women are for friendship, men are for fucking (w/diana).

they say nothing lasts forever …dreams change, trends come and go, but friendships never go out of style. ✻✻✻ Rioja était resté plus longtemps à Paris qu’elle le prévoyait. Au début, Rioja était supposé resté le temps de la fashion week afin de récupérer assez de photos, assez d’interviews pour écrire son article. Ce qu’elle avait accompli, mais au lieu de rentrer à la fin, Rioja avait étendu son séjour de deux jours supplémentaires avant de rentrer à Londres. À Paris, elle y avait croisé son mari. Comme s’il se trouvait toujours où elle était, peu importe les circonstances, il était quelque part. De retrouver son appartement vide et terne. À Londres, Rioja retrouvait son train de vie ordinaire : celui où elle se levait très tôt le matin afin d’aller courir. Ce train de vie où elle passait la majeure partie de sa journée, assise à son bureau, ses doigts tapant sur le clavier de son ordinateur. Parfois, elle prenait des pauses et d’autres fois, elle engageait une conversation avec les stagiaires. Il fut un temps où c’était elle qui répondait aux nombreux caprices des journalistes et le reste de l’équipe. Rioja essayait de les réconforter en leur disant que tout allait aller pour le mieux bientôt, mais même elle n’y croyait pas. Puis, avec un sourire sincère, Rioja retournait à son bureau et entamait la seconde partie de sa journée. La plupart du temps, elle terminait cette journée à cinq heures de l’après-midi. La plupart du temps, Rioja retournait directement chez elle pour retrouver cet appartement où la vie n’existait pas à moins que sa présence y soit. Depuis un an, c’était la routine de Rioja. Depuis le décès de son enfant, elle retrouvait la solitude à toutes les fins de journées. Autrefois, elle aurait trouvé du réconfort dans l’alcool, mais Rioja ne buvait plus. La moindre senteur d’une goutte d’alcool lui ramenait des souvenirs douloureux. Ceux où elle avait mal même après tout ce temps. Refermant l’écran de son ordinateur portable, Rioja le rangea dans son sac à main et commençait à prendre la direction de la sortie en faisant claquer les talons sur le sol. Un bruit qui devrait en terrifier plus d’un. Sur son chemin, Rioja avait dû croiser une dizaine de personnes qui continuaient à bosser sur un article afin de pouvoir le remettre le lendemain, à la première heuse. Ce qu’elle comptait faire en arrivant chez elle. Sauf qu’à la dernière minute, elle donnait une toute autre adresse au conducteur du taxi. Ce n’était pas l’adresse qui l’apporterait chez elle, mais celle de Diana. Lorsque le taxi la déposait devant l’immeuble de son amie, Rioja pensait à la possibilité que celle-ci n’était peut-être pas chez elle. Elle aurait dû appeler avant de se pointer à l’improviste comme ça, mais Rioja allait tout de même toquer chez elle en espérant que Diana soit présente et seule. La dernière chose que Rioja désirait était déranger Diana si elle était en compagnie d’autres personnes. Montant les escaliers un à un – une décision qu’elle regrettait à l’étage de Diana – Rioja s’arrêtait devant la porte de chez elle. Levant la main, elle toquait sur la porte et patientait le temps qu’on vienne lui ouvrir. Malgré le bruit de l’appartement voisin, Rioja pouvait entendre les pas se diriger vers la porte afin d’ouvrir. « Hey salut ! » Lâchait-elle en affichant un sourire avant de se pencher pour lui faire la bise et la prendre dans ses bras. « J’espère que je ne dérange pas. Je me suis dit que ça faisait un bail qu’on avait pas discutés toi et moi. » Ajoutait-elle en se permettant d’entrer chez elle.

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CODES LITTLE WOLF.

