(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 16:56 par Invité
Heyyyyyy Me voilà donc ! Déjà merci @Jamie E. Jones-Collins de m'avoir tagué Ensuite merci mille fois à toi de t'intéresser à ce scénario, il est très important pour moi Et je suis toute ouïe concernant tes questions bien évidemment !
CaptainPetrov
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 17:00 par CaptainPetrov
Jamie > Merci :)
Helga > Je n'ai qu'une question importante, primordiale, existentielle , commence joues-tu ? :) Oui oui je psychote beaucoup dessus, parce que je joue au feeling et uniquement à cela
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 17:16 par Invité
Alooooors, j'espère que je vais pas te répondre à côté
Ça dépend de mon partenaire rp en fait je m'adapte généralement, c'est à dire que si mon partenaire fait des réponses courtes, c'est-à-dire des rps d'environ cinq cents mots, je vais pas pondre une réponse à deux mille mots tu vois Mais, en général et si j'ai carte blanche, j'oscille entre huit cents et mille trois cents mots. J'avoue que j'ai du mal à écrire moins car je suis très bavarde en tant que narratrice Mais j'oblige jamais mes partenaires rp à en faire autant bien évidemment, je suis pas un tyran.
Ensuite, j'écris toujours à la première personne, soit au présent soit au passé, mais concernant mes partenaires de rp cela m'est bien égal qu'ils écrivent de leur côté à la première, deuxième ou troisième personne. Je pense que chacun fait comme bon lui semble tant qu'ils prennent plaisir à écrire c'est le principal Et je mets environ une semaine à répondre à un rp pour un lien important, je peux être plus rapide suivant ma motivation et mon inspiration, mais aussi plus lente si je suis dans une période irl chargée Dans ce cas-là, je préviens toujours et offre mes plus plates excuses Cependant j'impose pas de rythme de réponses hein. Mais sache que si mon partenaire rp me montre qu'il est motivé de son côté je suis vraiment à fond et ça peut être super sympa.
Concernant on va dire "le déroulement des rps" en eux-même, j'avoue que moi aussi je joue également au feeling, je n'instaure pas un scénario précis de comment va se passer le rp. Généralement, je discute avec l'autre joueur de quel moment ça va être, genre par exemple "Michelle & Gérard se retrouvent dans un café pour boire un verre", mais c'est tout, je vais pas instaurer des lignes précises sur comment ça va se passer. J'espère que c'est clair ce que je dis.
Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question, désolé j'ai du mal à être concise N'hésites pas si tu veux savoir autre chose.
CaptainPetrov
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 18:19 par CaptainPetrov
Moooh mais c'est que tu m'as presque convaincue d'incarner ton scénario !
Merci de ta réponse très complète en tout cas !
Pour ma part je joue également à la première personne (je te mets un "petit" exemple, histoire que tu me dises si ma plume te convient ou non !). Je t'avoue que la plume de l'autre influe beaucoup sur ma présence.
Spoiler:
Un regard sombre et froid s’élève, ses sourcils se froncent fortement avant de prendre la parole. Il accentue chacun de ses mots. Qu’est-ce que je déteste me retrouver face à Monsieur Reyes. Généralement lorsqu’il me convoque ce n’est jamais pour m’avertir une bonne nouvelle. Pourtant cette fois-ci, son ton demeure plus grave que d’habitude. Que va-t-il m’annoncer ? Mon licenciement ? La diminution de nos effectifs ? Certainement pas une augmentation de salaire. Tandis que je l’écoute attentivement, son rictus m’interpelle. La dernière fois qu’il s’est comporté de la sorte il m’a annoncé le licenciement d’une centaine de nos salariés, en prétextant une « restriction budgétaire ». J’ignore totalement les tenants et aboutissants de notre conversation ainsi que la raison de ma présence. Toutefois le ton qu’il a employé en débarquant dans mon bureau, tout à l’heure, ne me rassure pas.
