"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici vince doesn't share romy + solal & romy  2979874845 vince doesn't share romy + solal & romy  1973890357
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() message posté Ven 10 Fév 2017 - 14:46 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Il habite à Brixton. Il s’est pris pour David Bowie? Je roulai des yeux en agitant les bras. Les décorations gonflables tourbillonnaient sous le vent mais je ne formalisais pas du ridicule de la situation. Solal et Romy en couple. Genre. Salops. Ils m’invitent pas au dîner mais Juliette m’adore. Tout l’monde il adore Vince. Je claquais nerveusement les dents en longeant les avenues du métro. C’est parce que j’me comporte comme un môme. N’importe quoi ! C’était l’excuse la plus stupide au monde. Bon, j’avais pas la lumière à tous les étages mais au moins, j’avais la classe à tous les égards. Je pinçai les lèvres sur le filtre de ma cigarette. Imaginer leur mascarade, fixer leurs étreintes idiotes, je refusais de mentir pour l’amour. Mes sourcils se fronçaient derrière un nuage de fumée. J’avais toujours vigoureusement défendu le droit de chaque être humain à pécho – quelque soit la couleur et le sexe. Et c’est comme ça qu’on me remerciait ? A croire que j’étais entouré d’ingrats. Ma Romy, ma bataille. Je grognais afin d’affirmer ma colère. Ma démarche vacillait entre les passants, bravant le froid et les giboulées londoniennes. C’était l’heure de la branlette mais on gâchait mon rituel en me poussant à sortir aussi tard. Je haussai les épaules avec désinvolture. Je portais ma chemise porte-bonheur. Une mouette m’avait chié dessus à Brighton, et depuis, je la mettais dans mes réunions de travail. Hé, le juge Meyer ne m’avait toujours pas viré, malgré ma tentative de lui revendre de la coke, c’est que la mouette était magique. Je m’arrêtai afin d’inspirer les vapeurs de mon extase. Le cannabis ne parvenait pas à calmer mes angoisses – il y avait une sensation étrange dans mon estomac. Pour une fois, ce n’était pas la faim. Et si elle s’rendait compte qu’elle préférait Solal ? Il avait engrossé personne puis il avait l’air moins con maintenant qu’il avait enlevé sa perruque. Je m’agitais dans les ruelles en traînant ma mauvaise humeur. La pluie cliquetait sur mes ballons – pas les vrais – les autres : mon cadeau pour Juliette. Elle était venue de France, je me devais, par respect, de lui offrir quelque chose. La seule boutique ouverte était le crazy store, après avoir hésité entre un masque de bal et un coussin péteur, j’avais opté pour la solution de facilité. Je me redressai devant l’immeuble. Mon menton était froissé, barré par une grimace offusquée qui se répandait sur tout mon visage. J’avais essayé de sourire devant le miroir. Mais j’avais réalisé que j’avais pas envie. Tanpis pour eux. Je hochai la tête en saluant le concierge, puis je m’élançais dans les escaliers menant jusqu’à l’appartement. Brixton sérieux. Juste ça, c'est énervant. Je sautillai sur le pallier en braillant. «Escargot Berlingot ouvre-moi ta porte !» Ils bougeaient à l’intérieur. Etaient-ils entrain de s’embrasser ? Comme ça sans respect ? Je m’énervais contre la poignée. La lumière du vestibule filtrait à travers les rainures du parquet. Solal apparu devant moi. Je me penchai vers son cou afin d’inspecter ses lèvres. «Si je sens le Romy en toi, t’es mort.» Déclarai-je en reniflant sa mâchoire. «Menteur, t’as pas honte ?» Je bourgeonnais en m’introduisant dans le salon. «Bonsoir, bonsoir. Juliette vous êtes mag-ni-fique.» Tentai-je avec un accent à passer à la tronçonneuse. «Je vous ai ramené un souvenir.» Je souris en m’agenouillant dans un geste chevalier. J’étais prêt à toutes les séduire. Après ce soir, même sa mère, allait m’aimer plus que lui. Tsss, Brixton! En plus Bowie il est mort.
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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 0:29 par Solal D. B. Fitzgerald
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✻✻✻ Juliette voulait croire en quelque chose. Juliette voulait croire que son fils unique allait bien. Qu'il avait la santé, l'amitié, l'amour. J'avais l'amitié, je pouvais prétendre avoir le reste. Alors, Romy était arrivée tôt aujourd'hui. Nous avions passé l'après-midi à préparer le repas. Avec difficulté. Et marmiton.com. J'étais stressé, et le fait de ne pas fumer ne m'aidait en rien. Je ne voulais pas que ma mère s'inquiète. J'allais, plutôt bien. Romy devait être ma petite amie ce soir, pour réchauffer le coeur de ma mère. Elle avait fini par me pardonner mes erreurs du nouvel an. Alba. Mon estomac se contracta. Je n'aimais pas penser à elle. Elle était le fruit défendu. Interdit. Dangereux. Romy avait fait semblant d'oublier, pour que nous puissions de nuveau être amis. Malgré tout, je ne pouvais vivre sans elle. Elle était essentielle. A ma stabilité mentale et physique. A mon bonheur. Je passais un bras autour de ses épaules et tirais maladorais maladroitement la peau de sa joue. Je n'étais pas doué pour les marques de tendresse. J'écoutais ma mère raconter ses dernières semaines sur Paris. Elle semblait si heureuse. J'eus un sourire. Tu peux être tranquille maman. Maintenant c'est Romy qui prend soin de moi, comme toi. Ma meilleure amie me connaissait comme sas cpoche. Elle était la seule à posséder un double des clefs de mon appartement. Au cas où. Elle était la seule à pouvoir toucher mes cheveux. Elle les avait même coupé. Je restais silencieux. J'étais angoissé. J'avais la sensation que les choses ne se dérouleraient pas comme prévu. Et j'avais raison de penser ainsi puisque je ne tardais pas à entendre la voix de l'autre plaie derrière la porte. Je vis le visage de Romy se décomposer et ma mère se réjouir. « C'est Vince? ? » Demanda-t-elle en me suivant du regard. Ouais, c'est l'blaireau. J'ouvrais et supirais suite à ses mencaces. Il fit tout un cirque devant ma mère. Je restais bras balants, à observer la scène. « Tant qu'on y est, tu veux boire quoi ? » Je trainais les pieds jusqu'à la cuisine. Le coeur lourd. Vince était trop con. Il allait tout gâcher. Et je ne pouvais rien dire. Puisque Juliette était là.
