() message posté Ven 31 Oct 2014 - 21:11 par Invité

Le danger est parfois dans les murs de notre maison.
✰ ✰ ✰

Voilà près de trois semaines que j’étais revenu chez nous… Le moral était là, le physique pas encore totalement. Je marchais avec une canne pour les trajets courts, mais sinon Maya me promenais la journée en fauteuil roulant. La kinésithérapie c’était dur, très dur. Je devais sans cesse me battre contre la douleur, me battre pour revivre, mais il y a des jours c’était tellement dure… Pourtant j’étais combattif, et je ne laissais pas ma douleur prendre le dessus. Maya ne voyait que le bon, mais jamais mes larmes. Les larmes roulaient souvent après les séances de kiné, les coups de poings dans les murs souvent après la douleur… J’avais la rage de vivre… La rage de me souvenir. Les souvenirs ne revenaient plus tellement ses derniers temps… Je sentais que quelque chose ne tournaient pas rond. Je ne me souvenais que du bon. Jamais du mauvais… Étrange, tellement étrange. Je n’avais pas vécu que des choses heureuses, je le sentais au plus profond de mon être… Et je sentais que quand tout allait revenir, ça allait faire des dégâts. Comme une grenade qu’on dégoupille d’un coup… J’avais peur de la casse que j’allais engendrer, j’avais peur de ce que j’étais capable. J’avais peur pour Maya.
Ce soir, nous allions nous coucher. La journée avait été rude, la kiné compliquée. Mais Maya était toujours là pour panser mes blessures. Elle, si aimante, si douce. Elle subissait ma convalescence avec tant d’aisance que je l’admirais. Elle m’aidait sans cesse, pour toutes les tâches de la vie quotidienne, et même pour me coucher, comme tous les soirs… Elle m’aidait donc à entrer dans le lit, me bordais, posant ma canne près de moi, puis déposait un baiser sur mes lèvres, tendrement. Se blottissant à mes côtés. La lumière éteinte, je fermais mes yeux, et me laissais bercer par les effluves de son parfum… Par mes rêves… Et par mes cauchemars…

Une odeur de renfermé… Une cave… Une gifle résonnait, une douleur lancinante. Puis je sens la douleur irradié mon être… J’ouvre les yeux faiblement, je peine à les ouvrir car ils sont tout enflés sous les coups… Puis je sens qu’on entaille ma peau, alors j’hurle de douleur… Et un homme parle dans une langue différente … Du russe, mais je comprends tous ce qu’il me dit, ce qu’il me demande du moins…
« - Pour qui travailles-tu traitre ? »
Mais j’ai un mental d’acier, je ne vais pas céder si facilement… Et pour lui répondre je l’insulte avec véhémence et arrogance.
« - Va te faire foutre salopard. »
Il m’assène un nouveau coup, tellement dévastateur et meurtrier que j’ai la sensation d’en perdre la tête, au point de tomber dans les pommes. Et je ne suis plus… Je me réveille alors un peu plus tard, je suis dans le noir total, je souffre, j’ai mal. Mais je n’ai qu’un instinct : celui de survit. Alors j’arrive à attirer un garde dans ma cellule et sans aucun remord je lui brise les vertèbres, m’offrant ainsi la liberté, récupérant une soif de sang et de vengeance sans précédent. Avec discrétion, je parviens jusqu’à la piole de mon persécuteur, et d’un coup je grimpe sur lui, doucement, et enserre sa nuque de mes doigts, l’étranglant… Le privant de souffle, de vie…

Je ne me rends pas compte que je suis dans un rêve, et pourtant mon cerveau se reconnecte soudainement, je sens un corps se débattre sous moi… Mes yeux s’ouvrent soudainement, et mon regard se pose sur Maya. Mes mains autour de son cou, je vivais mon cauchemar … Et avais ainsi tenté de la tuer… J’avais intenté à la vie de Maya… Et je m’en voulais terriblement. Je fus pris d’un mouvement de peur et de frayeur, reculant d’elle, tombant du lit, les larmes sur les joues…

