"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici What brought you back - Athénaïs [hot] 2979874845 What brought you back - Athénaïs [hot] 1973890357
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What brought you back - Athénaïs [hot]

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 0:29 par Invité
<< Falling a thousand feet per second, you still take me by surprise
I just know we can't be over, I can see it in your eyes >>


Dimanche matin. Lorsque Wesley ouvrit les yeux, il constata que sa chambre était remplie des rayons du soleil matinal. Il faisait manifestement un temps magnifique. Ce serait parfait pour aller courir. Il s’étira de tout son long dans son lit en baillant sans retenue puis se frotta les yeux. Voilà son premier réflexe du matin. Son deuxième réflexe fut de checker son téléphone. Un message texte de son frère, un message vocal de sa mère, quelques e-mails pour le bureau. Il aurait le temps d’y répondre plus tard. Pour l’heure, il se leva et alluma la télé sur la chaine des clips. Wesley se servait surtout de sa télé comme fond sonore la journée. Il ne regardait pas vraiment les infos puisqu’il lisait le journal sur sa tablette. En réalité, il ne lisait pas vraiment. Il survolait les gros titres pour se tenir informé des actualités du monde mais ne s’y attardait pas.

Wesley s’habilla d’un T shirt bleu nuit uni et d’un short de sport gris, enfila ses baskets et sa veste à capuche, enfonça son mp3 dans les oreilles et parti. Il n’avait pas d’itinéraire précis, il suivait simplement ses envies et se laissait guider par ses jambes. La musique l’aidait à garder un rythme et rapidement il sentit ses muscles chauffer. Wesley aimait courir. Dans les rues, dans les parcs. Peu lui importait où ses pas le menaient, tant qu’il pouvait sentir son corps travailler, son cœur s’accélérer et son souffle devenir plus court. Le mieux restait encore la sensation qui restait une fois l’exercice finit. Quand ses jambes, désormais habituées au rythme de la course, revenaient à la marche et brûlaient. A ce moment-là, il pouvait sentir son cœur battre dans sa poitrine et il se sentait pleinement vivant. Ses pensées disparaissaient, tout s’évanouissait autour de lui pour ne laisser place qu’au corps, qu’au vivant. Il pouvait sentir l’air dans ses poumons, le sang dans ses veines.

Ses footings réguliers lui permettaient de visiter Londres dans ses moindres recoins. Il y croisait également d’autres joggeurs, et les jeunes gens se saluaient d’un signe de tête, sans s’arrêter, pour signaler qu’ils s’étaient reconnus. Wesley connaissaient quelques têtes ainsi. Il ne connaissait ni leurs noms, ni leurs vies, mais il savait qu’ils partageaient l’amour du sport et de la course, et ça lui suffisait.
Ce dimanche-là, ses jambes le portèrent jusqu’au nord de la capitale. Cela faisait maintenant presque une heure que le jeune homme courrait. Aussi, il estima qu’il avait fait assez d’efforts pour aujourd’hui et était plutôt fier de son parcours. La sueur qui recouvrait son front et sa nuque ainsi que son T shirt trempé en étaient témoins. Mais son estomac commençait à réveiller. Wesley décida donc de passer par le Starbucks pour s’offrir un petit déjeuner. Ensuite il rentrerait tranquillement à pied chez lui pour prendre une douche et passer le reste de son dimanche à lire. Il s’étira rapidement pour éviter les courbatures le lendemain et se mit à réfléchir au petit déjeuner qui lui ferait plaisir. Des pancakes peut-être… ou un muffin. Et un bon café. Non, un thé. Ou un cappuccino. Le Starbucks n’était plus que de l’autre côté du passage piéton où Wesley attendait le feu vert et il apercevait déjà la queue longue d’au moins 15 mètres à l’extérieur de la boutique. Bien entendu, les dimanches matins ensoleillés comme celui-ci étaient bons pour les affaires de la célèbre marque de café. Une chance que Wesley n’était pas pressé. Il avait le temps de faire la queue, son estomac devrait patienter encore un peu.

Mais alors que Wesley allait s’engager sur le passage piéton, il s’immobilisa. Il venait de repérer sur la terrasse du Starbucks une jeune femme blonde qui ne lui était pas vraiment inconnue. C’était même un visage qu’il connaissait très bien. Et la personne à qui appartenait ce visage était en pleine discussion avec un homme, la trentaine bien engagée selon les quelques cheveux gris que Wesley pouvait apercevoir, et qui semblait très intéressé si l’on en croyait sa posture : les coudes sur la table, les fesses au bord de la chaise. Il était clair qu’il avait du mal à supporter la distance physique avec la jeune femme. Aussitôt, Wesley sentit son estomac se tordre. Car la blonde assise sur la terrasse n’était autre qu’Athénaïs. Et tout d’un coup, des tonnes de souvenirs lui revinrent en mémoire…
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 16:42 par Invité

    Le sommeil allait reprendre le dessus pour une énième fois lorsqu'elle rassembla toute sa volonté pour ouvrir les paupières. Un rayon de soleil filtrait à travers sa fenêtre, et l'éblouie pendant quelques secondes. Athénaïs avait tellement envie de dormir mais hors de question de replonger dans ce cauchemar comme elle l'avait fait, à plusieurs reprises, cette nuit-là. A vrai dire, ça faisait depuis un moment qu'elle n'arrivait plus à récupérer le soir, sans cesse tourmentée par des réflexions qui aboutissaient à des nuits blanches ou par des cauchemars qui la maintenaient à demi-éveillée. Heureusement que la belle ne travaillait pas, du moins, pas encore car même si elle essayait d'y accorder le moins d'importance possible, son cœur pesait lourd chaque matin.

