"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Underneath it all ♦ Barbie (a) 2979874845 Underneath it all ♦ Barbie (a) 1973890357
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 21:42 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 06.10.2014 • Ministry of Sound
Ce soir, j'ai envie de sortir. De bouger, de voir des têtes que je connais pas, et surtout, des gens qui ne me connaissent pas, et ne se doutent pas de mes petits tracas sentimentaux pourris. Des gens qui ne vont pas essayer de me remonter le moral ou de me faire penser à autre chose parce que ça ne marchera que par moi-même. Qu'on se méprenne pas, mes potes sont adorables, de tous faire des efforts - quand ils savent - pour me redonner le sourire, et je sais que je peux compter sur eux si besoin, ce qui est clairement quelque chose de génial, mais c'est juste que... Pas ce soir. Je veux juste qu'on m'oublie un peu et moi aussi, oublier un peu. Je sais bien que ça sera que de la poudre aux yeux, qu'à peine je serais rentré chez moi en faisant mon possible pour occulter le fait que Kaspar est plus là non plus, je vais ressasser tout ça... et rêver du corps de Tyler, bon, chut.

On n'y est pas, il est encore tôt pour la soirée, elle ne fait que commencer. J'ai failli laisser un mot sur le frigo comment quand Savior était là parce que je savais que mon coloc' allait forcément y fourrer son nez en rentrant pour lui dire que je sortais ce soir, que j'avais besoin de prendre l'air et que donc, il ne m'attende pas pour dîner, mais ça n'a plus d'intérêt depuis quelques jours, et j'ai un peu de mal à m'y faire. Pourtant on n'a pas cohabité si longtemps, mais faut croire que je m'y étais habitué. J'ai un peu pesté contre momi-même, et puis j'ai filé vers le sud de la ville. Je crois que tant qu'à avoir besoin de changer d'air, il fallait aussi que je sois pas dans un quartier que je connais par coeur. Et donc, j'ai fait un tour dans Greenwich, où je suis déjà venu pour quelques concerts, et où j'ai découvert des petits bars cool. Comme celui où Pia m'a emmené, et où j'ai retrouvé Wyatt plus tard. Je m'y suis posé une petite heure, d'ailleurs, en discutant de tout et de rien avec le serveur pote de Blondie. Comme si tout allait bien, et je pense que je reste un minimum convainquant, quand je veux. Et puis l'heure a commencé à avancer, et j'ai payé ma conso pour trouver un autre endroit qui bougerait un peu plus.

C'est la musique au loin qui a attiré mon attention comme je déambulais dans le quartier les mains dans les poches, et je me suis dirigé vers son origine. Une boîte, manifestement, dans laquelle j'ai pas trop eu de mal à rentrer, même si j'ai quand même dû présenter ma pièce d'identité. Et je crois bien qu'on va me faire la même pour prendre un verre au bar... C'est d'ailleurs l'endroit que je cherche des yeux à peine entré, et dont je m'approche aussitôt. Un long island, en main après qu'on m'a effectivement demandé de prouver mon âge puis de régler ma conso, j'observe la piste de danse, écoute la musique qui passe à fond. Si j'avais su, je serais peut-être venu plus souvent ici. Le cadre est sympa, la musique me plaît - mais tant que je peux danser, j'admets que je ne suis pas très objectif - et les boissons... bon d'accord, un peu chères, mais je crois que je m'attendais à pire en fait. Dommage que ça soit à l'autre bout de la ville pour moi.

