"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Unparalleled pain 2979874845 Unparalleled pain 1973890357
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Frank Turner
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() message posté Dim 25 Juin 2017 - 23:29 par Frank Turner




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.

La tête lourde, les cris résonnent encore, le bourdonnement se fait de plus en plus fort. Et ça revient comme le refrain d'une sinistre complainte. Les regards sont lourds de sens. Certains laissent transparaître de la tristesse, d'autres de l'incompréhension, mais la majorité semble avoir adopté la peur. C'est ce qui arrive en général lorsqu'une situation nous échappe. Le cœur, organise vital qui nous fait trop souvent défaut lorsqu'il est question de sentiments. Je me suis souvent imaginé en train de me le sortir de la poitrine espérant naïvement m'exempter de la souffrance. Non-mieux que le coup du cœur out ! Et si nous pouvions remonter le temps et gommer une à une nos erreurs, ne serait-ce pas génial ? Notre vie ne serait plus une putain de répétition générale, l'on pourrait avoir le temps de recommencer, de s'entraîner encore et encore jusqu'à atteindre la perfection. Malheureusement, chaque jour de notre vie n'est qu'une représentation unique et puis pour preuve, même lorsqu'on a la chance de répéter, de s'entraîner, nous ne sommes jamais complètement prêt pour les grands moments de la vie. Ça fait mal de faire des erreurs, mais c'est le seul moyen que nous avons pour découvrir qui nous sommes réellement. Putain de migraine, voilà que ça recommence ! Mes paupières sont closes, j'en suis certain, mais j'ai encore l'impression d'être dans ce couloir délesté de la moindre présence humaine. J'avance dans les ténèbres, arme en main et voilà que je joue les héros et entre dans la salle de classe. Le reste est assez flou, je dois dire, trop pour que je sois capable de décrire en détail la scène qui s'est déroulée sous mes yeux. Je me souviens juste de la douleur, intense et fulgurante, de l'odeur âcre du sang, de mon épaule en feu. L'adrénaline s'est chargée du reste ! Et me voilà ici, dans un lit d'hôpital conscient d'avoir une fois encore commis une erreur, une de plus…

L'inspecteur Turner tête brûlée par excellence, n'avait que très peu réfléchis en pénétrant l'intérieur du lycée. Le forcené devait être maîtrisé, l'enseignant et les élèves sauvés. Les négociations ne donnaient rien alors à quoi bon continuer à perdre un temps précieux ? Pourquoi s'acharner à communiquer avec une personne pleine de rage ? Les adolescents ne font pas les choses à moitié, Frank l'avait appris avec le temps et mieux que ces crétins de la Crim où ces abrutis en uniforme, il savait que le forcené sans revendications irait jusqu'au bout, ce n'était qu'une question de temps. Frank secondé par des collègues arriva donc jusque dans la salle où c'était retranché l'adolescent armé. Sans réfléchir, il se jeta sur lui pour tenter de le désarmer, tandis que les confrères s'occupaient des otages. Un premier coup de feu créa la confusion. Une confusion qui perdurait encore. Frank fut touché à l'épaule, rien de grave malgré la douleur qu'il avait tenté de cacher pour faire bonne figure. La balle n'étant pas sorti, le flic n'eut d'autre choix que d'accepter d'aller à l'hôpital afin qu'on lui extraie ce corps étranger. Et c'est ainsi qu'il se retrouva quelques heures plus tard, dans cet inconfortable lit d'hôpital, la bouche pâteuse et la migraine envahissante. Aucun mort n'était à déplorer et aucun otage à dénombrer. Cela relevait presque du miracle disait-on. Mais malgré tout ça, malgré ce qui semblait être un acte héroïque, l'inspecteur Turner encore cloué dans son lit d'hôpital, ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Et si l'issu avait été différente ? Et si la balle n'avait pas traversé l'épaule, mais une autre zone bien plus sensible ? Et si ??? Bien sûr, on ne refait pas le monde avec des « si » c'est trop réducteur, mais cette fois, on ne peut se résoudre à faire l'impasse sur d'autres alternatives. Frank aurait pu y laisser la vie et il le savait.

Putain d'égoïste de merde ! Tu penses à Bowie ?! Non évidemment, c'est moi encore et toujours moi accompagné de cette putain de colère qui m'a mené au fond du trou. Je suis perdu voilà tout. Totalement paumé, tellement que j'en arrive à trouver ça beau ! Je crois, je pense… Mon raisonnement peut même paraître incohérent tant je ne suis sûr de rien… Donc je crois que parfois, nous avons, pauvre être humain que nous sommes, besoin d'être paumé pour finalement réussir à se trouver. Et parfois, l'on se retrouve pour ensuite se reperdre ! Vous ne pouvez pas toujours contrôler le truc qui va vous menez à la dérive... Ce truc a quand même un nom et plus ça va, plus j'ai du mal à le taire… Alors c'est ça l'amour ? Foutaises, reprends-toi Frank aller !

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Rachel-Mary Parker-Davis
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() message posté Lun 26 Juin 2017 - 0:04 par Rachel-Mary Parker-Davis




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.


Un coup de feu s’était fait entendre, et là, sans attendre la moindre sommation, Rachel et sa petite équipe composée d’un autre chirurgien et d’une infirmière s’était précipités à la suite des autres policiers. Il y avait eu un mouvement de panique et alors que l’élève forcené avait été désarmé, certains s’étaient bousculés et étaient blessés. Rachel était affairée à aider une jeune fille qui avait perdu connaissance en se cognant la tête contre l’angle d’une table, secondée par son infirmière lorsqu’elle entendit des morts qui lui glacèrent le sang. « Turner est touché ». Voilà ce qui avait été prononcé par l’un des flics présents qui parlait à son collègue. Machinalement, le Dr Davis chercha son ami de jeunesse du regard. Son teint avait considérablement pâli et son cœur battait la chamade. Etait-il grièvement blessé ? Ses jours étaient-ils en danger ? Tant de questions que se posait la pédiatre, et auxquelles il faudrait attendre pour avoir une réponse. Maya, l’infirmière, lui fit remarquer que la demoiselle dont elle tenait la tête entre ses mains gantées de caoutchouc reprenait conscience. Bien obligée de reporter son  attention sur sa petite patiente, l’américaine s’affaira à vérifier ses réflexes pupillaires à l’aide d’une lampe-stylo. Mais sa concentration était mise en branle par la terrible annonce qu’elle venait d’entendre.