✻✻✻
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 13:56 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Le soleil se couchait sur l'horizon. Je regardais le décors à travers la vitre tout en répondant aux quelques nombreux sms de Vince. Il n'était pas pour ce qui se tramé. Faire croire à Juliette que nous avions découverts la passion amoureuse, Solal et moi. L'amour transcende. L'amour rend bête et idiot. Vince me rendait idiote, mais je ne trouvais pas la force de poser les mots. pas encore Je me tournais vers la silhouette chétive de mon meilleur ami. Je lui en voulais encore. Pour le jour de l'an. Pour Alba. Je détestais cette fillette. Sans aucune âme, sans aucune personnalité. Ses élans étaient mesquins et jaloux. Comment un homme aussi gentil que mon Soleil pouvait prétendre s'intéresser à ce genre de nana. Je voulais qu'il passe outre ses courbes et qu'il voit la noirceur de son coeur. Alba n'est pas une gentille fille. Elle va te faire souffrir. Elle me fait du mal Sauf qu'il m'avait manqué. Son rire. Sa voix. Son regard enfantin. Comment rester fâché avec Poca ? Ce soir était le soin des fantaisie et des faux semblants. Nous avions passé l'après-midi à essayer de cuisiner. Les recettes étaient explicites mais nos doigts maladroits. La cuisine était en chantier quand Juliette était arrivée. Mais elle avait sourie devant nos efforts. Le bras de Solal se posait lourdement sur mes frêles épaules pour me tirer la joue. J'arquais un sourcil en penchant la joue de l'autre côté. Je fronçais les sourcils en lui pinçant les côtes. Comme des gamins. Nous étions deux gamins alors que Juliette nous racontait ses aventures parisiennes. J'avais déjà eu l'occasion de courir sur les pavés de la capitale. Paris. La ville des amoureux, de l'art et des lumières. Je me souviens encore de cette soirée où nous avions couru sur les quais de Seine pour échappé aux flics. Fumer c'est mal d'après les autres. Mais c'est parce qu'ils n'étaient pas aller dans notre monde édulcoré. Un bruit se fit entendre. J'arquais un sourcil en regardant Juliette. Ma belle mère d'un soir J'haussais les épaules. Vince n'était pas censé venir mais je reconnu sa voix. Je levais les yeux au ciel. Il allait tout gâcher. Je posais mon regard réprobateur sur lui, l'espace d'une seconde, puis je le détournais. Je lui en voulais de cette mascarade, mais je voulais sourire. Parce qu'il était là. Comme à chaque fois. Il faisait son cirque à la mère de Solal. T'aurais dû nous dire que tu passais. Tu manges comme quatre. On en aura pas assez soufflais-je. Il va prendre une Corona comme d'hab et toi ?  c'était un automatisme. Je vivais avec Vince. J'aimais Vince. Je savais ce qu'il aimait, mais j'étais censé partager ma vie de Solal sans connaître ses préférences. Oups. Je rejoignais Solal dans la cuisine, posant ma main sur son bras. T'inquiètes. Il parait con. Il est con. Mais il gâchera pas tout. Il sait que c'est important pour toi et Juliette je déposais un baiser sur sa joue en ébouriffant ses cheveux.  Vous restez combien de temps sur Londres Juliette ? demandais-je en apportant sa bière à Vince. Je me penchais vers son oreille tout en la décapsulant. Fais pas l'con. J'ai parié l'reste de beuh avec Solal  je tapotais son épaule. Prendre Vince par les sentiments. C'est facile.
