"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Lay it all on me ft Margot 2979874845 Lay it all on me ft Margot 1973890357
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() message posté Dim 29 Oct 2017 - 22:14 par Invité

 
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Un rayon de soleil venait de passer entre les deux rideaux de la chambre et pointait droit sur le visage de Maxine, qui malgré les yeux fermés commençait à être gênée par ce levé de soleil, mais elle s'obstinait à ne pas les ouvrir et se tourna sur le côté du lit. C'était trop tard, Max était réveillée et se rappelait doucement la soirée de la veille jusqu'à finalement se rendre compte qu'elle n'était pas chez elle du tout. Petit coup de pression, Max se redressa sur ses coudes et tourna la tête de l'autre côté pour regarder la brunette avec laquelle elle avait passé une bonne partie de la nuit. Elle se pinçait les lèvres, malgré les très nombreux verres qu'elle avait avalé la veille, elle se souvenait de la plupart de ce qu'il s'était passé : le bar miteux dans lequel elle s'était retrouvé pour elle ne savait quelle raison, surement en suivant l'une de ses amies qu'elle avait perdu en route, les nombreux regards avec cette demoiselle, dont elle ne se rappelait plus le prénom, les verres et les regards qui avaient continué de défilé jusqu'à ce que Max atterrisse à sa table. Max ne savait plus laquelle des deux avaient fait le premier pas, mais elles avaient échangés un premier langoureux baiser le parking du bar. Mais une fois que l'alcool avait fait son bonhomme de chemin à travers ses veines, le restant de la nuit devenait très floue : des caresses, sa jupe qui fichait le camps, sa langue sur son ventre, les draps sur sa peau, ses lèvres contre les siennes. Maxine n'aimait pas l'admettre, mais elle était devenu une régulière des histoires d'un soir, et se réveillait dans le lit d'un ou d'une autre  devenait de plus en plus régulier, c'était pour fuir sa routine, fuit son mari, fuir Rory, elle ne faisait que se chercher des excuses, mais au fond, elle appréciait ses moments rien que pour elle, aussi étranger soit ces gens, même si les croisait dans la rue était bizarre parfois, Max avait besoin de se retrouver.

La blondinette essayait de se glisser hors du lit sans réveiller son amie, malgré ce rayon de soleil, la chambre restait encore dans la pénombre, le truc était maintenant de retrouver toutes ses affaires, sans rien oublier, dans un temps record et de disparaitre sans laisser de trace, pas de petit mots, ou de numéro de téléphone. Max n'avait pas besoin d'étendre un peu plus son réseau amical ou amoureux, elle était très bien comme elle était, une future divorcée volage et perdue. Elle prenait bien soin de faire un minimum de bruit alors qu'elle enfilait son soutient gorge à l'envers, elle avait dans une main sa paire de collant, et dans l'autre une chaussure. Maxine avait repéré sa petite culotte à l'autre bout du studio, mais dans la précipitation elle se cognait le genoux dans la table et retenait un juron tout en pressant sa main sur son membre douloureux. Bordel finit par s'échapper de sa bouche, niveau discrétion elle avait connu mieux, mais jusqu'e là elle ne s'était encore jamais réveillait dans un appartement aussi grand que son dressing.

 
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Dim 29 Oct 2017 - 23:12 par Margot Bernstein-Woolf