-Tu peux t’assurer que Robin s’occupe du policier blessé s’il te plait ?

Peu après, une ambulance était venue et Frank avait été transporté à l’hôpital. Rachel avait à peine pu l’apercevoir sur le brancard alors qu’elle s’occupait d’un autre adolescent qui s’était fait une entorse (à première vue) en trébuchant sur un autre camarade.
Une fois toute cette pagaille dissipée, les jeunes blessés soit conduits à l’hôpital soit autorisés à rentrer chez eux, Rachel et son équipe furent ramenés au GOSH, et la jeune femme s’enquit rapidement de l’état du policier. L’angoisse ne l’avait pas quittée, bien que son collègue l’ait informée qu’il ne s’agissait « que » d’une balle dans l’épaule. Une balle qui n’était pas ressortie malgré tout, ce qui entrainerait forcément des lésions tissulaires importantes, nécessitant une immobilisation longue du membre et ensuite de la rééducation. Ce serait sans doute difficile pour Frank.
Rachel avait donc appris le numéro de la chambre dans laquelle il se trouvait, et s’était permis de lire le dossier. La coiffe des rotateurs avait été touchée, mais la balle retirée. Il en aurait pour un moment, et ça lui ferait un mal de chien. Heureusement, le temps de son hospitalisation, il serait sous morphine. La pédiatre toqua doucement à la porte et entr a. Frank était réveillé. Elle tacha de lui faire un sourire rassurant de prime abord, mais elle n’avait pas du tout envie de sourire. Elle aurait préféré voir n’importe qui dans un lit d’hôpital plutôt que lui.

-Eh, salut, commença-t-elle doucement.

Elle s’avança vers lui pour venir s’asseoir à côté.

-Comment tu te sens ? demanda-t-elle machinalement avant de prendre une grande inspiration. Frank, tu m’as fait une peur bleue ! avoua-t-elle. Qu’est-ce qui t’a pris ?

Tout d’un coup, elle sentait la colère la gagner. Comment avait-il pu se comporter de manière aussi inconsciente ? Il avait un fils ! Un petit garçon encore si jeune, comment aurait-il vécu la mort de son père ? Et… elle avait du mal à se l’avouer, mais elle n’était absolument pas prête à le perdre. Cette perspective lui sembla être la pire des choses au monde. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux.

-Tu te rends compte que tu aurais pu y passer ? Pourquoi tu as foncé comme ça ?? Qu’est-ce qui a bien pu te passer par la tête ? Et ton fils, tu y as pensé ? Et…

Elle se retint avant de dire quelque chose de compromettant.

-Enfin, je sais que je n’ai pas à te faire la morale, mais j’ai vraiment eu peur en entendant que c’était toi qui étais touché. Frank, je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. Je t’en prie, promets-moi de ne plus agir ainsi ?

De toute façon, avec une pareille blessure, il serait forcément immobilisé. Tâchant de se calmer après s'être rendu compte qu'elle s'était laissée déborder par ses émotions, elle regarda par la fenêtre pour ne pas avoir à affronter son regard.



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Frank Turner
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() message posté Lun 26 Juin 2017 - 22:53 par Frank Turner




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.

La résilience tel était le mot à l'ordre du jour. Pouvait-il en être autrement lorsqu'on se retrouve cloué dans un lit d'hôpital ? Question rhétorique indubitablement ! Si encore, il y avait de la lecture, le calvaire serait à n'en pas douter moins intense, bien que dans son état actuel, Frank soit incapable de tourner une page. Pour dire vrai, toujours dans le coaltar et la bouche pâteuse, le flic plâtré venait d'émerger d'un sommeil au combien naturel savourant avec joie, les effets de la morphine et autre substance médicamenteuse délestant le patient de ses petites douleurs. « -Hum… Fais chier ! » murmura Frank en essayant de se mouvoir. Le plâtre y était pour beaucoup, par chance, la douleur était moindre (pour le moment), toutefois les effets de la morphine étant limités sur la durée, il était fort à parier que d'ici une petite heure, notre flic ne sera pas le dernier à demander un peu d'attention. Pour l'heure, il fallait attendre qu'un médecin ne daigne lui rendre visite. Évidemment, Turner pensa aussitôt à Rachel, bien que la traumatologie ne soit pas spécialité. C'est bon de rêver dira-t-on ! Les minutes s'écoulèrent délestant Frank de ses derniers restes de léthargie. Les picotements émanant de son épaule gauche, commencèrent quant à eux à se faire un peu plus vivaces.

L'Américain tenta donc de se redresser pour presser la poire de l'interrupteur, en vain, il était encore un peu trop handicapé pour tenter le moindre geste. Résigné, il se rallongea et poussa un long soupire interrompu par une arrivée impromptue, mais au combien attendue. D'ailleurs Frank ne put réfréner son sourire au voyant Rachel qui entrait timidement. « -Quelle surprise ! » lança la tête brûlée alors que la pédiatre avançait vers le lit pour ensuite prendre place aux côtés de son ami prêt à répondre aux interrogations de la jeune femme, qui malgré le sourire de façade peinait à cacher son inquiétude. « - Je vais bien Rachel ! Certes, j'ai connu des jours meilleurs, mais ça va ! » La première salve de reproche fut aussitôt lancée par le docteur Davis-Parker qui ne se cachait plus à présent derrière son sourire de façade au grand dam de Frank « -Rachel, s'il te plaît… » commença-t-il avec hésitation. De toute évidence, notre flic semblait quelque peu surpris de lire autant d'inquiétude dans le regard de son amie et de la colère dans le son de sa voix. « - Je sais, j'ai merdé, mais j'étais dans le feu de l'action et puis merde je connais mon boulot ! Ce gosse ne voulait pas négocier, il aurait été au bout si je n'étais pas intervenu. Je sais que tu penses à mon fils et que tu… tu… »

Ébranlé par le regard brillant de son amie, le bel Américain peinait à trouver ses mots à présent. Il était d'ailleurs tellement troublé qu'il n'avait, par chance, pas entendu les paroles presque compromettantes lâchées par Rachel qui se reprit très rapidement pour mieux rebondir (enfin tout est relatif) « -Rachel ? » dit-il presque dans un murmure en essayant de se redresser légèrement. Sa main valide s'approcha légèrement de celle de la jeune femme « -Rachel ? » réitéra-t-il espérant ainsi capté son regard. Sa main se glissa donc dans la sienne « - Je pourrais te dire que c'est le boulot qui veut ça, mais ça serait surement exagéré. J'ai changé, tu sais ! Parfois, il m'arrive d'être impulsif. On me le reproche souvent au boulot. Regarde-moi Rachel ! Je vais bien et promis, je ferais plus attention à l'avenir. Je suis forcé d'admettre que là, j'ai peut-être été un peu trop loin dans l'impulsivité et j'en paye le prix. Je suppose que je vais avoir un sacré arrêt. Putain d'abruti que je suis ! J'avais déjà pris du retard avec les travaux, là ça va être pire ! Enfin bref ! Vu que je squatte ici, puis-je caresser le délicieux espoir de pouvoir passer un peu de temps avec toi ? »

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() message posté Mar 27 Juin 2017 - 1:12 par Rachel-Mary Parker-Davis




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Peu importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.


