"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I have some trouble with the engine machine down there. ft Maya 2979874845 I have some trouble with the engine machine down there. ft Maya 1973890357
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 27 Aoû 2014 - 15:46 par Theodore A. Rottenford
Bloomsbury, Great Ormond Street Hospital “I think : if it is true that there are as many minds as there are heads, then there are as many kinds of love as there are vaginas. Just sayin’. “ Je visualisais parfaitement son visage compliqué : Ses grands yeux chocolat, ses longs cheveux ondulés, son parfum sauvage et sa chute de rein digne des grandes merveilles du monde. Mon souffle était chaud comme la braise, il brûlait chaque parcelle de mes poumons et de mon larynx. Je soufflais, je soupirais et je respirais la fraicheur ambiante du mieux que je pouvais, mais il y’ avait le poids de mon désir pour entraver chacun de mes efforts. Je serrais la mâchoire en me dirigeant vers l’hôpital où elle travaillait. Maya était surprenante, en plus d'être une femme exquise elle exerçait la fonction d'infirmière ; concrétisation de mes fantasmes les plus tordus. Elle refusait de répondre à mes invitations explicites à la dépravation et à l’immoralité, mais je voyais l’excitation titiller ses traits féminins. Son sourire s’élargissait, pétillant et débordant de malice. Je déglutis en longeant le grand hall en direction de la réception. Les longs couloirs blancs et livides de l’hôpital ravivaient mon obsession pour la domination et la propreté. Je passai une main nerveuse dans ma chevelure soyeuse, avant de faire glisser mes doigts le long de ma joue vers ma lèvre gercée.

La dame d’un certain âge me gratifia d’un sourire lorsque je me présentais d’un air poli et pompeux.

« Je cherche Maya Scott. Il me semble que c’est son temps de pause. Où puis-je la trouver ? »

Une ombre traversa ma bouche, créant l’illusion d’un rictus aimable. Je clignai des yeux en penchant la tête vers la gauche, tendant ainsi mon oreille valide pour une meilleure communication.

« Elle doit être avec le staff. C’est une zone réservée au personnel hospitalier. »

« Pourriez-vous la biper, ou l’appeler pour moi. Elle me rejoindra devant l’accueil. » Ma voix était cristalline, presque douce. Je savais que ce genre d’attitude valait de l’or dans une situation pareille. Je fis la moue. « Dites Alistair simplement. Elle m'attend toujours.» Finis-je par ajouter après un léger silence.

« Veuillez rejoindre la salle sous-jacente dans ce cas. Je vais la prévenir. »

Elle me sourit une seconde fois, visiblement conquise par ma prestance. J’eus un air satisfait avant de tourner les talons en direction du lieu désigné. Il y’ avait quelques personnes sur les sièges, toussant, gloussant où tout simplement en dormance. Je restai immobile dans un coin refoulé, à bonne distance de tous les germes qui circulaient autour. Il se passa quelques vingt minutes avant que la frimousse de la jeune brune n’apparaisse devant moi, délicate et souriante. J’eus un raté. Sa démarche attisait en moi un feu ardent, une sorte de pulsion puissante et insurmontable. J’étais si faible face aux contraintes du subtil. Je me redressai avant de tendre un bras. Mes doigts emprisonnèrent sa taille afin de la plaquer contre mon torse frémissant. Je lui fis une bise sensuelle sur la joue.

«Salut. » Minaudai-je en reculant. « J’ai eu un petit soucis médical. J’ai pensé que tu pourrais m’aider. » M’amusai-je en baissant discrètement les yeux vers mon entre-jambe imposant. « Je te vois, et … J’ai mal. »

Un rire malsain m’échappa.

