"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ...but beautiful mosaics are made of broken pieces. / lou-ann 2979874845 ...but beautiful mosaics are made of broken pieces. / lou-ann 1973890357
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Jake O. Cavendish
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() message posté Mer 21 Déc 2016 - 8:52 par Jake O. Cavendish
We cannot go back. That’s why it’s hard to choose. You have to make the right choice. As long as you don’t choose, everything remains possible. ✻✻✻ Dernière semaine avant Noël, et Jake ne s’est toujours pas inquiété de finir ses derniers cadeaux. Heureusement, il le fêtera en petit comité et a les cadeaux pour le jour J, mais il aurait bien voulu trouver un cadeau pour Olivia, quand il ira la voir. Il a beau y réfléchir, il ne parvient pas à trouver d’idée qui lui convienne pleinement pour sa cousine. Pas facile. Surtout qu’elle sait à quel point Jake est nul pour les cadeaux, alors il voudrait lui prouver qu’il peut réussir, parfois. Incapable de trouver une idée, il ne cesse de reporter, et surtout quand il est tant plongé dans le travail, profitant des congés de ses collègues pour avoir de meilleurs reportages.
Mais la vérité, c’est qu’il s’est aussi concentré sur le travail pour éviter de penser à autre chose. Depuis son retour de Hongrie, il ne peut s’empêcher de penser à la conversation qu’il a eue avec Lou-Ann. Et à Timéo, ce petit garçon qui pourrait être son fils. Il a toujours du mal à se faire à l’idée, à se dire que ça puisse être possible. Et, s’il en veut à Lou-Ann de lui avoir caché ça, Vicky a pu le raisonner, après de multiples conversations à ce sujet. Continuer de l’ignorer ne lui apportera rien, sinon d’avantage de rancune, et aucune réponse. Alors il avait finalement répondu à un de ses messages lui demandant une chance de s’expliquer. A discuter en quelques phrases envoyées du petit Timéo, la réponse était venue facilement à Jake : il voulait le rencontrer. Ça pourrait être son fils, même s’il ne comprend pas encore les raisons de ce ‘peut-être’, même s’il en veut à sa mère. Il veut en savoir plus. Et s’il a effectivement un fils, il veut pouvoir le connaître. Même si la situation n’a rien à voir, il ne veut pas que ça soit comme la relation que Jake a avec son propre père. Non, c’est la dernière chose qu’il voudrait pour son enfant. Simplement, il ne pensait pas qu’il était possible qu’il en ait déjà un, sans le savoir.
Alors il avait proposé à Lou qu’ils se voient et était justement tombé sur une publicité pour le Winter Wonderland peu avant. Forcément, l’idée s’était présentée comme évidente, surtout avec un enfant. Jake ne sait pas exactement ce que peut faire un enfant de cet âge comme attractions mais il devrait quand même y avoir quelques possibilités. Il avait profité de son jour de congé pour donner rendez-vous à son ex petite amie, et était d’abord allé faire quelques achats. Toujours pas de cadeau qui lui plaise pour sa cousine, mais il a pu acheter quelques bricoles, avant de se rendre au point de rendez-vous. Quelques flocons de neige tombent sur ses épaules mais rien à voir avec la semaine dernière. Et ça rend le parc assez féérique, il faut l’avouer. Impatient, Jake fait de son mieux pour que l’appréhension ne le gagne pas trop, alors qu’il guette la foule à la recherche du visage de Lou-Ann.