Le voir là, dans un lit d’hôpital, le bras immobilisé par une blessure qui aurait pu s’avérer plus grave qu’un à la fois simple et complexe trou dans l’épaule, retournait Rachel et son moral. Ça aurait pu être tellement pire… Mais il ne fallait pas y penser. Elle était entrée dans la chambre occupée par Frank, impatiente de pouvoir constater de visu son état. Voir le sourire naître sur son visage lorsqu’elle passa la porte lui fit une drôle d’impression, son cœur s’était instantanément réchauffé, elle se sentait mieux, comme soulagée d’un poids. Est-ce qu’un simple sourire avait autant de pouvoir ? La pédiatre se reprit rapidement et s’enquit de l’état du policier qui alors s’empressa d’essayer de la rassurer. Assise à côté de lui, le regard fixé sur son visage après s’être posé sur sa blessure pansée, la chirurgienne le laissa parler et essayer de lui faire croire que ça allait avant de reprendre la parole.

-Non, ça ne va pas ! commença-t-elle avant de lui avouer qu’elle avait vraiment eu très peur pour lui.

Il essayait de se justifier, c’était son travail après tout, mais à entendre les commentaires des autres policiers sur place, ce n’était pas la méthode. Les larmes aux yeux, Rachel se contenta de hocher la tête, consciente qu’il n’avait pas de conseil à recevoir d’elle et qu’il pouvait très bien lui dire de se mêler de ses affaires. Le regard perdu dans le vide, elle revint à lui en l’entendant prononcer son prénom. Sa voix s’était radoucie, et sentir sa main dans la sienne lui fit le même effet que lorsqu’elle avait vu son sourire quelques petites minutes auparavant. Elle resserra ses doigts autour de sa main et plongea son regard dans le sien. Il semblait promettre de se calmer sur l’impulsivité, et l’américaine ne put s’empêcher alors de sourire, enfin rassurée.

-Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur, je suis désolée d’avoir réagi comme ça. Excuse-moi. Oui tu vas écoper d’un sacré arrêt, d’un petit séjour de quelques jours ici, et d’une longue rééducation. Et je te conseille de suivre scrupuleusement les consignes si tu veux pouvoir récupérer la mobilité de ton bras.

Les travaux de sa caserne ! Rachel avait complètement oublié. Comment allait-il faire ? Elle eut soudain une idée.

-Est-ce que… tu voudrais bien me confier tes clés ? Je pourrais aller faire quelques trucs dans la semaine, comme finir de peindre ce mur qu’on avait commencé. Ça c’est dans mes cordes.

En réalité, elle pensait surtout à engager des professionnels pour terminer les travaux afin que lors de son retour chez lui en convalescence, il ne s’essaie pas à jouer les durs à cuire au risque de ralentir sa guérison, voire de créer des dommages irréversibles. Soudain, sa dernière question la figea. Elle sentit son cœur se serrer et elle mourait d’envie, en cet instant, de lui sauter au cou. Evidemment, elle n’en fit rien et se contenta de sourire, hochant la tête.

-Bien évidemment, je passerai te voir tous les jours pour m’assurer qu’on s’occupe bien de toi. Et c’est mon tour de te rapporter des cupcakes.

Instinctivement, elle regarda la poche de morphine qui commençait à toucher à sa fin. Le Dr Davis se leva pour aller à l’interphone relié au bureau des infirmières et sonna. Plus efficace que le bouton pour les appeler, elle put ainsi demander directement une nouvelle poche de médicament, évitant un aller-retour inutile à sa collègue infirmière qui promit de l’apporter immédiatement.

-Si tu as mal, il ne faut pas hésiter à les appeler, OK ?

Elle se rassit à côté de lui et lui approcha la petite sonnette pour qu’il puisse s’en saisir de sa main valide sans trop de difficulté.

-Est-ce que tu as pu prévenir ton ex ? Tu ne pourras pas garder Bowie ce week-end.

L'infirmière entra avec la poche de calmant et l'installa à la place de l'ancienne, sous le regard inquisiteur et perfectionniste de Rachel. Ce patient n'était pas n'importe qui et elle voulait s'assurer qu'on le traite au mieux.



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Frank Turner
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() message posté Mar 27 Juin 2017 - 22:52 par Frank Turner




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.

Le lit était inconfortable, tellement que Frank rêvait « secrètement » de retrouver le sien. Ah oui, ce bon vieux lit king size avec une tête de lit en bois. Le top du top dira-t-on. Avec des draps de lit en coton et une couverture chauffante bien utile lors des soirs de solitude, où de grand froid. Ahh, c'est presque le paradis tout ça et le retour à la réalité est un peu plus douloureux. Mais, (et pour une fois, la conjonction est délestée de son caractère négatif) l'arrivée tant attendue d'un visage familier relégua l'inconfort du lit à un rang bien moindre, tellement, que lorsqu'il vit Rachel, Frank cessa d'y penser aussitôt. Les premiers échanges furent très courtois, tellement que Frank en avait presque oublié la raison de sa présence. Mais on le sait, les bonnes choses ne durent jamais et laissent place trop rapidement à d'inconfortables discussions, des mises au point pour les civiliser, des règlements de comptes pour les autres. Mais Frank, bien que cherchant à se justifier, savait qu'il était en tort et ne pouvait en vouloir à Rachel de réagir de la sorte. La jeune femme prenait difficilement sur elle, pour ne pas faillir un peu plus, mais Frank la connaissait comme personne et malgré les décennies les ayant séparées l'un de l'autre, il pouvait encore prétendre lire en elle comme dans un livre ouvert.

