"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici troublemaker (solal) 2979874845 troublemaker (solal) 1973890357
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() message posté Mer 5 Juil 2017 - 16:40 par Invité


❝ troublemaker ❞
Solal & Alba
Lorsque je m'étais levée ce matin, je n'avais qu'une chose en tête. Solal. Son doux prénom résonnait dans ma tête encore et encore, comme une chanson qu'on chante à tue-tête et dont on ne se lasse jamais. J'avais envie de le revoir, de replonger mes yeux dans les siens. Après l'épisode du métro et de la péniche, tout s'était chamboulé dans ma tête. Je ne savais plus ce que je ressentais. J'étais totalement perdue. Et j'espérais que le fait d'aller voir Solal arrangerait tout ça, ou pas. Et puis, Il ne m'avait pas donné de nouvelles depuis et je ne savais pas si il allait bien. J'avais beau faire comme si je me fichais éperdument de lui, je m'inquiétais quand même un minimum. Je tenais peut-être à lui aussi. Mais rien qu'un peu. Après m'être préparée pendant une demi-heure environ, j'avais réfléchi à ce que j'allais pouvoir faire. Je n'allais pas aller voir Solal comme ça en lui demandant comme il allait. Je me l'étais interdit. Je ne voulais pas non plus qu'il se fasse des illusions comme moi je m'en faisais parfois. J'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de fort entre nous. Quelque chose qui nous lierait pour l'éternité. Solal me repoussait toujours pourtant. Et cela me blessait, alors j'allais faire comme lui. Moi, Alba Noha Teller, j'allais ignorer quelqu'un qui m'attirait constamment. Nous étions comme un aimant et du métal, nous gravitions l'un autour de l'autre. Adossée au mur de ma chambre, les yeux dans le vide, je réfléchissais à tout ça. D'ailleurs j'y réfléchissais beaucoup trop et je pris la décision d'aller le voir sans explications. Après tout, serait-ce à moi de me justifier ? C'était lui qui me repoussait tout le temps. Déterminée, je pris la direction de Brixton, le quartier où il habitait.

J'étais devant la porte de son lieu de vie. Dans quelques secondes j'allais toquer et Solal m'ouvrirait. Peut-être sera-t-il-il de mauvaise humeur et il me dirait de m'en aller. Peut être que je verrai apparaître le magnifique sourire qui me hante depuis le nouvel an. De toute façon, j'allais me brûler les ailes. M'en mordre les doigts. Me faire repousser, le provoquer, et me faire ignorer. C'était un schéma qui se répétait en boucle. Et tout ça à cause de Romy. Tout était de sa faute.  Et Solal, tel un meilleur ami modèle, ne fera jamais rien pour contrarier Romy. Je pris mon courage à deux mains et toquait enfin à la porte. Je ne savais pas quoi lui dire. La porte s'ouvrit et je vis le visage angélique de Solal apparaître. Je plongeais mes yeux dans les siens et ce moment sembla durer des heures entières. Nous étions assez proche et je déposais délicatement et rapidement  mes lèvres sur les siennes puis sourit. « Alors je t'ai manqué ? » C'était pour " vérifier " si je ressentais encore quelque chose. Et cela n'arrangeait rien. Le sentiment naissant en moi semblait en vouloir plus, bien plus. Je détournais le regard un instant. Je ne savais pas comment il allait réagir. Mais ce dont j'étais certaine, c'est qu'il fallait que je teste cela plus souvent. Je le fixais en attendant qu'il réponde. J'étais impatiente d'entendre sa réplique cinglante.



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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Jeu 6 Juil 2017 - 1:24 par Solal D. B. Fitzgerald
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Solal D. B. Fitzgerald & Alba N. Teller

