Yoann ✦ Citius, Altus, Fortius

Je suis né en France, à Paris. Peut-être que cela s’entend un peu lorsque je parle anglais. Mes parents s’étaient installés dans la capitale Française car mon père, originaire de province, avait été muté à Paris, là ou il à d'ailleurs rencontré ma mère. Ma mère elle, est anglaise et est tombée enceinte assez tard, ce qui explique que je n’ai pas de frère ni de sœur. Enfant, j’étais quelqu’un de très timide et réservé, qui avait un peu de mal à se faire accepter par tout le monde. Malgré tout, je n’étais pas malheureux pour autant et je me suis rapidement passionné pour les sports en général. J’avais la chance de pouvoir m’exalter devant les exploits des grands sportifs. La France championne du monde en 1998. Plus tard, Ronaldinho qui régalait les fans du psg avec ses gestes techniques. La NBA et toutes ses immenses stars qui avaient pris la suite de Michael Jordan. Le rugby et les VI nations que la France remporta par deux fois en 2002 et 2004 en faisant les grands chelems. Bref, inutile de vous dire que si certains avaient des posters de chanteurs, ou d’acteurs sur les murs de leur chambre, la mienne était tapissée de sportifs en tout genre.
Autant dire que ma vocation était trouvée, je voulais être journaliste sportif, en rêvant de commenter un jour des rencontres sportives à la télévision. De mon côté, j’ai pratiqué un peu le football, avant de m’épanouir totalement dans le basket. Et puis, alors que j’approchais les 14 ans, mes parents ont décidé de vivre à Londres en Angleterre, car ma mère avait le mal du pays et mon père une belle opportunité professionnelle. Ce fut très dur à cet âge de laisser la France, mes amis, mes habitudes, Paris… Mais heureusement, je maitrisais très bien la langue de Shakespeare et Londres est une ville des plus agréables.
Je me suis vite adapté à la vie là-bas. Et surtout, j’avais la chance d’être à proximité de clubs comme Arsenal, Tottenham, Chelsea etc… Je pouvais aussi apprendre à connaitre d’autre sport comme le football américain qui viennent en général une fois par saison à Wembley. Bref, toutes les difficultés à m’expatrier ont été atténuées par les possibilités d’étancher un peu ma soif intarissable de sport.
J’ai donc fais des études de journalisme à Londres pour ensuite mettre un premier pied dans le métier. Apprendre à devenir journaliste m’a forcé à être moins timide, et même à me montrer plutôt à l’aise avec les gens, alors que quelques années plus tôt, j’aurais été effrayé à l’idée de passer un coup de téléphone… J’ai fait des stages un peu partout, aux radios, dans la presse et à la télévision pour obtenir un poste et étoffer mon expérience. J’ai même obtenu des contrats de correspondants en premiere league pour la télé française. Et puis, petit à petit j’ai fait mon trou dans ce milieu et obtenu un contrat avec une chaine de sport pour faire des reportages, des interviews, puis participer à des émissions. Aujourd’hui, il m’arrive même de commenter quelques matchs çà et là, mais je compte bien me montrer patient pour en commenter d’avantage. Autant dire que mon travail m’a pris jusque-là beaucoup de temps, si bien que je n’ai jamais pris le temps pour nouer des relations sérieuses avec la gente féminine. Il serait peut-être temps pour moi de me poser et de ne pas vivre que pour ce travail, qui est certes une passion également, mais qui ne me comblera pas toujours…