Le contact de leurs deux mains, leurs doigts entrelaçaient, somme toute un contact des plus banal, trouva cependant un tout autre écho dans l'esprit de Frank qui pouvait à présent sentir son cœur émettre une nouvelle cadence. Apaisé malgré tout, le flic promit à son amie de se calmer sur l'impulsivité et de faire plus d'efforts à l'avenir. Bien qu'il ne soit pas du genre à tenir toutes ses promesses, il savait que cette fois, il ne faillirait pas et que pour Rachel, il était prêt à rentrer dans le rang. « - Tu veux me faire plaisir ? Ne t'excuse pas ! C'est moi qui me suis conduit comme un débile et de ce fait, c'est à moi de présenter des excuses ! » Il resserra un peu plus sa main dans la sienne sans vraiment sans rendre compte. « -Donc je vais bel et bien prendre mes quartiers ici ! » Puis, malgré la bonne humeur apparente, notre Américain se rappela au bout souvenirs des travaux de la caserne, qu'il ne pourrait plus prendre en charge suite à « ce petit accident » plus que contraignant. « - Bon bah je vais suivre scrupuleusement les consignes alors, je n'ai pas le choix. La prochaine fois que je me fais tirer dessus, j'opte pour le bras droit… Euh… ma blague n'est pas drôle, c'est ça ? Bon, il n'y aura pas de prochaines fois alors. » Jamais, à aucun moment, il n'était parvenu à détacher son regard du sien. Et le voudrait-il s'il le pouvait ? Probablement pas. Il lui suffisait d'un regard pour se défaire de tout. Du lit inconfortable, de la douleur, de la peine, des ressentiments, de la colère, de tout le reste et pour rien au monde, il ne voudrait être ailleurs.

« -Attends rembobiner ! Tu veux mes clés pour faire « quelques trucs » ? Ne le prends pas mal, mais… Quoique si tu t'occupes juste de la peinture ça devrait le faire ! Elles sont dans la poche de mon jean, mais j'ignore où des collègues l'ont foutu. » Le sourire charmeur malgré le jargon peu flatteur, le flic se rattrapa ensuite en demandant à Rachel, si cette fois, il pouvait espérer passer un peu de temps avec elle. La réaction de la belle… de la très belle brune ne se fit pas attendre et le sourire dépeint par ce si doux visage, en disait long sur ce qui se tramait dans sa tête. « - Wow tous les jours ! Putain si j'avais su, je me serais fait hospitaliser plutôt Doctor SexyCupcake. Oui bon, je n'excelle pas dans l'art des surnoms, tu le sais mieux que quiconque. Toutefois, j'accepte tes cupcakes à défaut d'être sexy, ils me nourriront convenablement, à moins bien sûr que la bouffe dégueu de l'hôpital ne soit qu'une légende urbaine. » Rachel se défit du doux regard de son ami et observa la poche de morphine qui se trouvait près du patient « -Ouais je sais, je consomme beaucoup hein ?! » La demoiselle pressa la touche de l'interphone signalant à une infirmière qu'il fallait une nouvelle poche de morphine pour son patient (chéri) « -Et je fais comment quand c'est toi que j'ai envie d'appeler ? Je presse aussi le bouton et je demande le doctor SexyCupcake ? » Rachel toujours aussi attentionnée, reprit place auprès de son cher patient et déposa près de sa main valide la petite sonnette qui lui permettra de communiquer avec le personnel médical en cas de besoin ou de problèmes.

« -Mon ex ? » il bugua quelques secondes avant d'enfin se reprendre quelque peu maladroitement « -Ah non ce n'est pas son problème ! Enfin si… je ne l'ai pas encore prévenu effectivement. Écoute, le problème, c'est que… » Mais il n'eut pas le temps de finir, car en effet, une infirmière se présenta à eux avec la fameuse nouvelle poche de morphine qu'elle se permit d'installer sous le regard de miss Perfection 2017. Une observation qui fit gentiment sourire le fameux patient qui attendit le départ de la jeune demoiselle pour reprendre la parole. « - Je ne suis resté en très bon termes avec mon ex-femme. Il est fort à parier que si je l'appelle pour lui dire que je me suis fait tirer dessus, elle se serve de ça contre moi. Je peux te demander « un petit » service. Promis après tu pourras me demander tout ce que tu veux. Tu pourrais récupérer Bowie à l'école aujourd'hui ? Je vais appeler un ami pour voir s'il peut me le prendre ce week-end ! Je ne peux pas faire autrement de toute façon. Par chance Megane n'est pas là ce week-end, elle n'en sera rien amen ! Donc on fait ça ? Je signe une espèce d'accord sur papier pour l'école. À cause du plan vigipirate, ils sont un peu plus casse-couille maintenant, mais avec un mot ça devrait suffire. On fait ça ?

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() message posté Dim 2 Juil 2017 - 12:07 par Rachel-Mary Parker-Davis




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Rachel avait totalement libéré son cœur en faisant comprendre à Frank à quel point elle s’était inquiétée pour lui, à quel point il avait été inconscient d’agir comme il l’avait fait. Elle se rendait compte qu’elle s’était peut-être montrée un peu rude avec lui et s’était ensuite calmée. Leurs mains s’étaient retrouvées et la chirurgienne avait eu la même impression que lorsque leurs peaux s’étaient frôlées du bout des doigts au restaurant, ce fameux soit après lequel elle avait tenté de couper les ponts. Son cœur s’emballait mais elle se sentait si bien qu’elle en culpabilisait presque. Elle ne pouvait plus désormais réprimer un petit sourire malgré l’émotion qui l’avait étreinte et ses yeux qui brillaient encore sous le joug de celle-ci. L’inspecteur s’excusa à son tour de son comportement imprudent, et l’américaine acquiesça, ravie de le voir revenir à de meilleures dispositions. Elle lui expliqua alors brièvement ce qui attendrait le convalescent suite à cette blessure qui, si elle ne mettait pas en danger ses jours, pouvait être désastreuse quant aux mouvements de son bras si les soins et la rééducation n’étaient pas respectés. Frank sembla comprendre et accepter de s’y plier. Il tenta un peu d’humour, mais face aux gros yeux que lui fit la pédiatre, il comprit que même pour plaisanter, énoncer une possible récidive de blessure par balle n’était pas amusant.