« - Pardon Maya… Pardonne-moi… »

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Hazel J. Chase
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 23:01 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Jules
Le danger est parfois dans les murs de notre maison.
Paisiblement installée dans le fond de son lit, la jolie brune se sentait bien. Pour la première fois depuis longtemps, il lui semblait qu'elle dormait mieux. Tom était revenu pour de bon, dans son appartement, dans sa chambre, dans sa vie tout simplement. Bien sur, il y avait des jours plus difficiles que d'autres. Les séquelles, de cet affreux coma prolongé, se faisaient sentir. Rien d'irrémédiable d'après les médecins. Néanmoins cela necessitait une réeducation intensive. Même si son compagnon ne disait rien, elle n'était pas dupe. Cela lui coutait de gros efforts. Elle essayait donc au mieux de faciliter son quotidien. Etre auprès de l'homme de sa vie, n'était-ce pas ce qu'elle avait souhaitée ardemment ? Prendre soin de sa moitié relevait de tout, sauf d'une corvée. Intriguée par une certaine agitation venant de droite, elle battit des cils, papillona un instant. Encore un cauchemar, songea-t-elle en observant la silhouette dont les mouvements saccadés ne trompaient pas. Se frottant les yeux, elle se redressa avant de se rapprocher. La jeune femme posa délicatement sa main sur un des bras de son partenaire. Elle préferait tenter de l'apaiser sans pour autant le réveillé. Je suis pas sur que ça fonctionne bien...La demoiselle se fit plus proche encore et émit un couinement étrangler lorsqu'une main lui saisit le cou. Surprise, elle écarquilla les yeux et essaya de se dégager. Elle n'y parvint cependant pas. Au contraire, il sembla que l'étau se resserrait autour de sa gorge.   Elle agita les mains, frappa le bras qui l'a maintenait ainsi, incrusta ses ongles dans cette maudite main.  "Tom...lâche-moi...Tu m'empêche de respirer..." Les mots sortirent avec peine et non sans difficultés. L'infirmière chercha désespérément autour d'elle, l'air manquant...Comme sa vue se troublait légèrement, le file d'un épisode de son existence se déroula alors sous ses yeux. Un soir, l'américaine barbotait agréablement dans son bain après une dure journée de boulot. Son visage c'était illuminé en apercevant le jeune homme. La joie s'avéra cependant, de courte durée. Elle reconnue rapidement, cette drôle de lueur dans ses yeux. Celle qui n'augurait rien de bon...Pourtant, ils avaient discuter, l'air de rien. Maya était parvenue à se détendre pensant que l'orage ne viendrait finalement pas. Grossière erreur. Le retournement de situation c'était opérer à la vitesse de l'éclair...Et elle c'était sentit au bord du gouffre...Elle cligna des yeux plusieurs fois et dans un élan purement hasardeux, griffa sa joue à grand coup d'ongles. Autant qu'elle fut capable du moins. Chance ou pas, il choisit ce moment pour revenir à la réalité. Il l'a relâcha et recula, affichant une mine choqué. Son embardée fut  si brusque, qu'il en tomba du lit. De son coté, elle  chercha à reprendre son souffle. Un accident- encore un !- un banal accident...Lentement son esprit refit surface. Elle s'assit au bord du lit, marqua une pause et se leva. Elle contourna alors le meuble et s'avança à petit pas. Conservant une vague distance de sécurité dans un premier temps. Certes, elle l'avait entendu demander pardon, bien que sonnée. Elle pouvait aisément garder ça pour preuve de sa non intention de faire du mal. Cela dit, à force de prendre des coups, on tends moins l'autre joue non ? Suggéra sa conscience. Tiens t'es toujours là toi...Eh oui, j'ai survécu. Ouf ! De justesse encore..." Est-ce que ça va ?" interrogea-t-elle Tom dans un murmure. Elle esquissa un nouveau pas et se positionna à genoux. De manière exagérément ralenti, elle effleura un de ses pieds du bout des doigts. " Sont toujours aussi froid" constata-elle en souriant très légèrement.
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() message posté Mar 4 Nov 2014 - 20:18 par Invité