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Je n’aimais pas le quartier dans lequel je vivais. Le bruit de la rue me réveillait toujours. Et je ne vivais pas là bas pour un appartement qui valait la peine de vivre dans un endroit qui ne me plaisait pas plus que ça : non, je vivais ici parce que pour Londres intra-muros, le loyer n’était pas cher payé, et une bouche de métro se situait littéralement à quelques pas de mon immeuble. Je vivais dans un studio, dans lequel j’avais non sans mal réussi à aménager un coin nuit qui se différenciait d’un coin salon à l’aide d’une commode calée contre le canapé. Non rien de spécial. A part cette fameuse bouche de métro qui me permettait d’aller et de venir comme je voulais dans la ville. C’est cette fameuse bouche de métro qui m’avait permis de ne pas regretter de m’être perchée sur des talons hauts pour sortir. Des connaissances -on ne s’était plus parler entre mon départ pour l’armée et les funérailles de mon « mari » donc les considérer comme des amis était un peu trop difficile pour moi- m’avaient trainé dans un bar dans Camden. L’occasion s’était offerte à moi, comme sur un plateau, de leur échapper. Trois shots de tequila plus tard, accoudée au bar, j’entamais une discussion avec une blonde, qui elle aussi, devait avoir « perdu » ses amis dans le bar. Voilà ce dont je me souvenais de ma soirée. Partir accompagnée, en talons. Boire des shoots de tequila avec une inconnue, et rentrer pieds nus.
Bien qu’on soit dimanche matin, le bruit des voitures me fait tout doucement émerger de mon sommeil. Sommeil soit dit en passant absolument pas réparateur, puisque je sentais encore l’effet de la tequila sur mon foie. Joie, amour et bonheur d’avoir bientôt trente ans et de sentir chaque lendemain de soirée.
J’émerge tout doucement et me décide à ouvrir les yeux tout doucement. Mes yeux ont du mal à s’ouvrir mais la lumière timide qui se diffuse dans la pièce me permet d’observer que la pièce a plus ou moins été mise sans dessus-dessous. Je vois ma robe là-bas, accrochée sur le bord du canapé et une chaussure là bas au loin. Mon soutien gorge doit être quelque part par là, lui aussi. Ce matin, je me sens apaisée. Un sourire sur mes lèvres illuminerait presque mon visage au rappel des baisers langoureux et du contact de nos peaux. Ça faisait presque… longtemps.
« Bordel »
Je me redresse alors doucement dans le lit, ramenant le drap sur ma poitrine. Elle essayait de partir, sans que je me rende compte. Pas que je sois du genre à ne pas supporter qu’on m’abandonne -oui, quand on draguait dans un bar il ne fallait pas s’attendre à rencontrer l’amour de sa vie- mais bon, elle aurait pu rester discrète jusqu’au bout.
« Tu peux partir quand tu veux tu sais. »
Pas besoin qu’elle se transforme en super espionne -ce qu’elle n’était visiblement pas capable de faire- pour m’échapper. Je ne lui en aurais pas voulu. Ça aurait été… regrettable. Parce que malgré tout l’alcool que j’avais ingéré, certains souvenirs avec cette demoiselle étaient plutôt clairs et agréables. Les souvenirs étaient clairs : son prénom ne l’était pas.
« Tu ne préfères pas prendre un café avant de partir ? » lui dis-je en tirant le drap pour l’enrouler autour de moi. « J’ai du thé sinon »
Je finis par me lever, et dépose une bise sur sa joue. Au passage, je lui attrape un tee shirt de ma commode.
« Tiens, enfile ça. De ce que je me rappelle, ta chemise n’a pas fait long feu… »

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() message posté Sam 2 Déc 2017 - 13:49 par Invité