Juliette. Ici. A Londres. De ma fenêtre, j'apercevais son immeuble au loin. Par précaution, j'avais tiré tous les stores, de peur qu'elle ne m'observe aux jumelles. Inquiet, je passais mes journées à guetter la porte, et les fenêtres. Elle était ici, alors elle était partout. Depuis qu'elle avait débarqué toute souriante pour m'annoncer que je perdais mon indépendance, je n'avais pas quitté l'appartement. J'avais pour ainsi dire coupé contact avec le monde entier. Je craignais de la croiser au premier pas dans le monde réel. J'avais peur de m'échouer devant elle et de ne rien pouvoir y faire. Juste d'accepter de ne plus avoir le contrôle.C'était à nouveau l'enfer. Comme à Paris, j'allais devoir faire semblant. De me battre pour survivre, et d'aimer la vie. Je haissais cette putain de vie, mais je voulais vivre. Je haissais ce qu'elle avait fait de moi, ce qu'elle m'avait obligé à traverser, mais j'y croyais au fond. J'avais tant d'espoirs, tant d'envies pourtant déjà réduites à néant. C'est compliqué de vivre. Ah ça, tu l'as dit Jamy. Depuis la soirée péniche, plus rien n'allait. Le monde semblait avoir changé. Je ne me sentais plus petit, perdu dans toute cette masse. Je connaissais la direction, je refusais juste de l'emprunter. J'étais lucide, tout était limpide. Il n'était qu'un vulgaire jeu d'échec. J'en étais le roi, et j'y avais trouvé ma reine. Je voyais chaque personne de ma vie tenter de me protéger d'un mal que personne ne pouvait guérir. Il suffisait de quelques débordement, d'une bonne manoeuvre de la vie pour me mettre à terre. Et mat. Je soupire et passe la main dans mes cheveux. Lentement, je retourne vers le canapé, m'y affale et commence à rouler un bédot. J'allume la télé et mets les clips. Je laisse les clips défiler tandis que je commence lentement à fumer. Je ferme les yeux, me détends, et tente de ne plus penser à rien. De ne plus penser à elle. De ne plus penser à maman. Lentement, ma main vient apporter le doux remède à mes lèvres tandis que j'écoute la musique. Mais j'entends frapper et je me redresse brusquement en sursautant. Maman. Par réflexe je commence à écraser le joint, et puis je me rappelle qu'elle sait. Alors je hausse les épaules et le pose sur le rebord du cendrier. Je me lève et me dirige jusqu'à la porte. Je m'arrête quelques secondes devant le miroir. Mauvaise mine. Juliette va être insupportable. Je soupire et ouvre la porte. Mais je me fige. Ce n'est pas ma mère. C'est encore pire. Alba. Je la regarde dans les yeux, la bouche ouverte, sans savoir quoi dire. Elle s'avance alors vers moi et m'embrasse furtivement. Je fais les gros yeux et me ressaisis. Ca va pas bien ou quoi? Je fronce les sourcils et recule quelque peu, troublé. Si elle m'a manqué? Non. Tellement. Je la regarde sourcille et réponds : « J'me suis pas brossé les dents aujourd'hui et j'ai vomi hier soir. » Grossier et charmant, ma spécialité. Ce tissu de mensonge allait la repousser, je l'espérai. Comme toujours. « Indigéstion. Vénère. » Je hochais la tête en claquant de la langue pour appuyer mon propos. Je tournais alors les talons, l'invitant à me suivre et soupirais et lançais par dessus mon épaule : « Le mieux que j'peux te proposer c'est un candy up. » J'avançais lentement en dodelinant, sans m'en rendre compte. Des ailes m'auraient-elles poussé dans le dos? Je me tournais à nouveau vers elle et demandais brusquement : « Comment tu sais où j"habite? T'es flic? » Je la toisais de haut en bas. Mais mon regard s'arrêta lentement, sur chaque parcelle de son corps. Un peu trop longtemps, et troublé je me dirigeais jusqu'à la cuisine américaine pour aller me cacher derrière le frigo et prétendre chercher quelque chose à boire. Je respirais lentement, et tentais de reprendre le contrôle de mon corps que je sentais prêt à trembler. Je voulais qu'en relevant la tête, elle ne soit pas dans le salon, j'aurai voulu avoir rêvé cet instant. Mais non, elle était là, et moi, j'étais pétrifié. Incapable de lui demander ce qu'elle souhaitait boire. Sans trop savoir comment formuler des mots qui semblaient si clairs dans mon esprit, je restai là, le bras sur le frigo, la bouche ouverte, à la regarder. Solal, échec... Et mat.
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() message posté Mar 11 Juil 2017 - 15:11 par Invité


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Solal & Alba
J'étais totalement inconsciente. Je n'avais pas réfléchi aux conséquences. Je n'aurai pas dû aller voir Solal. Ni l'embrasser. J'aurais dû faire comme si il n'existait pas, comme si il ne comptait même pas un minimum pour moi.  Je m'étais jetée dans la gueule du loup sans même m'en rendre compte. Et il allait sûrement me repousser. Mais j'avais l'habitude. Pourtant, cela me blessait à chaque fois qu'il le faisait. J'avais cru défaillir lorsqu'il avait ouvert la porte. Il m'avait fixé, se demandant sûrement ce que je faisais là. Après l'avoir embrassé, il s'était reculé et avait fait les gros yeux. Mais pour l'instant, il n'avait rien dit. Impatiente, j'attendais sa réplique cinglante. Finalement, elle arriva assez vite à mon goût. « J'me suis pas brossé les dents aujourd'hui et j'ai vomi hier soir. » C'était un classique chez Solal de remballer les gens comme ça. De me rembarrer comme ça. J'avais froncé les sourcils et je le regardais dans les yeux. Il n'allait pas gagner à ce jeu là. « Indigéstion. Vénère. » Je lui lançais un sourire hypocrite. J'espérais que ça allait l'énerver encore plus. « Ah ouais, t'as raison. C'est tellement ton genre ces trucs là, j'aurais dû y penser ! Tout ce que je voulais c'était le provoquer, qu'il réagisse enfin. Il m'invita à le suivre ce qui me surpris énormément. « Ça ne te gêne pas que j'entre chez toi ? Nan désolée, je pensais que c'était réservé aux gens que tu n'ignorais pas... » J'observais la réaction de Solal, guettant le moindre signe d'énervement. J'étais totalement perdue. Je ne savais plus quoi dire. En un instant, tout avait changer. Comme par magie.   « Le mieux que j'peux te proposer c'est un candy up. » Je regardais Solal de la tête aux pieds.  « Comment tu sais où j"habite? T'es flic? » . Je le fixais. Je ne savais plus quoi répondre. J'observais donc les murs de son appartement. Ils étaient neutres. Sans trop de décoration.   « Ouais, c'est possible. »   J'avais remarquer  qu'il fixait un peu trop mon corps. Peut-être que Solal n'était pas si indifférent qu'il le prétendait. Il avait l'air de trembler. Il avait le bras sur le frigo et m'observait la bouche ouverte. Mais pourquoi me repoussait il encore ? La réponse à cette question me paraissait tellement évidente mais j'espérais avoir complétement tort. C'était à cause de Romy. Romy Teller. Il ne voulait pas " la trahir " et il pensait qu'en me rejetant de cette façon, je l'oublirais, je ne penserais plus à lui. Je ne pouvais point oublier Solal. Il était partout dans ma tête, dans mon esprit et peut-être dans mon cœur. Je n'en étais pas certaine.