Dans un sourire victorieux il m’annonce la « bonne nouvelle », selon lui. Vraiment selon lui. Je savais que je n’aurais jamais dû me lever ce matin ou bien que je n’aurais jamais dû venir cette ville, tout simplement. Il me demande ou plutôt m’ordonne d’épouser sa fille, sous peine d’être remercié au prochain remaniement de personnel. C’est une blague. Secrètement j’espère que c’est le cas, qu’il va poursuivre en me révélant qu’il s’agit juste d’une plaisanterie de mauvais goût. Pourtant il n’en démord pas et insiste davantage. Toujours selon lui, je suis le gendre idéal. Visiblement il ne connaît pas mon caractère en dehors de ces murs. Je n’ai pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, qu’il m’enjoint de le rejoindre ce soir à la soirée mondaine qu’il organise en compagnie de Monsieur le Maire. Bien évidemment il me précise que sa fille, chérie, sera présente ainsi que toute sa famille. Génial. Déjà que je n’aime pas les repas de famille ni les mascarades en tout genre, mais là… Complètement abasourdi par cette demande je n’ai pas le temps de refuser quoi que ce soit que son cellulaire retentit. Rapidement il parcourt son écran avant de me saluer afin de rejoindre l’assemblée générale que nos actionnaires ont expressément formulés. Il m’adresse une brève tape sur l’épaule d’un air victorieux avant de quitter son bureau.
Moi, Aaron Callaghan, me marier ? N’importe quoi. Qui plus est avec une femme que je ne connais pas. Qui ne me correspond, sans doute pas, physiquement et psychologiquement. J’éprouve déjà plusieurs difficultés à me stabiliser avec quelqu’un. Généralement les relations que j’entretiens avec la gente féminines sont courtes, voire très courtes ou éphémère. Mais là… me marier…Mais que croit-il ? Si j’accepte cela signifie également qu’il deviendra mon beau-père. Quelle magnifique perspective ! Je suis censé aimer et agir selon la norme, la société ? Selon ce que le commun des mortels aimerait voir ? Mais que croit-il ? Que je vais accepter avec un grand sourire, peut-être ? Non. Il m’a pris de court, mais ce soir cela sera différent. Et puis avec un peu de chance sa fille sera également contre. J’ignore totalement s’il lui en a déjà fait part ou non, si elle accepte la décision de son père ou pas…
Tandis que je regagne mon bureau d’un air préoccupé mon cellulaire vibre. Instinctivement je décroche en lisant le nom apparaître sur mon écran. Pour une fois j’aurai aimé qu’il s’agisse d’un collègue mais non, c’est le médecin de mon grand-père paternel qui m’annonce que son état de santé se dégrade et qu’il le transfère en soins de suite et réadaptation. Je suis à des milliers de kilomètres de lui, et je ne peux refuser lorsqu’il s’agit de la vie d’une personne que j’aime. Lorsque je raccroche, un long soupir m’envahit. Je supporte l’intégralité de ses frais médicaux à chaque fois qu’il lui arrive quelque chose mais là… Le coût de son transfère sera bien plus élevé que les précédents, surtout qu’il risque d’y rester un long moment. J’ai véritablement intérêt à ne pas perdre mon emploi. Pour moi, mais particulièrement pour lui.
C’est la deuxième mauvaise nouvelle de ma journée. Ne dit-on pas, jamais deux sans trois. J’imagine que la troisième se révèlera ce soir. Peut-être bien que sa fille sera d’accord et qu’elle fera tout pour que ce mariage ait lieu. Ou bien peut-être bien que sa fille n’ira pas à l’encontre de son père et qu’elle fera tout pour que ce mariage ait lieu et qu’en plus, elle ne me correspond pas physiquement ni psychologiquement. Alors là… J’aurai tout gagné. Une femme que je n’estime pas, un mariage qui ne me convient pas, un beau-père horrible et pour couronné le tout, un potentiel décès. Quelle magnifique perspective d’avenir ! Je m’en réjouis d’avance.
[Le soir même – 20h07 – Salle de réception de la mairie]
Dans quelle aventure je me suis laissé embarquer ? Je me retrouve aux côtés de Monsieur Reyes à sourire à n’importe qui en redoutant le moment où il me présentera sa fille. Je l’entends déjà dire au Maire qu’il célèbrera bientôt un mariage… L’envie de partir me tente, pourtant je reste. Ce soir je ne reste pas pour moi, mais pour mon grand-père. S’il savait tout ce que j’endure pour lui il me dirait certainement de m’éclipser mais non… Je reste. Et puis je peux accepter d’épouser sa fille et divorcer dans les semaines suivantes en prétextant un motif anodin. Ou bien je peux lui prouver qu’il a eu tort de marier sa fille à un homme tel que moi. J’ai mauvais caractère je le sais, et je compte bien m’en servir.
