Shawn Halliwell

    On dit que mes parents étaient des êtres fous amoureux l’un de l’autre. Mon père aimait ma mère à la folie et vice-versa. Tout cela parait bien beau d’un premier abord mais lorsqu’on regarde en profondeur la relation que mes parents ont eu on se rends compte que ce n’était vraiment pas une relation saine. Pourquoi ?   Et bien en fait leur relation n’a duré qu’un weekend, ce fut bref mais assez long pour que je sois conçu. Mr. Halliwell quitta ma mère aussi vite qu’il était arrivé dans sa vie et lorsque celle-ci lui annonça mon existence il coupa tous les ponts.

    Ma mère était dévastée et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle reçut un appel de mon Co géniteur quelques semaines plus tard pour lui dire qu’il avait bien réfléchit et qu’un jour il prendrait soin de moi, seulement pas pour le moment. C’est pour cette raison que neuf mois plus tard je naquis, moi Shawn Halliwell et je portais le nom de mon père.

    Ma mère essaya tant bien que mal de subvenir à mes besoins pendant mon enfance. Mais l’argent ne pleuvait pas chez moi et du haut de mes sept ans j’étais quasiment l’adulte dans la maison. Ma mère passait son temps à prendre l’argent que mon père nous envoyait et à le dépenser en alcool et en drogues. Je prenais plus soin d’elle que, elle de moi. C’est pourquoi au final je fus placé en famille d’accueil. Ce fut l’école qui avait prévenu la police voyant que je n’avais jamais rien à manger dans ma boite à lunch et que je portais souvent les mêmes vêtements sales. Je n’eus plus vraiment de nouvelles de mon père et c’était tant pis pour lui. De mon côté je vieillissais passant de familles en familles et en subvenant à mes propres besoins. Je n’hésitais pas à voler de l’argent et des biens de valeurs à mes familles d’accueil. Cela me valut un changement constant de familles et même un séjour au Genest Detention Centre for Youth. À peine sorti du centre de détention, je me retrouvai dans une bagarre avec un autre mec pour des problèmes de drogues. Il disait que je lui devais de l’argent et bref, je ne l’ai pas pris. Je lui ai assené un coup sur le visage et s’en suivit une pluie de coups. La police dû s’en mêler et je me retrouvai encore une fois face à la justice. Considérant mes antécédents, on me laissa deux choix, soit je passais quelques mois en taule sois je suivais une thérapie pour contrôler ma colère, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour faire mon choix et la semaine qui suivis je me retrouvais dans un bureau face à un thérapeute qui était prêt à entendre toute mon histoire.

    Les années passèrent et j’étais désormais âgé de 23 ans. J’étais un adulte plus ou moins responsable. Je travaillais comme barman dans une boite de nuit et payais mon appartement. J’avais eu des petits emplois par-ci et par là sans jamais les garder trop longtemps puisque je finissais toujours par me mettre dans le trouble. Lorsque j’eu mon emploi de barman je décidai de le garder le plus longtemps possible puisqu’avec le pourboire c’était assez payant.