✻✻✻
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() message posté Ven 23 Déc 2016 - 17:37 par Invité
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Jake & Lou-Ann



Dans la première quinzaine du mois de novembre, en revenant de la chambre de son fils, Lou' s'arrête à quelques mètres de la cuisine ouverte en apercevant ses frères faire des « messes basses. » Sans qu'ils ne le remarquent, elle se (re)trouvent devant le comptoir de la cuisine. « Mais, qu'est ce que vous mijotez tous les deux ? », demande la trentenaire en fronçant les sourcils, les deux mains sur les hanches. Son grand frère donne un coup de coude à l'autre. « On se demandait si tu as eu des nouvelles de Jake depuis le Championnat d'Europe ? », demande le plus jeune des frères d'une voix quelques peu hésitante. « Non. », lâche la jeune femme en passant derrière le comptoir de la cuisine. Son grand frère fait une signe de la main à l'autre en lui faisant un signe négatif de la tête vers Lou' qui se trouvait être dos à eux. « Peut être que tu devrais lui envoyer un message. », lance le jeune homme de vingt sept ans d'une voix toujours quelques peu hésitante. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. », lâche la trentenaire en haussant les épaules avant de se (re)tourner vers eux une tasse de cappuccino à la vanille dans une de ses mains tandis que l'autre fait glisser les deux autres tasses vers ses frères. « Au contraire. », lance le jeune frère dans une légère grimace se mélangeant à un air innocent tandis que l'autre se contente d'un signe d'approbation de la tête. « Je vais y réfléchir. », lance la jeune mère en haussant les épaules avant que ses lèvres ne touchent le rebord de sa tasse et que les pleurs de son bonhomme ne viennent clore la conversation. [..] A une dizaine de jours du « Réveillon de Noël », ils se trouvent tous les trois assis autour de la table de la cuisine. Ils ont pour « mission » de (re)couvrir de papiers cadeaux l'ensemble des cadeaux de tous les membres de la famille Busby tandis que les deux dernières de la fratrie ont pour « mission » de faire la décoration du domicile familial pour l'occasion et de la table. Après déjà de longues heures, ils se (re)trouvent à (re)couvrir un nombre incalculable cadeaux destinés au bonhomme de deux ans. Ils ont à disposition, un nombre tout aussi important de rouleaux de papiers cadeaux aux motifs de Noël : des bonhommes de neige avec des flocons de neige ; des cadeaux aux couleurs diverses et variées ou le Père Noël avec son traîneau et ses rênes. Mais, à un moment ils sentent les vibrations d'un téléphone portable. Assez vite, ils soulèvent le « bazzart » qui se trouve sur la table jusqu'à « mettre la main sur l'appareil. » C'est celui de la trentenaire. « C'est un message de Jake. », lance Lou' à ses frères en découvrant le destinataire du message après avoir ouvert les fils de conversations. Peu de temps après, le plus jeune de ses frères lance un bout de papiers cadeaux sur l'autre avant de lui faire un signe de tête en direction de la jeune femme. « Qu'est ce qu'il dit ? », demande le professionnel de médecine en fronçant les sourcils. « Il veut rencontrer Timéo à la fête foraine. », lâche la trentenaire après un sursaut à l'interrogation de son grand frère. « Normal quoi, si c'est son fils. C'était la suite logique ! », s'exclame le troisième membre de la fratrie Busby avec un naturel « déconcertant. » ce qui lui valu une boule de papiers cadeaux dans la tête et des gros yeux de la part de son frère. « M'oui. », soupire la journaliste sportive après un haussement d'épaules avant de faire signe à ses frères de continuer ce qu'ils étaient entrain de faire d'un signe de la main afin de clore la conversation. [..] A une semaine du « Réveillon de Noël », la mère et son fils se (re)trouvent dans un taxi londonien. « Vous pouvez nous conduire à la fête forraine à Hyde Park, s'il vous plaît. », demande la jeune femme en attachant les deux ceintures. « Bien sur, Madame. », répond gentiement le Monsieur qui se trouve derrière le volant du véhicule. Il sort du quartier de Kensignton à l'Ouest de la capitale londonienne et les amène au centre de la capitale londonienne. Il s'arrête à quelques mètres de l'entrée principale de la fête forraine. « Je vous remercie. Aurevoir. », conclu la jeune femme en lui tendant le montant du trajet tandis que l'homme (re)ferme le coffre du véhicule après en avoir sortit la poussette. Lou' y glisse son fils. Ils parcourent ensuite les quelques mètres qui les séparent de l'entrée de la fête foraine.  « Ça va aller. », se répète à voix basse la jeune femme jusqu'à ce que son regard repère Jake dans la foule de londoniens. « Bonjour, Jake. », lance la trentenaire d'une voix hésitante en arrivant à la hauteur du reporter de la BBC. Elle se penche pour sortir son fils de la poussette et de le prendre dans les bras. « Et ce p'tit bonhomme c'est Timéo. », ajoute la jeune femme dans un mélange de sourire et d'une légère grimace tandis que sin fils essaie d'attraper les flocons de neige qui tombent sur eux.




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Jake O. Cavendish
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() message posté Sam 24 Déc 2016 - 14:55 par Jake O. Cavendish
We cannot go back. That’s why it’s hard to choose. You have to make the right choice. As long as you don’t choose, everything remains possible. ✻✻✻ La situation est pour le moins particulière. Le genre que Jake n’aurait jamais pensé vivre. Certes, il s’est toujours vu avec des enfants, dans un futur proche ou lointain. C’est quelque chose qu’il veut depuis longtemps. Mais il s’était toujours imaginé une façon plus traditionnelle de le faire. Après le mariage idéalement, en créant une famille stable et aimante. Il s’était imaginé une maison en dehors de Londres, avec des repas heureux, des Noël remplis de cadeaux, sans doute sur son propre modèle familial avant que celui-ci ne vole en éclat après l’infidélité de son père. Il s’était créé une image parfaite, tout en attendant de rencontrer la personne avec qui partager tout ça.