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() message posté Jeu 20 Juil 2017 - 22:17 par Solal D. B. Fitzgerald
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Solal D. B. Fitzgerald & Alba N. Teller

Je nageais en plein cauchemar. Depuis qu'Elsa avait cessé de me parler, tout partait dans tous les sens. Je n'avais qu'une épaule sur laquelle me reposer : celle de mon cousin Julian. Parce qu'Alba avait sa place dans mon trouble, je n'osais aller vers mes meilleurs amis. Parce que cette histoire, nous y étions tous quatre. Au fond, les rivalités entre nous avaient toujours engendré des conflits. Depuis des années, le coeur de Romy balançait pour Camille, comme pour Vince. Elle avait fini par se décider, mais j'avais assisté à chaque retournement de situations. J'avais consolé tantôt l'un, tantôt l'autre. Il nous fallait des épreuves pour se prouver notre amitié, et j'espérai, que comme toujours, les choses finiraient par rentrer dans l'ordre. Et puis il y avait Juliette, ma mère. Elle avait débarqué ici sans prévenir, et avait tout chamboulé. Je craignais mes démons intérieurs, mais je fuyais l'extérieur. Je ne savais plus où poser pied à terre. J'étais perdu, confus. Et alors que je m'étais attendu à la trouver là, ce fut Alba qui se pointa chez moi. Ironie, puisque j'avais espéré trouver Alba en ouvrant à Juliette. Dans un élan de faiblesse. Elle était là, belle comme un coeur et tout sourire. Et un étrange rictus s'était emparé de mon visage. Je ne voulais pas la laisser entrer dans ma vie, ni même dans mon appartement. Mais j'étais trop faible pour lui claquer la porte au nez, alors je l'invitais à me suivre. Comme j'avais autorisé Alexandra à entrer dans ma vie. Et désormais, je la savais morte. Elle avait fini par m'envoyer un message, au cours du mois de Juin, afin de s'excuser de m'avoir abandonné alors que je lui avais ouvert mon coeur. Durant quelques jours, nous nous étions parlés, se donnant des nouvelles, prenant soin l'un de l'autre même à distance. Je la savais morte, car depuis, elle n'avait plus rien envoyé. Elle n'avait pas pu m'abandonner une seconde fois. La nouvelle n'avait pas encore été confirmée, mais j'en étais persuadée. Ma petite-amie était décédée, et malgré toutes mes promesses, je n'avais pas su l'accompagner. Je n'étais pas accablé, pas encore. J'avais besoin de preuves, j'avais besoin de voir sa tombe et d'y pleurer pour ressentir une quelconque tristesse. Pour le moment, ce n'était pas réel. Mais Alba, elle, l'était. Et je faisais la même erreur avec elle. Je la repoussais tantôt, mais l'invitais à entrer. Et mon trouble était plus grand encore. Elle m'enlevait toute parole, elle me tétanisait. Son regard allait finir par me refroidir, pour de bon. Je soupirais à ses paroles en levant les yeux au ciel et lui lançais, avec lassitude : « T'arrêtes jamais d'être une peste? Je t'ai fais entrer, accorde moi dix secondes de répit Alba. » Puis, dans l'idée de cacher ma gêne derrière la porte du frigidère, j'allais chercher de quoi boire. Je ne saurai jamais de quelle manière Alba a trouvé mon adresse, ni même ce qu'elle espérait en venant ici. Mais j'étais à la fois heureux, et paniqué à l'idée qu'elle soit ici. Chez moi. Seule avec moi. Hébété, je finis par refermer la bouche et attrapais deux bières et un candy-up à la fraise. Restons basique. Je revins auprès d'elle et déposais le tout sur la table. Le lait fraise jurait étrangement parmi les pochons de beuh vides et les bières, mais ça ne changeait pas de mon quotidien. J'étais un enfant dans un corps d'adulte. Je la regardais et m'asseyais sur le canapé le plus éloigné d'elle. Ridicule mais nécessaire. J'attrapais une bière et l'ouvrais avec mon briquet puis l'apportais à ma bouche. Puis je rallumais le joint entamé et levais les yeux vers elle : « Je peux faire quelque chose pour toi? » Je la regardais, impassible. Tentant de réprimer mon excitation quant à sa présence, et ma peur d'elle, et de moi-même, et de ce qui se passer en un rien de temps. Alors, je baissais à nouveau les yeux vers ma bière, et fuyais son regard. Et son visage. Et je tentais de ne pas sentir son parfum. Je soupirais bruyemment. Parce qu'au fond, je voulais que l'on retrouve cette soirée sur la péniche. Je voulais qu'on s'abandonne, encore et pour toujours. Mais je connaissais la vie, cette pute, et je savais qu'une telle décision me reviendrait en plein visage. Je ne devais pas céder. Pour rien au monde. Sinon, elle allait finir par en mourir, elle aussi.
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() message posté Lun 31 Juil 2017 - 23:26 par Invité