« Vous avez des médicaments pour ça ? »
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Hazel J. Chase
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() message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 23:17 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Alistair
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Encore une drôle de journée pendant laquelle, l'américaine essayait tant bien que mal de faire son travail. Elle n'avait pas vraiment le choix après tout. Il fallait bien gagner sa vie, d'une façon ou d'une autre. Son métier possédait certains avantages...Par exemple, lorsqu'elle bossait plus de deux nuits de suite, elle bénéficiait de plusieurs jours de repos. Ce qui n'était pas négligeable quant on sortait se mettre misérable et qu'on croyait mourir chaque lendemain à la sonnerie du réveil...Malheureusement, son travail se trouvait aussi doté d'inconvénients – auxquels elle n'avait pas encore trouvée le moyen d'échapper-, l'homme de sa vie demeurait à la fois physiquement très proche – sa chambre située au fin fond d'un couloir, d'un des nombreux étage du bâtiment principal- et mentalement très loin...ça ajouté aux gens qui geignaient pour rien, se permettaient de vieilles réflexions, la fatigue, le stress...Elle se mordit la lèvre...Malgré tout la jeune femme aimait son métier...la plupart du temps. Elle secoua la tête tout en marchant dossiers à la main. C'était l'heure de la pause ! Prise d'un léger doute, elle vérifia sa montre. Oui, parfaitement parfait, j'ai raison. Sa dernière patiente n'ayant pas été un cadeau, elle en avait bien besoin. La demoiselle alla donc rapidement ranger sa paperasse pour trotter ensuite jusqu'à la machine à café. Non, elle n'irait certainement pas copiner avec ses maudites collègues dégoulinantes de niaiserie et de compassion. Personne ne souhaitait sérieusement qu'on s’inquiéta de son état dix fois par jour. Trop de sollicitude...ça pue, ça tue...Le nez dans son gobelet, fantasmant le prochain meurtre de son agaçante pimbêche de supérieur, elle sursauta -manquant de peu de se jeter sa boisson dessus – lorsque son bipeur émis un ridicule couinement en continue. Hum...Je devrais peut-être penser à changer les piles...Qui l'espèce de grosse nouille qui me...03...Le secrétariat...Elle leva les yeux au ciel et sortit son téléphone portable d'une poche. Oui, elle aurait normalement dû rappeler d'un poste fixe à disposition du personnel et gnagnagna, comme l'avait adorablement fait remarquer cette gourde de nouvelle fayote de Marina...."M. Scott, qu'est ce qui se passe ?" demanda-t-elle dès la mise en communication. " Un charmant Monsieur pour toi à l’accueil, un certain Alistair...Je crois...". Maya ne laissa pas la standardiste terminée sa phrase et raccrocha. Que voulait-il encore...? Non mauvaise question...Elle disposait déjà de quelques charmantes idées...L'infirmière avala le fond de son café et se dirigea docilement jusque dans le hall. En l’apercevant, elle ne pu s'empêcher de sourire. Il tendit le bras et elle se laissa attraper. «Salut. »  dit-il l'air presque innocent après avoir déposer un baiser sur sa joue. "Bien le bonjour bel inconnu "répondit-elle en battant des cils. «  J’ai eu un petit soucis médical. J’ai pensé que tu pourrais m’aider. Je te vois, et … J’ai mal. » Son espèce de regard coulissant, ne lui échappa pas. Elle croisa alors les bras et haussa un sourcil impeccable, tandis riait. " C'est sérieux on dirait..." « Vous avez des médicaments pour ça ? ». La jolie brune fit mine de réfléchir pour affichait une moue septique. "Je pourrais éventuellement te proposer un traitement oui..." Elle inclina vaguement le visage de coté. "C'est un peu radicale mais...Je ne vois que ça. Alors...". Maya se rapprocha aussi lentement que possible. "C'est un peu gênant, je vais te le chuchoter ". Elle alla jusqu'à se mettre sur la pointe des pieds pour approcher ses lèvres de l'oreille de son camarade. " Ne me regarde plus !" S'exclama-t-elle tapotant sa joue au passage à la manière dont on le fait avec une animal. Elle s'écarta ensuite, fière de sa bêtise et songeant que sans vraiment le vouloir, elle lui avait sans doute crevé un tympan . Oups...On ne refaisait pas, non ?

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() message posté Sam 6 Sep 2014 - 1:34 par Theodore A. Rottenford
Bloomsbury, Great Ormond Street Hospital “I think : if it is true that there are as many minds as there are heads, then there are as many kinds of love as there are vaginas. Just sayin’. “

«   Bien le bonjour bel inconnu » Lança-t-elle en battant des cils, comme une version géant de poupée barbie.

«   Je ne suis pas un bel inconnu. Je suis ton futur one night stand ! » Corrigeai-je en pointant mes deux index vers mon visage éclatant.

Ma bouche se courba en un rictus malsain lorsqu'elle répondit positivement à mon étreinte. Je me laissai aller à mes rêveries en la serrant contre moi. Son parfum boisé, mélange floral sucré et délicieux, titillait mes narines avant de se propager partout dans mon système. Elle avait l’effet d’une mauvaise drogue sur moi. Je papillonnai des yeux avant de la fixer, le regard pétillant de malice et de mauvaises intentions. Maya était trop belle pour que je puisse contrôler mes pulsions. Je me mordis la lèvre inférieure en lui souriant d’un air joueur. Elle suivit mon regard coulissant, jusqu’à mon entre jambe d’un air amusé. Je savais qu’elle n’était pas le genre de fille stupide à s’offusquer pour quelques taquineries mal placées. Ce qui, selon moi, rajoutait des points à son sex-appeal.

«   C'est sérieux on dirait... » Lança-t-elle suavement.

Même le  timbre de sa voix était une invitation à la perversion, ou était-ce mes instincts qui étaient poussés à l’extrême ? J’interprétais tout de travers quand elle était dans les parages. Je suppose que j’avais tellement envie de la prendre, que mes espoirs se confondaient avec mon raisonnement. J’haussais les épaules, l’air de ne pas y toucher avant d’esquisser de la tête. En effet mon problème était bien sérieux !

«   Je pourrais éventuellement te proposer un traitement oui. »

Mes grands yeux gris s’écarquillèrent en suivant chacun de ses mouvements. J’étais comme hypnotisé par sa gestuelle pleine de grâce et de rythme. Elle inclina la tête, et je fis de même, mimant chacun de ses actes.

«   C'est un peu radicale mais...Je ne vois que ça. Alors … » Commença-t-elle avant de marquer un léger silence.

Je plissai légèrement les yeux en faisant un pas à reculons. Ah non ne coupe pas ! Avais-je envie de scander, indigné, mais la suite de sa phrase me coupa dans mon élan : «   C'est un peu gênant, je vais te le chuchoter … » Elle s’approcha dangereusement de moi afin de se diriger vers mon oreille. Je sentis l’appréhension monter en moi lorsqu'elle fendit l’air à ma gauche pour bouger les lèvres en un chuchotement que je ne parvenais pas à distinguer. Je sentis mon cœur se serrer. Mon sang fulminait dans mes veines, trahissant mon état d’anxiété extrême. Je plaquai mes mains sur son dos afin de la retenir avant de me dégager brutalement, le visage écarlate.
La jeune femme s’écarta doucement avant de me tapoter la joue. Je saisis sa main dans la volée afin de la presser contre la mienne, sans doute avec un peu trop de force. Je la lâchai subitement en réalisant ma maladresse.