 
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Maxine tournait sur elle même, et cherchait désespérément ses affaires, elle voulait quitter cet appartement et finir de décuver dans un parc, elle n'était pas encore prête à rentrer chez elle, surtout pas pour croiser le  regard de Rory qui comprendrait tout de suite la situation : une Maxine à moitié vêtue, le maquillage sur les joues qui rentrait tard un dimanche matin était une Maxine qui avait passée la nuit avec une autre personne que lui. Elle aurait probablement la boule au ventre de lui avoir fait ça, n'assumant tout simplement pas ses sentiments pour lui, elle préférait perdre son temps avec d'autres personnes. Avec seulement son soutient gorge et sa paire de collant enfilé, Max ne pouvait vraiment pas partir comme ça, quitte à laisser sa paire de chaussure, il fallait qu'elle trouve au moins sa robe chemise. « Tu peux partir quand tu veux tu sais. » Dans la panique, elle n'avait pas entendu son étrangère se réveiller, chose qui ne lui arrivait presque jamais, puisqu'elle arrivait toujours à fuir avant de ne croiser qui que se soit, Max commençait à ressentir de la culpabilité, dans sa position actuelle, il fallait être stupide pour ne pas avoir compris de ce qu'elle s’apprêtait à faire. La blondinette serrait à la fois sa seule chaussure trouvée dans sa main et ses lèvres, Dieu ce qu'elle pouvait être bête parfois. Max cherchait les mots pour se justifier alors que tout était clair comme de l'eau de roche, son comportement pouvait très bien se rapprocher du dernier toquard qui branchait une fille différente à chaque soirée et qui disparaissait le lendemain matin, Max était ce toquard. Elle se disait que c'était le mieux pour les deux parties de disparaitre, ça évitait les moments gênants et les excuses pour ne pas avoir se revoir plus tard. Elle finit par souffler, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, espérant que cette demoiselle ne s'attendait pas à ce qu'elles brunchent ensemble. Désolée ... c'est très gênant. Max la regardait se lever et s'enrouler dans le draps dans lequel elles avaient passés quelques heures, maintenant qu'elles étaient conscientes l'une comme l'autre, Max avait de plus en plus de flash de la nuit passée « Tu ne préfères pas prendre un café avant de partir ? » Max ouvrait la bouche, la stupidité l'envahissait de plus en plus, ce qu'elle détestait ces moments, elle ne voulait vraiment pas rester, mais elle se voyait mal en même temps lui refuser, d'abord parce qu'elle en avait vraiment besoin, et de deux parce qu'elle n'avait pas atteint encore le niveau de connassitude version gold alors qu'elle était face à une personne très gentille et agréable. « J’ai du thé sinon » Max finit par approuver d'un hochement de tête et posa sa chaussure sur le sol. Je veux bien du thé merci La blonde attrapait le tee-shirt qu'elle lui tendait, et fut plutôt surprise de recevoir une bise, même si ce n'était rien comparé à ce qu'elles s'étaient mutuellement fait pendant des heures, Max n'était vraiment pas habitué, ce qui la faisait doucement rougir. « Tiens, enfile ça. De ce que je me rappelle, ta chemise n’a pas fait long feu… » Max enfilait le tee-shirt et se posa contre la table. Moi c'est Maxine Présentation post sexe, autant être ridicule jusqu'au bout, et si ça se trouvait, Max ne s'était peut être même pas présentée la veille, et c'était en même une manière subtile de lui faire comprendre qu'elle ne connaissait pas non plus son prénom.





 
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() message posté Lun 18 Déc 2017 - 9:40 par Margot Bernstein-Woolf


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Ca en devenait presque triste de savoir comment gérer la tentative d’évasion d’un coup d’un soir. Mais j’en avais eu l’habitude. Je savais comment ça se passait. Homme ou femme. J’avais rencontré mon mari comme ça : un soir, en boîte de nuit. Mais il était resté. Il était resté le matin, il avait été cherché de quoi déjeuner, nous avions regardé un film et il avait cuisiné le diner. Il n’était plus parti. Et naïvement, j’étais, je crois, tombée amoureuse. Je l’avais peut-être laissé rester, sans me méfier, parce que j’avais l’impression de déjà le connaître -le fait que j’ai déjà couché avec son copier/coller n’avait, j’espère, rien à voir.
« Désolée ... c'est très gênant. »
La culpabilité dans la voix de la jeune femme était palpable. Comment pouvait-elle avoir honte, pour une fois, de ne pas avoir à s’échapper en douce ? Et puis, il n’y avait rien de honteux. C’était de moi qu’elle avait honte peut-être.
« T’inquiète pas… » J’hésitais alors sur son prénom. Je crois que ça ressemblait au mien. Et si elle s’appelait aussi Margot ? Là, j’aurais eu un véritable problème d’égo. « Là où ça aurait été vraiment gênant, ça aurait été si tu étais sortie comme ça. J’te laisse la chance de te poser, de te débarbouiller et de faire comme si cette nuit ne s’était pas passée. »
Mais ô, comme je ne voulais pas l’oublier cette nuit. La chaleur de son corps contre le mien, ses murmurs, nos soupirs, la délicatesse de ses mains frôlant ma peau… Son caractère, sa façon d’être ce matin ne reflétaient d’ailleurs absolument pas la façon dont elle m’avait dragué hier soir. Se sentait-elle si gênée de ce coup d’un soir ? Elle ne semblait pourtant pas novice en la matière.
« La salle de bain, c’est la porte à côté du lit. Tu peux même prendre une douche si tu veux. »
La rejoindre dans la douche, ça aurait pu être l’opportunité rêvée pour prolonger la nuit. Mais vu la tête qu’elle affichait, et la honte qu’elle transpirait, être avenante et la rassurer semblaient être les meilleures choses à faire. Je lui pointais la porte du doigt, avant d’ouvrir les rideaux de ce que j’avais aménagé en ce qui semblait être un salon. Le drap qui couvrait mon corps trainait par terre.
« Je veux bien du thé merci. »
Je souriais, bien qu’au plus profond de moi même, j’ai envie de soupirer. Combien de temps lui faudrait-il pour comprendre que je n’étais pas l’ennemi, que je n’allais pas la supplier de rester et que je n’allais pas l’attendre en bas de chez elle tous les soirs ? Nous avions mutuellement été au bon endroit, au bon moment, l’une pour l’autre. Une occasion d’oublier nos soucis, le temps d’une nuit. Au matin venu, rien ne servait de s’en créer de nouveau.
Elle enfila le tee shirt.
« Moi c'est Maxine. »
« Margot » lui répondis-je tout en allant vers la cuisine préparer son thé.
Dieu du ciel, merci : je n’avais pas eu un trip mégalo à coucher avec quelqu’un qui portait le même prénom que moi.
« Tu as beaucoup à faire en ce dimanche matin pour être aussi pressée de partir ? » lui demandais-je avec un petit rire narquois.
Je savais que ça allait la gêner encore plus. Mais ça en devenait presque marrant de la voir, plantée au milieu de l’appartement, incapable d’agir en adulte.