Through the dark of night when no hope's in sight when the walls start closing in, I'll be your friend ✻✻✻ Sa liste est posée sur la commode, et diminue progressivement, à mesure que ses valises se remplissent. Tout est bien rangé, et parfaitement organisé, pour qu’elle n’oublie rien du tout. Bien sûr, il lui arrive d’ajouter des choses sur la liste, parce qu’elle ne peut pas penser à tout dès le début, mais tout commence à prendre forme. Elle part pour plus d’un mois, dans un pays pauvre et en crise, car touché par une catastrophe naturelle. Elle ne doit rien oublier. Enfin même pour deux jours, elle est incapable de partir sans tout prévoir. Tant qu’à aller quelque part, autant le faire dans les meilleures conditions. Son aventure, elle la vit déjà en partant dans un pays qui lui est inconnu, mais elle le fait avec ses propres affaires, son gel douche bio à la fraise, et tout le reste.
Elle n’est pas encore en congé, et s’attelle donc à tous les préparatifs le soir, quand elle rentre du cabinet. Elle a déjà son passeport et tous les documents officiels dans le sac qui lui servira pour le voyage. Elle avait commencé par ça, afin d’être sûre et certaine de ne pas oublier. Accompagnée de musique, elle prépare ses vêtements, parfaitement pliés, pense à vérifier la météo prévue à Mexico à cette période de l’année, puis fait quelques changements. La tenue pour le voyage, aussi une étape importante. Confortable, pour les nombreuses heures d’avion. Adaptée au climat d’arrivée et de départ, ou avec des épaisseurs qu’elle peut retirer facilement. Tout de même mignon, parce qu’il faut savoir garder le style en toutes circonstances. Bien sûr, Diana n’y va pas pour draguer, ou rencontrer l’homme ou la femme de sa vie, mais elle préfère être toujours présentable. Pour elle surtout, pour se sentir bien dans sa peau. Et, ensuite, si elle peut rencontrer quelqu’un, elle n’est pas fermée à l’idée. Peut-être que ça lui ferait même du bien. Ce voyage, bien qu’à but humanitaire, représente déjà une parenthèse dans sa vie de tous les jours. Un moyen d’échapper un peu au quotidien, et à ce qui ne lui plait pas forcément. Là-bas, elle n’aura pas le temps de penser à tout ça, et ça lui fera un bien fou.
En dansant sur la musique – pas trop forte pour ne pas déranger les voisins – Diana continue de remplir ses valises, tout en réfléchissant à ce qu’elle va pouvoir manger ce soir. Son départ étant imminent, le frigo se vide doucement, et elle n’a pas pris le temps de se faire une liste de menus, comme elle le fait d’habitude. Elle est interrompue par des coups portés à la porte. Pensant que cela pourrait être ses voisins, qui viendraient se plaindre de la musique, elle éteint celle-ci. Sachant qu’ils font beaucoup plus de bruit qu’elle, elle se prépare à riposter. Mais non, ce n’est pas le couple qui vit à côté, qui se trouve derrière la porte. C’est Rioja. « Hey salut ! » Un peu surprise, Diana met quelques secondes à réagir, et à sourire à son amie. Puis elle répond à son étreinte, heureuse de la voir. Certes, elle ne l’attendait pas, mais ça lui fait plaisir. « J’espère que je ne dérange pas. Je me suis dit que ça faisait un bail qu’on avait pas discutés toi et moi. » C’est vrai que ça fait un moment, et ça fait quelques temps que Diana se dit qu’elle devrait l’appeler. Mais avec son voyage à préparer, elle n’a pas trouvé le temps de le faire. « Pas du tout, entre ! Je suis en avance dans la préparation de mes valises alors je peux bien m’accorder une pause. » Et de toute façon, comment pourrait-elle refuser la compagnie de son amie ? « Tu veux boire quelque chose ? Comment est-ce que tu vas ? » Même à la dernière minute comme ça, et avec un frigo presque vide, Diana s’efforce d’être toujours une bonne hôtesse.