«   Comment ? Qu’est-ce que tu as dis ? » M’exclamai-je en frôlant mon lobe brûlant. J’étais sourd d’oreille depuis quelques années maintenant, je pensais m'être habitué au silence qui submergeait mon côté gauche, pourtant mon expression horrifiée me rappelait que non. Je baissai les yeux au sol quelques secondes avant de relever mes yeux gris sombre, presque noir vers Maya.

 «   Je t’ai fait mal ? » M’enquis-je d’une petite voix. «   Je suis désolé. Je n’entends rien de ce côté-là mais ça bourdonne de manière désagréable parfois. »

Je déglutis lentement avant de passer ma main dans mes cheveux soyeux.

«   C’est fichu pour notre petit moment flirt du coup ? » Raillai-je, en faisant volteface en direction du distributeur de café. «   Je suppose que je vais devoir t’inviter à boire quelque chose pour t’amadouer. »
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Hazel J. Chase
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 13:46 par Hazel J. Chase
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«   Je ne suis pas un bel inconnu. Je suis ton futur one night stand ! ». La jeune femme s'abstint de répliquer.  Alistair ne manquait pas de charme, encore moins de culot. Elle fit semblant de montrer un intérêt  sérieux pour le "problème" de son compagnon. Ce drôle de jeu entre eux lui plaisait. Elle s'approcha alors tout près de son visage, voulant feindre le murmure à son oreille pour s'exclamer au dernier moment. Cependant, la réaction du jeune homme l'a prit légèrement au dépourvu. Elle tapota vaguement sa joue avant de se reculer, autant que l'étrange étreinte le permettait. Il l'a relâcha finalement et elle continua de l'observer intriguée. «   Comment ? Qu’est-ce que tu as dis ? » s'exclama-t-il en frôlant son lobe. La demoiselle haussa un sourcil. «   Je t’ai fait mal ? » S'enquit-il ensuite d’une petite voix. «   Je suis désolé. Je n’entends rien de ce côté-là mais ça bourdonne de manière désagréable parfois. » Oh ! Ceci explique cela...songea-t-elle à son tour. Elle avait malencontreusement omis ce détail...Oups...Mais était-ce un fait établi ? Une donnée qu'elle se devait de connaitre et avait bêtement oubliée ? Ou un vilain secret que son camarade avait garder en réserve jusque là ? "Euh...Non, ça va." commença-t-elle. "J'avais pas pensée...Désolée".  L'infirmière ne souhaitait pas le moins du monde mettra son ami mal à l'aise.  « C’est fichu pour notre petit moment flirt du coup ? ». Elle sourit à nouveau et haussa les épaules. "J'en ai bien peur. Mais je ne suis pas certaine que le terme de flirt soit le plus qualifié." La jolie brune pencha la tête de coté. "Je ne suis même pas sur d'arriver à définir notre..Relation".  Evidemment, elle n'ignorait pas ce qu'il  cherchait. Néanmoins, il ne pouvait l'obtenir. S'amuser, faire comme si, se montrer aguicheuse et agaçante, cela apparaissait concevable. Elle ne se privait d'ailleurs pas. Pour le reste, c'était plus compliqué. L'américaine ne l'avait avouée à personne mais, elle se sentait déjà en faute à cause de son égarement d'un soir avec Elliana. Non pas, qu'elle eu honte...Qui aurait réellement pu reprocher à Maya de craquer un soir, alors qu'elle était saoule et seule depuis presque deux ans ? Qui ? Cela n'enlevait pourtant rien à ce qui c'était passé. Une femme...un homme, qu'est ce que cela changeait ? Une tromperie n'en demeurait pas moins une tromperie.  Chose qu'elle ne se sentait pas prête à assumer. «   Je suppose que je vais devoir t’inviter à boire quelque chose pour t’amadouer. » Elle battit des cils dans le vide, sortant de ses pensées. "Peut-être que ça pourrait se faire plus tard...quand je serais libre..." Elle passa la main dans ses cheveux et prenant l'élastique autour de son poignet, les attacha rapidement en queue de cheval. "Tu sais, je suis quelqu'un de très occupée...". Mine de rien...Entre ta collection d'assiettes...Tout ça tout ça...C'est vrai ça prends du temps. " Et puis...Je ne voudrais pas que tu te fasse trop d'illusions " rajouta-t-elle. Maya soufflait le chaud et le froid, alternant de l'un à l'autre avec une facilité déconcertante. Elle pesait sans cesse le pour et le contre, ce qui expliquait sans doute en partie son attitude. Elle s'accrochait désespérément à l'espoir que Tom se réveilla. Et en attendant que ce fut le cas, elle devait faire son possible pour éviter un maximum d'erreurs...Ce qui pour l'instant, laissait un peu à désirer...Elle soupira et se frotta le visage. " Ecoute, on pourrait en rediscuter. Tu as mon numéro non ? On se tiens au courant. Je vais devoir retourner travailler." Elle accorda une petite moue coupable à son compagnon et tourna les talons. Avec la chance qu'on a, il vas bien nous courir après, ironisa sa conscience.
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() message posté Jeu 18 Sep 2014 - 2:53 par Theodore A. Rottenford
Bloomsbury, Great Ormond Street Hospital “I think : if it is true that there are as many minds as there are heads, then there are as many kinds of love as there are vaginas. Just sayin’. “ Je la regardai d’un air perplexe. J’avais toujours une oreille valide, pourtant je n’avais pas pu discerner ses mots. Les bourdonnements m’avaient presque rendu fou. Je sentis ma poitrine se soulever sous la pression de ma respiration saccadée. C’était désagréable et incroyablement humiliant. Je baissai les yeux au sol, avant de reprendre mon souffle. Je n’avais décidément pas imaginé cette séance de rentre dedans de cette façon. J’enfouis les mains dans les poches avant de reporter toute mon attention sur la jeune brune en face de moi. Même assaillit par l’embarras, je trouvais encore moyen d’abdiquer face à sa beauté enchanteresse. Je fis une moitié de sourire.