Le danger est parfois dans les murs de notre maison.
✰ ✰ ✰

J’étais un monstre. Un véritable monstre. Ce rêve ? Ça n’en était pas un. Il avait un étrange goût de réel, comme si c’était un souvenir… Non impossible, je n’étais pas un tueur… Non. NON NON. Je devenais fou, littéralement. Je me recroquevillais sur moi-même, mon cerveau marchant à mille à l’heure, me donnant un mal de chien… Mes yeux étaient révulsés, se posant sur les diverses cicatrices qui ornaient mon torse. Alors c’était vrai… On m’avait torturé, j’avais tué… Et j’avais failli réitérer mon acte avec Maya… J’étais un monstre, alors je me renfermais, me mettant à me balancer d’avant en arrière comme un schizophrène, m’enfermant dans mon monde, laissant la douleur me taper de part en part. Mon être entier souffrait, et je peinais tant à récupérer. J’avais raison depuis le début : je suis un monstre ayant souffert plus que n’importe qui… Et c’est à ce moment précis que mon cerveau se mit à me remettre un souvenir dans la gueule, digne d’une gifle…

Un soir, un retour d’une mission dangereuse. Des nouvelles tortures, un cerveau qui ne fait plus la différence entre la vie et le boulot. Un mot de travers et une gifle monumentale donnée à Maya… Un mot qui rappelait tant la souffrance qu’on ne peut dire… Et aucun remord ne m’était parvenu. J’étais mort de l’intérieur. Les larmes de Maya, m’avait adoucit, et je m’étais excusé, reprenant pied dans la vie…

J’hurlais alors sous la douleur de ce souvenir. J’avais frappé Maya, j’avais eu une vie de merde, un boulot de merde, et je m’en rendais enfin compte. J’allais péter un câble. Littéralement, j’en étais malade d’être ainsi, d’avoir été ça… Je ne m’apercevais même pas que Maya tentait d’entrer en contact avec moi, mon cerveau me martyrisant. Je devenais dingue, oui c’était ça. Je l’entendis enfin quand elle posait sa main sur mon pied gelé, et instinctivement je me reculais d’elle, de peur de lui faire du mal encore. J’étais handicapé, je ne pouvais me lever et partir loin, alors je me servais de mes bras pour reculer, encore et encore, jusqu’à taper dans un mur. Les larmes, la rage et la peine envahissant mon visage…

« - M’approche pas… Je suis un monstre… Un tueur… Le diable en personne… J’ai tué… J’ai… Je t’ai frappé à plusieurs reprises n’est-ce pas ? … J’ai … Je suis un monstre… Comment tu peux vivre avec un homme comme je suis ? Comment … Je … Je ne comprends plus rien… C’est affreux… J’ai mal… Je veux… Je veux que ça s’arrête… Fais quelque chose… Je veux oublier tout ça… »

Je poussais alors un grognement de désespoir, m’agrippant à tout ce que je pouvais autour de moi comme un peureux. Puis la rage m’envahissait et mes poings se crispaient, un coup partant dans le mur sans que je le contrôle… Je ne supportais pas cette situation, et cette journée avait été tellement éprouvante que j’étais épuisé de tout ça, et de me battre… Je levais mes yeux vers Maya, ne parvenant pas à me calmer…

« - Comment peux-tu m’aimer après tout ce que je t’ai fait ? Comment le peux-tu … Je suis le pire des salopards et toi… Tu restes. Pourquoi ? C’est insensé !! »