Mais Jake ne se serait jamais imaginé avoir un enfant sans même le savoir. Ça paraît tellement improbable qu’il a toujours du mal à y croire. Pourtant, en théorie, c’est possible. Il a assez retourné toute l’histoire dans sa tête, encore et encore, pour le savoir. Il ne se souvient plus si Lou-Ann était sous contraception à l’époque, mais visiblement, ce n’était pas le cas. Ils se protégeaient, mais on n’est jamais à l’abri d’un accident. Ils partageaient encore parfois le même lit alors même que leur relation était ponctuée de trop nombreuses disputes. Et puis il ne l’avait plus revue depuis, alors comment aurait-il pu savoir qu’elle était enceinte ? Elle avait sans doute fait exprès de le lui cacher. Et, même si elle était énervée contre lui, Jake ne comprend pas qu’elle ait pu lui cacher une telle chose. Ce n’est peut-être pas le sien. C’est ce qu’elle avait dit. Et, à ce sujet, il préfère ne pas se poser trop de questions. Infidélité ? Timing serré ? Il ne connaît pas les circonstances, pourquoi imaginer tout et n’importe quoi alors que seule Lou-Ann connaît la réponse. Tout ça est possible, bien entendu, mais c’est le genre d’histoires improbables que quelqu’un d’autre raconte. Que ça lui arrive, à lui, ça paraît complètement fou.
En patientant à l’entrée de la fête foraine, Jake ne sait pas à quoi s’attendre. Ce n’était pas ainsi qu’il était censé rencontrer son premier enfant. Pas deux ans après sa naissance. Il aurait dû être là quand il venait au monde, comme tout père qui se respecte. Mais subsiste la question de savoir si c’est effectivement son fils ou non. D’après Lou-Ann, ce n’est pas certain. Devrait-il faire un test ? Ou le saura-t-il en voyant Timéo ? Il n’en sait rien et, même si ses questions lui tournent en tête depuis un mois, il n’a toujours pas les réponses. Et il ne les a toujours pas quand il voit arriver Lou, avec une poussette. « Bonjour, Jake. » Il ne se souvient pas de la dernière fois qu’il a été si fébrile. « Salut. » Dit-il, sans parvenir à mettre le moindre enthousiasme dans sa voix. Il regarde quelques secondes la brune avant de porter son regard sur l’enfant dans la poussette. Celui-ci est en train de jouer avec quelques flocons de neige. « Et ce p'tit bonhomme c'est Timéo. » Ce petit bonhomme qui pourrait avoir son ADN. Ne devrait-il pas le savoir rien qu’en le regardant ? Ou sentir une connexion particulière ? Jake n’en sait rien, il n’arrive pas à formuler une seule pensée cohérente. Il observe l’enfant, jusqu’à ce que, lui aussi, le regarde. De ses grands yeux bruns, il le regarde, et Jake ne peut retenir un léger sourire. Et Timéo tend les bras vers lui, souhaitant sans doute sortir de sa poussette. « Je peux ? » Demande-t-il en jetant un coup d’œil vers Lou-Ann, qui hoche la tête. Alors il sort le petit garçon de la poussette, et le prend dans ses bras. Son regard ne le quitte pas, captivé par cet enfant dans lequel il recherche ses traits. Mais il n’arrive à être sûr de rien. « Salut Timéo ! » Dit-il en souriant. « Tu veux aller faire un manège ? » Et aussitôt, le visage de Timéo s’illumine. La réponse semble évidente, mais Jake tourne quand même la tête vers Lou. Et il y a des dizaines de questions qu’il voudrait lui poser, qu’il avait préparées, mais il en est incapable. Sans doute aurait-il dû les lui poser avant.