    Déjà deux mois qu'Athénaïs avait emménagé à Londres et pourtant, elle ne sentait pas intégrée, pas comme à Paris en tout cas. Sûrement parce qu'elle avait l'impression d'être une criminelle et qu'à chaque fois qu'elle mettait les pieds dehors, elle avait une chance – oh combien même infime – de tomber sur une connaissance ? Le pire, c'est que pour l'éviter, elle aurait peut-être du songer à s'installer dans un autre quartier.

    Sur le point de retomber dans une lutte avec la culpabilité, elle se fit couler un bain chaud et mousseux aux huiles essentielles. Effet détente assuré. Le contact de l'eau brûlante sur sa peau froide, la réconfortait. Elle pouvait y rester des heures mais la faim l'en empêcha. Se préparant avec soin, elle songea aux délicieux macarons de La Durée et au frappuccino chocolat caramel de Starbucks. Athénaïs était une éternelle amoureuse des sucreries, une véritable gourmande lorsqu'un détail lui revint en tête. Le dimanche matin était particulièrement rude en file d'attente mais elle avait une idée pour contourner ce léger souci. Un seul sms et l'affaire était réglée.

    Une fois devant la célèbre marque de café, quelqu'un lui faisait signe. Elle repéra bien assez vite que sa table contenait ses moindres désirs, déjà prêts. Souriante, Athénaïs rejoignit l'homme qu'elle avait contacté pendant que d'autres se devaient d'attendre leur tour à la caisse. Vraiment, des fois, ça ne la dérangeait pas de se prendre toute la file mais aujourd'hui, elle n'en avait ni l'envie, ni la patience. L'homme avec qui elle partageait son déjeuner semblait de très bonne humeur, il parlait beaucoup pour quelqu'un qui avait travaillé toute la nuit. La jeune femme l'écoutait tout en buvant sa boisson fraîche, cette touche de caramel lui plaisait beaucoup. Lorsqu'elle s'interrompait pour parler, il s'arrêtait aussitôt et semblait envoûté par ses yeux bleus-gris, il buvait ses paroles. Elle ne s'en rendait même pas compte, toute son attention donnée à ce qu'elle allait manger.

    Alors qu'elle était sur le point de prendre une cuillère de sa part de gâteau, la jeune femme sentit qu'on l'observait. Elle tourna la tête et là, sur le trottoir d'en face, elle croisa son regard. Son cœur fit un bond et son ventre se noua. Finalement, il a fallu deux mois pour qu'ils se rencontrent sur le simple fait du hasard. Incapable de détacher son regard de lui, son pouls s'accéléra de plus en plus et en elle, la panique commençait à la gagner. Que devait-elle faire ? Qu'allait-elle lui dire ? Tout ce qu'elle avait prévu ou imaginé, ces dernières semaines s'envola en une seconde.

    Il ne semblait pas heureux de la voir, ce qui lui noua davantage le ventre. Sans réfléchir, la belle se leva et abandonna celui qui l'accompagnait avant de traverser la route. Dans sa tête, le temps s'écoulait par seconde, son cerveau tournait tellement vite pour trouver une solution mais elle fut devant lui plus vite qu'elle ne le pensait. Il transpirait, il devait sans doute avoir fini son jogging.

    A présent, elle se tenait devant lui et tout ce qu'ils avaient vécu refit surface. Pas sûre du comportement à suivre, elle esquissa un léger sourire comme pour lui demander pardon. « Salut Wesley, ça fait longtemps... » C'était la pire des phrases qu'elle pouvait sortir mais elle commençait à réaliser que celui qu'elle aimait se trouvait à porter d'elle. Sous l'avalanche de ses sentiments, la jeune femme s'approcha pour le prendre dans ses bras. Cependant, il n'avait pas l'air de partager sa joie et recula face à son geste. A moitié étonnée, elle ne bougea plus, le visage rongé par la culpabilité. Elle devait s'y attendre, comment pouvait-il l'accueillir à bras ouverts, lorsqu'elle a fui sans donner de nouvelle après sa proposition de s'installer à ses côtés ? « Wesley, je vais tout t'expliquer... » Mais expliquer quoi ? Qu'elle avait peur de s'engager et du coup, qu'elle l'a laissé sans donner signe de vie et que maintenant, elle est prête ? Non, c'était sûr qu'il ne lui pardonnerait pas.
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 12:01 par Invité
<< And now I can’t get over you, No, I just can’t get over you >>




Comme tous les matins, Wesley vérifia son téléphone. C’était plus devenu un réflexe qu’un acte réellement enthousiaste. Il ne fut pas surpris que constater qu’il n’y avait aucun message sur son répondeur. Cela faisait maintenant 5 mois qu’elle était partie, et elle n’avait laissé derrière elle que des souvenirs et le goût amer de la frustration mêlée à l’incompréhension. 5 mois plus tard, Wesley ne comprenait toujours pas la réaction d’Athénaïs. Après plusieurs mois de relation intense et passionnée, Wesley s’était dit qu’il serait peut-être plus judicieux d’inviter la jeune femme à vivre avec lui, plutôt que de l’obliger à faire tous ces allers-retours à Londres… Ils étaient amoureux, jeunes, en pleine forme. La vie à deux n’aurait été qu’une autre expérience merveilleuse à vivre.
Seulement voilà, du jour au lendemain, Athénaïs était repartie chez elle sans donner de nouvelles. Silence radio depuis. Elle avait fui. Elle l’avait fui.