«   Euh...Non, ça va. J'avais pas pensée...Désolée" » Elle ne s’en rendait probablement pas compte mais sa voix avait eu le don de calmer angoisses passagères.

«   C’est de ma faute. Je fais tout le temps semblant d’être normal … Je n’aime pas montrer mes faiblesses, juste mes atouts. » Soufflai-je d’un ton plein de sous-entendus. Mon regard se posa sur ses lèvres charnues. «   Je peux te montrer. »

Elle me sourit d’un air enfantin avant d’hausser les épaules. Dieu, ce qu’elle était adorable derrière sa carapace de grande guerrière amazone! Maya était une sauvage, une beauté a l’état brut, à laquelle je ne pouvais résister.

«   Je ne suis même pas sur d'arriver à définir notre..Relation »

Je me penchai doucement vers elle.

«   C’est normal. Tu t’obstines et tu refuses d’avoir une relation avec moi. »  Je lui fis un clin d’œil coquin.

Je déglutis avant de lui proposer un café. Je la savais tenace mais j’osais croire qu’avec assez d’insistance et de charme, elle finirait bien par craquer. C’était un peu présomptueux de ma part, mais je n’étais pas homme à fléchir face à l’impossible. J’avais réussi à me hisser à la tête du district le plus convoité de la ville, et bientôt je pensais plonger dans les profondeurs politiques du règne de la police métropolitaine de Londres. Je passai ma main dans mes cheveux ondulés, sans la quitter des yeux.

«   Peut-être que ça pourrait se faire plus tard...quand je serais libre... Tu sais, je suis quelqu'un de très occupée. » Lança-t-elle en dressant un distance entre nous.

«   Je le suis aussi … » Fis-je remarquer d’un ton sec.

Le vent était tantôt chaud, tantôt froid. J’étirai un coin de ma bouche d'un air mauvais. Elle était parfaite pour attiser les ardeurs de ma flamme.

«   Et puis...Je ne voudrais pas que tu te fasse trop d'illusions » Rajouta-t-elle.

«   Que serait le monde sans les rêves utopiques des savants ? On a bien ri quand l’Homme a voulu voler… Laisses-moi te montrer les couleurs du 7ème ciel. »

Je savais qu’elle ne prêtait que peu d’attention à mon discours. Elle se dérobait avec subtilité et j’étais spectateur de sa ruse. Maya était une femme surprenante, et c’est ce qui la rendait si désirable à mes yeux. Elle me coupa cours dans mes réflexions en tournant les talons.

«   Ecoute, on pourrait en rediscuter. Tu as mon numéro non ? On se tiens au courant. Je vais devoir retourner travailler. »

Impossible ! Je fis un pas afin de l’empoigner par le bras.