Puis, il lui vint une idée, celle de lui faire une petite surprise. Lui qui était si impatient d’enfin voir ses travaux achevés pour que son fils puisse vivre dans un bel appartement lorsqu’il en avait la garde, la chirurgienne s’était dit qu’elle pourrait profiter de sa convalescence de quelques jours à l’hôpital pour faire terminer ce qu’il restait par des professionnels du bâtiment, afin qu’il n’ait plus rien à faire à sa sortie d’hôpital et qu’il puisse pleinement se reposer. La belle brune prétexta donc l’idée de terminer les peintures. Voyant la soudaine panique dans le regard et la voir de son ami, Rachel ne put retenir un petit rire, mais il comprit ensuite où elle voulait en venir, du moins ce qu’elle lui laissait croire.

-Fais-moi confiance, promis je n’abîmerai pas ton travail.

Elle se leva pour chercher le fameux jean’s rangé par les aides-soignantes. Elle n’eut aucun mal à le trouver, dans le placard de la chambre, et attrapa les clés avant de refermer l’armoire. La chirurgienne les agita sous ses yeux pour lui montrer qu’elle les avait trouvées, avant de les mettre dans la poche de sa blouse.

-Voilà, lança-t-elle en fixant son regard sur ce sourire qui la faisait tant fondre.

Egal à lui-même, Frank ne put s’empêcher de sortir une réflexion à base de surnom sorti tout droit de son imagination ébordante.

-Dr SexyCupcake ? T’as vraiment dit ça ? demanda Rachel en se retenant de rire. Tu t’es cogné la tête en tombant ? Concernant la nourriture de l’hôpital… commença-t-elle en esquissant une grimace. Bon, je t’apporterai quelques trucs mangeables.

A la maison, elle avait une cuisinière qui lui préparait toujours de délicieux petits plats pour ses journées de travail, au moins à défaut de soigner Frank, elle pourrait ravir son palais en lui épargnant des repas insipides.
Voyant que les calmants à base de morphine voyaient leur taux proche du néant, la chirurgienne s’empressa de faire venir une infirmière pour ravitailler le pauvre patient afin de lui éviter d’inutiles souffrances. Le temps que l’infirmière arrive, l’inspecteur Turner demanda si pour l’appeler elle, il devait procéder de la même manière. Rachel lui sourit en se rasseyant près de lui.

-Tu as mon numéro non ? Tu m’envoies un message et dès que je peux, je rapplique pour voir si on ne te fait pas trop de misères.

Puis, revenant à des considérations plus terre à terre, la pédiatre demanda à Frank s’il avait eu le temps de prévenir son ex-femme. En effet, devant initialement garder son fils, il semblait impossible de pouvoir réaliser cet exploit. Le policier commença à répondre mais fut interrompu par l’arrivée de l’infirmière avec la salvatrice poche de morphine. La demoiselle effectua son travail sous l’œil attentif de la chirurgienne avant de partir silencieusement de la chambre, sans omettre de dire au patient de ne pas hésiter à appeler en cas de problème. L’américain repris ensuite la parole pour lui demander un service auquel Rachel ne s’attendait pas du tout. Aller chercher le petit à l’école.

-Euh, oui, bien sûr, je peux le faire mais… Tu sais, ton ex va finir par le savoir. Je pense que le petit va certainement lui dire qu’il a passé le week-end avec ton ami et non avec toi. Et, est-ce que tu veux que je l’emmène ici pour te voir un peu avant de le déposer chez ton ami en question ? Ça te ferait du bien de le voir.

Rendre service à Frank lui faisait plaisir, surtout après qu’elle l’ait lâché sans trop rien dire. Elle réalisait que ce n’était surement pas la bonne chose à faire pour réprimer ce qu’elle ressentait, il avait été si gentil avec elle, et elle, tout ce qu’elle avait trouvé à faire était de se comporter comme une idiote. Alors évidemment, lui rendre ce service était la moindre des choses. Elle sortit un petit calepin de la poche de sa blouse ainsi qu’un stylo qu’elle posa sur la tablette du lit de Frank et la fit rouler vers lui pour qu’il puisse écrire le fameux mot pour l’école.

-Note-moi aussi l’adresse de l’école. Et on va les appeler pour les prévenir en amont, qu’en dis-tu ?

Elle posa son regard sur lui, ne pouvant s’empêcher de penser qu’elle pourrait passer des heures à le regarder. Impossible de réprimer cette pensée qui pourtant n’aurait jamais dû naître dans son esprit. Elle se mordilla la lèvre tandis qu’il écrivait, tâchant de songer à autre chose. Maxwell rentrerait bientôt, hélas, et elle aurait beaucoup moins de temps pour Frank, puisque toutes ses allées et venues seraient chronométrées.



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Frank Turner
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() message posté Dim 2 Juil 2017 - 17:28 par Frank Turner




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.


La voir, malgré les récents événements, suffisait à l'apaiser. C'est dingue ce qu'un regard bienveillant, ce qu'un sourire chaleureux, peut faire. Et puis c'était elle, Rachel Parker, la seule, l'unique. Celle dont il était fou amoureux adolescent. Une époque révolue de toute évidence, mais qui continuait néanmoins à hanter l'esprit de Frank à de nombreuses reprises depuis les retrouvailles. Lui qui n'était pas du genre à s'épancher sur le passé, se découvrait avec Rachel, une envie irrésistible de replonger en arrière en prenant soin de ne garder que le meilleur de cette époque. Et bon sang qu'elle était belle, tellement qu'il aurait pu la regarder pendant des heures et se contenait de ça. Elle lui suffisait, sa présence, son sourire, son rire, sa voix… Nul besoin de morphine, elle suffisait à elle seule. Bien sûr, il s'interdit d'émettre de telles paroles à voix haute. Rachel n'en demeurait pas moins une femme mariée, un rappel à la réalité qui balayait bien malgré lui la douceur de ces quelques souvenirs partagés avec elle avant que la vie au lycée et chez lui ne s'apparente à un cauchemar quotidien. N'étant pas un briseur de mariage notoire, Frank parvint à se convaincre que malgré l'accélération cardiaque qui mettait son cœur à rude épreuve à chaque fois qu'il osait poser le regard sur Rachel, il ne pouvait espérer plus que de l'amitié et ne devait en autant cas en attendre plus. La vie est une chienne et la fatalité se plaît à se foutre de notre gueule, mais c'est ainsi. Personne n'est parvenue à inventer de machine à remonter dans le temps, alors il faut s'y faire et aller de l'avant, c'est comme ça.