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() message posté Jeu 4 Jan 2018 - 19:15 par Invité

 
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Gênant, gênant, gênant, il n'y avait que ce mot qui lui venait à la bouche pour décrire toute la situation dans laquelle elle se trouvait. Dans un tout autre contexte, elle aurait peut être apprécier ce moment avec cette parfaite inconnue, mais là tout de suite maintenant, Maxine n'arrivait pas à se décoincer, elle repensait à Rory, encore et toujours, son employé qui lui hantait la tête, ses sentiments pour lui lui donnait l'impression qu'elle l'avait trompé. Très étonnant, parce qu'elle ne ressentait pas ça du tout quand elle passait du temps avec Lucian, son sexfriend préféré. Cette situation était presque risible, parce qu'en réalité, c'était son mari qu'elle trompait, sauf qu'elle ne culpabilisait pas pour la réputation de Jimmy Huxley, cocu jusqu'à la moelle épinière. C'était toute l'ambivalence de son mariage chaotique, elle avait aimé Jimmy Huxley, ou du moins c'est ce qu'elle croyait, elle avait aimé le personnage qu'il représentait, ce directeur des ventes de Tommy Hilfiger, ce grand type hyper charismatique à la carrière impressionnante qui lui avait permit de réaliser son rêve. Sauf qu'aujourd'hui, son mari ne lui vendait plus de rêves, peut être que son agression n'a été qu'un déclic dans son mariage, et non pas la cause de leur séparation, aujourd'hui ils n'avaient plus rien en commun, et ne partageaient plus les même rêves. « T’inquiète pas…  Là où ça aurait été vraiment gênant, ça aurait été si tu étais sortie comme ça. J’te laisse la chance de te poser, de te débarbouiller et de faire comme si cette nuit ne s’était pas passée. » Max haussait les sourcils et finit par jeter un regard à sa tenue, pour la première fois elle pouffa de rire, non effectivement elle ne pouvait pas partir comme ça, elle se ferait arrêter par les flics pour racolage, ou elle rentrerait chez elle avec une grippe vu le peu de tissu qu'elle avait sur elle.  La blonde continuait de regarder autour d'elle, ses affaires avaient été étalé absolument partout dans ce studio, heureusement qu'il n'était pas plus grand sinon elle aurait surement dû lancé des fouilles pour retrouver ses affaires, la nuit avait été mouvementé. Max souffla longuement, comme pour se convaincre de se détendre. T'as raison, je suis idiote, désolé, encore ... Elle haussa une épaule, elle devrait probablement arrêter de s'excuser également. « La salle de bain, c’est la porte à côté du lit. Tu peux même prendre une douche si tu veux. » Elle repérait au loin sa deuxième chaussure et sa veste en cuir juste en dessous, en se calmant elle finirait bien par retrouver le reste de sa garde robe, Max ne savait pas trop quel heure il était, mais elle n'avait pas non plus l'après midi devant elle. La blonde  lui autorisa son premier sourire poli. Merci, je verrais ça après mon thé.   Son mal être était palpable mais c'était sa manière à elle d'accepter son "invitation" à rester un petit peu avec elle, cette demoiselle avait l'air d'y tenir. « Margot » C'était quand même plus agréable de pouvoir mettre un nom sur un visage, surtout celui aussi agréable que cette Margot. Hum c'est pas commun comme prénom ! Max lui lança un sourire franc et sincère. Contrairement à elle, Margot était tout à fait à l'aise, Max devait en prendre de la graine surement. Elle tirait sur son tee shirt un peu trop court pour couvrir ses fesses et s'installa à la petite table dans un coin du studio qui voulait surement être la cuisine. La blonde continuait de regarder autour d'elle, tout en prenant soin de ne pas juger Margot, ça lui rappeler son studio étudiant quand elle vivait à New York pendant son année d'étude à l'école de design.« Tu as beaucoup à faire en ce dimanche matin pour être aussi pressée de partir ? » Max détournait son regard vers Margot et se pinça les lèvres. J'ai un vol cet après midi pour Paris, je dois retrouver mon garde du corps et préparer mes affaires ... bref Elle blablatait pour faire passer son anxiété, tout en regardant Margot préparait son thé, comme si la brune en avait quelque chose à faire.





