Raphaëlle § I feel infinite.

Aujourd'hui dans « QG » nous recevons Miss Raphaëlle Perault-Hill, membre de Mensa Londres, gagnante du prix de l'espoir féminin en Innovation Hortitechnique, fille de Fergus Hill, PDG des Whisky Hill-McKay.

Journaliste : Bonjour Miss Perault-Hill, quel effet ça vous fait d'avoir reçu un tel prix ?

Raphaëlle Perault-Hill: Bonjour Miss Dunn et bonjour aux lecteurs de QG. Je tiens d'abord à préciser que ce prix est à partager entre moi et mes consœurs du groupe In Vino Veritas. Nous avons travaillé plus de 18 mois sur la nouvelle méthode de foulage du raisin ainsi que l'assainissement des terres et les vendanges par cycle lunaires. Tout a commencé quand j'ai lu un livre sur l'astrologie. J'ai trouvé une infime corrélation avec mon travail et j'y ai mis ma sueur si je puis dire. Je ne suis pas une femme de science, c'est donc mon groupe qui a mis en place les prototypes de vignes sans OGM et nous avons attendu toute une année afin de gouter ce vin. Je suis donc fière de mon prix et je tiens à remercier toute mon équipe.

J : C'est incroyable. Un si petit détail dans un livre et vous avez mis en place tout un processus qui vous a fait gagner un prix prestigieux et qui vous a fait rapporté des millions. Votre vignoble appartient désormais à Kanye West et tout cela sans parler du patrimoine que vous aviez déjà par rapport à votre père. Vous avez seulement 21 ans !

R P-H : Vous savez j'ai toujours fonctionné comme cela. Les détails sont importants et la moindre idée novatrice doit être partagée. J'ai le don de trouver des liens entre deux choses totalement différentes. Je ferai peut être un bon flic. *rire * Oui j'ai vendu le vignoble de In Vino Veritas car, je me lasse assez vite des choses. Je veux avancer et j'ai un tas d'autres projets qui ne sont pas tous forcement liés à l'oenologie. L'argent n'est pas le plus important dans ce processus. C'est définitivement l'arrêt des OGM et le merveilleux goût de ce rouge. Que voulez-vous, j'ai toujours été en avance.

J : En parlant de ça, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre histoire. Votre enfance peut être ?

R P-H : Et bien pour commencer je suis née dans le sud de la France. Ma mère est un professeur de piano et mon père était en déplacement pour l'ouverture d'une boutique de Vin et Spiritueux qu'un de ses amis venait d'ouvrir. Je suis née de leur rencontre et de leur bref relation et malgré le sordide de cette histoire il m'a reconnue et a subvenu à mes besoins. J'ai été élevée dans la garrigue et j'avais l'école à la maison. Des profs que mon père envoyait. A ce jour je parle cinq langues et je joue six instruments. J'ai eu une enfance normale je dirais. J'étais plutôt solitaire mais, ça ne me déplaisait pas.

J : C'est une histoire assez rocambolesque vous en conviendrez. Et ensuite l'adolescence ?

R P-H : Bof, rien de bien intéressant. Quand j'ai eu quatorze ans je suis partie vivre avec mon père en Ecosse 6 mois et aux Etats-Unies un an et demi. Ensuite, j'ai décidé de rester vivre chez une tante en Ecosse car, elle possédait la bibliothèque personnelle la plus enrichie qu'il m'ai été donné de voir dans ma courte vie. Je suis domiciliée à Londres depuis 6 mois maintenant et ma mère habite dans le Surrey et est toujours professeur de piano. Je pense qu'elle est fière de moi. Nous avons toutes les deux des caractères différents. Elle est la joie de vivre incarnée et il est vrai que je n'ai guère de temps pour « profiter » de la vie dans le sens que l'accorde les gens de ma génération.

J : Vous semblez en effet très accomplie. Quand est-il de vos projets pour le futur ? Quelque chose que vous pourriez nous partager ?

R P-H : Pas vraiment pour être honnête. Mes projets sont plus ou moins flous pour le moment. Je passe le plus clair de mon temps à la bibliothèque afin de trouver mon prochain projet. L'envie de voyager se fait sentir mais, je sais que pour une fois je devrais être raisonnable est essayé de m'établir vraiment quelque part. Je verrais bien où la vie me mène. Des fois il est sage de ne rien attendre de celle-ci.

J : C'était Miss Perault-Hill avec nous. Merci à elle d'avoir partagée sont histoire. J'espère qu'elle inspirera les jeunes demoiselles qui veulent faire de leur vie un havre d'indépendance et de réussite. Nous nous revoyons le mois prochain avec l'interview du Millionnaire de l'Année Maxime Ernest Desrosiers et de sa compagnie de montre de Luxe. Passez d'excellentes vacances.