Elle était là, devant lui. Encore plus belle que dans ses souvenirs, si cela fut possible. Dans la tête de Wesley, il y eu un instant de vide total. Quelques secondes qui s’étiraient. Un silence assourdissant, laissant percer le son des battements de son cœur dans sa poitrine. Puis ce fut le chaos. Une avalanche de sentiments tout aussi contradictoires les uns que les autres. De la surprise. De la colère. Du désir. De la joie. De l’amertume… et une totale incompréhension. C’est pourquoi il recula un peu lorsqu’elle s’approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Non pas qu’il ne voulait pas la serrer contre lui, sentir le parfum de ses cheveux, gouter la peau de son cou… Il était simplement sous le choc. Il essayait de retracer la chronologie des évènements mais entre sa fuite et le moment où il l’avait aperçue à la terrasse de ce café, ce n’était qu’un immense blanc impossible à remplir. Que s’était-il passé ?

« Wesley, je vais tout t'expliquer... »

Il fronça les sourcils. Expliquer quoi ? Pourquoi elle avait fui ? Pourquoi elle était revenue ? Son retour était-il définitif ? Wesley n’osait même pas imaginer devoir vivre dans la même ville qu’elle et devoir s’ignorer. Londres était une grande ville, mais c’était justement lorsqu’on voulait éviter quelqu’un que le destin s’acharnait à se faire croiser nos chemins. Puis Wesley détourna le regard vers l’homme qui était encore assis à la terrasse du café et qui bavait littéralement devant Athénaïs il y avait encore quelques secondes de ça. Il les observait. Pouvait-elle également expliquer ça ? Qui était cet homme ? Etait-i important pour elle ? Comme si cela ne suffisait pas, la jalousie pointa le bout de son nez et commença à tordre les intestins du jeune homme. Après temps de temps loin de sa belle, aurait-il encore des sentiments pour elle ? Tant de questions… Il devait trouver des réponses, mais il n’était pas sûr d’apprécier la vérité. Après tout, il lui semblait qu’il s’en était remis. Il avait repris le cours de sa vie. Sa vie post-Athénaïs.
Il ne savait pas trop comment lui parler. Une partie de lui avait envie d’être froid, distant. Lui faire comprendre l’étendue de la peine qu’elle lui avait infligée. « Tes explications ont intérêt à être bonnes » avait-il envie de lui répondre, sèchement. Au lieu de ça, il prit une grande inspiration et dit :

« C’est ce que tu veux, Athénaïs ? Es-tu prête à tout me dire ? »

Athénaïs. C’était la première fois qu’il prononçait son nom à haute voix depuis longtemps. Pour aller mieux, il s’était réfugié dans le déni et l’indifférence, et il s’était obligé à ne plus parler d’elle, à ne plus prononcer son nom, jusqu’à ne plus penser à elle. Inutile de dire que cette dernière opération n’avait été qu’un lamentable échec. Ne pas prononcer son nom était une chose, mais oublier une femme comme elle en était une autre. Et soudain les yeux de Wesley s’attardèrent sur ses lèvres, et il n’eut plus qu’une seule envie : l’embrasser comme avant, comme si rien n’était arrivé.
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 16:53 par Invité
    Au moment où tout lui paraissait sombre et douteux, son chemin croisa le sien. Depuis le début, elle s’était dit que c’était sa bonne étoile qui l’avait mis sur sa route, pour qu’elle guérisse et recommence à vivre car ces trois années passées aux côtés de son premier amour, l’avait dépourvue de toute confiance en elle. La belle ne saurait compter toutes les fois où celui-ci avait été surpris avec une autre, toutes les fois où elle tombait sur des conversations plus qu’amicales, toutes les fois où ses larmes ne cessaient de couler. Trop amoureuse ou trop naïve, elle avait mis du temps à s’échapper de ses griffes qui avaient tout bonnement une trop grande emprise sur elle. Combien de fois avait-elle voulu le quitter ? Il ne la laissait pas, ressortant de belles paroles ou des larmes puis lorsque ça ne marchait plus sur elle, il avait commencé à devenir violent. C’en était trop loin.

    Jouant sur la distance, elle parti se réfugier à Londres où, évidemment, tout changea. Wesley était tout son contraire. Doux, adorable, à l’écoute et surtout fidèle. Et cette façon de la regarder comme si elle était la plus belle femme au monde et qu’il n’y avait personne d’autre qu’elle… Il lui arrivait de rester en Angleterre plusieurs semaines à la suite car sa présence était un véritable réconfort. Près de lui, une chaleur permanente l’entourait, elle se sentait réellement bien et l’abris. Il avait un don pour lui transmettre un sentiment de sécurité et surtout beaucoup d’amour. C’est grâce à lui qu’elle a recommencé à se sentir belle, attirante, spéciale. Cependant, sa proposition à s’installer avec lui l’avait effrayée. Malgré tous les points positifs qu’elle pouvait lui trouver, la jeune femme n’avait pas oublié à quel point un homme pouvait blesser avec son double-jeu. A ses yeux, Wesley n’était pas comme ça, mais lui non plus il ne l’était pas, au début.