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 20:24 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Quel con! T’as même pas demandé ma permission. Romy n’était pas une victoire. Romy, c’était la vie. Mon coeur venu d’ailleurs. Son sourire pulsait dans mes veines afin de se mélanger aux vapeurs de l’éther. Hypnotique, dans ses mouvements. Harmonique, entre mes bras. Elle me possédait comme un instrument. Je l’observais en silence. Ils ne comprenaient pas. Je ne voulais pas partager parce que je perdais le rythme sans elle. Je ne savais plus me tenir, respirer. Je romy donc j’existe. Je l’avais réalisé trop tard. Ma meilleure amie était aussi, une extension de mon âme. Je l’embrassais dans mes pensées. Je l’étreignais sans la toucher, car je ne voulais pas blesser Solal autant qu’il me blessait. Je ne voulais pas lui retourner les coups de poignards, les injustices et les gamineries. Je n’avais pas la maturité pour lui pardonner cette idée. C’était ridicule. Pourquoi Juliette songerait-il à son couple avec Romy? Ne lui parlait-il jamais de moi ? De nous ? Avait-il honte de ma dégaine désinvolte? Tout comme mes parents lors des réunions familiales. Je baissai les yeux vers mes poignets. Ma chemise était remontée jusqu’aux coudes, dévoilant les trajets sinueux de l’héroïne. La piqure de l’aiguille avait laissée une marque opaque. Une magnifique morsure. Je tournai la tête afin de longer le vestibule. Mes ballons étaient aussi colorées que mes pensées. Je jouais ma parade afin de retenir toutes les attentions. La Corona était pour moi. Romy connaissait tous mes goûts. Elle pouvait lire dans mes yeux, reconnaitre la jalousie, ma démence. Romy le savait - à chaque fois qu’elle n’osait pas m’avouer ses sentiments, je lui confessais les miens. C’était le seul moyen de maintenir l’équilibre. Je bus une gorgée de cidre. Le liquide roulait gracieusement dans ma gorge. Il renforçait ma transe et mon envie d’évasion. «C’est bon. Je ferais grève de la faim.» Déclarai-je en boudant. Bien sur, je comptais me jeter sur la nourriture dès que nous serions attablés. Ce n’était qu’une fausse manoeuvre. Une façon de paraitre au-dessus. «Solal t’as pas encore demandé Rom en mariage? Moi j’lui ai donné une bague que j’ai gagné dans le distributeur.» Affirmai-je en m’affalant sur le canapé. Je les regardais sans broncher. Puis lorsqu’elle s’approcha pour chuchoter à mon oreille, je la retins contre moi. Je l’obligeai à s’assoir sur mes genoux. «Fallait pas tout parier. Heureusement j’ai toujours un stock.» Soufflai-je en effleurant sa tempe. Je fixais Juliette. Elle était dépassée par les événements. C’était le moment d’en rajouter une couche. Je commençais à minauder d’une voix fluette. «Rooommmmyyyyy je dors encore dans ton lit ce soir pas vraiiiii ? Je suis tellement fatiguééé. J’ai plaidoyé pendant trooiiiiis heures. C’était un cas de diffamation. C’est immoral, les gens qui disent des mensonges.» Je souris en reniflant ses cheveux. Elle sentait la liberté. Ma liberté. Je levai légèrement les bras vers Solal. «Tu peux nous rejoindre. J’veux pas accaparer ta meuf.» Juliette nous regardait avec de gros yeux. Bonne chance pour lui expliquer la situation. Pour lui faire comprendre que je n’étais qu’un cheveu dans la soupe.
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Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Mer 15 Fév 2017 - 23:52 par Solal D. B. Fitzgerald
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✻✻✻ Mes poings se ressérèrent autour du plan de travail. Vince était toujours un gamin. Il avait beau atteindre la trentaine, il ne comprenait toujours rien à la vie et aux autres. Un putain d'autiste capricieux. Il voulait Romy pour lui tout seul, mais je n'étais pas dans la dispute. Je ne l'avais jamais été. Je n'avais jamais aimé Romy comme Vince ou Camille. Mes sentiments étaient clairs et purs comme de l'eau de roche, il n'y avait pas à douter. Et pourtant, Vince continuait de se battre contre un Solal qui n'avait pas envie de se battre. Mec j'vais crever dans quelques années, tu peux pas rester peace deux jours? Je tentais de rester calme. De devancer les tremblements. Je ne pouvais pas fumer devant Juliette. Je n'avais rien pour me calmer, puisque mon meilleur ami avait décidé de se retourner contre moi. Il ne savait pas faire de nuances. Il mettait tout et tout le monde au même niveau - hormis Romy. C'était de ma mère dont il s'agissait. C'était celle qui m'avait donné la vie, celle qui m'avait donné sa vie. Romy tenta de continuer à jouer le jeu. Je m'étais éclipsé dans la cuisine. Parce que je n'avais pas la force de faire semblant. Je lui en voulais encore. D'avoir manqué de crever sur ce trottoir recouverts de confetis. Sous nos yeux. D'avoir été plus faible que moi, alors que j'étais innocent dans cette maladie qui me rongeait depuis toujours. Je lui en voulais de nous avoir abandonné. Je lui en voulais de cacher ma beuh. Je lui en voulais d'être aussi négligeant et détaché. Il avait