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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 18:42 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Jules
Le danger est parfois dans les murs de notre maison.
Ne sachant que faire, elle l'observa longuement sans bouger. Son lamentable petit geste semblait ne rien avoir arrangé, bien au contraire...Il recula autant que possible, se collant au mur. S'il avait pu s'incruster dedans, nul doute qu'il l'aurait fait. La jeune femme frissonna, le voir dans cet état était quelque chose de difficile. Voyant les émotions défiler sur son visage, elle fit mine de se redresser légèrement, dans l'idée de se rapprocher. « - M’approche pas… Je suis un monstre… Un tueur… Le diable en personne… J’ai tué… J’ai… Je t’ai frappé à plusieurs reprises n’est-ce pas ? … J’ai … Je suis un monstre… Comment tu peux vivre avec un homme comme je suis ? Comment … Je … Je ne comprends plus rien… C’est affreux… J’ai mal… Je veux… Je veux que ça s’arrête… Fais quelque chose… Je veux oublier tout ça… ». L'américaine ouvrit la bouche et l'a referma. Les souvenirs continuaient de revenir, parallèlement, elle aurait préférée qu'il continue d'ignorer ça. Néanmoins, ses propos l'étonnèrent un peu. Il fallait sans doute mettre tout ceci sur le compte de la confusion. Tuer qui ? Elle secoua la tête. Non, je veux pas savoir pour l'instant. C'est pas...possible. Elle se leva lentement et fit un pas dans sa direction. Malgré tout, les coups, l'absence, elle ne cessait de désirer d'être avec lui. Maya demeura ainsi plantée plusieurs minutes, perdu dans ses pensées comme cela arrivait  souvent, lorsqu'il leva les yeux vers elle. « - Comment peux-tu m’aimer après tout ce que je t’ai fait ? Comment le peux-tu … Je suis le pire des salopards et toi… Tu restes. Pourquoi ? C’est insensé !! ». Elle le regarda d'un drôle d'air, revenant à la réalité. "En fait..." Elle se mordit la lèvre pour l’empêchait de trembler. "...je crois que c'est pire sans toi. J'ai eu un aperçu de ce que ça donnait...Et..." La demoiselle s’intéressa un instant au sol. "...ça n'a plus tellement de sens." Aller du nerf ! On se reprends ma vieille !! intervint sa conscience. C'est pas le moment de flancher !! Oui, c'est vrai. Prudente -quoi qu'on pu en douter- elle s'approcha. L'infirmière poussa ensuite le plus délicatement possible ses jambes pour se faire une place. Elle tourna et s'assit, de manière à se retrouver contre lui. Ses mains ne tremblaient pas, elle ne se sentait pas complètement à l'aise mais n'avait pas peur. Non, pas cette fois. Peut-être était-ce à cause des nombreux événement similaires déjà vécu...Peut-être devenait-elle folle...Il fallait tout de même bien posséder un grain -ou un bac à sable- pour accepter ce genre de situation, non ? Mais quels choix restaient-ils ? Sinon celui là...." On ne cesse pas d'aimer quelqu'un parce qu'il a des problèmes " déclara-t-elle sérieusement. " Certains arrivent à passer outre, surement...Pas moi." Maya chercha son bras, le saisit pour le serrer contre elle et fit courir ses doigts tout le long. "Tu peux faire ce que tu veux...Mais je t'interdis de me laisser." Elle s'inclina de façon à pouvoir le dévisager. " Pour ce qui est de l'aspect monstrueux...Je dirais, ni plus ni moins qu'un autre." La demoiselle changea à nouveau de position. "Tu ne veux pas qu'on retourne dans le lit ?" suggéra-t-elle en battant des cils. "Ce serait plus confortable." Elle sourit faiblement. Rester sur le parquet ne l'a dérangeait pas vraiment, du moment qu'elle se trouvait auprès de Tom, peu importait. Elle espérait cependant, qu'il ne montrerait pas de nouveaux signes d'agressivité, auquel cas, elle serait dans l'incapacité de prédire sa prochaine réaction.
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() message posté Jeu 13 Nov 2014 - 23:14 par Invité