J'ai repéré une estrade, encore vide tant que je buvais mon verre, tranquillement, mon pied battant la mesure sur certains morceaux, et je dois avouer qu'aller danser commence à me démanger. Et puis les premières note de cette chanson ont retenti et j'ai plus vraiment résisté. J'ai posé mon verre et je suis monté direct sur l'estrade. On m'a un peu regardé bizarrement, d'abord, mais j'en avais juste absolument rien à faire. J'ai dansé. Comme ça faisait une éternité que ça m'était plus trop arrivé de le faire. Je saurais pas trop dire la choré que j'ai réalisée, parce que c'était assez instinctif. Je chantais de mon côté, mais à moins d'être près de moi, je crois pas qu'on pouvait m'entendre. Et je me suis arrêté que lorsque les dernières notes ont résonné dans cet ancien dépôt, un sourire satisfait sur les lèvres. Ca, ça fait un putain de bien, bordel ! Il faudra vraiment que je songe à le faire un peu plus souvent...

J'avais juste pas remarqué qu'un visage connu se trouvait tout de même par ici... Et que j'avais - bizarrement, hum... - été repéré.
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 12:07 par Invité

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J'étais une vraie bombe émotionnelle ces derniers temps. Le jour où j'appris que mon père adoré avait joyeusement décidé de me marier à un mec que j'avais vu deux fois dans ma vie à tout cassé, ça m'avait un petit peu... Dérangée. Pour ne pas dire explosée. Depuis quand il pensait pouvoir décider de ma vie ainsi ? Je n'étais pas son pantin, je n'étais plus la gamine accroché à son pantalon, j'étais majeur et vaccinée, merci. Bref, j'étais passé chercher quelques affaires à la maison de mes parents, ayant déménagé il y a peu. Ma mère me questionna sur le déroulement de mes études -que j'avais abandonné depuis longtemps-. Je lui fis mon petit speech habituel, prônant quelques examens pas trop compliqués, que j'avais beaucoup de travail et tout le tralala. J'esquivai mon père afin de ne pas écouter ses diverses représailles sur mon comportement un peu trop distant vis à vis du mariage et reparti, une bonne bouteille dans mon sac, que j'avais piqué dans la cave.

Je rentrai dans mon malheureux petit appartement -l'argent n'était pas vraiment mon ami-, posai mes affaires et me changeai afin de me rendre à mon job de serveuse. Job que notons, je détestais. Être au service des gens, ce n'était pas à mon habitude et je détestais ça. Bien que l'établissement dans lequel je bossai était des plus luxueux, tous ces haut-placés de la société m'exaspérait. Mais comme dirait l'autre, il faut bien payer les factures. C'est donc sans trop ronchonner que je me rendis à mon lieu de travail et commençai ma journée. Il devait être 14 heures.

La journée fut longue et éprouvante, j'avais besoin de vite me changer les idées ! Comme chaque soir, je décidai de me rendre dans un bar histoire de décompresser et me changer les idées. J'en connaissais pas mal et je jetai mon dévolu sur un très sympa localisé à Greenwich. Je rentrai, saluai le videur à l'entrée et déposai mes affaires à l'accueil. La musique était forte, elle m'entraînait et c'est tout ce que je voulais. Il n'y avait pas mal de personnes ce soir là, je croisais quelques connaissances avant de me diriger au bar et de commander un alcool fort, histoire de faire le ménage dans ma tête. Je bus un verre, puis deux, puis trois, puis le début du quatrième avant d'observer la piste de danse. Maintenant que l'alcool m'avait bien détendu, j'avais envie d'aller me défouler sur la piste.

Je me frayai un chemin entre les nombreux fêtards et me mit à me déhancher au rythme des percussions, laissant la musique avoir raison de moi. Je ne fis pas attention à l'inconnu qui passa derrière moi avant de monter sur l'estrade d'en face, continuant à profiter de ma soirée. Ce n'est qu'après quelques secondes que, levant les yeux vers lui, je le reconnu...

« Nathanael ? »

Chuchotai-je pour moi-même. Je m'approchai discrètement, l'observai danser, fixer son visage. Il n'y avait plus de doute possible, c'était bien mon « fiancé » qui était devant moi. Pendant un court instant, mon cerveau ne fit pas le lien entre le jeune homme et ma vie pas très catholique que je cachait à ma famille. Et merde. Je baissai les yeux sur ma tenue, un short sombre, un décolleté noir, une veste en cuir, des chaînes au poignée et du dorée autour du cou. Fichtre. J'étais bien loin des petites robes en soie que j'étais censé porter. Clairement.