N'ayant pas d'autre alternative et puisque cela semblait lui faire plaisir, Frank confia ses clés à Rachel pour qu'elle tente d'avancer un peu les travaux à la caserne. « -Ce n'est pas une question de confiance très chère c'est plutôt de l'ordre de… la compétence. » ironisait-il alors qu'elle agitait les clés fièrement récupérées dans son jean. « -Ok ! Je te fais, faute de mieux, aveuglément confiance. » Elle aussi arbora le sourire qui le faisait fondre rendant les choses plus compliquées encore dans son cœur de rebelle tout cabossé par les aléas de la vie et les mauvaises décisions. Puis le temps des surnoms fut à nouveau d'actualité avec l'arrivée d'une toute nouvelle appellation « - Bah quoi ? Je pensais aussi à Doctor Cupcake, mais ça marche moins bien avec 38 ans au compteur. Et puis ça peut être terriblement sexy un cupcake, surtout avec un cœur citron. Je me damnerais pour un cœur citron, pas toi ? Tiens, c'est marrant, je n'ai jamais autant parlé de bouffe avec quelqu'un ! Un quelqu'un qui vient de me faire une promesse qu'elle a intérêt de tenir pour la survie de mon estomac. » Le sourire, jamais, ne s'éclipsa pas même avec l'arrivée impromptue de la jeune infirmière qui vint changer la perfusion sous le regard intransigeant du docteur Parker-Davis. Mais ce même sourire enjôleur ne parvint à demeurer lorsque l'ex-femme de Frank fut évoquée. Tout d'un coup, le flic se fit plus sérieux, plus grave même dans l'expression de son visage et quelque peu détaché dans son regard.

« -Merci Rachel ! Tu me soulages un peu en acceptant d'aller récupérer mon fils à l'école, mais s'il te plaît, laisse-moi gérer avec mon ex-femme. Elle le saura, mais je préfère que ça se passe après coup. Et je ne préfère pas que mon fils me vois comme ça, je ne veux pas l'inquiéter, tu comprends ? » Il se tue quelques secondes, essaya de se redresser vainement, il était encore trop affaibli par les médicaments et l'opération, tellement qu'il s'énerva tout seul « -Fais chié ! » souffla-t-il en se réinstallant. « -Déjà que je ne le vois que très peu, il faut que je me fasse tirer dessus pile au moment où je suis censé m'occuper de lui. Quel père je fais ! Il y aurait moyen, s'il vient ici, de ne pas l'inquiéter ? Il est petit et facilement impressionnable ! » Plus à l'écoute que jamais, la jolie brune dégaina son calepin et un stylo qu'elle déposa sur la tablette du lit pour ensuite la faire rouler vers Frank pour qu'il puisse écrire le mot pour l'école. « -Merde ! » commença-t-il en essayant d'écrire de la main gauche « -J'avais oublié que je n'étais pas ambidextre » il ne ménagea pas ses efforts et s'appliqua à écrire le plus soigneusement possible le mot de sortie de Bowie en notant également l'adresse de l'école et tendit le tout à son amie. « -Ils comprendront quand je les aurais appelés ! » Et c'est ce qu'il fit sans traîner par le biais de Rachel qui lui rendit son propre portable.

« -Oui bonjour c'est Frank Turner le papa de Bo….de Samuel. Oui, ça va, enfin non, j'ai un petit contretemps qui va m'empêcher de venir chercher mon fils. J'ai donc une amie qui va s'en occuper. Je lui ai fait un mot qu'elle vous transmettra. Non, non-inutile de prévenir sa mère, ne vous en faites pas. Oui voilà, on va faire comme ça. Merci, au revoir » Il raccrocha aussitôt et rendit à Rachel son portable. « - C'est ok ! Tu n'auras qu'à donner le mot à l'accueil, ils te laisseront récupérer Bowie. J'ai eu l'occasion de lui parler un peu de toi, donc tu n'auras qu'à lui dire que tu es Rachel et ça passera » Il lui sourit à nouveau avec cette fois un peu plus de légèreté « -Merci pour tout ce que tu fais Rachel ! » Sa main trouva à nouveau la sienne pour appuyer les dires du patient « - J'espère pouvoir te rendre l'appareil un jour. Bon aller, je ne t'accapare pas plus longtemps, je suis sûr qu'il y a des patients qui ont besoin de toi. Je vais essayer de méditer sur mon sort…. Ou juste de pioncer un peu faute de mieux. J'ai le droit à un petit câlin de consolation quand même ? »

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Rachel-Mary Parker-Davis
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() message posté Dim 2 Juil 2017 - 22:21 par Rachel-Mary Parker-Davis




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Peu importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.



L’ambiance s’était considérablement détendue dans la chambre du patient américain. Rachel avait fini de lui faire la morale et avait retrouvé ce sourire qu’elle n’arborait qu’en présence de Frank. A présent en possession de ses clés, elle pourrait mettre son plan à exécution afin de lui assurer un repos confortable lorsqu’il regagnerait son logis, probablement après une semaine d’hospitalisation. C’était le moins qu’elle puisse faire, surtout que le revoir après le retour de Maxwell serait compliqué. Alors si en amont elle pouvait l’aider, à défaut de faire elle-même les travaux, faute de temps et de compétence… D’ailleurs, l’inspecteur souligna ce point également, ce qui lui tira un petite grimace.

-Je te remercie de souligner avec tant de tact à quel point je peux être nulle avec un marteau. Néanmoins tu sauras que je gère très bien avec des vis à os.

Les clés de la caserne en sa possession et rangées dans sa poche, la conversation continuait son cours, et Frank affubla Rachel d’un ridicule surnom mais tellement mignon.

-Eh on va se calmer, cow-boy, j’ai 36 ans, alors je te remercie de ne pas m’ajouter trop d’années au compteur. Je fais plus que mon âge ? demanda-t-elle faussement outrée. Bon j’ai compris, tu vas me filer des petits noms en fonction de ce que tu as envie de manger ? demanda-t-elle avec un joli sourire. Ah le cœur citron est un indémodable, un peu comme le red velvet. Promis, je ne t’abandonnerai pas au triste sort des plateaux repas des patients. Tu n’as pas d’allergie alimentaire ? Je peux te ramener de tout ?

Rachel avait du mal à détacher son regard du sourire enjôleur de Frank et ce n’est que quand l’infirmière entra que la chirurgienne reprit un air professionnel pour scruter ses actions et s’assurer qu’elle faisait ce qu’il fallait. Elle s’éclipsa rapidement et la conversation put reprendre son cours. La pédiatre accepta volontiers de rendre service à Frank en allant chercher son petit Samuel (ou Bowie) à la sortie de l’école.