Le danger est parfois dans les murs de notre maison.
✰ ✰ ✰

Je pétais littéralement un câble, l’afflux d’informations était tellement dense que j’avais la sensation que mon cerveau allait exploser. J’avais un mal de crâne intense, une sensation d’oppression dans la cage thoracique, le souffle court… J’étais pris dans une crise d’angoisse. Je ne comprenais pas le sens de ce rêve, enfin si ça en était un. Pourquoi étais-je un traitre ? Faisais-je partie d’une agence secrète ? J’étais un espion ? Un tueur digne de 007 ? … Non c’était insensé ! Mais j’étais capable de tuer s’était sûr, nul doute. La seule réalité qui me semblait plausible était que c’était un cauchemar que j’avais répercuté contre Maya sans le vouloir. Je perdais le contrôle de mon être, et plus les minutes passaient plus je sentais que tout m’échappais… Je fronçais les sourcils, les mains posées sur la poitrine sentant l’oppression vive dans mon corps… Rien ne semblait me calmer, et pour mes nerfs Maya gardait ses distances… J’essuyais mes larmes du revers de la main, ayant un éclat de conscience, je devais me reprendre. Les minutes de silence de Maya me permettais de me reprendre pied, ma tête se claquait contre le mur, mes yeux se fermaient, mais j’avais le cœur qui palpitait… Je me haïssais. J’étais un monstre et mon instinct me disait que ce n’était que le début… Elle prit enfin la parole et mes yeux se posaient sur elle, elle ne tremblait pas, ne bronchait pas. Et instinctivement mes yeux se posaient sur les marques de son cou… J’étais qu’un pauvre con… Elle disait que sans moi c’était pire que tout, mais j’étais persuadé qu’elle serait plus en sécurité loin de moi… Alors je murmurais comme pour me le dire à moi-même …

« - Je … Tu serais plus en sécurité loin de moi… Un pressentiment. Je ne suis pas quelqu’un de bien. »

Lorsqu’elle se mit à s’approcher de moi, mon cœur se remis à battre de plus belle. J’avais peur. Peur que je lui fasse du mal de nouveau, peur d’être de nouveau ce monstre sans pitié comme dans ce cauchemar. Alors je me raidissais, me faisant ainsi un mal de chien, me courbaturant encore plus que permis. Elle décalait alors mes jambes pour se faire une place au creux de moi, et la douleur dans ma poitrine se fut plus vive, j’avais encore plus peur désormais qu’elle était contre moi. Sa peau était douce, elle n’était qu’une poupée de porcelaine entre mes doigts… Une porcelaine que j’avais déjà fissurée à de nombreuses reprises… Elle prit mes bras de manière à ce que je l’enlace, alors je respirais son odeur, laissant ma peine me submerger, et l’a laissant sortir… Problèmes ? C’était bien plus que ça j’en étais sûr. Elle ne cessait de m’aimer malgré tout ça, il n’y avait aucune explication rationnelle à son amour, et à vrai dire, j’étais content qu’elle puisse me soutenir, mais… J’étais persuadé que j’étais bon à être enfermé.

« - C’est bien plus que des problèmes Maya… Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en moi… Je le ressens, je le sais… Mais je ne l’explique pas… Je suis perdu et dangereux, tu devrais partir, ne serait-ce que pour ta sécurité… Tu peux m’aimer, mais aime moi à distance. Je refuse qu’il t’arrive quelque chose… Encore. »

Mon regard se perdait dans le noir profond de la pièce, et je l’a vit se tourner vers moi, me proposant ainsi de retourner dans le lit… Le hic, c’était que j’étais incapable de me relever ayant fait une mauvaise chute. Mais après tout je méritais ma condition.