Wait. Et lui, il n'est pas censé fréquenter de tels endroits non plus. Je souris discrètement, attendis que la musique se finisse avant de l'applaudir, à quelques mètres seulement.

C'était presque ironique de le croiser ici, il y avait bien une chance sur dix milles que l'on se retrouve dans le même bar, le même soir, tous les deux bien loin de notre petite vie habituelle, notre vie de façade. Je n'avais pas peur qu'il me voit ainsi, de toute manière, nous étions dans le même bateau lui et moi, et je ne pensais pas qu'il jugerait astucieux d'aller raconter mes aventures nocturnes à mon père. En espérant simplement qu'on ne tomberait pas sur de vieilles connaissances à moi avec qui je m'étais un peu -beaucoup- frittée. Là, il verrait que peut-être, j'étais loin d'être la Barbara qu'il pensait "connaître".



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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 13:10 par Nathanael E. Keynes
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Lundi 06.10.2014 • Ministry of Sound
J'ai évidemment pas tilté qu'elle était là. A vrai dire, j'ai à peu près visualisé aucun visage, alors pourtant que ma mémoire visuelle est assez... exceptionnelle. Mais là, ça ne m'intéresse pas. Limite, je préférerais complètement fermer les yeux et rien voir du monde autour, juste me focaliser sur la musique et oublier tout le reste. Ce serait un peu casse-gueule, cela dit, si bien que je garde quand même les yeux ouverts, mais y a rien de vraiment concret autour de moi, juste le plancher de l'estrade. Y a la musique qui m'entraîne, bien loin du rock que je joue habituellement, mais et après ? Et je suis presque déçu, oui, quand le morceau touche à sa fin, et passe à complètement autre chose. Qui m'intéresse beaucoup moins, et je descends de scène. Y a eu quelques sifflets, je sais pas pour qui ils sont et je m'en fous, j'étais pas complètement tout seul sur l'estrade, même si j'ai absolument pas regardé ce que faisaient les personnes qui étaient montées avec moi, si elles me suivaient ou faisaient complètement autre chose et à vrai dire, j'en ai pas grand chose à faire non plus. Y a des applaudissements, aussi, et quand je descends, y en a un particulièrement près de moi qui me fait tourner la tête... vers elle.

Barbara. Ma fiancée. Imposée, certes, mais fiancée tout de même. Et je souris assez naturellement parce que cette situation-là, elle a rien de très banale. Regardez-nous, tous les deux, là ? Elle vêtue de ce petit short qui lui va à ravir, arborant un décolleté tout ce qu'il y a de plus alléchant, et moi dans un de mes éternels jean slim, un t-shirt ajusté à l'effigie des D.A.R.K P. (oui, on va le savoir que je kiffe ce groupe) et un bracelet de force à un poignet, un bandana de l'autre... On est loin des robes Chanel et des costumes cravates imposés par nos familles (et auquel je ne souscrivais que lors de réceptions officielles à l'extérieur, ils pouvaient toujours courir s'ils attendaient à ce que je déguise en pingouin pour aller voir leurs potes inconnus au bataillon).  

« En voilà une surprise... »

Je pense bien que c'est pas une surprise que pour moi d'ailleurs, mais enfin...