beau être le pire des abrutis, nous continuons de l'aimer. Et il continuait de blesser. Je sentis ma Romy arriver près de moi. Je souris légèrement. Un rayon de lumière. Elle tenta de me rassurer. Je ne répondis rien. Je ne croyais pas en Vince comme elle croyait aveuglement en lui. Je risquais un regard vers ma mère. Elle se tenait près du canapé, le verre à la main, un sourire crispé sur les lèvres. Je vais lui briser le coeur. Je détournais le regard et attrapais mon paquet de cigarette dans la poche arrière de mon jean. En tremblant, j'en apportais une à mes lèvres. J'aurai aimé avoir un père pour me dire comment agir ainsi. J'aurai aimé que Julian soit là, afin qu'il me rappelle comment être fier. Comment être un homme. Comme lui. Mais j'étais seul face à ça. J'allais décevoir ma mère. Je fis rouler la molette du briquet et puisais mon courage dans les vapeurs de la nicotine. Je revins dans le salon et récupérais mon verre. « Quelques jours seulement, j'aimerai passer par Edimbourg pour revoir quelques amis avant de rentrer. Je n'ai qu'une semaine de vacances malheureusement... » En me voyant arriver, ma mère tendit le bras vers moi et je vins me réfugier contre elle. Tu vas avoir honte de moi dans quelques instants maman. Aussitôt pensé... Romy se pencha vers Vince et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Vince l'attira sur ses genoux. Et je sentis la main de ma mère se raidir. Je me détachais d'elle et tirais plus intensément sur ma cigarette. J'vais le nqiuer ce con. Je me mis à faire les cents pas. Il continuait, et ma mère. Ma pauvre maman... « Solal? Mon chéri? Arrêtes d tourner en rond. Tu vas t'hyperventilé mon coeur. Et arrêtes de respirer comme ça, on dirait un boeuf. Solal, tu m'écoutes? SOLAL ! » Je me tournais brusquement, au garde à vous. L'autorité maternelle avait frappé. Je vis ses narines s'écarter. Ses sourcils se froncer. Je la regardais, minable. Dans les yeux. Je suis désolé, maman. Je suis désolé d'être un incapable menteur et manipulateur. Un fils ingrat. Je tirais une dernière taffe sur ma cigarette et l'écrasais dans le cendrier le plus proche. Mes mains tremblaient comme jamais. Je m'approchais de Vince et Romy. Je tendis la main à ma meilleure amie doucement et la levais. Je la regardais. « Désolée Rom's. » Puis j'attrapais Vince par le col et le levais. Je le tins fermement jusqu'à la chambre et le jetais au sol. Pas d'violence devant les mamans. Mon poing vint naturellement rencontrer sa joue. Le second tout autant. Mon poing se leva une troisième fois, mais ne frappa pas. Je le giflais. Puis lui relevais la tête. « Tu te soucies des fois, de comment je vais? De ce que je ressens? De pourquoi je fais certaines choses? T'as déjà entendu parler d'Elsa? D'Alexandra ou d'Alba? Je te considère comme mon meilleur ami, mais t'es plus un boulet que je me traîne depuis quelques temps déjà. Depuis quand t'as oublié les règles de l'amitié? T'as préféré te perdre dans ta drogue de merde, jusqu'à en crever! MEC JUSQU'A EN CREVER!!! Plutôt que de venir me parler. Plutôt que de venir me demander mon aide. Vince, j'vais crever dans les prochaines années, j'ai rien d'autre à foutre que de m'occuper de ceux à qui je tiens! » Je marquais une pause. Il semblait réellement choqué que je parle autant. D'un coup. Bah oui mon couillon, moi aussi je sais faire des phrases. J'avais cessé de le frapper, mais je le maintenais toujours fermement, afin qu'il ne me frappe pas en retour. « Mes crises ont augmenté. J'ai fais pas mal de malaises. On m'a envoyé chez une psychiatre s'teuplait. Genre j'suis un putain de taré. Alexandra est partie. Je ne sais pas si elle est juste partie, ou si elle est morte. Je sais juste que c'est fini puisqu'elle ne m'a jamais rappellé. Pour ça que j'ai pécho Alba... Et j'ai perdu Romy, Vince. Là qu'elle accepte de me reparler, j'ai tout gâché. A cause de toi. Je voulais rassurer ma mère, je voulais qu'elle ne s'inquiète pas pour moi... » Je le relâchais. Je passais une main dans mes cheveux. Je me dirigeais vers ma boîte magique et en sortais un gros bédot roulé. Je l'allumais et me mis à fredonner Shake d'Otis Reading en me dandinant légèrement. Je me rapprochais de ma mère et continuais de chanter, et de fumer en tournant autour d'elle. Elle ferma les yeux, et toussota puis me regarda. Elle m'arracha le joint des mains. Elle me regarda, quelques instants. Puis tira une grosse latte dessus. Je m'éloignais, ahuri et tournais la tête vers Romy. Merde. Ma mère. Une Sista. « Maman? Tu fumes? » Elle tira une nouvelle latte et hocha la tête. « Tous les soirs depuis le jour où j'ai rencontré ton père mon garçon. Maintenant, expliques toi. »Je déglutis. Autorité maternelle. Le retour. Elle me rendit le joint, comme pour m'encourager et je tournais la tête vers Romy, le regard suppliant. Je n'avais pas la force de parler. J'aurai voulu pouvor me cacher. Et digérer le fait que déjà dans le ventre de ma mère, j'étais un accro à l'herbe. J'en avais presque oublié Vince.
