Lorena | a birth is magic

Je viens de déposer Poppy chez sa nourrice, elle essayait de me convaincre qu’elle était assez grande pour rester seule à maison. Sept années. Autant dire que ce n’est pas encore un âge préférable pour la laisser seule. Elle aurait voulu voir Meluzine, mais je me disais qu’elle avait sans mieux à faire, puis ce n’est pas ma nourrice, donc il est normal que pour la nuit je prenne quelqu’un, bien sûre c’est une personne de confiance que Poppy connait parfaitement, sinon je n’aurais pas pu me résigner à la laisser la bas. Ma fille c’est la prunelle de mes yeux et autant dire qu’elle est sans doute la raison qui a fait que j’ai eu envie de me battre, de partir loin de chez moi et donc de Diego. Elle a fait tout un travail sur moi sans même être, juste être dans mon utérus a fait que je sois plus forte. Pourtant ma meilleure amie avait essayé elle aussi : Lorena.

Comme toujours j’ai eu du mal à la laisser, surtout pour la nuit, mais parfois c’est aussi une obligation, c’est mon métier qui le fait. Même si pour le coup, je vais sans nul doute aussi profiter du fait de voir ma meilleure amie. Je vais la voir pour une girafe qui doit mettre bas durant la nuit. Quinze mois de gestation et il était temps de voir cette jolie petite créature arrivé sur terre, la mère avait déjà des contractions depuis le matin, mais parfois ça mettait du temps tout comme nous. . On pense que tout va très bien se dérouler, mais il faut toujours des personnes pour surveiller et être là en cas d’urgence. Je roule donc jusqu’au zoo, il ne fait pas très chaud, comme depuis quelques jours. Je tente vraiment de me réchauffer, mais c’est horrible ce temps, impossible de rester en pleine forme avec cela. Alors, autant dire que je râle à chaque feu rouge. Car j’ai qu’une envie retrouver mon amie, mais aussi la chaleur qu’il peut y avoir à la nurserie où elle doit sans doute m’attendre.

Je n’oublie pas le fait que je sois là pour bosser et tout, mais je sais aussi qu’on va passer un bon moment ensemble, même si ça doit nous tenir éveiller la nuit entière pour surveiller la jolie petite girafe. Heidi. Je me garde devant le zoo et je sors mes affaires. Celle pour camper, mon matériel et mon panier où se trouve de bonne petite chose qui pourront nous permettre de nous rassasier et tout. Elle devait s’occuper de tout préparer. Enfin, je rentre dans le zoo avec le badge que j’ai et je signe le registre des entrées et sortie des employés. Une fois dans l’enceinte je continue en direction de la nurserie ou je rentre à nouveau à l’aide mon badge. « Y a quelqu’un ? » Que je demande une fois dans le bureau où Lorena et moi on va pouvoir passer la soirée et nuit à regarder les écrans pour surveiller la girafe. Autant dire que c’était un travail de patience, mais aussi un travail jouissif. Voir un animal mettre bas quel qu’il soit est magnifique. Et autant dire que dans mon métier j’en ai vu.

Je vois mon amie et je vais la prendre dans mes bras. « Cette odeur ! » Que je la taquine, autant dire que l’odeur je la connais. Celle du lourd boulot auprès des animaux. On ne sent jamais la rose à la fin de journée à côté de ces derniers, mais ils nous régalaient à longueur de journée, donc ce n’était pas cher payer que pour être à leur contact et en plus de ça être payé pour ça. J’ai toujours adoré les animaux, j’ai sans doute plus confiance en eux qu’en l’homme, mais autant dire que je ne dois pas être la seule personne dans ce cas quand on va toute la cruauté dont ces malheureux sont victimes à longueur d’année. « Tu vas bien ma belle ? » Que je lui demande en souriant et en déposant un baiser sur sa joue. « J’ai apporté de quoi nous nourrir et nous faire tenir devant cet écran ! » annonçais-je, en sachant qu’elle était déjà au courant, vu que tout ça était déjà prévu du matin.