«   Ce que je disais c’est que le café, c’est maintenant. » Je jetai un coup d’œil rapide à ma montre. «   Il te reste encore du temps avant la fin de ta pause, au pire tu es réquisitionnée pour une affaire de sécurité majeure : La mienne. » Déclarai-je solennel en désignant ma plaque d’officier. Je la trainai jusqu’au distributeur. «   Alors chocolat chaud dégelasse ou café long dégelasse ? »
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Hazel J. Chase
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 17:07 par Hazel J. Chase
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  «   Cest de ma faute. Je fais tout le temps semblant d’être normal … Je n’aime pas montrer mes faiblesses, juste mes atouts. » L'infirmière secoua vivement la tête. "Non, c'est moi vraiment, je suis déso..." «   Je peux te montrer. » rajouta-t-il d'un ton plein de sous entendu. "Quoi ?". Maya fronça un instant les sourcils. Décidément, il ne perdait jamais une occasion. «   Je ne suis même pas sur d'arriver à définir notre..Relation ». Entre eux, tout était bizarre depuis le début. «   C’est normal. Tu t’obstines et tu refuses d’avoir une relation avec moi. »  La demoiselle sourit de nouveau, légèrement, avant de soupirer. "J'ai déjà quelqu'un dans ma vie et tu le sais...". Elle posa une main sur sa hanche et recula, ne souhaitant pas s'attarder d'avantage sur ce sujet plutôt sensible. Alistair proposa alors qu'ils prennent un café ensemble. Une requête bien inoffensive à première vue mais, à première vue seulement...Elle n'était pas dupe, le jeune homme avait très certainement une – ou plusieurs - idée derrière la tête. «   Peut-être que ça pourrait se faire plus tard...quand je serais libre... Tu sais, je suis quelqu'un de très occupée. » trancha-t-elle en agrandissant la distance qui les séparaient. Il  lui fit alors remarquer qu'il était également quelqu'un de très prit. La jolie brune souffler le chaud et le froid, parfois volontairement, d'autre fois comme moyen de défense contre l'extérieur. «   Et puis...Je ne voudrais pas que tu te fasse trop d'illusions ». Oui, on est déjà en...couple. C'est vrai, commenta sa conscience. Même s'il n'y a pas gras de nouveauté en ce moment...  "Que serait le monde sans les rêves utopiques des savants ? On a bien ri quand l’Homme a voulu voler… Laisses-moi te montrer les couleurs du 7ème ciel." Bien sur, elle l'écoutait parler, s'écartant subtilement au fur et à mesure. Échapper à la conversation et retourner au travail. Elle fuyait déjà ses encombrantes collègues. Voilà qu'elle devait maintenant fuir ses amis...«   Ecoute, on pourrait en rediscuter. Tu as mon numéro non ? On se tiens au courant. Je vais devoir retourner travailler. » La jeune femme tourna les talons,  en pensant : Quant il faut y aller...Faut y aller...Sauve qui peux !! Trop facile...Son bras fut brusquement saisit et elle du s'arrêter. «   Ce que je disais c’est que le café, c’est maintenant. » Elle pinça les lèvres, se retournant de mauvaise grâce. "C'est bien ce que j'avais compris" répondit-elle. «   Il te reste encore du temps avant la fin de ta pause, au pire tu es réquisitionnée pour une affaire de sécurité majeure : La mienne. » L'américaine ouvrit la bouche puis, l'a referma. Se prenait-il pour son patron ? L'a tenant toujours, son compagnon l’entraîna jusqu'à la machine à café.  « Alors chocolat chaud dégelasse ou café long dégelasse ? ». Plissant les yeux, elle croisa les bras. "Je croyais que c'était une invitation, pas un kidnapping. " Elle feignit l'indignement.  "Et t'as plaque ne m’impressionne absolument pas. Et j'opterai pour le café." Elle resta silencieuse de longues minutes, se perdant à moitié dans ses réflexions. Ce phénomène ce répétait souvent au cours de ses différentes journées et elle n'y pouvait rien. Il y avait tellement de choses dans sa tête. Et elle trouvait quand même toujours le mien d'en revenir à un unique sujet, Tom...Cela tournait à l'obsession. C'était ce que le psy suggérait. Néanmoins, comment ne pas songer à l'homme de sa vie ? Elle souffla, revenant lentement à la réalité. " Tu crois que ça existe les relations normal, comme dans les films ?". Une interrogation futile sans doute, mais quand même, elle aurait bien voulu savoir.
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() message posté Ven 26 Sep 2014 - 16:48 par Theodore A. Rottenford
Bloomsbury, Great Ormond Street Hospital “I think : if it is true that there are as many minds as there are heads, then there are as many kinds of love as there are vaginas. Just sayin’. “ Maya était adorable lorsqu’elle laissait tomber son masque de séductrice fatale. Son visage avait des traits doux et fins, qui avaient le don de me plonger dans un état de quiétude second. Je la fixais comme un collectionneur d’œuvre d’art face à un tableau unique de Monet. Je voulais frôler sa peau, mais je risquais de me brûler à vouloir la toucher de trop près. Elle était à l’image des chats sauvages, indépendante et insaisissable. Je me mordis la lèvre inférieure d’un air charmeur. Elle s’excusait de notre petit moment embarrassant, mais j’avais déjà oublié ma gêne. Je crois, que ma conscience des choses avait fini par s’engourdir depuis le temps ! Je ne perdais aucune occasion de la séduire, mais la jeune brune se dégageait de ma prise encore une fois. Mon cœur eut un raté, exalté par le fruit de l’interdit. Je sentis mon sang pomper en direction de mon bas-ventre, brûlant et chargé de poisons virulents.

« J'ai déjà quelqu'un dans ma vie et tu le sais... »

Elle me repoussait, mais je savais que ses tentatives étaient vaines.

« Tu pourrais avoir deux personnes dans ta vie. » Soufflai-je d’un ton enjoué. « Deux fois plus d’attention. Deux fois plus de plaisir. Une femme de ta trompe ne peut être contenue par un seul homme. A moins que ce soit moi. »

Je n’étais pas spécialement arrogant d’ordinaire, mais quand il s’agissait de draguer Maya, je me sentais pousser des ailes. Je lui souris de toutes mes dents, tout en penchant la tête vers mon oreille sourde. A présent, elle devait mieux remarquer ce tic ridicule. Je me redressai rapidement afin de donner plus de prestance à mon corps. Je voyais bien qu’elle rechignait à me suivre, mais je n’étais pas homme à abandonner aussi facilement. Ma langue claqua contre mon palais, réveillant mes instincts bestiaux. J’entrainai la jeune femme vers la machine à café. Elle râla un peu avant de pencher pour un café. Je ris à gorge déployé, amusé par son caractère particulier.

« Je croyais que c'était une invitation, pas un kidnapping. Et t'as plaque ne m’impressionne absolument pas. Et j'opterai pour le café . »

« D’un point de vue légal ce n’est pas un kidnapping si tes yeux me supplient de te prendre avec moi. » La taquinai-je gentiment avant de prendre nos deux boissons. Je me retournai puis lui tendre son café. « Ce n’est pas ma plaque qui est censée d’impressionner, Maya. » Soufflai en me penchant doucement.