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they say nothing lasts forever …dreams change, trends come and go, but friendships never go out of style. ✻✻✻ Lorsque Rioja ne désirait pas être seule ou en compagnie de sa solitude, elle faisait tout en son pouvoir pour être avec une personne qu’elle appréciait. Diana était cette personne à ses yeux. Celle qui la sauverait de l’ennui jusqu’au moment où elle retrouverait les murs de son appartement. Peu importe la durée, Rioja avait envie de rigoler, de parler ou même d’être silencieuse avec une amie. Tout ce que Rioja espérait était que Diana ne soit pas trop occupée pour refuser sa compagnie parce qu’au fond, elle était peut-être son seul espoir pour lui éviter une soirée ennuyante et seule. Puis, elles passaient toujours de bons moments, toutes les deux. Elles s’entendaient bien et Diana savait déjà tout de son passé. De ses douleurs. C’était elle qui l’avait aidé durant sa réhabilitation. « Pas du tout, entre ! Je suis en avance dans la préparation de mes valises alors je peux m’accorder une pause. » Son visage s’était illuminé d’un sourire après avoir entendu Diana lui dire qu’elle ne la dérangeait pas, ce qui voulait dire qu’elle était la bienvenue. Puis, son cerveau captait que Diana avait dit le mot valise. Sur son visage, il était maintenant possible de lire la curiosité. « Tes valises ? Tu pars en vacances ? » S’enquit Rioja en avançant un peu plus dans l’appartement de Diana. Rioja avait compris que sa présence ne dérangeait pas alors Rioja s’invitait, se mettait un peu plus à l’aise dans une maison qui n’était pas la sienne. Même chez elle, Rioja se sentait comme une étrangère. Son appartement était trop vide, mort, terne. Vaquant à ses pensées, Rioja en avait presque oublié qu’elle était chez Diana et qu’une autre personne respirait le même air qu’elle. Ce n’était que lorsqu’elle entendit sa voix que Rioja revenait à la réalité. « Tu veux boire quelque chose ? Comment est-ce que tu vas ? » Inspirant profondément, Rioja avait l’impression qu’elle devait réfléchir à cette question maintenant. Il lui était impossible de demander un verre d’alcool puisqu’elle était sobre et qu’elle n’y touchait plus depuis presque deux ans. « De l’eau ? Dans une autre vie, je t’aurais demandé un verre de vin, mais cette vie est résolue pas vrai ? J’étais plus amusante avant que maintenant. » Rioja se moquait d’elle-même en sachant pertinemment que c’était une tactique pour camoufler le besoin. Boire lui manquait, elle n’allait pas mentir. Rioja s’était toujours trouvé plus amusante avec quelques gouttes d’alcool dans le sang sauf que ce n’était plus possible maintenant. Elle avait fait une croix sur ce temps. Pour elle-même. Pour Bodevan. Pour Kala. Sa vie avait été à deux doigts d’être détruite à cause de l’alcool et elle ne voulait pas perdre le joker qu’elle avait eu en survivant l’accident. Soufflant, Rioja déposait son veston sur la chaise la plus, de plus en plus à l’aise. « Arf, ça va, comme toujours. La vie est identique tous les jours, mais on survit, pas vrai ? Elle suit son courant. » Répondait-elle en lui adressant un sourire. Rioja ignorait si Diana comprendrait ce qu’elle lui disait parce qu’elles ne possédaient peut-être pas la même vision de la vie toutes les deux. « J’ai presqu’oublié de te demander comment tu allais toi ? Toujours en train d’essayer de sauver le monde ? » C’était ce que Rioja aimait chez Diana. Son implication. Son besoin de répandre le bien autour d’elle. C’était une différence que Rioja aurait aimé posséder. Mais Rioja était cynique. Elle voyait le monde que d’un ton maintenant : sombre.

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Through the dark of night when no hope's in sight when the walls start closing in, I'll be your friend ✻✻✻ « Tes valises ? Tu pars en vacances ? » Même si elle avait été occupée, Diana n’aurait pas refusé la présence de Rioja. Elle a toujours fait un point d’honneur à être présente pour ses amis, parce qu’elle attend la même chose d’eux. En règle générale, elle préfère être prévenue à l’avance, pour préparer un minimum, ou faire en sorte que son appartement soit correctement rangé. Enfin, même là, alors qu’elle prépare son départ, son appartement n’est pas tellement en bordel que ça. Même presque pas à vrai dire. Mais ça, c’est parce qu’elle aime que les choses soient à leur place. Et de fait, il est rare que même un magazine traîne longtemps sur sa table basse. « Je pars au Mexique, pour aider la population locale après le séisme de cet été. Pour moi, c’est mes vacances, mais la plupart des gens ne le voient pas comme ça. » Pour la grande majorité, les vacances sont faites pour se reposer, ou tout au moins se faire plaisir en découvrant de nouveaux lieux. Ça, Diana le fait, mais de façon utile, en se rendant dans des pays qui en ont besoin.