J’aime mon métier, mais forcément être sur la route du zoo et laisser ma petite puce avec la nourrice n’est pas forcément une chose que j’apprécie. Mais c’est comme pour les médecins mon boulot est prenant. Pour certains la vie des animaux n’est pas utile ou alors ne les importes peu sans même parler de ceux qui vont leur faire du mal, mais pour moi ils sont important et je n’imagine pas les voir mal ou autre dans le fond, mais que puis-je y faire ? Rien. Dans le fond je ne peux pas combattre les dire et les avis des uns et des autres, c’est inutile. Personne ne peut rien faire. Quand j’arrive au zoo je suis rapidement allée vers la nurserie les bras chargée de bonne chose et de chose utile aussi. J’aime bien cette endroit, les naissances sont toujours une bonne chose pour tout être vivant. J’ai vraiment hâte de rencontrer le petit d’Heidi qui détient depuis pratiquement quatre cents quarante jours son petit. Il est temps qu’elle le mette en monde, je me demande comment j’aurais tenu avec dans l’utérus Poppy pendant autant de mois, déjà qu’au huitième j’avais qu’une hâte qu’elle sorte très vite de là, déjà pour la voir, mais aussi arrêter d’appuyer sur ma pauvre vessie.

Dans la nurserie, je me demande si je suis seule, mais très vite Breena me rejoint et un large sourire vint à prendre possession de mes lèvres. Quand je repense à mes années sans elle à cause de Diego ou plutôt par mon manque de courage, je ne suis pas sûre que ma vie ne soit aussi formidable avec Poppy sans Breena dans nos vies. Notre accolade se fait rapidement et je ne peux me retenir de lui faire une petite taquinerie sur son odeur. Une odeur que je me retrouve forcément et très souvent à avoir, alors autant dire que j’étais juste chanceuse de venir de chez moi et non du boulot, par exemple la mise bas d’un veau : c’est très salissant. Enfin, je ris un peu. « Ou alors c’est ton odeur naturel ! » Je me retiens de rire pendant quoi, trois seconde, sans doute un record. « C’est dur … trop dur. » Poppy n’est plus un bébé comme elle me dit depuis qu’elle a eu sept ans, mais pour moi c’est un bébé et le mien de surcroit donc ça ne changera pas. « Puis, elle est à la maison et y a … » Je souris un peu bêtement. « Maon en face si jamais un truc va mal ! » Maon, Breena n’a qu’entendu le fait qu’il est le maitre-chien de Snoopy et rien d’autre, pour le moment, car e me doute que je vais être interrogé. « Puis je passe une soirée en ta compagnie, tout devrait se dérouler parfaitement. »

Je souris et la regarde. « Je vais bien aussi ! » Je regarde les écrans en fixant un peu la girafe qui attend sont girafon depuis des mois tout en venant reposer mon regard sur mon amie. « Oui, je suis prête ! » Lâchais-je en souriant et regardant Breena avec un sourire fixée sur mes lèvres. « Bon en gros on est parée pour cette grosse nuit, en espérant que tout se passe bien ! » Normalement ça devrait parfaitement se dérouler, j’ai examiné la jolie Heidi hier et ça allait plutôt bien, mais autant dire que refaire un peu de vérification ne pouvait que faire du bien. « On va la voir ? » Que je finissais par demander en souriant à mon amie qui c’était rapprochée des moniteurs pour surveiller l’enclos où se tenait la girafe. Alors on se met en route pour s’approcher de la girafe. « Sinon, tu as quoi à me raconter ma belle ? » Que je lui demande en mettant mon téléphone portable en vibreur pour ne pas qu’il sonne quand je suis en contact avec les animaux.