La tension sexuelle était à son comble. Je savais qu’elle ressentait un certain plaisir à me malmener, mais je demeurais persuadé que ces réactions cachaient une certaine attirance à mon égard. La jeune femme eut une absence de quelques minutes, lors de laquelle je pus l’analyser sans retenue. Elle me paraissait perdue, peut-être même triste. Sa voix fluette raisonna dans mon oreille comme un appel de détresse. J’arquai un sourcil, intrigué.
« Tu crois que ça existe les relations normal, comme dans les films ? »
Pour une raison qui me dépassait, je pris un air sérieux, abandonnant toute pensée inapproprié. Décidément, ce n’était pas mon jour pour choper ! J’entrainai Maya, vers un banc reculé, en silence. Mes yeux s’égaraient dans le hall bondé, mais mon esprit était en effervescence, animé par une débâcle philosophique à laquelle j’étais dans l’incapacité de répondre. Je me raclai doucement la gorge après une gorgée de café.

« Je ne suis probablement pas la meilleure personne pour répondre à ton interrogation. » Répondis-je en crispant les doigts autour de mon gobelet. « Néanmoins, il m’arrive parfois de songer qu’il faut bien un peu de réalité pour inspirer les mièvreries qu’on trouve dans les films. Les gens sont complexes ; toutes les relations sont complexes. »

Je lui souris, le regard absent. J’essayais de me montrer amical du mieux que je pouvais.

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Hazel J. Chase
Hazel J. Chase
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 13:20 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Alistair
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  « Tu pourrais avoir deux personnes dans ta vie. » Souffla-t-il d’un ton enjoué. « Deux fois plus d’attention. Deux fois plus de plaisir. Une femme de ta trompe ne peut être contenue par un seul homme. A moins que ce soit moi. »  Que pouvait-elle bien répondre à cela ? La jolie brune se contenta de secouer vaguement la tête. Alistair restait incorrigiblement tenace...Une vrai sangsue, clairement, suggéra sa conscience. Elle mit les mains dans ses poches et gratta le sol du bout de son pieds. Comment se débarrasser de lui ? Certes, son compagnon n'était pas franchement désagréable, ni horriblement laid, bien au contraire. Simplement cette drôle de situation entre eux, dérangeait Maya. Cela paraissait plus évident à certains moments, qu'à d'autres. Puisque la jeune femme jouait beaucoup, elle devait l'avouer, sur l’ambiguïté de leur relation. Néanmoins, n'oserait jamais envisager d'abandonner Tom -quel que fut son état- pour un autre. Alors qu'elle cherchait toujours une échappatoire, il l’entraîna malgré elle jusqu'à la machine à café. L’américaine souligna de ce fait la caractère obligatoire qui s'en ressentait. Retenir quelqu'un contre sa volonté s'apparentait à de la séquestration, un kidnapping en somme...« D’un point de vue légal ce n’est pas un kidnapping si tes yeux me supplient de te prendre avec moi. » La taquina-t-il gentiment avant de prendre leurs boissons. Elle leva brièvement les yeux au ciel alors qu'il lui tendait son café. " Tu as réponse à tout, à ce que je vois "déclara-t-elle.  Comme il se pencha, la demoiselle se figea, cessant littéralement de respirer. « Ce n’est pas ma plaque qui est censée t’impressionner, Maya. » Ce fut à cet instant ci que son esprit divagua, créant une légère absence. Nier que son ami possédait un certain charisme. Et sans doute un bon potentiel...N'aurait pas été honnête. Ses pensées s’enchaînèrent et elle en revint avec l'habitude à l'homme de sa vie. " Tu crois que ça existe les relations normal, comme dans les films ?". Avec la chance qu'elle se payait en règle général, surement que non mais bon...L'espoir ne faisait-il pas vivre ? « Je ne suis probablement pas la meilleure personne pour répondre à ton interrogation. » L'infirmière haussa les épaules. " Il y a t-il une bonne personne pour ça ?". Elle le regarda crisper les doigts autour de son gobelet et poursuivre : . [i]«Néanmoins, il m’arrive parfois de songer qu’il faut bien un peu de réalité pour inspirer les mièvreries qu’on trouve dans les films. Les gens sont complexes ; toutes les relations sont complexes. »[/i] Il sourit et elle répondit par une moue dubitative. " J'ai eu un aperçu de cette réalité là à une époque. L'ennui c'est que ça n'a pas duré..." Elle se mordit la lèvre. Pourquoi parlait-elle de ça maintenant  ? Et surtout pourquoi avec le la personne la moins bien placé qui fut pour entendre ça...."Je suis bête, je devrais pas t'embêter avec ça. Si je t'attendris, tu vas rester d'avantage et  tu ne me laissera jamais reprendre mon travail. Je serais ensuite virée à cause de toi et tu sera dans l'obligation de te faire pardonner et je me montrerais tellement odieuse.." dit-elle très rapidement. "...que tu en auras très très vite marre et...Passons." Avoir un débit intense, utiliser des expressions à rallonge et polémiquer sur des événements purement hypothétiques...Un brillant moyen de diversion. " C'est surement une question bizarre. Mais pourquoi moi ?" Elle croisa à nouveau les bras,  tenant tout de même son gobelet. " Qu'est ce que j'ai de plus qu'une autre ?". Maya haussa un sourcil interrogateur attendant une réponse. Oui, elle avait un tas de qualités – comme de défauts. Le problème ne se situant pas là. Elle n'était pas sur de comprendre qu'un mec comme Alistair, qui disposait certainement d'un harem caché dans quelques recoins de la ville, pouvait attendre d'elle. L'exotisme, peut-être, non ?
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 15:34 par Theodore A. Rottenford
Bloomsbury, Great Ormond Street Hospital “I think : if it is true that there are as many minds as there are heads, then there are as many kinds of love as there are vaginas. Just sayin’. “ Je savais que je pouvais parfois être insistant, voir complètement pénible à supporter, mais il y' avait quelque chose dans le regard bestial de Maya qui me poussait à poursuivre ce comportement si peu familier de mon caractère. Je lui souris d'un air aguicheur, ce n'était peut-être pas que sexuel. Peut-être que mon amitié était sincère, à une certaine limite. Je me permettais d'en douter. Je n'étais pas le genre de personne à ployer pour des valeurs de loyauté absurdes, c'était physiquement impossible!