    Quoi qu’il en soit, à présent, Athénaïs se tenait devant Wesley après cinq mois sans s’être vu, ni parlé. Le fait qu’il ait reculé face à son geste avait provoqué une douleur vive dans sa poitrine mais le bonheur de le retrouver était plus fort, elle se sentait prête à tout pour se faire pardonner même si elle craignait avoir brisé quelque chose dans leur relation. Elle due se retenir de lui sauter dans les bras de peur qu’il le prenne mal. Maintenant, elle en était sûre, c’était évident, elle aimait d’un amour profond et réel. Ces derniers mois avaient défilé sans qu’elle ne s’était décidée à le revoir mais aujourd’hui, submergée par les émotions, elle s’en mordait les doigts. A sa question, elle répondit sans hésitation « Je n’ai rien à te cacher. Demande-moi ce que tu voudras » et après un silence, dit « Ca me manque de ne plus te retenir prisonnier au lit, le matin, alors que tu dois aller travailler » et ajouta après un moment « Je suis désolée, je t’aime »

    Elle se sentait bien égoïste de lui rappeler ces souvenirs, oh combien agréables mais elle voulait voir sa réaction, regrettait-il aussi ces moments ? Ou l’avait-il oubliée ? Peut-être avait-il déjà une copine. Ca ne l’étonnerait pas, qui ne voudrait pas être à son bras ? Excessivement possessive et jalouse, la peur lui monta à la poitrine. Ces mots lui échappèrent sans qu’elle ne s’en aperçoive « Dis-moi que tu n’as pas de copine, dis-moi que tu ne m’as pas oubliée » Lui lançant un regard plein d’inquiétude, elle se sentait pâlir. Chacun de ses battements de cœur lui faisait mal. Elle ne supporterait pas de le voir avec une autre. La distance qui les séparait semblait créer un mur invisible, les maintenant dans un univers opposé. Au moindre encouragement de sa part, elle retenterait une approche. Elle espérait qu’au contact de sa peau, il aurait moins de rancœur.
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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 15:05 par Invité
<< You never go, you're always here, under my skin >>


« Je n’ai rien à te cacher. Demande-moi ce que tu voudras »

Ce qu’il voulait ? Tout d’un coup ses tonnes de questions s’envolèrent et le jeune avocat ne sut que répondre. Mais il n’eut pas besoin de réfléchir à une réponse car Athénaïs enchaîna :

« Ca me manque de ne plus te retenir prisonnier au lit, le matin, alors que tu dois aller travailler »

Wesley resta sans voix. Il n’y avait qu’Athénaïs pour parler d’un tel souvenir dans un tel moment. Les images revinrent à la mémoire de Wesley. Leurs corps emmêlés dans les draps, seuls témoins de l’agitation de la nuit… Les supplications d’Athénaïs pour qu’il reste avec elle toute la journée, lui demandant encore et encore de prétexter une horrible maladie l’empêchant d’aller travailler… Ses promesses de lui préparer un petit déjeuner royal – une promesse pleine de sens pour la princesse. A ces souvenirs, l’estomac de Wesley se serra. Cela faisait tellement longtemps que ça n’était pas arrivé…

« Je suis désolée, je t’aime »

La déclaration de la jeune femme le tira de ses rêveries. Wesley tenta de garder un visage impassible. Il lui fallut un effort considérable pour ne pas lui répondre que ses sentiments à lui semblaient aussi forts que plusieurs mois auparavant.

Il se mit quand même à réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire. Wesley connaissait le franc-parler d’Athénaïs, il connaissait son passé et il avait assisté – et participé – à sa reprise de confiance en elle. Il savait combien elle avait été détruite et tout le travail qu’elle avait dû faire sur elle-même pour se sentir à nouveau belle et désirable, et accorder sa confiance et son amour. Il se souvient de son envie – de son besoin – de la protéger et de la couvrir de son amour pour qu’elle se sente bien. Si Athénaïs lui disait qu’elle l’aimait, alors elle devait sûrement l’aimer.  Ce n’était pas le genre de la jeune femme de dire de telles choses sans le penser à 100%, sans être certaine de ses sentiments.
Le cœur de Wesley se réchauffa. Se pouvait-il qu’elle soit vraiment revenue pour lui ?

« Athénaïs »

Il ne put finir sa phrase car la jeune femme le coupa :

« Dis-moi que tu n’as pas de copine, dis-moi que tu ne m’as pas oubliée »

Les mots semblaient lui avoir échappés. C’était pour Wesley un signe évident de sa sincérité. Soudain la situation le frappa. Athénaïs, la femme avec qui il avait partagé des moments si passionnés, des mots pleins de chaleur… Cette femme se tenait devant lui. Elle lui avait infligé une peine sans nom en le quittant. Mais désormais elle était revenue, en chair et en os devant lui. Il sentit une chaleur lui envelopper le cœur, une chaleur qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps. Cependant son esprit n’arrivait pas à mettre de côté sa rancœur. Il avait donné à cette femme le pouvoir de le blesser, et elle s’était déjà servie de ce pouvoir – volontairement ou pas. Aussi forts que pouvaient être ses sentiments à l’égard de la jeune femme, se sentait-il capable de lui faire à nouveau confiance ? Pouvait-il encore une fois se donner à elle comme avant ? Malgré ces interrogations, il n’avait qu’une envie : la serrer contre lui, sentir le parfum de ses cheveux… Serait-ce si mauvais pour lui ?

Face au ton désespéré d’Athénaïs, Wesley ne put s’empêcher de lui toucher la joue. Aussitôt il sentit la jeune femme appuyer sa tête contre sa main. Le contact de sa peau contre la sienne l’électrisa.