 
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() message posté Mer 21 Fév 2018 - 17:52 par Margot Bernstein-Woolf


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Petite, cela ne me serait jamais venu à l’esprit qu’une telle chose puisse m’arriver. En même temps, il est rare que des enfants rêvent de plans culs qui s’égarent au petit matin. Mais ma mère avait toujours été très honnête avec moi, d’où notre relation plus que fusionnelle. Elle ne m’avait jamais menti quand il s’agissait des choses de la vie. Et c’était sûrement parce que mon père était parti quand j’étais jeune qu’elle préférait me prévenir : le prince charmant n’existait que dans les contes de fées. Et même si la connaissance de l’existence des relations purement charnelles fut vite assimiler, je ne m’étais jamais imaginé devenir ce genre de femme. Et pourtant.
« T'as raison, je suis idiote, désolé, encore »
J’écarquille alors les yeux, un peu choquée par ce qu’elle venait de me dire. J’avais l’impression que c’était la première fois qu’elle se réveillait à côté de quelqu’un qu’elle n’avait connu qu’en étant alcoolisée. Alors, j’étais le seul one night stand de Londres à proposer un café ? On m’avait éduqué, il fallait croire.
« Mais non, tu n’es pas idiote… Tu n’as juste pas l’habitude des bonnes manières. » lui répondis-je avec un petit sourire en coin.
Pour une fois que je pouvais me vanter d’être polie…
Le soleil réchauffe peu à peu mon appartement. Le soleil est discret, mais je crois que c’est bien l’une des choses que je préfère en hiver : la chaleur du soleil, si rare pendant ses périodes, qui donne du baume au coeur à peine il passe les rideaux.
« Hum c'est pas commun comme prénom ! »
« Ma mère voulait quelque chose d’irlandais. Mais ce n’est pas le prénom le plus irlandais que je connaisse. Après j’ai d’autre prénoms si tu préfères. »
Je raccroche alors mes cheveux en un chignon brouillon, négligé, avant de sortir du frigo des oeufs, de la confiture et de prendre des scones dans le placard. Si je le préparais, ce petit-déjeuner, c’était tout d’abord pour moi. Mais si Maxine voulait manger quelque chose pourquoi pas. Je n’allais pas la jeter hors de chez moi à coup de chaussures et si elle avait besoin de faire descendre sa pression artérielle avec le stress qu’elle s’était inutilement causé, pourquoi pas.
« J'ai un vol cet après midi pour Paris, je dois retrouver mon garde du corps et préparer mes affaires ... bref. »
Ah, donc j’avais couché avec un gros bonnet de la société - et je ne parlais pas de son bonnet de soutien-gorge. Qui allait à Paris avec un garde corps en plus ? Qui ? Généralement les gens que je ramassais dans un bar un samedi soir n’était vraiment pas du genre à avoir un garde du corps.
« Excuse moi, tu me l’as sûrement dit hier, mais… J’ai la mémoire courte et la tequila a prouvé qu’elle n’aide pas à entretenir la mémoire. Bref. Tu fais quoi dans la vie pour avoir besoin d’un garde du corps ? Et pourquoi il est pas là en train de vérifier que j’ai pas une bombe cachée dans mon string ? »
Je prends une gorgée de café et pose une cuisse sur le tabouret de la cuisine.
« En vrai ça m’intrigue vraiment. Pour une fois j’aimerais bien savoir avec qui j’ai passé la nuit. »
Rire gêné.
« Non mais vraiment. J’suis curieuse. Je pourrais peut-être le mettre sur mon CV. »
Je lui fais un clin d’oeil avant de retourner sur mes oeufs.