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Solal & Alba
J'étais confuse. Je ne savais plus quoi dire. Avec Solal, il fallait rivaliser d'imagination pour sortir les pires piques qu'il puisse exister. Et là, j'étais totalement perdue. Il me perturbait, je n'étais plus dans mon état normal. J'avais essayé d'éviter Solal le plus possible mais je n'avais pas réussi. J'avais lâchement abandonné. Malgré moi, je n'arrêtais pas de le fixer puis de détourner le regard pendant un court instant avant de le fixer à nouveau. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de Solal. J'avais beau essayer de penser à tout et n'importe quoi je l'avais en tête... Ainsi que la soirée de la péniche. J'avais envie qu'on n'y retourne et qu'on s'abandonne encore et encore peut-être pour toujours. Je clignais plusieurs fois des yeux puis détournais encore une fois la tête. J'étais figée, paralysée, bloquée. Je ne me sentais pas mal à l'aise avec Solal mais il me faisait perdre tout mes états et n'ayant jamais ressentis ces émotions, cela m'étonnais et m'effrayais à la fois. C'était nouveau pour moi et je ne savais pas comment réagir. « T'arrêtes jamais d'être une peste? Je t'ai fais entrer, accorde moi dix secondes de répit Alba. » Solal leva les yeux au ciel. Je fis de même avant d'essayer de trouver une réponse. « T'as tout compris. » C'était simple. Beaucoup trop. Pourtant, c'était la seule chose que j'avais été capable de dire. Il se dirigea vers le frigo et il pris deux bières et un candy up à la fraise. Je le fixais toujours. Il ralluma son joint avant de lever les yeux vers moi. Évidemment, entre-temps il s'était assis sur le canapé le plus loin possible de moi.   « Je peux faire quelque chose pour toi? » Je ne répondais pas. J'étais bien trop occupée à fouiller dans ma tête à la recherche d'une réponse. Je n'allais pas simplement lui dire que j'étais venue prendre de ses nouvelles ? Si ? Je soupirais. J'étais bloquée.


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() message posté Mer 2 Aoû 2017 - 18:48 par Solal D. B. Fitzgerald
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Solal D. B. Fitzgerald & Alba N. Teller