« Difficile d’oublier une femme comme toi, Athénaïs… »

Il ne sut que rajouter par la suite. Face à elle il était désemparé.  Comment lui faire comprendre les émotions contradictoires qui l’animaient en ce moment même ? Comment lui faire comprendre le mal qu’elle lui avait fait, le vide qu’elle avait laissé derrière elle, tout en lui faisant comprendre que ce vide, il ne voulait que personne d’autre qu’elle ne le remplisse…

« Tu es… magnifique… Et moi je suis là, tout transpirant… Mais j’ai besoin de savoir, Athénaïs. J’ai besoin de savoir ce qu’il s’est passé quand tu… Quand tu es… Enfin tu vois… »

Les mots lui manquaient. Il se rendait compte en en parlant à haute voix que le souvenir restait douloureux. Ce matin où il s’était réveillé seul. Le premier d’une longue suite de matins solitaires.

« Dis-moi ce qu’il s’est passé… » Chuchota-t-il en accentuant la pression de sa main sur la joue d’Athénaïs « Ces derniers mois sans toi ont été… »

Il ne put finir sa phrase. Mais il espérait qu’elle l’avait compris. Après tout, il fut un temps où ces deux-là pouvaient se comprendre sans se parler.
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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 17:14 par Invité
    Tout lui dire ? Sur le coup, cela lui avait semblé évident, spontané mais elle savait très bien que certains points feraient mieux de passer sous silence ou plutôt certaines relations qu’elle entretenait. Elle préférait ne pas y penser maintenant, comme si il allait être capable de lire en elle. L’héritière était un aimant à rapports compliqués et tordus. Elle pouvait aisément compter les contacts sains sur les doigts de ses mains, tout le reste sortait de l’ordinaire. Elle se demanda alors si c’était le moment de lui en parler et si effectivement, elle devait lui en parler. Ce serait à lui de fuir cette fois.

    De toute manière, elle se sentait incapable de le regarder dans les yeux et lui mentir, peu importe, si elle voulait repartir sur de bonnes bases, il lui fallait mettre cartes sur table. Elle n’allait pas le laisser partir et même si ces révélations allaient sûrement lui donner encore plus de fil à retordre, elle avait eu le temps de méditer ces derniers mois mais elle s’en doutait, ce qu’elle lui dirait, allait probablement lui briser le coeur, comme si elle ne l’avait pas encore assez mis en pièces. Tiens, y’en avait un qui allait être ravi. Elle pensait à son meilleur ami.

    Son geste interrompit ses pensées, un geste qui la surpris mais qu’elle avait espéré voir se produire. Elle se sentait heureuse, réconfortée. Sa main était toujours aussi chaude qu’auparavant, cette chaleur qu’elle affectionnait tellement. Il lui arrivait souvent de lui dire que l’une des raisons pour laquelle elle était tombée amoureuse de lui, était grâce à sa chaleur. Sa peau à elle ressemblait à du marbre, toujours froid, impossible à réchauffer même au soleil. Elle aimait se coller à lui, à s’enrouler autour de son corps brûlant et s’amuser à explorer son corps du bout de ses doigts glacés alors lorsqu’il devait partir travailler, la belle se révélait être plus capricieuse que jamais, se comportant comme une enfant. Elle pouvait le supplier comme une gamine ou utiliser de ses charmes pour arriver à ses fins.

    Quelque chose fourmilla en elle lorsqu’il la toucha, peu importait qu’il venait de faire son jogging, peu importait qu’il lui en voulait, il lui avait trop manqué. Elle l’entoura de ses bras et s’agrippa fermement à son t-shirt, elle ne voulait pas lâcher prise. Aussi près de son corps, le désir lui monta à la tête, elle avait une envie folle de l’embrasser mais elle ne devait pas aller trop loin, elle n’avait pas le droit alors elle se contenta de le serrer du plus fort qu’elle pouvait.

    “Je suis désolée” répéta-t-elle. “Ca m’a fait peur. J’avais peur que tu n’ai pas bien réfléchi avant de me proposer ça, parce que pour moi, ça signifiait que c’était vraiment du sérieux et je me connais, de là, je commence à rêver d’avenir et c’était peut-être pas ce que tu voulais.”

    En réalité, elle voulu ajouter qu’aucun homme ne voulait passer sa vie entière avec la même femme. Ils avaient trop ce besoin de changer. Ce qu’elle venait de lui dire la terrifiait, elle avait réellement peur d’avoir pris leur relation trop à coeur et d’entendre en retour que c’était du bon temps mais loin d’être pour toujours.

    “Mais je suis à Londres pour te convaincre que je peux te rendre heureux, pendant un long moment, si tu veux de moi.”

    Evidemment, elle ne s’attendait pas à une réponse positive mais il devait le savoir. Elle ne voulait pas le voir heureux auprès d’une autre, mais juste à ses côtés.