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() message posté Mer 7 Mar 2018 - 20:26 par Invité

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A croire que ce devait être cette chère Margot qui était la plus expérimentée dans les histoires sans lendemain, elle était bien plus à l'aise qu'elle ne l'était elle même. Ce n'était pourtant pas bien compliqué, et doucement, cette brunette arrivait à la mettre dans le bain, Max avait du mal à passer cette étape pour elle ne savait quelle raison. Ce devait surement venir du fait qu'elle préférait rester dans l'ignorance, tout était beaucoup plus simple quand on ne cherchait à connaitre les personnes avec lesquelles on couchait, en tout cas c'était ce que Max préférait, c'était ce qu'elle cherchait dans les histoire d'un soir, ne pas faire ami-ami avec ces parfaits inconnus, parce que pour la plupart elle s'en fichait royalement, et dans ce sens elle n'avait pas besoin de se présenter. Mais pour Margot c'était différent, elle était en décalage de toutes ces autres personnes qu'elle avait rencontré, ce petit quelque chose qui lui donnait envie de rester malgré tout, peut être son humour, bien à elle.« Mais non, tu n’es pas idiote… Tu n’as juste pas l’habitude des bonnes manières. » . Maxine souriait en coin, un point pour Margot c’est bien vrai, Max n'avait pas besoin de bonne manière quand elle s'enfuyait, le maquillage qui coulait sur les joues et l'alcool qui avait quitté son corps, le lendemain pour éviter toutes sortes de civilité. Effectivement, je n'ai pas l'habitude de poursuivre les soirées au petit déjeuner... Bruncher avec son coup d'un soir, c'était vraiment très étrange, mais elle restait convaincue de ne pas renouveler l'expérience avec les autres. « Ma mère voulait quelque chose d’irlandais. Mais ce n’est pas le prénom le plus irlandais que je connaisse. Après j’ai d’autre prénoms si tu préfères. » Maxine tressaillait sous la fraicheur de l'appartement, c'était vrai qu'il ne faisait pas bien chaud, son thé était au final le bienvenu. Ah ouais, et qu'est ce que c'est ?  Disait Max piquée par la curiosité maintenant qu'elle avait abordé le sujet. Le mien est français, même si je trouve que ça sonne assez masculin ... Être une adolescente assez renfermée, aux cheveux rouges et converses jaunes à trainée dans la banlieue de Bristol qu'on surnommait Max n'aidait pas vraiment à accepter ce prénom assez particulier pour des britanniques.
« Excuse moi, tu me l’as sûrement dit hier, mais… J’ai la mémoire courte et la tequila a prouvé qu’elle n’aide pas à entretenir la mémoire. Bref. Tu fais quoi dans la vie pour avoir besoin d’un garde du corps ? Et pourquoi il est pas là en train de vérifier que j’ai pas une bombe cachée dans mon string ? » Max prenait la tasse que lui avait donné Margot et secouait la tête, non elle ne lui avait probablement pas parlé de sa profession, même avec un taux d’alcoolémie à défier le coma éthylique, non là dessus, elle savait rester discrète malgrè tout. Max échappait un rire, le summum de l'angoisse si elle devait parler de Rory et de son boulot, qui était loin d'être commun, mais c'était de sa faute, c'était elle qui avait lancé le sujet.  « En vrai ça m’intrigue vraiment. Pour une fois j’aimerais bien savoir avec qui j’ai passé la nuit. » Maxine continuait de sourire, gênée, tout en portant sa tasse aux lèvres.
« Non mais vraiment. J’suis curieuse. Je pourrais peut-être le mettre sur mon CV. » Elle avalait une gorgée de son thé et leva les yeux au ciel devant sa ténacité. Bon ok, je suis ... créatrice de mode, je dessine des robes de mariés, des robes de soirées, des chaussures ect... Tout en évitant le sujet du garde du corps, parce qu'elle serait obligé de parler du cambriolage et de son mari, même si Margot insisterait là dessus, elle ne devait pas rencontrer beaucoup de filles avec des gardes du corps. Alors ça t'aiderait ?







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