« De l’eau ? Dans une autre vie, je t’aurais demandé un verre de vin, mais cette vie est résolue pas vrai ? J’étais plus amusante avant que maintenant. » S’il est vrai que Diana a souvent un verre de vin à la main lors d’une soirée, ça ne signifie pas pour autant qu’elle soit incapable de s’en passer. Auparavant, les deux femmes se réunissaient autour d’une bonne bouteille, et discutaient de tout et de rien. Aujourd’hui, la seule chose qui ait changée, c’est le contenu de leurs verres. Autant dire que ça ne change pas grand-chose. « Ah parce que tu crois que tu étais amusante avant ? » Elle rit, avant de se diriger dans la cuisine. Ce qui a changé chez Rioja, ce n’est pas à cause de sa sobriété, mais à cause du drame qu’elle a vécu. Mais c’est plus facile de parler d’alcoolisme que de la perte d’un enfant. Et ça, Diana le respecte. Certains sujets, il vaut mieux les éviter. « Arf, ça va, comme toujours. La vie est identique tous les jours, mais on survit, pas vrai ? Elle suit son courant. » Diana ramène deux verres et une carafe d’eau et pose le tout sur la table basse, sans oublier les dessous de verre. « C’est le principal, non ? Survivre jusqu’à temps que la vie devienne meilleure ? » Il faut bien y croire, sinon à quoi bon ? Enfin Diana ne se plaint pas de ce côté-là, elle a une vie correcte, heureuse. Comparé à d’autres, elle fait partie des chanceux. Même si elle pourrait sans doute être plus heureuse, mais ça, ce n’est qu’un détail. « J’ai presqu’oublié de te demander comment tu allais toi ? Toujours en train d’essayer de sauver le monde ? » Elle lui fait signe de s’assoir, pas le moins du monde vexée qu’elle ne lui demande de ses nouvelles que maintenant. Ça ne fait même pas cinq minutes qu’elle est là, après tout. « Tant que le monde aura besoin d’être sauvé, il faut bien continuer. » Et sans doute que Diana s’ennuierait, sans combat à mener. « Et puis ça me changera sûrement les idées de partir à l’autre bout du monde, c’est pas plus mal parfois. » Et il faut admettre qu’elle en a bien besoin ces temps-ci. S’enlever une certaine personne de la tête sera sûrement plus facile quand elle sera occupée à sauver le monde. « Qu’est-ce qui t’amène alors ? » Non pas qu’elle ait besoin d’une raison pour venir lui rendre visite, mais Diana est quand même un peu curieuse.

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they say nothing lasts forever …dreams change, trends come and go, but friendships never go out of style. ✻✻✻ La valise qui traînait sous ses yeux rendait Rioja nostalgique alors même qu’elle venait de revenir de Paris. Si elle le pouvait, Rioja vivrait dans une valise et ferait le tour du monde, mais quelque chose, oui plutôt quelqu’un, la retenait ici même si elle ne voulait pas se l’admettre. Et cette personne était son mari et Rioja se disait tant qu’ils étaient mariés, sa vie serait toujours à Londres. Donc, à la place, elle rêvait. Elle rêvait des endroits qui lui restaient à visiter. « Je pars au Mexique, pour aider la population locale après le séisme de cet été. Pour moi, c’est mes vacances, mais la plupart des gens ne le voient pas comme ça. » Et Rioja faisait partie de ces gens. Elle était du genre à avoir besoin de ne rien pour qu’elle puisse considérer cela comme des vacances. Paris n’avait pas été des vacances puisqu’elle avait dû travailler. « T’as trop de cœur, Diana. Le monde ne te mérite pas un peu comme Wonder Woman. » Lui disait-elle en lui souriant très vite. Les gens trop gentils se faisaient dévorer aux yeux de Rioja d’où pourquoi elle ne se montrait jamais trop gentille ou même trop méchante. Juste assez méchante et juste assez gentille pour qu’on n’attende pas des kilomètres de sa part. Le strict minimum, en conclusion.