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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 20:24 par Invité
<< I'm lost in you, everywhere I run, everywhere I turn >>

Cette proximité était insupportable. Un véritable calvaire pour Wesley qui tentait de garder les idées claires. Mais cela lui semblait impossible avec Athénaïs si près de lui. Ses lèvres étaient si proches qu’il lui semblait pouvoir les attraper en une seconde. Elle lui avait agrippé le T-shirt avec force et tentait de le retenir contre elle à la force de ses petits bras. Les défenses de Wesley étaient sur  le point de tomber. Car agrippée à lui de cette façon, il pouvait sentir le parfum de ses cheveux, frôler son cou de ses lèvres. Il sentait sa fraicheur. L’éternelle fraicheur de sa peau qui contrastait avec sa chaleur à lui. Et pourtant malgré ça il sentait la chaleur du désir monter dans son ventre et au creux de ses reins. Un désir qu’il n’avait pas oublié et qu’Athénaïs savait très bien maintenir éveillé toute la nuit lorsqu’elle le voulait. Car tout était toujours selon la volonté d’Athénaïs. Les caprices de la jeune femme pouvaient être agaçants, et cependant Wesley trouvait beaucoup de satisfaction à faire plaisir à la jeune princesse. Voir un sourire sur son beau visage l’emplissait de joie. Il aimait la rendre heureuse.
Puis elle lui dit :

« Je suis désolée. Ca m’a fait peur. J’avais peur que tu n’aie pas bien réfléchi avant de me proposer ça, parce que pour moi, ça signifiait que c’était vraiment du sérieux et je me connais, de là, je commence à rêver d’avenir et c’était peut-être pas ce que tu voulais. »

Wesley n’osait pas la regarder immédiatement. Il enfoui son visage dans ses cheveux. Elle était là, dans ses bras, et pourtant ce qu’elle lui avait dit fit remonter à la surface la douleur de son absence, quelques mois plus tôt. Il savait qu’Athénaïs était devenue très méfiante envers la gente masculine, et qu’il lui avait fallu beaucoup de temps pour faire confiance à Wesley. Le jeune homme s’était félicité d’avoir réussi à percer la carapace de la princesse.  Mais ce qu’elle lui disait semblait prouver que la victoire de l’avocat n’était pas totale. Il lui chuchota à l’oreille :

« Je pensais pourtant que tu avais compris… Athénaïs, si je t’ai fait une telle proposition, c’était parce que je le pensais, parce que je le voulais… »

Ce qu’il disait était vrai. Lorsqu’il lui avait proposé d’emménager avec elle, ce n’était pas sur un coup de tête, ce n’était ‘’juste’’ pour leur simplifier la vie et éviter les aller-retours entre Londres et Paris. C’était parce qu’il éprouvait pour Athénaïs des sentiments sincères et qu’il voulait construire quelque chose de durable avec elle. Ils s’entendaient si bien que la vie à deux lui semblait naturelle.

Ce qu’elle sous-entendait dans ses propos, c’est qu’elle avait douté de lui. Cependant il n’arrivait pas à lui en vouloir. Car la serrer contre lui lui fit réaliser à quel point il tenait à ce petit bout de femme, malgré ce qu’elle pouvait lui faire endurer. Elle disait pouvoir le rendre heureux, et pour longtemps. A condition qu’il veuille bien d’elle. Il s’écarta pour la regarder en face et pris son visage dans ses mains. Il murmura son prénom. Et dans son élan, il colla ses lèvres sur les siennes. Il voulait lui faire sentir dans son baiser tout l’ampleur de son désir et de ses sentiments, toute la douleur de son absence et tout le bonheur de son retour. Il commençait vraiment à croire qu’elle était revenue pour lui. Il voulait le croire.

Il n’interrompit le baiser que pour dire :

« Si je veux de toi ? Athénaïs, je ne veux que toi. »
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() message posté Ven 19 Sep 2014 - 21:07 par Invité
    Athénaïs était une rêveuse, elle n’avait quasiment jamais les pieds sur Terre. Son esprit gambadait au milieu des bâteau pirates dans le Nouveau Monde aux côtés du capitaine Luffy et de son équipage aux Chapeaux de Pailles ou bien encore, tenait compagnie à la fabuleuse et dévastatrice guilde de Fiore, Fairy Tail. L’héritière aimait s’évader le soir en regardant ce genre d’animes, où la fiction lui donnait si envie. L’aventure et la liberté au sens pur. De l’autre, elle affectionnait les scènes d’amour dans les séries, où l’héroïne attendait le décollage de l’avion pour accomplir un rêve d’adolescente et qu’au dernier moment, en ouvrant les yeux, son copain, qui devait prendre un autre avion, l’avait rejointe en abandonnant lui-même sa carrière pour rester à ses côtés.

    Mais lorsqu’elle était avec Wesley, la réalité devenait meilleure que la fiction. Il lui coupait le souffle avec son regard plein d’amour et ses paroles si romantiques. Il n’arrêtait jamais de la surprendre et réagissait toujours comme elle l’espérait secrètement et parfois, même au-delà. Elle l’avait blessé en fuyant ainsi pendant des mois mais il était là, à la rassurer, à lui faire comprendre qu’il n’y avait qu’elle à ses yeux. C’était plus fort que lui, il était incapable d’être méchant ou désagréable, encore moins contre elle.

    La chaleur la submergeait, et faisait fondre les doutes qui l’avaient tiraillée ces derniers mois. Ainsi blottie dans ses bras, il lui semblait que rien ne pouvait lui arriver, et que même si des épreuves survenaient, elle était prête à les surmonter tant qu’il serait là avec elle. Ses sentiments étaient devenus de plus en plus clair au fil que les masques tombaient devant elle, il lui avait fallu réaliser. Mais face à lui, c’était une évidence, son coeur brûlait d’un amour qu’elle avait sous-estimé. Leur contact lui avait fait comprendre que depuis le début, c’était à ses côtés qu’elle aurait du être. Et combien même elle lui donnait la possibilité de la briser, ça en valait la peine. Après tout, cet amour n’était pas à sens unique, au contraire.