«   Tu as réponse à tout, à ce que je vois. »

Sa voix était enjouée, pourtant je décelais une pointe d'irritation dans son ton. Je ne lui en voulais pas, je trouvais même celà très amusant. J'arquai un sourcil d'un air fier. Mon torse se bomba comme si j'étais le coq en patte d'une basse court royale.

«   Tu as vu ça... » Commençai-je taquin. «   Je trouverais toujours un contre argument, et tu finiras par céder. Je te propose d'économiser notre temps... Abandonne toi. Suis tes instincts. Je suis sûr qu'il y'a une bête en toi. » Soufflai-je en frôlant discrètement sa main.

Nous étions assis sur le banc le plus froid et le plus hostile de l’hôpital. Tout du moins c'est ce que l'ambiance lourde qui planait au dessus de ma tête, me laissait croire. Je tyrannisais mon gobelet, le regard dans le vide. Je percevais la détresse de mon "amie", mais pour une raison qui me dépassait, je me sentais incapable de partager ses sentiments. Je bu une lampée de café à nouveau, comme pour me donner le temps de choisir une réponse adéquate à ses interrogations fortuites.

« Il y a t-il une bonne personne pour ça ? »

Je souris d'un air contenu, en la fixant du regard.

«   Il me semble que tu as raison. Toutes les histoires sont différentes ... » Répondis-je en levant les yeux au ciel. Qu'en savais-je ? Je n'étais jamais tombé amoureux, et mes seuls relations se résumaient à des conquêtes récurrentes ou mieux des rencontres d'un soir. J'idéalisais les plaisirs de la chair, au profit du coeur. Et pour l'instant c'était un mode de vie qui me réussissait plutôt bien.

« J'ai eu un aperçu de cette réalité là à une époque. L'ennui c'est que ça n'a pas duré... »

J'avais eu vent de sa relation destructrice à force de roder ici. Puis j'avais fini par faire un rapprochement.

«  Tu parles du gars comateux ? » Soupirai-je, la prenant de cours. Nous n'étions pas assez proches pour qu'elle me confie son vécu, et je ne voulais pas qu'elle pense que je fouinais dans sa vie outre mesure. Je lui lançai un regard en biais avant de rajouter : « Les bruits de couloirs ... »

Elle avait dû souffrir, mais c'était un sentiment qui m'était étranger. Alors j'avais un peu de mal à compatir, même en voyant son visage ravissant se ternir. Je me mordis la lèvre inférieur : Pourquoi mon coeur frémissait-il au son de sa voix ?

« Je suis bête, je devrais pas t'embêter avec ça. Si je t'attendris, tu vas rester d'avantage et tu ne me laissera jamais reprendre mon travail. Je serais ensuite virée à cause de toi et tu sera dans l'obligation de te faire pardonner et je me montrerais tellement odieuse...que tu en auras très très vite marre et...Passons.. »

J'éclatai de rire, tout à coup amusé par son petit air de peste.

« Bien au contraire, depuis que tu parles mielleux et dégoulinant, je n'ai qu'une envie, prendre mes jambes à mon cou. Si tu veux te débarrasser de moi ... Tu es sur la bonne voie. » Raillai-je, en lui faisant un clin d'oeil complice. « Je crois t'avoir déjà prouvé que j'étais un type tenace. Je doute que j'en ai marre très très vite, et ceci quelque soit ton degré de mesquinerie. Je saurais toujours te dépasser sur cet aspect : Je suis mauvais ! »

Elle fit une moue dubitative avant de croiser les bras. Je remarquai qu'elle touchait à peine à sa boisson. Elle devait vraiment être dégelasse, ou c'est juste qu'elle ne se sentait pas de partager cet instant de détente en ma compagnie. Qu'importe !

« C'est surement une question bizarre. Mais pourquoi moi ?Qu'est ce que j'ai de plus qu'une autre ? »

Sa question me tira de ma torpeur. J'humectai mes lèvres, mitigé entre une sensation de surprise et l'incapacité de trouver une raison valable, qui justifierait mon obsession pour son corps. Je serrai la mâchoire, l'air songeur.

« Tu t'en poses des questions existentielles pour une jolie fille. D'habitude c'est soit belle soit intelligente ! » Me moquai-je, avant de reprendre mon sérieux. « Je suppose que c'est comme ça. Tu me tiens en haleine parce que tu ne cèdes jamais. Et la frénésie de la chasse est encore plus exquise que le sex en lui même. »

Je marquai un silence.