« Je t'offre un verre ? »

A ma fiancée, quoi de plus logique, n'est-ce pas ? Faut avouer que dans toute cette histoire, j'aurais pu plus mal tomber. Sur une nana qui espérait vraiment quelque chose de cet arrangement, qui espérait voir un prince charmant arriver sur son cheval blanc, par exemple. Ca aurait été une énorme déception, faut bien dire ce qui est. Fort heureusement pour nous deux, on est aussi réfractaires à l'idée l'un que l'autre. La dernière fois qu'on s'est vus, je suis parti en claquant la porte après un esclandre qui a fait blêmir mon père de rage, mais si elle n'a pas vidé les lieux de la même manière ou en tout cas pas avant moi, il était clair qu'elle n'était pas ravie non plus. Au moins, on se retrouve unis dans l'adversité, c'est déjà ça...
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 15:08 par Invité

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« Lundi 06.10.2014 »

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Il me remarqua enfin et esquissa un petit sourire qui me fit presque fondre. Parce-que oui, on ne va pas se mentir, j'aurais pu tomber sur un mec carrément moins mignon. Puis entre nous, si nous n'aurions pas été fiancé, si nous nous étions rencontré par le plus pur des hasards, une histoire d'un soir ne m'aurait pas dérangé. J'en enchaînais beaucoup en ce moment d'ailleurs. J'avoue que sur le coup, en le voyant dans ses vêtements citadins, nous étions bien loin du Nathanael que j'avais croisé  à notre dernière rencontre. D'ailleurs, cette première impression n'avait pas été la meilleure. Il était parti dans un claquement de porte, me laissant en proie à toute cette cacophonie emmerdante dans laquelle j'étais fourrée jusqu'au cou. Mon père s'était contenté d'ajouter que c'était un comportement puérile et des plus immatures. J'avais simplement baissé les yeux, ne souhaitant pas envenimer la situation. Puis je les avais quitté, presque dans une certaine résignation avant de regagner ma chambre. Je m'étais ensuite enfuie par ma fenêtre et j'avais bu jusqu'à ne plus tenir debout. Il ne pourrait pas me retirer ma liberté. Jamais.

« En voilà une surprise... »  

Alors ça, il ne pouvait pas dire mieux. Il me proposa un verre et j'acquiesçai joyeusement -je ne dis jamais non à un verre- avant de me rediriger vers le bar en sa compagnie.

«  Monsieur profite de sa liberté ? J'ai presque du mal à t'imaginer sans ton costard. » Je le regardai de haut en bas avec insistance afin d'appuyer mes propos tout en riant. Toutefois, je n'oubliai pas qu'il ne fallait pas qu'il y est de fuite sur la méchante fille que j'étais.
Je m'avançai vers lui, posai un index maladroit -avec un semblant d'autorité- sur son torse avant d'ajouter :

« On est bien d'accord que tu ne m'as jamais vu ici et que je ne t'ai jamais croisé. Ok ? »

Je m'installai en souriant au bar et commandai un énième verre. Je n'étais vraiment pas crédible pour intimider quelqu'un mais je m'en foutais, c'était comme un accord tacite entre nous. Cette soirée était une parenthèse qu'on oubliera demain matin. J'étais contente de l'avoir rencontré d'un côté, parce qu'entre nous, une soirée seule c'est un peu déprimant sur les bords.

C'est alors que j'aperçu une silhouette un peu trop familière à mon goût, à l'autre bout de la salle. Je plissai les yeux, histoire d'être sure que ma vue ne me jouait pas un mauvais tour. Merde. C'était bien le con que je pensais qui se trouvait à quelques mètres. Une mauvaise connaissance d'un soir, avec lequel j'avais un petit peu trop joué. Il n'avait pas apprécié la blague d'ailleurs... Je me retournai vers Nathanael :

« Elle est vraiment nulle la musique ici. Tu viens, on bouge ? »

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je lui attrapai la main et l'entraînai avec moi jusqu'à la sortie de derrière. J'esquivai quelques danseurs, slalomai entre deux – trois hommes bourrés tout en traînant Nathanael derrière moi. Enfin arrivés, j'ouvris la porte et pénétrai dans le silence de la nuit, une brise glaciale me frappant le visage. Toujours sa main dans la mienne, je plongeai mes yeux bruns dans les siens avant de lancer dans un air de défi :

« Tu as déjà prit un bain de minuit ? »

Il allait presque commencer à regretter de m'avoir croisé.