    Elle avait plongé son regard dans le sien, et s’émerveillait de cet homme si parfait. Sa gentillesse n’avait pas de limite, son visage la charmait toujours autant. Elle ne pouvait pas demander plus. Et malgré le bonheur qui l’emplissait, la culpabilité se battait aussi. Alors qu’elle se méfiait tant des hommes, c’était elle qui l’avait blessé, aveuglée par une peur qui n’avait pas de sens d’exister. Elle venait à se demander si elle le méritait réellement, la réponse fut immédiate, clairement non mais apparemment, le ciel était avec elle, il avait continué à l’aimer. Ce jour-là, pendant qu’il l’embrassait, elle se promis de ne plus jamais le blesser. S’il le fallait, elle couperait les liens à risques qu’elle entretenait, peu importe les sacrifices, son bonheur passerait avant tout le reste.

    Entre deux baisers, elle chuchota simplement :

    “Je t’aime.”

    Cependant, le désir était en train de prendre possession de son corps et ses baisers devenaient de plus en plus fougueux. Au milieu d’une foule pressée et devant un Starbucks plein à craquer, ils avaient mal choisi l’endroit pour ce genre de retrouvailles. Les démonstrations amoureuses en public ne l’enchantaient pas lorsqu’elle en voyait et s’était interdit de faire de même mais ses pulsions étaient trop fortes. Il lui avait manqué, tant manqué qu’elle avait l’impression qu’elle n’aurait pas assez de temps avec lui. Interrompant leur baiser, elle esquissa un léger sourire en lui prenant la tête entre ses mains.

    “Je crois que tu ne vas plus jamais aller travailler. Il faudrait peut-être aller ailleurs, non ?”

    Elle n’avait plus aucune envie de lâcher son cou, à partir de ce jour, elle se transformait officiellement en koala.
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Anonymous
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() message posté Dim 28 Sep 2014 - 16:42 par Invité
<< I'm gonna love you, until you hate me >>



Wesley ne cessait de se demander si tout cela était bien réel. Ou peut-être était-ce le fruit de son imagination, de ses fantasmes ressassés depuis des mois ? Il ne pouvait pas le nier, après la fuite d’Athénaïs, il s’était imaginé des tonnes de scénarios de leurs retrouvailles, tous aussi incroyables et romantiques les uns que les autres. Parfois déchirants également. Il s’était imaginé la chercher dans les rues de Paris… Que n’aurait-il pas fait pour elle ?

Et à présent il la retrouvait. Elle était dans ses bras, et il aurait voulu qu’elle ne parte jamais. Il goûtait ses lèvres avec délice, avec une soif avide qui semblait inextinguible. Comment se lasser de tant de douceur ? Elle lui rendait ses baisers avec passion. Wesley fut heureux de retrouver la fougue de cette femme. Malgré sa peau toujours aussi froide, Athénaïs allumait chez lui des millions de feux ardents et faisait brûler son cœur. Wesley ne pouvait s’empêcher de poser sa main sur la nuque de la jeune femme pour appuyer chacun de ses baisers. Il aurait voulu que cet instant dure toujours.
Lorsqu’elle lui murmura son amour, Wesley sentit son cœur exploser dans un feu d’artifice de joie. Elle l’aimait. Après tout ce temps, elle l’aimait encore. Et lorsque les mots franchirent ses lèvres rosées, cela sonnait comme une évidence. Pouvait-il être plus heureux qu’en cet instant ? Wesley n’était pas tellement un homme à femme. Il avait eu quelques relations  et il savait que son physique pouvait attirer le regard de la gente féminine, mais avant Athénaïs, jamais il n’avait rencontré une femme qui l’avait autant transporté. Il voulait tout lui offrir, tout lui donner, elle le rendait vivant. Wesley était d’une nature généreuse et attentionnée, et il pouvait s’épanouir pleinement en la comblant.

« Je crois que tu ne vas plus jamais aller travailler. Il faudrait peut-être aller ailleurs, non ? »

Le jeune homme rit. Voilà  une mauvaise habitude qu’il n’aurait aucun mal à reprendre. D’ailleurs, il ne considérait pas vraiment cela comme une mauvaise habitude. Alors qu’il appuyait sa joue contre la main d’Athénaïs, il enroula une mèche de sa chevelure blonde entre ses doigts.

« Tu sais quand même que j’ai un nombre de jours de congés limité ! » Il captura encore une fois les lèvres de la jeune femme. « Mon appartement n’est pas loin… De toute façon il faut que je prenne une douche ! »

Sans plus attendre, Wesley arrêta un taxi. Il avait un sentiment d’urgence, et ne voulait pas rentrer à pieds. Il voulait retrouver leur intimité au plus vite, échapper au regard des badauds. Sur la banquette du taxi, il ne quitta pas sa belle du regard, en gardant ses mains au creux des siennes. Malgré le bonheur qui l’animait en ce moment, il avait ce petit sentiment d’angoisse au fond de ses entrailles, cette peur qu’elle ne le quitte à nouveau. Cependant il chassa très vite cette pensée en se disant qu’elle était revenue. Il se délectait de chaque seconde où il pouvait admirer sa beauté.
Très vite ils arrivèrent à l’appartement de Wesley. Il trouva le moment quelque peu délicat. Ramener Athénaïs ici, après tout ce temps… Il avait encore du mal à réaliser que la dernière fois qu’elle avait franchi cette porte, c’était pour le fuir, plusieurs mois auparavant.  Mais la princesse ne semblait pas dérangée, ou bien elle le cachait très bien. Personne ne pouvait nier les talents d’actrice de la jeune femme.