Brusquement son empan se pose contre mon épaule tandis qu’il me désigne sa fille d’un simple regard. Promptement je termine ma coupe de champagne en priant, intérieurement pour qu’elle puisse me plaire un minimum sinon… Je devrais réellement me forcer. La nervosité me gagne. Je peine à distinguer son visage au milieu de la foule. J’ignore si son père lu a fait part de sa décision au préalable ou s’il compte lui annoncer ici et maintenant. J’ignore également comment me comporter face à elle. En simple collaborateur de son père ou plus ? J’inspire profondément avant de soupirer. Le sourire de Monsieur Reyes s’agrandit au fur et à mesure qu’il regarde dans sa direction. Au milieu de toute cette affluence je ne parviens pas différencier sa physionomie des autres femmes. Dès que je repère une femme susceptible de me plaire, j’escompte qu’il s’agisse d’elle. Mais non. Mademoiselle Reyes se fait désirer.
Subitement une jeune blonde s’échancre de la masse. Et voici la troisième mauvaise nouvelle de ma journée… Je n’aime pas les blondes. Elle s’approche de son père, l’embrasse puis me salut poliment. Alors c’est elle ma future épouse… J’esquisse une légère grimace avant d’entendre son père lui demander où se trouve sa sœur. Instinctivement je me détourne dans sa direction d’un air interrogatif. Ainsi donc il a plusieurs filles… Et si ce n’était pas elle ? S’il s’agissait de son autre fille ? J’espère que oui. J’imagine que si c’était elle que je devais épouser, il me l’aurait présenté. Alors d’un simple mouvement de la tête je balaye la salle du regard, toujours inquiet. Tout d’un coup les octaves d’une voix féminine s’élèvent. Inconsciemment je me détourne et… Cette dernière salue sa sœur, puis son père. Sans attendre Monsieur Reyes s’empresse de reprendre la parole.
Ethan I. Hemsworth
Guyliner.
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(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 18:33 par Ethan I. Hemsworth
Aye Captain
Helga elle écrit magnifiquement bien Par contre elle est super méchante, mais bon, on peut pas avoir toute les qualités dans la vie Maiiiis naaaaan elle est super gentille (et drôle parfois ) aussi Franchement tu devrais sauter sur le scénario, je dis ça pour ton bien
/c'était l'intervention la plus courte et utile de l'histoire/
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 18:45 par Invité
Je suis heureuse de lire ça dans ce cas. C'est vraiment sincère je dis pas tout ça dans le but de t'attirer dans les mailles de mon filet.
Concernant ta plume, je suis vraiment conquise. Je me sentirais vraiment chanceuse d'avoir un partenaire tel que toi en rp, tu écris super bien, j'adore. Je te mets également un de mes derniers rp avec Helga pour que tu puisses mieux visualiser comment j'écris, et plus particulièrement avec elle.
Spoiler:
Citation :
Il y a des larmes qui ne cessent de couler, des vides qui ne se comblent jamais ; des souvenirs qui ne s'effacent pas, et des personnes qu'on ne peut remplacer. Contrairement à ce que l'on pourrait croire lorsqu'un malheur nous arrivent, les sourires finissent toujours par revenir. Mais uniquement pour masquer la peine. J'avais appris à sourire. Malgré les larmes sur mes joues, et le trou béant dans mon cœur ; malgré ma mémoire qui prenait un malin plaisir à raviver régulièrement les souvenirs, et l'absence pensante durant toutes ces soirées silencieuses. J'avais mis sept ans à y arriver, sept longues années. Mais je commençais à en voir le bout. La douleur ne disparaitrait jamais et j'en avais conscience. Mais j'apprenais à vivre avec. En présence des bonnes personnes, un rictus se dessinait sur mes lèvres, parfois un rire s'en échappait. La culpabilité me rongeait chaque seconde de ma vie ; celle d'avoir encore la possibilité de vivre un moment heureux entouré de gens que j'aime, de sentir la brise frôler mon visage ou même d'expirer un nouveau souffle à chaque seconde. Parce que mon fils n'avait pas cette chance, parce qu'on la lui avait arraché. Et que même si on m'avait répété mainte et mainte fois que je ne devais pas me reprocher ce qu'il s'était passé, en tant que parent, je ne pouvais me sentir autrement que coupable. Mon fils était mort, et moi j'étais en vie, ma souffrance était aussi simple que ça. Et beaucoup tentait de compatir, en vain. Personne ne pouvait réellement comprendre l'enfer dont il était question, et le calvaire pour sortir la tête hors de l'eau ; Pour ne plus avoir cette impression de suffoquer à chaque nouvelle respiration, comme une punition de ne pas avoir pu empêcher le pire d'arriver. Alors je vivais avec ce fardeau sur la conscience, comme un rocher enchaînée à mon pied. C'était un drame qui m'empêchait d'avancer et ne me donnait que l'opportunité de regarder derrière moi pour le contempler dans toute son horreur. Les cauchemars étaient récurrents depuis sept ans. Et jusqu'à mon lit de mort ils seraient certainement les seuls compagnons à mon sommeil. Mais la journée, j'avais appris à vivre à nouveau. Je ne cachais pas ma douleur, je l'apprivoisais.