Ce taquiner entre amie c’est une base, alors entre meilleure amie autant qu’on s’y donne à cœur joie. Je n’aime pas forcément bosser de nuit surtout car je laisse Poppy avec la nourrice durant une nuit, mais c’est ainsi. Ce n’est pas récurrent, puis cette nuit je vais la passer avec Lorena alors forcément ça me convient parfaitement. Une autre personne aurait fait l’affaire, mais là c’est faire deux pierres deux coups en faisant ça. Un moment avec ma meilleure amie tout en faisant mon boulot, notre boulot même. Puisqu’elle bosse dans le zoo Lorena est à sa place ici aussi. Pinçant mes lèvres, je la regarde en venant de lui dire que c’était son odeur corporelle innée, celle qu’elle avait toujours eut. « En même temps-là, c’est un peu compliqué de me le cacher, mais je te félicite tu l’as fait durant un long moment du coup, je suis fière de ton potentiel pour me cacher ce genre d’odeur … et je te remercie ! » Je me mets à rire avec en secouant un peu la tête, autant dire que la soirée, nuit allait être courte pour bien des raisons. Si je faisais confiance à maon pour venir aider la nourrice si un souci avait lieu ? Je me pose la question maintenant qu’elle vient de le faire et la réponse est oui. « Oui, je lui fais confiance ! » Pourquoi ? Même pas le fait qu’n soit proche, mais le fait que lui soit proche de Poppy et le fait sans doute qu’il soit flic, je pense qui sera faire face à n’importe quel soucis ? Du moins je l’espère, mais j’évite de penser au pire ce n’est jamais bon de partir défaitiste dans la vie, pas vrai ? Tout se allait bien se passait pour nous comme pour ma petite puce, je ne veux même pas songer au pire, c’est inutile. « Oui, tout ira bien pour tout le monde, une nuit parfaite et productive ! » Que j’ajoute en souriant. On avait plus qu’à allait voir la maman maintenant, histoire de voir qu’elle aille bien et qu’il n’y avait rien qui clocher. Les caméras sont utiles, mais on ne voit pas tout de la caméra, comme la température et bien d’autre chose, mais le but était aussi de laisser faire la nature, j’étais juste le joker avec Lorena de la nature. En route pour rejoindre Heidi, le silence régnant dans le parc animalier, je commence à la questionner, brisant pour sur le silence qui régnait en maitre dans le coin. On nous a donné la parole autant l’utiliser dès que possible. Je la regarde, observant mon ami avec une certaine hâte de voir ce qu’elle avait à me compter. La réponse de lor’ tombe et j’écoute attentivement, puis forcément la question me revient en pleine face, comme ci elle avait comme capté ce qui se tramait dans ma vie dernièrement. Je souris juste haussant un peu les épaules, comme si j’essayais de paraître très innocent. Pourtant, je n’ai rien à me faire pardonné, sauf le manquement de ne pas lui avoir conté quelques parties de jambes en l’air avec mon voisin. « Faut qu’on te fasse un peu sortir alors pour que tu puisses en profiter et tout ! Une soirée fille autre que dans ces lieux, dans un bar, ça te dirait ? » Demandais-je avant de me concentrer sur la question qu’elle m’avait posé. « Eh bien disons que je n’ai rien de très congrès à te conter … mais que dernièrement je me suis plutôt pas mal amusée … avec ce maon ! » Je rougis, je le sens et je n’aime pas ça. J’ai pas de honte devant ma meilleure amie, mais je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire avec Maon, mais on va dire que prendre les choses comme elles viennent sont le mieux pour moi, pour tout le monde. « Alors, voici notre patiente ? » Je change de sujet et je l’avoue. Même si dans le fond, on est vraiment devant Heidi, mais elle a l’air très sereine cette future maman et cela me ravi d’ors et déjà. « Elle a l’air bien … j’ai pas envie de l’ausculter et l’embêter pour rien, tu en penses quoi ? » Je l’aurais fait si c’était une chienne, une chatte, mais une girafe reste un animal sauvage habitué au gens, mais le moins possible est le mieux à mon sens pour l’animal. Alors, j’’attends l’avis de mon avis.