« - Je … Je serais incapable de me relever. Mais vas-y-toi, si tu le souhaites. »

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Hazel J. Chase
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() message posté Lun 17 Nov 2014 - 17:53 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Jules
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A
imer quelqu'un, c'est échapper à toute logique. Maya en avait bien conscience et elle s'en fichait. Peu importait les problèmes, les moments de doutes...Elle aurait pu accepter l'enfer pour un instant de bonheur...Mais n'était-ce pas déjà ce qu'elle avait fait ? « - Je … Tu serais plus en sécurité loin de moi… Un pressentiment. Je ne suis pas quelqu’un de bien. » La demoiselle fronça les sourcils et dévisagea son compagnon l'espace de brèves secondes. Elle ne pouvait pas réellement lui donner tort. Cependant, ça ne comptait pas. Malgré la mise en garde et l'appréhension qui s'insinuait dans son cœur, elle se rapprocha.  Non, l'américaine ne s'inquiétait pas particulièrement d'une nouvelle action violente. Elle craignait simplement le rejet. Installer dans ses bras, elle se sentait bien. « - C’est bien plus que des problèmes Maya… Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en moi… Je le ressens, je le sais… Mais je ne l’explique pas… Je suis perdu et dangereux, tu devrais partir, ne serait-ce que pour ta sécurité… Tu peux m’aimer, mais aime moi à distance. Je refuse qu’il t’arrive quelque chose… Encore. » Inclinant le visage vers le sien, son regard lança une fois de plus des étincelles. "Non...non non non...Tu n'as pas le droit de dire ça." Elle battit des cils, tentant au mieux de chasser les larmes qui menaçaient se rependre sur ses joues. "Je ne partirai pas." Elle secoua lentement la tête et comme pour confirmer son affirmation, enroula ses bras autour de Tom.  "Ça fais deux ans qu'il ne m'arrive plus rien. Le monde est pleins de gens et ma vie est vide..." Tu envisage de renoncer ? L'interrogea sa conscience. Non, jamais ! Parfait, c'est que je voulais entendre. " Tu ne veux pas qu'on retourne dans le lit ?" suggéra-t-elle l'air de rien. "Ce serait plus confortable." Elle sourit faiblement. Rester sur le parquet ne l'a dérangeait pas. Elle observer l'homme de sa vie et remarqua son regard qui sembla se perdre dans le fond de la pièce. A quoi pensait-il encore ? « - Je … Je serais incapable de me relever. Mais vas-y-toi, si tu le souhaites. »  Oh ! Elle s'écarta brusquement. " Tu pourrais réussir à te relever si je t'aide ? Je ne peux pas te soulever mais, tu peux toujours essayer de prendre appuie sur moi." Elle marqua une pause et l'examina attentivement. "Tu as mal quelque part ?" demanda-t-elle. Car oui, elle s'inquiétait. " Je ne vais pas retourner dans le lit sans toi. " La jolie brune approcha son doigt du visage de son partenaire et mit un très léger coup sur le bout de son nez. " T'es bête." Et ce n'est pas le seul...oui je sais, je sais...L'infirmière n'avait pas besoin de réfléchir au pour ou au contre de sa relation. Elle était bien déterminée à rester. "J'imagine que c'est difficile tout ça...De te rappeler les choses par morceaux et..." Sa main rencontra une des ses siennes. "Mais tout n'est pas tout blanc ou tout noir...Tu n'es pas une mauvaise personne. Comme je n'en suis pas vraiment une bonne...Tu comprends ?". Elle croisa soudainement les bras et dévisagea le jeune homme. " Si tu veux que je m'en aille, il faudra me mettre dehors. Ce que tu ne peux absolument pas faire...Et puis, l'appartement est à mon nom, se son également mes meubles...Tu aurais du mal a vivre seulement avec Josiane. De ce fait, je te suis indispensable". Elle afficha une mine joyeuse, fière de sa conclusion. Il était hors de question qu'elle n'eu pas le dernier mot.
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» (kiddie) c'est l'histoire d'une fleur qui court, de plus en plus vite, et elle se plante.
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