En revanche, ce que je ne pouvais toujours pas contrôler, c'était ma colère. Surtout lorsque j'étais témoin d'une injustice. Et encore plus particulièrement lorsque cela me touchait personnellement. En effet, en cette journée pluvieuse, on m'avait volé mon sac à main. La journée n'avait pas trop mal démarré. C'était mon jour de repos, le seul de la semaine, et j'avais pour projet d'aller faire un peu de shopping. C'était tout enjouée que j'avais pris la direction du Nord de Londres dans le but de rejoindre une de mes boutiques de friperies favorites ; Mais à la sortie d'une bouche de métro, un jeune homme m'avait arraché mon sac à main du bras et s'était enfui en courant. Réagissant au quart de tour dans un élan d'adrénaline, je lui ai couru après. Mais le voleur m'avait rapidement semé. Je n'ai jamais été une très grande sportive; mais c'était surtout de courser quelqu'un avec des bottines à talons de sept centimètres qui relevait d'un niveau olympique. J'avais finis par perdre l'homme de vue, il s'était volatilisé dans une des nombreuses petites ruelles qui ornaient le quartier. J'avais envie de hurler de rage. Un besoin incontrôlable de fumer pour me calmer me prit, mais évidemment je ne pouvais pas assouvir cette envie, puisque mes cigarettes étaient dans mon sac. En faisant rapidement le point sur ce qu'il me restait de cette fructueuse après midi en fouillant les poches de mon long manteau noir, je fis la conclusion rapide qu'il ne me restait plus que les clés de mon appartement, et mes yeux pour pleurer de rage d'avoir perdu tout le reste. Ça aurait pu être pire ; J'aurais pu me retrouver à la rue. Mais prise d'un pessimisme qui me caractérise si bien, je ne pus contenir ma colère plus longtemps. Adossée contre un mur d'une des bâtisses du quartier, tentant de reprendre mon souffle, je me recroquevillais sur moi-même tout en plongeant ma tête entre mes mains, expirant un grognement de rage. Mais ce n'était déjà plus le moment de m'apitoyer sur mon sort. Il me restait encore à déclarer toutes mes affaires volées. La partie la plus amusante de l'histoire sans aucun doute.
C'est d'un pas plus que déterminé qu'une vingtaine de minute plus tard, je franchissais les portes d'un des commissariats se trouvant dans le nord de Londres. Le hall d'entrée était spacieux, épuré et lumineux, si on faisait abstraction de toutes les autres personnes présentes à ce moment-là. Je me dirigeais sans une once de faiblesse vers l'accueil. Une fois devant le comptoir, je posais à plat et fermement mes mains devant la réceptionniste qui sursauta légèrement. « Bonjour, je voudrais signaler le vol de mon sac à main et de tous les effets personnels qui se trouvaient à l'intérieur s'il-vous-plait. » Dis-je d'une froideur cachant à peine ma colère. Étrangement, j'étais restée polie, peut-être par habitude ou simple bonnes manières. La réceptionniste, d'un âge plus avancé que le mien au premier abord, me fixa un instant avant de froncer les sourcils. Elle me regardait avec un air condescendant à la limite du mépris. « D'accord ma petite dame on va s'occuper d'vous. Mais il faut d'abord attendre votre tour. » Elle balança sa tête en direction des fauteuils en moquette grises pour me les désigner. « Allez attendre là-bas, j'vous ferais signe quand ça s'ra à vous. » Je soupirai. Évidemment, je n'étais pas la reine d'Angleterre, j'aurais dû me douter qu'on ne s'occuperait pas de mon cas immédiatement. En attendant, le voleur de mon sac était peut-être en train de s'offrir un nouvel ordinateur dernier cri et un voyage aux Bahamas avec ma carte bleue, mais j'étais consciente que la réceptionniste n'en avait que faire de mon problème. Je la remerciais finalement avec autant de mépris qu'elle m'en avait accordé et gagnais les fameux sièges en tissus. Assise droite comme un piquet sur l'un d'entre eux, j'observais le moindre des mouvements autour de moi. Peut-être qu'en exécutant un numéro de charme sur l'un de ses agents de police on s'occuperait de mon cas plus rapidement. Mais personne ne semblait vraiment m'accorder une quelconque importance; Ce qui m'énervait d'avantage, et disons-le clairement, me donnait encore plus envie de pleurer. Mais je ne pleurais jamais en publique, j'avais une fierté ; alors je me contenais. Et je restais assise ainsi, le dos aussi droit que la justice durant de longues minutes.