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() message posté Jeu 16 Fév 2017 - 21:48 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Fais pas l'con Vince. Gâches pas tout. C'est important ! et pourtant, il enfreignait les règles en passant le pas de la porte. Mes yeux se posaient sur son allure. Je voulais sourire en croisant son regard. Sentir la douceur de ses lèvres contre ma peau. Sa chaleur contre mes lèvres. Il m'avait manqué. Quand bien même je m'étais réveillée dans ses bras ce matin, j'avais besoin de m'y complaire en cet instant. De prendre ma dose. Mais je n'osais pas me l'avouer. Lui avouer. L'empreinte de Camille était encore contre mon coeur. Je l'avais chassé de mes pensées, mais les dégâts de notre relation passé faisait encore échos aujourd'hui. La peur de s'engager. De souffrir à nouveau. Avec Vince, tout était beau si on oublis Jenny il me faisait me sentir belle, même quand je ne l'étais pas. Il me faisait rire, même quand je n'en avais pas envie. Il me rendait heureuse malgré mes humeurs. Ce soir nous faisions un pas en arrière. Nous n'étions plus ensemble. Parce qu'aux yeux de Juliette, c'était son fils qui tenait mon coeur. C'était Solal qui était l'essence de mon amour. Le rythme de Vince avait perdu son équilibre. Mon regard s'était posé sur sa peau. Sur les lignes saillantes de ses veines et sur les marques de ses excès. Mes mains me démangeaient. Parce que je voulais baisser les revers de sa chemise et cacher son malêtre. C'soir, tu t'es rabattu sur une autre drogue Tandis que nous revenions de la cuisine avec l'apéritif je manquais de m'étouffer en entendant Vince. Automatiquement, je sentais le plastique autour de mon doigt se resserrer autour. Aussi puissant que l’étau de l'acier. Je voulais la cacher, mais elle me semblait affreusement grosse, bien trop pour ma poche. Je souriais en haussant une épaule On préfère prendre notre temps tu le sais bien. Dans vingt ans, une connerie dans le genre mes yeux étaient électriques, alors que mon majeur se levait dans sa direction, à l’abri des autres regards. Mon sourire se dirigeait vers Juliette. Je pouvais lire la tristesse dans son regard en pensant à son départ. Solal avait de la chance d'avoir une mère aussi aimante. Elle méritait ce petit scénario, ne serait-ce que pour offrir un peu de répits à son âme, à son coeur. Les épreuves de la vie s'inscrivait sur son visage. La maladie de son fils s'était posé sur ses traits pour les creuser, mais elle n'en perdait pas sa douceur. Je tendis la bière à Vince qui en profita pour me tirer sur ses genoux. J'enfonçais mon coude dans ses côtes pour ne pas faire de scandale. Tiens toi tranquille un peu. C'pas un jeu. Regardes comme elle a l'air contente. C'est pas l'plus important ?  soufflais-je à mon tour. Je soupirais en lui tournant le dos, mais mes fesses étaient bien sur ses jambes. Elles en avaient la forme. Vince continuait. Je soupirais jusqu'à ce que Solal ne se lève. J'attrapais sa main sans saisir la profondeur de ses excuses anticipées. Ils partaient tous les deux alors je m'approchais de Juliette.  Juliette, faut pas faire attention à Vince. Il vient de se faire larguer. Il est fragile en ce moment. Vous savez les hommes. nous levions nos bières en coeur. Je pouvais entendre les mots de Solal. J'attrapais donc la télécommande de la chaîne hifi pour monter le son. J'ai une subite envie de danser. J'sais pas ce qu'il me prend mais je le sens là. criais-je en essayant de porter ma voix au-dessus des notes. J'attrapais les vieilles mains de Juliette pour danser avec elle. Pour la divertir. Pour éviter de penser à Vince et Solal. J'occultais, pour mieux me porter. Une dizaine de minutes après, le coeur au bord des lèvres et le souffle coupé, Solal revenait. Je dressais le cou pour regarder où était Vince. Mâchouillant mon pouce, je me faisais violence pour ne pas aller le voir jusqu'à croiser Juliette tirer sur le joint. Le temps d'une seconde, j'oubliais tout. Vince. L'endroit. Comment je m'appelais. Le choc était violent. J'étais pas prête. Fais pas la rageuse, fais tourner Juju. J'dis Pet. Canana. Tu veux me tester sur une capitale. Près de loin, loin de près. Château en T Je les connais tous Je laissais tomber le joint par terre en voyant la dégaine de Vince. Mais qu'est-ce que t'as foutu. Regarde-le je me redressais pour rejoindre Vince. T'sais que tu le mérites. Mais j'aime pas te voir comme ça. C'est difficile à faire partir le sang sur les vêtements je souriais doucement en essuyant le  sang au coin de sa lèvre avec douceur.  T'as mal ?  je voulais lui fair un bisous magique. Quel bande d'abrutis que je m'trimballe C'est pour calmer ses tremblements. C'est le docteur qui l'a orienté vers une médecine douce. Et pour ce qui est de Vince... vous savez. J'crois qu'ils ont toujours eu un faible l'un pour l'autre. J'suis celle qui s'est interposée dans leur amour.  je haussais les épaules en posant la glace sur le visage de Vince. L'histoire est toute simple Juliette. Votre fils est un homme incroyable. Vous avez fait du bon travaille avec lui. Il se laisse parfois tenter par les plaisirs de la vie, mais il a des principes et des valeurs. Il ferait tout pour les gens qu'ils aiment. Pour vous. Il veut vous rendre fier autant qu'il l'est de vous. Ne vous inquiétez pas. On prend soin de lui.   je souriais en regardant Solal. T'es pardonné mimais-je du bout des lèvres. Dick, arrêtes de bouger où ce soir tu dors sur le canapé   soufflais-je en me retournant vers ce dernier. T'es un abruti. Mais je t'aime. N'aie pas mal s'il te plait. Sinon c'est moi qui ai mal. J'suis trop belle pour avoir des bleus aussi.