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Au final, je crois qu'il faut bien admettre qu'ils l'ont pas si mal choisie, ma fiancée, sans s'en douter évidemment. De bonne famille, terriblement séduisante... et manifestement aussi peu conforme à leurs attentes que moi. De quoi lui accorder un paquet de bons points direct à mes yeux donc. Regardez-la, là, devant moi. On aurait tellement pu se rencontrer dans d'autres circonstances... Genre quand je suis sur scène avec les gars, et elle dans le public. Fringués comme on l'est, là, ça collerait sans souci, n'est-ce pas ?

A défaut de concert de rock, c'est en boîte et autour d'un verre qu'on se retrouve. Ca marche pas mal pour nous, tout autant dans le registre 'on colle pas à leur vision de nous'. Une bière pour moi, cette fois, et ce qu'elle veut pour mademoiselle, je souris à sa réflexion.

« Monsieur profite de sa liberté ? J'ai presque du mal à t'imaginer sans ton costard...
- Si tu savais comme il m'insupporte ! »


Je la vois me détailler, un regard appréciateur sur ma tenue. Me dévore pas des yeux comme ça chérie, c'est déplacé voyons. On ne fait pas ce genre de choses quand on est bien élevés, et surtout pas en public. Et tiens, je te rends la pareille, comme ça, on est quittes. Non parce que bon, faut dire ce qui est, tu sais te mettre en valeur aussi, hein...

Elle s'est approchée, a posé un doigt sur mon torse comme une mère qui réprimande son môme et j'ai arqué un sourcil, en la laissant faire. Moui, mais encore ?

« On est bien d'accord que tu ne m'as jamais vue ici et que je ne t'ai jamais croisé. Ok ?
- Qui êtes-vous Mademoiselle ? Je vois pas du tout de quoi vous voulez parler, moi... »


T'as absolument rien à craindre de moi ma belle, c'est pas comme si j'avais de longues conversations avec nos familles ou ceux qui les entourent. La seule personne à qui j'adresse plus d'un « bonjour, au revoir », c'est ma mère, et c'est le genre d'histoire qu'elle n'a pas besoin de savoir.

On a trinqué, bu tranquillement nos verres quelques instants, jusqu'à ce qu'elle fronce les sourcils, le regard fixé sur un point derrière moi.

« Un problème ?
- Elle est vraiment nulle la musique ici. Tu viens, on bouge ? »


J'ai pas eu le temps de répondre, mais j'ai pas vraiment cherché à le faire non plus, le message était assez clair. Je sais pas qui elle veut éviter, mais a priori, si c'est pas bon pour elle, c'est potentiellement pas terrible pour mon matricule non plus alors... Puis c'est pas comme si j'avais vraiment des projets particulièrement passionnants dans cette boîte non plus.

On a évité quelques danseurs, quelques mecs bourrés aussi. Ca va que je suis assez maître de mon corps parce que comme elle trace sans trop regarder en arrière, j'ai failli embarquer une minette ou deux dans notre sillage, les évitant de justesse à chaque fois. Et on a fini par déboucher dehors, et je fourre les mains dans mes poches.

« T'aurais pas laissé des affaires au vestiaire, par le plus grand des hasards ?
- Tu as déjà pris un bain de minuit ? »


Euh... Ca répond pas à ma question, ça, mais ça fait naître un large sourire sur mon visage.

« Je t'ai pas attendue pour ce genre de choses, ma belle, tu sais... »

Mai quelque chose me dit qu'on n'est peut-être pas obligé de commencer à faire une liste de nos expériences farfelues, ou on va y passer la nuit, je me trompe ?

« La serpentine à trois heures du matin, c'était conceptuel... »

Mais on est un peu à l'autre bout de la ville alors...

« Cela dit... Le parc écologique est peut-être pas si loin... »

Faudra juste... un peu transgresser les lois pour y entrer, mais... c'est ça qu'est drôle, aussi, non ?
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