Cette certitude qu'Alexandra était morte ne changeait rien au cours de mon existence. Le soleil continuait de se lever chaque matin mais oubliait toujours de m'éclairer. Je ne respirais pas moins bien, je ne suffoquais pas à l'idée qu'on ne partage plus le même air car je m'étais fait à la mort. A son omniprésence. Tout était tangible, je l'étais aussi. Chaque instant pouvait être le dernier, chaque instant, je devais en profiter. Le seul changement je le sentais au plus profond de mon être. Mon coeur était fissuré à l'endroit que je lui avais dédié. Après m'avoir quitté, elle nous avait tous quitté. Lorsqu'elle était encore à Londres, nous passions notre temps à fuir la vie, à repousser l'attachement, à nous disputer parce que nous nous savions tous deux mourrants. Je me rendais compte, qu'au final, nous avions perdu du temps. De nombreux mois pendant lesquels j'aurai pu l'aimer et lui apporter tout ce qu'elle méritait. J'aurai pu rendre ces derniers jours meilleurs et lui rappeler que je ne cesserai jamais de l'aimer, malgré tout. Elle était mon premier amour, la première fille qui m'avait fait m'arrêter, sérieusement. J'avais eut avant elle, des attirances pour certaines autres femmes, mais jamais aucune n'avait été ma copine. Je n'avais pas eut le temps de tomber amoureux d'elle, mais je m'y étais attaché. J'avais pleuré de son départ, j'avais haït la vie pour sa cruauté, j'étais resté des heures à humer le parfum qu'elle avait laissé sur mon oreiller. Elle m'avait brisé le coeur, un peu plus. Mais je m'en étais remis, car je m'en remettais toujours. Comme Wilson, je récidivais toujours. Comme toujours, ce qui ne me tuait pas, me rendait plus fort. Alors j'avais scellé mon coeur. J'avais fermé mon coeur, à tout le monde. A mes amis, à ma mère, à Alba. J'étais devenu un peu plus mauvais, un peu plus contradictaire. J'agissais par pulsion, et non par raison. J'avais invité Alba à entrer, mais pourquoi faire? Je l'avais déjà embrassé, puis rejeté, puis embrassé et jamais rappelé. J'étais tout bonnement incapable de prendre la moindre décision, car certaines d'entre elles signigiait faire confiance à nouveau. C'était confier mon coeur, rien qu'un peu, à une nouvelle femme. Et c'était déjà compliqué, parce qu'Alba était la soeur que je rejetais. Elle était cette fille Fitzgerald dont mon père avait voulu me parler mais que j'avais rejeté avant même d'en connaître le prénom. Elle était cet élément de mon existence que je n'avais pas choisi, et que je ne voulais pas dans ma vie parce qu'elle m'avait volé des parties de mon enfance. Elle m'avait volé un père, et tous les souvenirs que j'aurai pu vivre avec lui. Romy déteste Alba pour les mêmes raisons, parce qu'aujourd'hui elle sait que le temps lui est compté pour récupérer tout celui qu'elle a perdu avec Monsieur Teller. Alba lui vole ce temps. Et elle vole peu à peu mon temps, celui qu'autrefois je consacrais à ma meilleure amie lorsque tout allait bien. Lorsque j'avais encore mes cheveux longs et que Vince n'était pas papa. Alors qu'il n'y avait pas eut l'overdose, Elsa, la prison, la rupture, la rechute. Je levais les yeux vers Alba. La regarder devenait trop dur, parce que plus le temps s'écoulait, plus je la trouvais belle et désirable. Mais elle parvenait toujours à être agaçante, alors que pour une fois, moi je m'ouvrais à elle. J'en avais assez de son sarcasme et de son jeu enfantin. J'allais crever, moi. Je haussais les sourcils avec dédain et détournais le regard en apportant le joint à mes lèvres. Las, je lui demandais ce que je pouvais faire pour elle, et face à son silence, je soupirais bruyemment. Je la regardais longuement. Je détaillais chacun  de ses traits, son regard sombre, sa respiration saccadée. Dans son cou, je pouvais voir son pouls s'accélérer. Elle fuyait mon regard, mais moi je n'avais plus peur de la regarder. Elle était là pour moi. Sinon, elle aurait parlé. Elle avait franchit la limite que je m'étais interdite tout ce temps. Elle était venue parce qu'elle en avait eut envie. Une boule s'était formée dans mon estomac et je tirais plus avidement sur le joint alors que je commençais à manquer d'air. Un sourire sadique s'afficha sur mes lèvres. Elle voulait jouer aux devinettes. J'allais me prendre à son jeu. Lentement, je déposais le joint dans le cendrier et m'approchais d'elle. Je vins prendre son visage entre mes mains et déposais un baiser sur la comissure de ses lèvres. Puis un second, de l'autre côté de sa bouche. Lentement. Elle était restée paralysée devant moi. Je soupirais doucement et collais mes lèvres aux siennes. Un court instant, puis m'éloignais brusquement d'elle. J'apportais ma bière à mes lèvres et me rasseyais correctement dans mon fauteuil. Je la regardais, avec un air de défi et lançais : « Tu es venue pour ça non? » Tremblante comme une feuille, elle me regardait, désarçonnée. Mon coeur battait à rompre ma cage thoracique, mais je gardais mon sang-froid. Je voulais lâcher cette bière et embrasser chaque partie de son corps. Mais c'était trop facile. « Je suis pas une pute, Alba. » Je me levais alors et la quittais quelques instants pour m'enfermer aux toilettes. Je restai là, la main appuyé sur la porte, à reprendre mon souffle. Je comprenais maintenant pourquoi Vince s'était piqué dans ces mêmes toilettes alors que Romy et moi avions eut la mauvaise idée de nous faire passer pour couple aux yeux de ma mère. Il n'avait pas voulu paraître si démuni, alors il s'était empli de courage. Pour affronter une réalité qui ne serait jamais sa vérité. J'aimais Alba. Comme j'avais aimé Alexandra. Ce n'était pas de l'amour, mais les pensées et les sensations étaient là. Encore plus puissantes. Des filles comme Alba, j'enavais connu de nombreuses. Elles étaient volages, imprévisibles. Elles nous charmaient, puis nous brisait. Je ne voulais pas toucher ce corps que je voulais mien avec la pensée que d'autres puisse le toucher. Je la voulais rien qu'à moi, et ça me paralysait. ayant repris ma respiration, je passais une main sur mon visage et tirais la chasse pour rendre plus crédible mon séjour aux toilettes. Je sortais, avec un air se voulant confiant sur le visage. Alba n'avait pas bougé, et je restai figé à quelques mètres d'elle. L'envie n'était pas partie. Je la voulais toujours, et cette lueur dans mon regard trahissait forcément mes émotions.
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() message posté Ven 4 Aoû 2017 - 18:43 par Invité