« Je pense que je t'aime bien aussi. » Je passai une main dans ma chevelure de bronze, avant de sourire : « Tu as un caractère singulier, et j'ai toujours eu des tendances S&M. »

Je vidai mon verre d'une traite.

« Avoue, que tu es perturbé par mon sex apeal ... »
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Hazel J. Chase
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() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 21:43 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Alistair
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  « Tu as vu ça...  Je trouverais toujours un contre argument, et tu finiras par céder. Je te propose d'économiser notre temps... Abandonne toi. Suis tes instincts. Je suis sûr qu'il y'a une bête en toi. » Souffla-t-il en frôlant discrètement sa main. Maya se retint de lever les yeux au ciel. Non, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Elle était pourtant bel et bien sidérée de constater encore une fois, combien son ami pouvait se montrer aussi séducteur que réellement agaçant. Donc tu reconnais qu'il te plait ? Absolument pas ! S'exclama -t-elle mentalement. Assise sur ce banc, la demoiselle continua de s'interroger. « Il y a t-il une bonne personne pour ça ? ». Mieux valait ne pas relevait sa phrase précédente et continuer l'air de rien. Il se mit alors à l'a fixer. «   Il me semble que tu as raison. Toutes les histoires sont différentes ... » . Et que dire de la sienne ? Une joyeuse catastrophe...Elle reprit le file de sa pensée et avoua que pendant un bref moment, elle avait toucher du doigt le bonheur et la mièvrerie. Malheureusement..."...ça n'a pas duré...". La jolie brune s'amusa avec son gobelet et tenta de boire quelques gorgées de café pour faire renvoyer le nœud de sa gorge dans les tréfonds de son estomac. «  Tu parles du gars comateux ? ». Elle tressaillit, une aiguille plantée dans sa chair ne l'aurait pas d'avantage piquée. « Les bruits de couloirs ... ». L’infirmière secoua la tête. "Les gens ne savent pas de quoi ils parlent. Surtout mes collègues..." Ses ongles s'incrustèrent dans le plastique toujours sa main et plia par endroits, envoyant du café un peu partout. Bien joué ! Ah ca va l'a ramène pas !  Oups. "La femme de ménage va être ravie" déclara-t-elle en se forçant à sourire. Elle décida ensuite d’enchaîner la conversation, ne souhaitant pas s'attarder sur sa réaction. « Je suis bête, je devrais pas t'embêter avec ça. Si je t'attendris, tu vas rester d'avantage et tu ne me laissera jamais reprendre mon travail. Je serais ensuite virée à cause de toi et tu sera dans l'obligation de te faire pardonner et je me montrerais tellement odieuse...que tu en auras très très vite marre et...Passons.. »  Plaisanter, le meilleur moyen qu'elle eu trouver pour diriger la discussion sur autre chose. Ni plus ni moins qu'une diversion. L'effet fut quasi immédiat et Alistair éclata de rire. " Je suis drôle, je n'ai pas tout perdu" marmonna-t-elle vaguement. « Bien au contraire, depuis que tu parles mielleux et dégoulinant, je n'ai qu'une envie, prendre mes jambes à mon cou. Si tu veux te débarrasser de moi ... Tu es sur la bonne voie. » Railla-t-il, en lui faisant un clin d’œil. « Je crois t'avoir déjà prouvé que j'étais un type tenace. Je doute que j'en ai marre très très vite, et ceci quelque soit ton degré de mesquinerie. Je saurais toujours te dépasser sur cet aspect : Je suis mauvais ! ». Elle posa le gobelet poisseux dans un coin en grimaçant. " Difficile de conquérir une fille en annonçant que ce qu'elle te dit est mielleux et dégoulinant. Surtout en insistant sur le fait que ça te donne envie de partir..." Elle haussa vaguement les épaules. " Je ne sais pas si je devrais m'en plaindre." Poursuivant sa réflexion, l'américaine afficha brusquement une moue dubitative. « C'est surement une question bizarre. Mais pourquoi moi ?Qu'est ce que j'ai de plus qu'une autre ? ». Une grande ville comme Londres ne manquait certainement pas de jolies dindes à appâter. « Tu t'en poses des questions existentielles pour une jolie fille. D'habitude c'est soit belle soit intelligente ! » Se moqua-t-il avant de reprendre son sérieux. Elle inclina le visage de coté. "Toi par contre, tu n'échappe pas au stéréotype." Elle battit des cils, fière de sa réplique et le laissa continuer de parler. « Je suppose que c'est comme ça. Tu me tiens en haleine parce que tu ne cèdes jamais. Et la frénésie de la chasse est encore plus exquise que le sex en lui même. » Le silence s'installa brièvement. Maya ignorait décidément que faire, quel comportement adopter avec ce drôle et terrible individu. « Je pense que je t'aime bien aussi. » Elle l'observa tandis qu'il passait la main dans ses cheveux. Était-ce une façon de se donner une contenance ?  : « Tu as un caractère singulier, et j'ai toujours eu des tendances S&M. ». La jeune femme fronça les sourcils. Il ne lui faciliter vraiment pas la tâche. « Avoue, que tu es perturbé par mon sex apeal ... ». Ce fut à son tour de pouffer. " Franchement, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir faire de toi " annonça-t-elle. "Tu devrais te trouver une gentille fille dehors, une très différente de moi et voilà...Ce serait beaucoup plus simple pour tout le monde." Elle se leva et se dirigea vers le placard le plus proche. Peut-être la femme ménage ne criserait-elle pas, si elle nettoyait sommairement sa bêtise.
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