« Ah parce que tu crois que tu étais amusante avant ? » Tandis que ses yeux suivirent le trajet de Diana, Rioja fit mine d’être offusquée. « Non, je n’ai jamais été très amusante. Bodevan était celui avec l’humour dans notre couple. » Il avait son humour un peu particulière que la plupart des gens n’arrivaient pas à comprendre. « C’est le principal, non ? Survivre jusqu’à temps que la vie devienne meilleure ? » Portant le verre à ses lèvres, Rioja en but une très longue gorgée. Comme si sa gorge s’était soudainement transformé en désert du Sahara. Ou alors, c’était pour compenser que le goût du vin lui manquait, elle ne savait pas trop lequel c’était. « J’aimerais qu’on puisse me dire quand la vie va devenir meilleure. J’imagine que je dois attendre encore un moment. » Rire mal à l’aise, elle redéposait le verre à moitié vide sous le dessous de verre. « Tant que le monde aura besoin d’être sauvé, il faut bien continuer. » La tête de Rioja s’hochait de manière affirmative parce qu’elle était tout simplement d’accord. Le monde regorgeait tellement de mal ces derniers temps qu’il fallait bien des gens pour le sauver. Diana était une de ces personnes. Diana sauvait le monde du mieux qu’elle le pouvait et Rioja admirait ce trait chez son amie. Elle le jalousait même parfois.
Certes, Rioja était loin d’être Ebenezer Scrooge, mais elle n’était pas non plus Mère Teresa. Rioja se trouvait au milieu parmi les gens bons et mauvais. Ceux qui étaient incapables de prendre une partie. Pas comme Diana qui était digne de Mère Teresa. À quelques différences près. « Tu as raison et le monde te remercie pour tes services. » Lâchait-elle en levant sa main comme si elle venait de faire un discours et qu’elle demandait à ce que le tout le monde fasse toast avec elle. « Et puis ça me changera sûrement les idées de partir à l’autre bout du monde, c’est pas plus mal parfois. » Encore une fois, Diana avait raison. Parfois, quitter le territoire anglais pour un nouveau faisait l’effet de vent de fraîcheur. Rioja connaissait ce terrain. Entre Paris et Istanbul, être ailleurs lui manquait. C’était juste voyager seule qui ne lui plaisait pas parce qu’elle l’avait toujours fait avec Bodevan à ses côtés. Rioja avait découvert le monde auprès d’une personne qui l’aimait et maintenant, elle le faisait seule. Par choix, évidemment. « Aah quelque chose que je peux comprendre. Tout se passe bien dans ta vie pour que tu penses de cette manière? » Questionnait-elle par curiosité. Elles ne se parlaient pas sur une base régulière, les confidences étaient minimes, mais Rioja avait l’impression que Diana pouvait lui dire ce qu’elle lui voulait sans que ça sorte d’ici. Rioja était fidèle en amitié. « Qu’est-ce qui t’amène alors ? » Elle haussa les épaules parce que Rioja ignorait la raison qui l’apportait chez Diana. Alors, un peu mal à l’aise et honteuse de ne pas avoir une vraie raison d’être venue, Rioja se mordillait la lèvre inférieure en baissant le regard. Ce n’était pas une image particulière chez Rioja puisqu’elle aimait afficher une image qui lui donnait l’air d’une femme forte. « Je passais dans le coin et je me disais que ça faisait un bail qu’on avait pas discutés. » Répondait-elle en lui offrant un sourire. Diana était une bonne amie avec qui Rioja aimait parler parce que d’une certaine, Diana arrivait à la comprendre alors qu’elle n’avait pas connu sa situation. « Je mens. J’avoue que je n’ai pas une raison valable d’être ici mise à part le fait de ne pas vouloir être seule. » Ajoutait-elle très vite, accompagné d’un rire nerveux. Rioja n’avait pas la force de supporter la solitude et le silence de son appartement.

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