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Solal & Alba
Je ne savais que faire. Solal était comme le feu, il me réchauffait mais dès que je m'approchais un peu plus de lui, je me brûlais. Pourtant, je m'en fichais éperdument. Il m'attirait sans cesse. Je n'étais plus capable de l'ignorer, de faire comme si il n'existait pas, comme si je ne tenais pas à lui. Je n'avais jamais ressenti ça et cela était nouveau pour moi. J'avais raison d'être venue. Même si ma tête me disait de l'ignorer, mon cœur, lui me disait autre chose. Je fuyais le regard de Solal, je ne voulais rien lui dire sur la raison de ma venue. Ça aurait été trop facile. Beaucoup trop. J'étais assez orgueilleuse, et le fait que Solal me rejette sans cesse, m'avait énormément blessée. Plus que ce que je laissais paraître. Pourtant, j'essayais de garder la tête haute mais la vérité c'était que je me noyais. Je me noyais dans un tourbillon de sentiments, d'émotions. La colère, la tristesse, le désir, la peur, le regret. Je fixais Solal et observais chacun de ses mouvements. « Si je suis là, c'est parce que... » Je n'arrivais même pas à terminer la fin de ma phrase. Je soupirais, je n'étais pas vraiment dans mon état normal. Ça faisait même des années que je n'étais plus dans mon état normal. Depuis que Harrison s'était transformé en Teller. J'avais toujours rêvé d'avoir une soeur avec qui je pourrais toujours partager, moi la pauvre enfant unique. Et je pensais que Romy aurait été ça pour moi. Évidemment, ça n'avait pas été le cas. J'étais la voleuse de père, celle qu'on déteste avant même de connaître. Je vis Solal déposer lentement son joint dans le cendrier avant de s'approcher de moi. Je sentais mon poul s'accélérer de plus en plus. Il vint prendre mon visage entre ses mains, et il déposa un baiser sur la comissure de mes lèvres. Puis un second, de l'autre côté de ma bouche. Il s'éloigna et il se rasseya dans son fauteuil. Je le regardais désarçonnée. Je pensais être la plus imprévisible, j'avais tord. Totalement tord. Il me regardait avec un air de défi avant de lancer : « Tu es venue pour ça non? » Je ne lui répondis pas. De toute façon, je ne le pouvais pas puisque qu'en réalité je n'en savais rien non plus. « Je suis pas une pute, Alba. » J'avais faillis rétorquer que je ne pensais pas ça mais ça n'aurait servi à rien. Solal se leva et se dirigea vers les toilettes. J'avais l'impression de manquer d'air, je suffoquais intérieurement. Je ne me sentais pas bien, pourtant j'essayais de garder mon sang-froid. Je le vis réapparaître. Il se figea a quelques mètres de moi. Je voulais aller vers lui... mais ce n'était pas aussi facile. Rien n'était facile. Je m'approchais lentement de lui, puis le regardais dans les yeux. Ses yeux brillaient d'une lueur que je n'arrivais pas à déterminer. « Tu sais Solal, je ne suis pas comme ça. Tu te trompes totalement. » Je déposais un bisous sur sa joue à proximité de ses lèvres avant de me diriger vers la porte. Je le regardais une dernière fois avant d'ouvrir la porte et de sortir. Une fois dans la rue, je m'assis quelques instants pour reprendre mes esprits. Tout ce qui s'était passé n'avait pas l'air réel. J'entendais des enfants rires mais personne crier mon prénom pour essayer de me retenir.


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() message posté Dim 6 Aoû 2017 - 15:33 par Solal D. B. Fitzgerald
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Solal D. B. Fitzgerald & Alba N. Teller