Jusqu'à ce que je l’aperçoive. Lorsque mes yeux se sont posés sur lui, j'en ai presque sursauté. J'ai d'abord cru que ce n'était qu'un homme banal lui ressemblant. Mais ma mémoire et mon instinct ne me faisaient que très rarement défaut ; c'était bien lui. Jean Marceau. J'en ai subitement oublié le sujet de ma visite dans ce commissariat, alors que tous les souvenirs me revenaient en pleine figure comme un coup de massue. La disparition de Walter, l'enquête qui m'avait semblé interminable. Jean devant l'encadrure de ma porte avec son regard penaud au petit matin, cherchant les mots les plus justes pour m'annoncer la mort de mon enfant après des semaines d'enquêtes. Sa main qui se voulait réconfortante sur mon épaule tandis que le monde semblait s'écrouler autour de moi. Tout avait été bien enfouie dans de petits tiroirs reclus de ma mémoire et fermés à double tour, cachant la misère qui me rongeait. Mais j'avais vu Jean dans ce hall de commissariat, et finalement c'est comme si on avait tout déterré, et qu'on m'avait tout balancé là, une nouvelle fois devant les yeux. Des larmes menaçaient furieusement d'entamer une course sur mes joues pâles, tandis que je me levais d'un bond. Plantée devant le fauteuil qui quelques instants auparavant m'avait porté, j'hésitais à m'avancer. Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas eu des nouvelles de cet homme. Ça avait d'ailleurs été brutal, du jour au lendemain pour ainsi dire. Je ne savais pas trop sur quel pied danser à ce moment-là ; mais une chose était sûre, je ne pouvais pas rester planter là. Au bout de sept ans, les souvenirs commençaient doucement à s'estomper, ne laissant qu'une douleur lancinante et silencieuse. Mais Jean lui, était bien réel. Il était le dernier lien qui me restait avec mon fils, même si son association à lui était la pire qui soit. Si ma foi envers Dieu n'avait pas autant décliné ces dernières années, j'aurais même pu penser que tout cela n'était pas un hasard. Mais la seule pensée qui m’obsédait à ce moment-là, était l'idée d'adresser la parole à Jean. M’exécutant de plusieurs pas en sa direction, faisant claquer les talons de mes bottines sur le sol, je me plantais finalement à quelques mètres de lui, légèrement tremblante pour une raison qui m'échappait. « Jean ? » L'ai-je interpelé d'une voix frêle. Je me raclais la gorge tout en posant le poing droit devant ma bouche. Puis mes mains se rejoignirent dans mon dos. Je ne savais pas s'il fallait que je l'appelle par son prénom, « Monsieur Marceau », « Sergent » ou même « Commissaire ». Comment aurais-je pu le savoir, je n'avais plus de nouvelles depuis deux ans. Lui et moi nous nous étions échangés régulièrement des courriers après la mort de mon fils. Et puis il y avait eu ce silence radio. Je n'étais même pas sûre qu'il me remettrait en me voyant là, devant lui. Après tout la dernière fois que nous nous étions vu physiquement, c'était il y a déjà sept ans. C'est d'ailleurs sur cette dernière pensée que j'ajoutais d'une voix plus affirmée, prenant par ailleurs la liberté de lui offrir un sourire poli. « Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis Helga Lindholm... » Les yeux brillants, j'osais ancrer mon regard clair dans ses yeux sombres, oubliant finalement et totalement pourquoi au départ j'avais mis les pieds ici.
J'espère que cela finira de te convaincre.
@ETHAN I. HEMSWORTH > Tu sais comment vendre les gens toi. Merci pour ton intervention c'est trop chou.
Promis je l'ai pas payé pour qu'il dise ça hein
CaptainPetrov
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 19:01 par CaptainPetrov
Ton exemple de jeu a achevé de me convaincre ! J'arrive !
Ethan > Elle t'as payé cher ?
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 17 Déc 2017 - 19:09 par Invité