-Tu n’as pas à me remercier, Frank, c’est le moins que je puisse faire… Tu as joué les guides pour moi après tout.

Et bien plus que ça. Il l’avait aidé, une semaine durant, à oublier tout ce qui lui minait le moral et à entrevoir Londres comme une ville accueillante et non comme une prison loin de ses parents bien-aimés.
Voyant qu’il essayait de se redresser en vain, la chirurgienne se rapprocha pour l’aider, passant délicatement ses mains dans son dos pour l’aider à se mettre un peu mieux et cala le coussin dans son dos pour l’aider à mieux se tenir.

-Ne t’en fais pas, ça fait partie de mon métier de rassurer les enfants. Si tu veux, après avoir été le chercher, je l’emmène ici en lui expliquant avec des mots simples que tu as besoin de rester un peu à l’hôpital pour guérir. Il a déjà été hospitalisé ? Une appendicite ou quelque chose ?

Ce serait un moyen de lui montrer que ce n’était rien de grave si lui-même avait vécu l’expérience d’une hospitalisation. Enfin, Rachel savait y faire avec les enfants et elle trouverait bien comment rassurer le petit garçon avant de l’emmener voir son père. Ce dernier n’était pas mourant, loin de là, et d’ici la sortie de l’école, il serait un peu mieux réveillé. Il faisait de son mieux pour écrire le mot pour l’école de la main gauche, puis téléphona pour prévenir que ce serait Rachel-Mary qui viendrait récupérer son fils. La jolie brune acquiesça lorsque Frank raccrocha pour lui dire que tout était entendu.

-Parfait. A quelle heure je dois y être ?

Elle sentit sa main prendre la sienne tandis qu’il la remerciait, et là, son cœur fit un bond. Elle ne pouvait pas s’échapper, mais elle n’en avait pas envie. Elle voulait juste que le temps s’arrête, et rester ainsi à le regarder, observer son sourire qui lui réchauffait le cœur, et ce pour l’éternité. Mais c’était impossible. Tâchant de ne pas bredouiller après quelques secondes passées bouche bée, l’américaine reprit la parole.

-Oh ben… tu n’as pas à me remercier tu sais, ça me fait plaisir.

Elle lui sourit, ne pouvant s’en empêcher.

-Oui, repose-toi histoire d’être bien réveillé quand il arrivera. Je t’appellerai pour te dire quand on sera presque arrivés.

Là, Frank lui demanda un câlin, et Rachel sentit son cœur se serrer davantage. Incapable de lui refuser quoi que ce soit, elle s’avança vers lui et passa avec douceur ses bras autour de lui. Le sentir tout contre elle lui conféra une drôle de sensation, une sensation si agréable qu’elle aurait voulu, encore une fois, que le temps s’arrête afin de pouvoir le garder dans ses bras plus longtemps encore. Il fallait bien se résoudre à se séparer de cette étreinte qui pourtant lui fit un bien fou. Pendant ces quelques secondes, Rachel s’était sentie plus vivante que jamais, et ça commençait réellement à lui faire peur. Se détachant lentement, elle le regarda dans les yeux avec un petit sourire presque triste.

-Repose-toi, et je vais chercher Bowie tout à l’heure.

Elle lui approcha son portable qui avait été déposé sur la table de nuit mais un peu loin pour son bras bandé en écharpe.

-N’hésite pas en cas de souci. Ou ce que tu voudras.

C’est à contre cœur qu’elle repassa le seuil de la porte de son nouveau patient préféré de l’hôpital. La porte refermée, elle resta immobile quelques secondes pour se remettre de ses émotions et se décida à gagner son bureau pour appeler des ouvriers pour les travaux de la caserne.




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Frank Turner
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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 21:52 par Frank Turner




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Peut importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.

Un peu plus confiant, malgré les non-talents de Rachel pour la rénovation, le nouveau patient consentit à ne pas trop bouger pour 1) ne pas entendre son amie lui faire la morale et 2) se ménager pour son fils dont il avait fini par accepter la venue avant que ce dernier ne s'en aille passer le week-end chez un ami de Frank. « -Merci pour le traitement de faveur, mais fais gaffe je pourrais m'y habituer. Ils font des cartes de membre ici. » Malgré sa relative faiblesse, le flic parvenait encore à faire de l'humour, ce qui était plutôt bon signe. « -Punaise, mon fils va avoir autant de chance que moi en passant un peu de temps avec le DoctorCupcake ! Sacré veinard ce petit Turner ! Pour ce qui est l'hôpital, il s'est cassé le bras gauche l'année dernière et pour une fois, ce n'était pas sur mes jours de garde, enfin si, mais disons que sa mère était là aussi, donc elle ne pouvait pas m'accuser de quoique ce soit. Il a descendu les escaliers, mais à décider de sauter les quatre dernières marches. Double fracture, son bras ressemblait à un spaghetti. J'ai même cru que mon ex allait tomber dans les vapes en voyant la fracture. Bowie tout sourire qui vient me voir et qui me sort l'air de rien « regarde papa, c'est trop cool, mon bras, on dirait un dinosaure ! » J'étais sur le cul, il n'a rien dit, même pas un pleur. Pour le récompenser de son calme, les toubibs, on mit un masque d'opération à l'un de ses doudous. Il était tout fier, tu l'aurais vu. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il n'est pas farouche en milieux hospitaliers. »

Le sourire aux lèvres et ce même après avoir galéré à écrire son mot, le flic prit le portable tendu par Rachel et contacta l'école pour les prévenir qu'il ne pourrait aujourd'hui, récupérer Bowie et qu'il laissait de ce fait Rachel, le faire à sa place. Le directeur se montra concilient pour une fois et accepta de laisser le petit quittait l'établissement avec le docteur Cupcake. « -Il sort aux alentours de 16 h » Sa main valide venait de trouver avec un naturel déconcertant celle de la belle brune sans se douter un seul instant de l'effet produit par ce geste. Lui qui s'était promis de garder une bonne distance pour s'éviter quelques complications au vu du statut marital de la miss et aussi parce qu'ils étaient censés n'être qu'amis, avait une fois de plus failli et ne pouvait s'empêcher de réclamer un contact aussi futile soit-il. Et sans crier gare, le temps s'arrêta sans que cela ne les gêne. Les regards, les sourires, les silences tous étaient de concert pour rendre le moment agréable. Le cœur de Frank demeurait quant à lui soumit à des battements aussi intenses que le sommet de la montagne russe, que le wagon s'apprête à descendre d'une traite sans que l'on ne puisse rien faire pour empêcher cela de se produire. Tâchant de se reprendre pour ne rien laisser paraître, le flic laissa la demoiselle prendre la parole et se prépara à en faire de même toujours porté par ce sens de l'humour si particulier qui semblait ne pas avoir changé malgré les décennies passées. « -On va prendre un tarif groupé pour les cartes d'abonnement aux « merci, ça me fait plaisir de te faire plaisir » qu'en dis-tu ? Bon aller traite de plaisanteries, je vais suivre tes recommandations et me reposer pour être au taquet lorsque Bowie franchira les portes de cette chambre. »