Elle regarda l’appartement, comme pour chercher ce qui avait changé, puis elle revint vers lui et le serra dans ses bras. Wesley l’attira contre lui et lui embrassa le front. Ils étaient enfin seuls. Ainsi isolés, Wesley pouvait se laisser aller, sans le regard des passants sur eux. Il laissa sa main descendre le long de la taille d’Athénaïs en effleurant au passage sa poitrine, et sa main finit sa course dans le creux des reins de la jeune femme. Il était partagé entre tendresse et passion. Les joues de la jeune femme commencèrent à rosire. De son autre main, il passa un doigt sur sa joue avant de frôler ses lèvres tout en mordant les siennes. Inutile de le nier, un désir ardent se réveilla du fond de ses entrailles. Les battements de son cœur commencèrent à s’accélérer. La jeune femme poussa un soupir. Soudain il s’écarta.

« Je vais prendre une douche ! Fais comme chez toi ! »

Il vit la jeune femme écarquiller les yeux, ce qui le fit rire. Il se dirigea vers la salle de bain. Avant de passer la porte, il se retourna et adresse un clin d’œil à Athénaïs. Puis il s’engouffra dans la salle d’eau, et commença à allumer la douche. Il avait volontairement laissé la porte ouverte, comme une invitation, laissant libre choix à la belle blonde.
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Anonymous
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 18:59 par Invité
    Ces derniers mois avaient été particulièrement mouvementés pour la jeune femme, alors retrouver Wesley lui donnait un moment de répit, un moment calme et doux. Son monde semblait toujours tourner avec sérénité alors que le sien était sans cesse tourmenté par maintes et maintes péripéties. Il était une lumière qui l’enveloppait de toute sa chaleur. Si il y avait bien une personne qui jamais ne lui ferait de mal, c’était bien lui. Elle le savait. Sa personne n’était que gentillesse et bonté. Elle se retrouvait proie à la culpabilité, car en ce qui la concernait, elle n’était pas sûre de pouvoir préserver son coeur, s’il apprenait ce qu’il s’était passé pendant son absence, il en serait certainement détruit. Malgré ça, elle ne pouvait pas garder ses distances, plus davantage. Elle l’avait fait, elle n’avait jamais cherché à le contacter ou à le revoir après sa fuite, mais face à lui, il lui était désormais impossible de s’échapper. Son étreinte lui réchauffait le coeur. Il la sauvait d’un monde perfide et compliqué.

    Ce n’est qu’en le revoyant qu’elle s'apercevait enfin de ce qu’il représentait pour elle, de combien son absence lui avait coûté, et qu’elle avait perdu le droit chemin car il ne se trouvait pas à ses côtés. Leurs baisers la consumaient, son corps brûlait d’un manque qu’elle avait enfoui dans les profondeurs de son coeur, il libérait toutes les charges qu’elle portait. Ses bras étaient un sanctuaire où elle abaissait volontiers sa garde, elle ne craignait rien sauf le blesser.

    « Tu sais quand même que j’ai un nombre de jours de congés limité ! »

    Elle ne pu s’empêcher de rire, ses caprices n’avaient aucune limite. Elle n’hésitait pas à passer quelques coups de fil à ses supérieurs pour excuser ses absences, elle usait de son pouvoir pour son propre plaisir.

    « Mon appartement n’est pas loin… De toute façon il faut que je prenne une douche ! »

    Ils étaient montés avec empressement dans le premier taxi, elle retrouvait l’impatience des premiers jours d’un amour naissant. Le leur devait guérir, elle n’avait aucun doute sur un rétablissement futur. Par la fenêtre du taxi, le chemin vers son appartement lui revenait aussi clairement que la dernière fois qu’elle s’y était rendue, elle revivait leurs derniers souvenirs avec nostalgie. Sans s’en apercevoir, elle avait resserré sa main sur la sienne, comme pour lui confirmer que ce n’était pas un rêve.

    Son appartement réveillait en elle des millions de souvenirs, des rires, des baisers, des caresses, des mots doux. Elle eu une envie irrépressible de le prendre dans ses bras, ce qu’elle fit. Son tendre baiser sur le front la plongea dans son amour. Ces effleurements la rendaient fébrile, son coeur battait la chamade. Il jouait habilement avec les parties sensibles de son corps avec douceur et passion. Un soupire s’échappa de sa bouche, il réveillait un puissant désir qu’elle avait refréné depuis leur baiser dans le parc. Elle se sentait lâcher prise, prête à lui montrer la force de ses sentiments mais avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, il brisa leur contact.

    « Je vais prendre une douche ! Fais comme chez toi ! »

    "J'y compte bien." murmura-t-elle, amusée.

    Ses lèvres s’étirèrent devant son audace, il la laissait proie à son désir mais son invitation ne faisait qu'alimenter le feu de son coeur. Sans se poser de question, elle retira entièrement ses vêtements avant d’entrer discrètement dans la salle de bain, il l’attendait. L’eau tombait sur son corps bien bâti, il lui tournait le dos en passant une main dans ses cheveux mouillés. Doucement, elle entra dans la cabine de douche et l’enlaça par derrière. Sa poitrine se frottait contre son dos musclé tandis qu’elle glissa sa main au niveau de ses reins.
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