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() message posté Ven 17 Fév 2017 - 11:52 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Je ne les regardais plus. Mon esprit escaladait le ciel, il s’allongeait sur les nuages afin de quitter mon corps engourdi. La drogue avait fait son effet. Je me sentais invincible pendant une seconde. La chrysalide du papillon s’était brisée. Mais il refusait de prendre son envol. Il ne voulait plus déployer ses couleurs vers la source de lumière. Parce que cette connerie de lampe n’était qu’une illusion. Tous ces sentiments n’étaient qu’un mensonge. Je vacillais entre les murs - sans comprendre les raisons de leur mascarade. Sans assimiler cette réalité. Je portais l’étiquette du laisser pour compte. L’idiot de service. Le junkie que personne ne voulait approcher. Je redressai la tête avec lenteur. Je voulais retrouver Romy et l’étreindre avec lassitude, jusqu’au sommeil éternel. Je m’ennuyais de notre complicité, des regards sournois qu’on échangeait sur le bord de la chaussée. Elle pouvait tenir la seringue. Et je l’enfonçais dans ma chair pour m’exalter dans sa prise. Je m’avançais vers le canapé. Dans vingt ans un truc du genre. Parfois je la voulais tout de suite. Je voulais l’emmener sur les franges du pacifique et poser le genou sur le sable blanc de ces plages sauvages d’Australie. On avait toujours rêvé d’ailleurs. On voulait s’évader sans compter. Mais Solal était malade. Il ne pouvait plus partir avec nous. Je l’observais sans parvenir à détailler son expression. Il était en colère. Mais je me fichais de ses états d’âme. Je me fichais de Wilson et de toutes les saloperies qu’il ingurgitait par obligation. La différence, entre sa douleur et la mienne, c’est que j’étais mon propre médecin. Je choisissais mes doses et mes chutes. Je me laissais tomber sur les oreillers. Romy était prisonnière entre mes mains. Mais j’avais les jambes engourdies. Mon coeur était pris d’une inertie atroce. Chaque battement était une vibration maléfique. Mon regard était possédé par la jalousie. Je soupirai dans ses cheveux, car malgré ses paroles, malgré la douceur de Juliette et ses sourires apparents, je ne parvenais pas m’arrêter. Solal s’approcha en tremblant. Il me prenait par le col mais je ne réagissais pas. Je n’étais qu’une marionnette pour lui. Un visage qu’il cognait pour se donner un peu d'importance. Ses reproches n’avaient plus aucun sens. Je souris avec amertume. Puis je haussai les épaules en essuyant une perle de sang qui avait naquit sur ma bouche. «J’ai entendu parler d’Alba. Elle a dit que t’avais l’éjaculation précoce.» Déclarai-je en m’appuyant sur la porte. « Et c’est quoi l’soucis? On va tous crever toi le premier. Tu penses jamais que c’est toi qui fout la merda ici. Tu te demandes jamais c’que j’vais faire quand toi tu seras plus là. Si j’veux marier Romy j’serais sans témoin. Si j’veux m’confier dans vingt piges t’seras pas là. T’es jamais là. A quoi bon t’raconter ma vie? Si on part tous en même temps c’est plus facile. Et si tu penses que ta pauvre mère est contente juste parce que tu fais semblant de baiser ma meuf c’est que t’es encore plus con que c'que j'pensais. Mais bon. J’aime pas les conflits. Comme tu veux. J’en ai rien à battre. Mon seul problemo c’est que tu gâches mon trip.» Je haussai les épaules en sortant un sachet de poudre. Je déposais une pincée dans mes narines. Mes cloisons saignaient déjà mais j’aspirais les bienfaits de la coke afin de tenir debout. «Et au fait tu tapes comme une gamine.» Le salon était bruyant. Romy s’agitait afin de maquiller la réalité. Sa silhouette était devenue floue. Je la laissais m’effleurer - parce que je ne ressentais plus rien. Je ne remarquais plus rien. Même pas le joint entre les lèvres de Juliette. « T'as mal ?  » Non. Je me penchais afin de la prendre dans mes bras. J’avais l’impression qu’on nous séparait. Que ces jeux nous éloignait tout le temps. Je posais ma tête sur le creux de son épaule afin de l’embrasser discrètement. Son parfum se mélangeait à la frénésie de la drogue. Puis je la lâchais dans un regain de conscience vacillant. Je ne voulais pas qu’elle se justifie à ma place. Il était temps de lever le rideau. Je souris en tendant le bras vers Juliette.  «Faut le tourner.» Je saisis le filtre afin d’en aspirer toutes les cendres. Je me tournai vers Solal d’un air provocateur. «Ouais Solal se drogue parfois. J’lui ai tout appris.» Je soufflais la fumée en me calant contre le téléviseur. «Suis désolé Juliette. J’ai juste du mal à les voir ensemble. Vous savez s’qu’on dit. On est tous un peu amoureux de ses meilleurs amis. Suis amoureux des deux. Et j’ai l’impression que s’ils finissent ensemble. J’me retrouverais seul. C’est que des conneries. Solal est un chic type. Il a juste besoin d’une bonne coupe de cheveux et mi gusta.» Je fis la moue en écrasant le joint sur le parquet. J’avais besoin de quelque chose de plus fort. Plus grand. «J’dois aller au petit coin.» Soufflai-je en m’enfermant dans la salle de bain. Je détestais les compromis. Je les détestais de m’imposer une bonne conscience, lorsque ma seule envie c’était de faire entendre ma voix. De leur dire que je voulais rester aussi.