Dans cet étrange salon aux murs peints par mes soins, nous étions deux handicapés sentimentaux. Nous parlions la même langue, et pourtant il semblait impossible de nous comprendre. Je voulais lui dire de partir et de ne jamais revenir, parce que c'était trop dur d'exister en sa présence. J'avais constemment cette envie d'être près d'elle, de réduire la distance que je m'efforçais de garder. Alba n'arrivait pas à m'expliquer les raisons de sa présence, mais je n'avais pas besoin qu'elle parle. Nous étions stupides, mais pas si naïfs. Il y avait quelque chose entre nous qu'on ne pouvait ignorer. Cette chose ne nous laissait pas le choix. Je la détaillais longuement, puis mon âme de psychopathe vint briser tous les règles. Je l'embrassais, rien qu'un instant. Mais cet instant fut nécessaire pour me retourner le ventre, et le coeur. J'en avais presque la nausée. La nausée d'aimer cette sensation et d'en redemander. Je manquais d'amour et j'en réclamais. Mais lorsqu'il se présentait, je finissais par le repousser. Par peur qu'il parte comme était partie Alexandra. Par peur que la mort vienne briser le rêve, comme je le sentais, elle s'en était chargé pour ma dernière petite copine. Comme je m'en étais douté, mon baiser furtif désarçonna Alba. J'eus un léger sourire nostalgique. Ce baiser m'avait rappelé la soirée péniche, les quelques heures dans la cabine. Alba, humiliée par le vomi de son ami, s'était réfugiée dans une cabine. En la voyant si fragile, je n'avais pas pu m'empêcher de la rejoindre. L'alcool avait aidé. Il avait aidé à ce qu'on s'embrasse longuement, puis à ce qu'elle finisse par fumer ce joint sur mes genoux. Comme si tout allait bien. Comme si les choses devaient être ainsi. Et puis il avait fallu tout briser, il avait fallu que j'aille rejoindre Romy pour tenter de m'excuser. On l'avait pourtant décidé, d'un commun accord, à ce que j'interrompe notre soirée pour que l'on reprenne le cours de nos vies. On l'avait pourtant décidé de garder cette soirée comme une exception. Un oubli. Un écart. Mais aujourd'hui, Alba était revenue. Alba était la seule à toujours revenir. Et ma peur n'était toujours pas partie. Elle était là et gâchait le nouvel écart que l'on aurait pu s'offrir. Après quelques remarques désagréables, j'avais fini par m'enfermer dans les toilettes pour reprendre mes esprits. Mais je voulais déjà la retrouver. Elle m'avait manqué. Notre relation, bien qu'aussi étrange, m'avait manqué. La boule au ventre et mal en point, j'étais néanmoins revenu près d'elle. Elle se leva et s'approcha lentement. Pétrifié, je plongeais moi aussi mon regard dans le sien alors qu'elle parla. Trop captivé par son regard, je n'entendis qu'à moitié ce qu'elle me disait. Elle m'embrassa sur la joue, trop loin de mes lèvres et se dirigea vers la porte. Je fronçais les sourcils, sans comprendre, et la regardais partir. Sans bouger. Tétanisé. En quelques secondes seulement, elle avait disparu. Je l'avais laissé partir, et ses mots tournaient en boucle dans ma tête. Enfin, ils prirent sens et je percutais. D'un geste vif, je pris mes clefs sur le comptoir et quittais l'appartement pour la rejoindre. Je n'attendais pas l'ascenceur, et jambes tremblantes je dévalais les escaliers pour gagner l'extérieur de l'immeuble. Je poussais la porte et regardais autour de moi, essouflé. Rapidement, j'aperçus sa longue chevelure brune. Un sourire idiot s'empara de mes lèvres et je m'élançais à sa poursuite. « Alba! » Elle se tourna instantanément. Je m'approchais doucement d'elle, essouflé et la regardais. « T'as pas commencé le candy-up. » Ridicule. Je soupirais, agacé par moi-même et passais une main dans mes cheveux, mal à l'aise. Ne pars pas. Ne m'abandonne pas, ma Albanana. Je relevais les yeux vers elle, presque apeuré et murmurais d'une petite voix en lui tendant la main : « Si tu n'es comme ça, alors ne pars pas. » Ne m'abandonne pas comme l'ont fait toutes celles avant toi. Bats toi, restes auprès de moi, prouves moi que ça vaut le coup de t'aimer. Que ça vaut le coup d'avoir peur. Que ça vaut le coup de vivre véritablement et de ne plus craindre la mort. Juste pour vivre quelques instants à tes côtés.
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Anonymous
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() message posté Dim 27 Aoû 2017 - 21:55 par Invité


❝ troublemaker ❞
Solal & Alba
Tout ce qui venait de se passer se rejouait en boucle dans ma tête. Je n'avais plus les idées claires. Elles s'étaient embrouillées suite au baiser de Solal. Même si je disais le contraire, j'avais bien fais de venir chez lui, je l'aurai probablement regretté par la suite. Parce que oui, on regrette souvent beaucoup de choses dans la vie. C'est pour cela qu'il faut profiter. Profiter de la vie... Ce n'était pas vraiment ce que je faisais. Je réfléchissais trop aux conséquences (bien que de moins en moins) et cela me bloquait, m'empêchait de faire certaines choses. En venant chez Solal, jamais je n'aurai imaginé que cela ne ce serait passé comme ça, j'avais vraiment été surprise. Je suis pas une pute, Alba. Ses mots résonnait de plus en plus fort à l'intérieur de mon crâne. Peut-être qu'il me considérait comme ça, une fille voulant lui voler des baisers, rien d'autre. J'avais des tas et des tas de questions sans réponses. Mais je ne voulais rien dire, ce n'était ni le moment, ni le jour propice à cela. Après toutes ces émotions, j'avais déposer un baiser sur la joue de Solal et j'étais partie. Je l'avais regardé une dernière fois avant de m'engouffrer dans l'ascenseur. J'étais partie, laissant un vide derrière moi. Laissant peut-être également des sentiments, des ressentis, des émotions. Maintenant, j'étais dans la rue, assise sur un muret. J'observais la foule, j'entendais des personnes parler mais personne essayer de me retenir ou de crier mon prénom. Je m'étais probablement fais des films sur ce qui allait se passer par la suite, c'était presque certain. Pourtant, j'attendais patiemment. Parce que j'étais une fille seule et déboussolée, et que j'avais terriblement de sa présence dans ma vie. Parce que je m'étais énormément attachée à lui. Parce que je ressentais quelque chose de nouveau à son égard, quelque chose que j'avais eu du mal à déterminer au début. J'étais amoureuse de Solal. Après avoir retourné la question, c'était le premier truc qui me venait à l'esprit, ce n'était pas de là simple attirance, c'était bien plus que ça. Rien que la pensée que quelqu'un d'autre ait touché son visage angélique me rendait jalouse, me faisait perdre mes moyens. Alba! Lorsque j'entendais mon prénom, je cherchais de là où ça venait et j'aperçus rapidement Solal. J'étais soulagée pour ne pas dire heureuse qu'il soit là. Il s'approcha de moi essoufflé et me regarda. T'as pas commencé le candy-up. Je souris à cette tentative un peu idiote. Je plongeais mes yeux dans les siens, essayant de savoir ce qu'il pensait. Il murmura d'une petite voix, en tendant la main : si tu n'es comme ça, alors ne pars pas. Je continuais à le regarder, hésitante. Finalement, j'arrêtais de réfléchir et je pris sa main. Je te le promets, je ne partirai pas. Parce que j'ai besoin de toi Solal, parce que je tiens à toi. J'avais pas l'habitude de dire ce que je pensais réellement, mais cette fois-ci, c'était totalement différent. Je me levais et déposais un baiser sur ses lèvres, pour confirmer ma promesse.