Il aurait pu s'arrêter là, il aurait DU s'arrêter là pour s'épargner bien des désagréments, mais l'Américain céda à la tentation de demander à son amie, une dernière étreinte comme avant. Un « avant » qui semblait si loin et sonnait étrangement à présent. Rachel fut, quant à elle, incapable de dire « non » et se prêta au jeu de l'étreinte en passant ses bras autour de son patient. Cette étreinte qu'ils avaient tant de fois répétées adolescents, semblait à présent si étrange, certes pas désagréable, mais différente de ce qu'elle était par le passé. Frank ferma les yeux pour mieux savourer l'instant puis il accepta bien malgré lui que cela s'arrête. Leurs regards se croisèrent à nouveau, ils arboraient également ce même sourire alourdi par une once de tristesse qui malgré l'absence de mots, en disait long sur les ressentis de nos deux protagonistes. « -Je vais me reposer promis » Et alors qu'elle lui approcha son portable, Frank en profita pour lui prendre délicatement la main et la ramena jusqu'à lui pour déposer sur sa joue un tendre baiser « -Tu l'as bien mérité celui-là ! Je n'hésiterais pas à t'appeler si j'ai besoin d'un cupcake promis ! » dit-il en laissant paraître son sourire charmeur « -A tout à l'heure ! » Il consentit enfin à la laisser partir et s'octroya quelques minutes de conversation à sens unique avec Morphée.

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() message posté Mer 5 Juil 2017 - 17:06 par Rachel-Mary Parker-Davis




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Peu importe à quel point on est résistant. Un trauma laisse toujours une cicatrice. Ça nous suit chez nous, ça change nos vies. Les traumas perturbent tout le monde mais c’est peut être le but. La douleur, la peur et tout le reste. Peut-être que traverser tout ça, c’est ce qui nous fait aller de l’avant, ce qui nous pousse. Peut être qu’on doit être un peu amoché avant d’être à la hauteur.



Frank assurait que son petit Bowie était courageux, qu’il s’était cassé le bras l’année passée et qu’il n’avait même pas pleuré. Au moins, il avait déjà été à l’hôpital et avait donc vu par lui-même qu’on l’avait bien traité, ce serait donc facile pour la pédiatre de le rassurer quant au traitement de son père. Rachel connaissait désormais l’heure de sortie du petit, elle serait donc devant l’école, papier en main, avec dix minutes d’avance, ponctuelle comme elle savait l’être.

Avant qu’elle ne le laisse se reposer, le nouveau patient avait réclamé un câlin à son amie, qui se prêta donc au souhait de l’inspecteur, sachant pertinemment que ce n’était pas une bonne idée et que ça lui ferait d’autant plus mal de devoir se détacher de lui par la suite. Mais Rachel était bien incapable de dire « non » à Frank. Et alors qu’elle s’apprêtait à se redresser, il lui donna un baiser sur la joue. Aussi brève que fut cette action, elle n’en eut pas moins l’effet d’une éruption volcanique. La brunette avait l’impression de se retrouver vingt ans en arrière, alors que son petit cœur ne battait que pour ce garçon frêle passionné de poésie. Complètement déboussolée, elle n’entendit même pas ce qu’il lui dit par la suite et quitta la pièce lentement. Une fois la porte refermée, elle s’adossa quelques secondes au mur du couloir pour se remettre de ses émotions. Heureusement, aucun membre du personnel ne passait à ce moment précis pour lui demander ce qu’elle avait. Et puis même si ça avait été le cas, ils commençaient à la connaître, elle n’était pas du genre loquace.

Le Dr Davis regagna son bureau et contacta sans attendre des entrepreneurs pour achever les travaux de la caserne. Ils seraient présents dès le lendemain matin. Elle eut ensuite le temps de réaliser l’ablation d’un appendice infecté avant de se rendre à la sortie de l’école de Bowie, après avoir repassé des vêtements "civils". Après avoir montré le mot de Frank, on la laissa emmener le garçonnet, qu’elle avait immédiatement reconnu. Il avait les mêmes yeux que son père. Samuel, baptisé Bowie par son père, reconnut Rachel lorsqu’elle se présenta, il semblait que Frank ait effectivement parlé d’elle. Aussitôt, elle lui expliqua pourquoi c’était elle qui venait le chercher et le rassura quant à l’état de santé de sa tête brûlée de paternel, qu’il n’en aurait pas pour longtemps mais qu’il fallait quand même qu’il reste quelques jours à l’hôpital pour s’assurer que son bras soit stabilisé pour retrouver toute l’amplitude des mouvement. Bowie était un petit garçon très intelligent et ne se laissa pas démonter par l’annonce. Rachel commanda donc un taxi pour retourner sur son lieu de travail. Ils ne mirent pas plus de vingt minutes à arriver et c’est à 16h30 pétantes que la pédiatre toqua à la porte du patient Turner, dix minutes après lui avoir dit par SMS qu’ils arrivaient.

Bowie s’engouffra dans la chambre à peine Rachel eut-elle ouvert la porte et bondit sur le rebord du lit pour aller saluer son père et lui poser une multitude de questions sur la mission qui lui avait valu une telle blessure. Le gamin eut l’air de trouver ça cool et avait déjà hâte de tout raconter à ses copains dès lundi matin. Rachel resta vers la porte, les bras croisés, attendrie de voir Frank avec son garnement.

-Est-ce que tu veux que je vous laisse ? Tu as pu appeler ton ami ? s'enquit-elle.

Peut-être était-il fatigué, si c'était le cas, Rachel pouvait toujours emmener Bowie prendre un goûter à la cafétéria de l'hôpital.





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