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Solal D. B. Fitzgerald
Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Dim 26 Fév 2017 - 19:09 par Solal D. B. Fitzgerald
Vince doesn't share romy
Solal  + Vince + Romy

✻✻✻ Juliette m'avait dédié sa vie. Son énergie. Elle m'avait réconforté, et soutenu dans n'importe quelle épreuve. Sans jamais faiblir. Et je l'avais abandonné. J'avais décidé de partir pour vivre ma propre vie. Pour qu'elle aussi puisse vivre. J'avais toujours espéré qu'elle rencontre quelqu'un, qu'elle refasse sa vie, qu'elle ai un autre enfant. Qui lui, ne l'abandonnerait pas. Qui lui, ne mourrerait pas. Mais encore aujourd'hui, elle était seule. Elle m'était restée fidèle. Elle était restée fidèle à Léopold alors que lui avait refait sa vie. La mise en scène de cette mascarade était une idée stupide. Mais elle venait du coeur. Ma mère ne méritait pas de souffrir, de s'inquiéter pour moi. Les choses ne changeraient pas. J'allais partir, et elle allait rester. Mes mots sortaient les uns après les autres, tentaient de reformuler clairement toute la peine que mon meilleur ami venait de causer. Par pur égoïsme, par orgueil. Et j'espérai qu'il comprenne. Qu'il se rende compte de son erreur. Mais il n'en fit rien. Et je laissais retomber mes bras, vaincu. L'éjucalation précoce? J'arquais un sourcil. Ca ne valait pas le coup de rectifier le tir. Je possédais une chose qu'il semblait avoir perdu : la loyauté. Je détournais le regard. Alba avait été une erreur. Pire encore, elle avait été un échec. J'avais trahis ma meilleure amie pour mes pulsions sexuelles. Je n'avais pas honte de la panne. J'avais honte de l'acte, en lui-même. Je regrettais. En avait-il des regrets? Il prit de la cocaïne et j'envoyais valser le sachet. Il ne savait pas s'arrêter. Il se tuait, lentement. Je l'écoutais parler, et me reprocher d'être malade. Je secouais la tête, indigné. Blessé. Je passais une main dans mes cheveux et lançais en quittant la pièce : « Maries la maintenant, j'suis pas encore mort. Moi j'pourrai jamais marier quelqu'un. T'es vraiment trop con, Vince. » Je tentais de retenir mes larmes. Il ne se rendait pas compte. Il ne se rendait pas compte du mal qu'il me faisait. Ma plus grande douleur, c'était justement de les quitter. Mon autre douleur, c'était de ne pas avoir d'avenir. Je prétendais le contraire, mais moi aussi je voulais tomber amoureux, moi aussi je voulais me marier, avoir des gosses. Vince avait tout. Il avait Romy, et un futur bébé en route. Moi, je n'avais que Wilson. J'y étais déjà marié, depuis toujours. Je tirais sur mon joint. Il n'y avait rien d'autre pour calmer les élans de mon coeur. Je n'avais plus peur de la réaction de Juliette. Je n'étais pas un ange, il était temps qu'elle s'en rende compte. Mais ce fut elle qui supprit tout le monde. A fumer. Sur mon joint. Romy tentait de rattraper les conneries de son abruti. Lorsque ce dernier revint, je m'asseyais dans le canapé, et fixais le sol. Je ne voulais plus relever les yeux. Je ne voulais plus voir la déception dans le regard de ma mère, je ne voulais plus voir la sale gueule de mon "meilleur ami". Romy entreprit de s'occuper de lui. Je n'y fis pas attention. J'écoutais d'une oreille distraite ce qu'il se disait. Les mots de Vince ne calmèrent pas ma colère. Mais ceux de Romy me firent sourire. Merci d'être là. « Je ne veux pas que t'inquiètes, Maman.... » Murmurais-je, tête basse. J'étais redevenu un enfant face à la colère de ma mère. Je ne parvenais pas à retrouver mes couilles, elles s'étaient fait la malle. Un instant, j'hésitais à tâter mon entre jambe pour vérifier qu'elles étaient toujours là. Mais ce n'était pas la peine. Je me tournais brusquement vers Vince. Aller au petit coin? Je fronçais les sourcils et lançais un regar alarmé à Romy. Il ne s'apprêtait tout de même pas à faire cela? Je connaissais assez mon meilleur ami pour savoir de quelle manière il fuyait les conflits. Je me levais brusquement et le suivais jusqu'aux toilettes. Il avait déjà fermé la porte. Je me mis à tambouriner violemment à la porte. « Ouvre la porte. » Je continuais de frapper. Je jetais un regard angoissé à ma mère qui, inquiète, regardait dans ma direction. « T'as pas intérêt à faire ça. VINCE PUTAIN BORDEL OUVRE CETTE PORTE! C'est ma mère Vince ! Ma mère! C'est pas une meuf comme une autre, c'est ma mère!!!! » Je continuais de frapper violemment à la porte, en tant de l'ouvrir. Mais il n'ouvrait toujours pas. Je restais quelques secondes, devant la porte des toilettes. Silencieux. Je ne savais que faire. Si je devais le tuer, ou le laisser faire. Si je devais partir, ou faire comme si de rien n'était. Mes mains commencèrent à trembler. Plus intensément. Energiquement. Je les regardais, et tentais de les calmer. Mais je n'y parvins pas. Je tentais d'aller jusqu'à la porte, mais je ne contrôlais plus mes jambes. Je ne devais pas m'effondrer devant Juliette. Alors je marchais lentement jusqu'à ma chambre, et m'y enfermais. La tête se mit à me tourner. Trop d'émotions. Les ombres étaient là, dans le coin de ma chambre, à me fixer. Dégagez. Paniqué, mais ralenti, je cherchais mes médicaments. La dopamine se trouvait quelque part dans la pièce. Je ne devais pas augmenter mes prises, mais je n'étais pas en mesure de voir des gens dans cet état là. J'apercevais alors la boîte, posée sur la table de chevet. Je m'y dirigeais donc, mais n'y parvins jamais. Je m'effondrais sur le sol. Le coeur battant, le corps tremblant. Je me redressais. J'avais perdu le contrôle de mes jambes. Paniqué, je les frappais, tentais de leur redonner leur force. Mais elles m'échappaient. Je n'avais pas la force de me relever. Alors je m'étalais au sol, vaincu. Et je fermais les yeux. J'aurai voulu pousser mon dernier soupir. J'aurai voulu crever, et mettre un terme à cette attente interminable.