©️ Pando



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Solal D. B. Fitzgerald
Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Ven 8 Sep 2017 - 14:56 par Solal D. B. Fitzgerald
Troublemaker
Solal D. B. Fitzgerald & Alba N. Teller

Cette dernière année était passée trop vite. Le temps filait trop vite, et moi je mourrais lentement. C'était une année de moins, et je n'avais toujours rien accompli. Il y a un an, mon coeur battait pour Alexandra. Aujourd'hui, Lexie n'était plus là, et il battait un peu plus encore pour quelqu'un d'autre. Je ne désirais pas que dans un an, il batte à tout rompre pour une énième personne. Mes amours duraient un an car je n'avais pas le temps d'aimer plus fort et plus longtemps. Je m'étais embarqué dans une belle merde. Mais je m'y plaisais. Contrairement à ce que je pensais, j'aimais ce rythme effrené, ces veines tapant sous ma peau. J'aimais ces sensations parce qu'elles me rendaient plus vivant que jamais. Mais elles m'effrayaient car je ne m'étais jamais préparée à ces sentiments. J'avais toujours songé à vivre seul, sans personne d'autre que ma mère pour m'aimer sans mesure. Alba s'était pointé chez moi et avait chamboulé tout mon univers. Elle était venue à moi, comme pour me souffler qu'elle m'appartenait. Et moi, comme un con, je la laissais partir. C'était complètement fou que je lui cours après, et pourtant, je le fis. C'était digne des plus belles scènes de film, et je ne pensais pas posséder ce romantisme. Mais le fait fit que je me retrouvais devant elle, tétanisé. Sans savoir que dire, et que faire. A ma manière, je tentais de la retenir, mais son léger sourire me fit comprendre que je n'avais pas besoin de parler. A mon tour, j'étais venue à elle. Dans un murmure, je lui demandais de ne pas partir, et ses mots brusquèrent mon coeur. Je sentis la tête me tourner, l'air me manquer, mais mon coeur s'emballer. Un sourire idiot s'était dessiné sur mes lèvres, et elle ne me laissa pas le temps d'encaisser le coup. Nos lèvres se retrouvèrent, et cette fois je les accueillais avec douceur. Je la serrais contre moi, avec délicatesse et passais ma main dans ses longs cheveux bruns. Essouflé par tant d'émotions, je m'éloignais d'elle mais gardais sa main dans la mienne. Je la guidais jusqu'à l'entrée de mon immeuble. « Je peux rien te promettre Alba... Parce que... ». Je soupirais. Je ne parvenais pas à lui dire. A lui dire qu'elle tombait amoureuse d'un fantôme. Elle était trop jeune pour connaître le deuil. Je m'arrêtais brusquement devant l'ascenceur, et la regardais, droit dans les yeux. Les mots ne parvenaient pas à sortir de ma bouche, je restai là, bouche ouverte, jusqu'à ce que le sonnement de l'ascenceur nous témoigne de sa présence. Essouflé, je la retins alors qu'elle s'apprêtait à prendre l'ascenceur. Je lâchais sa main et lui montrais la mienne tremblante. Puis, prenant une longue inspiration, je titubais jusqu'aux escaliers, et commençais difficilement à monter les escaliers tout en me tenant à la rampe. Il était temps qu'elle sache. Que derrière ce masque cruel se cachait un jeune homme qui se savait condamné. Je poussais de profondes inspirations afin de me hisser jusqu'au premier pallier, et Alba me regardait, sans comprendre. Lorsque je t'atteignais le premier étage, je marchais jusqu'à ma porte d'entrée et ouvrais la porte. Alba me suivait, silencieuse. Je l'entendis refermer la porte derrière elle tandis que je m'effondrais dans le canapé. Le silence était pesant, et je me risquais, au bout de longues secondes, à poser mon regard sur elle. Elle était là, paralysée par ce qu'elle venait de voir. « Je suis malade, Alba. » J'aurai voulu ajouter quelque chose, lui expliquer la situation, mais je fus tout simplement incapable de dire quoique ce soit d'autre. Je lui avais montré ma faiblesse, je m'étais dévoilée à elle. Je baissais la tête vers le sol, honteux. C'était son choix désormais. Partir, ou rester. Qu'importe les épreuves à venir, qu'importe ce que j'étais et ce que je ne serai plus dans quelques années. C'était son choix, et qu'importe sa décision, j'étais prêt à l'accepter.

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