✻✻✻
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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 0:15 par Invité

one half of me is yours, the other half is yours. mine own,i would say; but if mine, then yours, and so all yours. Les murmures outrepassaient les alcôves, mais pas assez pour distinguer les mots. merde les gars articulez !  Pour autant, mon attention se reportée sur Juliette. Cette femme au regard aimant. A la tendresse apparente. La marque de la maladie s'était posée sur ses traits délicats. Elle respirait l'inquiétude pour son fils unique. Je comprenais ses maux. J'avais été à sa place alors que les préoccupations enfantines étaient au premier baiser. J'avais grandi dans l'espoir d'offrir la quiétude à Andrea. Une porte claquait. Solal sortie de la chambre pour nous rejoindre et par automatisme, je regardais par dessus mon épaule pour voir Vince. Cependant, il n'était pas dans ses pas. Alors je me levais pour le rejoindre jusqu'à le rejoindre dans l'embrasure de la porte. Il saignait. L'espace d'une seconde, je regardais Solal prise d'incompréhension. Nous étions les étoiles de la constellation mais ses branches avaient abîmer ma lune éternelle. Vince. Je passais une main délicate sur son visage pour soulever son menton et regarder les dégâts, essuyant la trainée pourpre. Le réparer. Si ses lèvres ne me répondaient pas, ses bras le firent. Mon souffle se décomposé contre sa gorge. Je posais mes mains dans son dos pour le lui frotter. J'suis désolé Dick d'jouer à la conne. Mais c'est pour Solal. C'est pour Juliette. J't'aime quand même  Je souriais à ses gestes. Il se montrait discret. Je me mordillais la lèvre en pressant ma main contre sa peau j'suis là. J'suis à toi puis nous retournions dans le salon. Juliette tenait un pétard entre ses lèvres. D'instinct, je frottais mes yeux. Rêve ou réalité. Adopte-moi Juju elle demandait des explications et Vince pris la parole à ma suite. Je me pinçais les lèvres en l'écoutant. Mon regard se posait sur lui, mais il ne me regardait pas, trop pressé de sentir l'opiacée emplir ses poumons. t'es pas seul t'sais. Tu l'seras jamais. On est là. J'suis là. Pour toujours. Vingt piges, c'pas long pour nous Il se trainait jusqu'aux toilettes et nous savions ce qu'il allait faire. J'interceptais le regard de Solal, cependant ses cris arrivèrent bien trop vite. Je soufflais en me redressant. Sol ...  il n'y avait pas de compromis malgré l'insigne. Malgré l'OD. Vince n'allait pas mieux malgré tout. Malgré nous  Laisse soufflais-je en posant ma main sur son avant bras. Je posais mon front contre la porte en grattant la porte du bout des ongles.  C'est que des conneries. J'te laisserais jamais. Si t'es seul. J'suis seule. Tsais bien y'a pas de burne sans l'autre. Enfin théoriquement parlant. Sinon c'pas intéressant  je riais contre la porte avant de soupirer Ouvres s't'eu plait. M'laisse pas derrière la porte. S'tu veux, tu feras ça après. Quand on rentrera  Je n'avais pas entendu la respiration de Solal s'épuiser dans l'agitation du vent, mais c'est le bruit sourd de son corps contre le plancher qui m'alerta. Je me tournais. Juliette était à genoux par terre pour tenter de calmer son fils.  Redresse ton froc. Bouge ton cul ! Solal est pas bien  je n'attendis pas que monsieur se lève du trône, se sorte l'aiguille de la chair. Je me précipitais vers la chambre pour tenir ses membres. Je me fichais des spasmes. De me prendre un coup. D'ailleurs dans un duel de force, sa jambe se levait pour frapper mon visage. Je tombais en arrière en me tenant la joue. Waouuh. Tu t'es mis au sport ou quoi. Va falloir penser à t'raser. J'ai bouffer un poil je me frottais la joue en m'approchant à nouveau. Cette fois-ci, je me posais sur le lit, penchant la tête vers la sienne. Mes mains se posaient sur son visage et je plantais mon regard dans le sien. Regarde-moi Solal. Calme toi s'il te plait. Je te promet que tout ira bien.  Faut pas t'énerver comme ça. Tsais bien que c'est pas bon pour toi. Respire. J'te jure que dès lundi, j'te mène dans un cours de préparation d'accouchement ! Fais le chien. Parait que ça marche bien. Demande à ta mère. Il en a fallu du courage pour sortir une touffe pareil  je souriais, en caressant sa joue.  t'énerves pas contre Vince. Il va bien. C'pas facile pour lui. On est juste trois cons qui avons peur l'un pour l'autre. Fort heureusement. J'suis la plus censée de vous. Imagine l'soucis que moi j'me fais. J'ai l'impression d'avoir deux gosses. Je l'accorde la métaphore est pas judicieuse. C'est carrément dégueulasse. Mais t'as compris le principe  je parlais pour essayer de le calmer. Ses tremblement avaient diminué, mais je savais que la force n'était pas revenu. Qu'il serait vide de toute énergie. Je tournais la tête en voyant Vince et lui fis signe de venir m'aider à coucher Solal sur le lit. Voyez comme il est paresseux votre fils. Une vrai diva soufflais-je en direction de Juliette.  Où est l'joint ? J'crois que c'est mon tour dis-je en me laissant tomber sur le lit aussi. La main de nouveau sur ma joue. L'con, j'étais bonne pour jouer la niggaz.
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