✻✻✻
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() message posté Mer 28 Déc 2016 - 0:28 par Invité
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Dans le taxi londonien qui l’amène de son appartement de Kensington à l’ouest de la capitale londonienne à Hyde Park où se déroule la WinterWonderland dans le centre de la capitale londonienne, un nombre incalculable de questions s’entremêlent dans le cerveau de la jeune mère de trente ans dont le regard s’est perdu sur son fils de deux ans : Comment va se passer les « retrouvailles » entre les deux adultes après un mois sans qu’ils ne se soient vus et sans qu’ils aient vraiment eu une discussion ensemble depuis qu’il est au courant de l’existence de Timéo ? Où se situe la « colère » sur une échelle de un à dix de Jake concernant le silence de Lou’ sur le fait qu’il a peut être un fils ? Comment va se passer la 1ère rencontre entre le bonhomme et l’homme qui peut être son père ? Comment va réagir Jake en rencontrant pour la 1ère fois le garçon de deux ans qui peut être son fils ? Comment va réagir Timéo en rencontrant pour la 1ère fois le reporter de la BCC qui peut être son père ? Est ce que les deux anciens amants vont s’adresser la parole ou est ce qu’ils vont s’adresser le moins de mots possibles ? Est ce qu’ils ne vont s’adresser que des simples mots et des phrases courtes « polies » ou est ce qu’ils vont réussir à « lâcher » à l’autre tout ce qu’ils gardent en eux ? Une fois qu’il aura compris que c’est ni parce qu’elle a eu une relation avec un autre homme alors qu’ils étaient encore ensembles, ni parce qu’elle s’est « jetée » dans les bras du « 1er venu » dès qu’ils ont rompu, est ce qu’il va lui en vouloir qu’elle ne lui ait rien dit bien qu’ils étaient en mauvais termes à l’époque ? Est ce qu’il ne va pas « juste » exiger un test pour que les doutes sur le père de Timéo soient résolus ? Ce nombre incalculable de questions s’évaporent en sentant l’homme derrière le volant couper le moteur du taxi londonien à quelques mètres de l’entrée de la WinterWonderland. En parcourant les quelques mètres les séparant de la fête foraine et les quelques mètres les séparant de Jake, les trois mots, « Ca va aller » sortait sans cesse de la bouche de la trentenaire.  Savez vous combien de fois depuis que les deux adultes se sont mis d’accord sur la date et le lieu de ce rendez vous un peu « spécial », les trois mots « Ca va aller » que ses frères lui avaient dits lors d’un câlin « de groupe » sont venus à la « rescousse » de la jeune mère dans ces moments de questionnements similaires ? Un nombre de fois incalculable. Hum. Au « Salut » sans enthousiasme et au regard furtif que lui accorde Mr. Cavendish, la trentenaire ouvre légèrement la bouche sans qu’un son n’en sorte et sa respiration se bloque un instant. C’est tout ? D’accord. Elle lâche les deux mains du « guidon » de l’engin à quatre roues avant de se mettre un peu en retrait. Elle lève les yeux au ciel en prenant une inspiration, et en se pinçant la lèvre inférieure, elle expire en fermant les yeux un furtif instant. Ceci en ne pouvant pas s’empêcher de se dire que « Ça va aller » tandis que Jake observe le bonhomme de deux ans assit dans ce transport qu’il n’apprécie pas beaucoup. Si bien que dès qu’il aperçoit le sourire de Jake, il tend les bras en sa direction afin qu’il le libère. Un peu « fébrile » par rapport à la réaction de l’un et de l’autre, la tournure de la situation vînt faire apparaître un sourire au coin à la jeune mère. « Je peux ? », demande le reporter de la BBC en adressant un regard à la journaliste sportive. Elle hoche la tête de haut en bas en guise de réponse. Elle remet les mains sur le « guidon » de la poussette dès le garçon est dans les bras de l’homme qui peut être son père. « Salut Timéo ! », s’exclame Jake un sourire aux lèvres. « Tu veux aller faire un manège ? », demande le jeune homme en adressant un nouveau regard à la trentenaire. Est ce qu’il lui demande son accord pour que Tim’ ait le droit à un tour de manège ? Ou, est ce qu’il essaie d’avoir son avis sur la manière d’interpréter la réaction du bonhomme ?  Peu importe, ça ne change rien à l’avis général de la journaliste sportive. « C’est parti pour le manège, alors ! » Comment est ce qu’elle pourrait refuser un ou plusieurs tours de manège à son fils alors qu’ils sont dans une fête foraine ? Comment est ce qu’elle pourrait refuser un ou plusieurs tours de manège à son fils alors qu’il voit tout plein d’enfants dans ces derniers ? Impossible. Se contentant de pousser l’engin à quatre roues vide sur le goudron tandis que Jake a toujours son fils dans les bras, les trois londoniens marchèrent à la recherche d’un manège pour les jeunes enfants. Ce qui ne devrait pas être difficile à trouver parmi les autres manèges : une mélodie entraînante pour les enfants et des couleurs flamboyantes avec un concept assez simple puisque d’une manière générale, les parents déposent les enfants dans de « gros » contenants qui ne font que monter et descendre pendant que la structure tourne de longues minutes. Mais, aussi la présence d’un grand nombre de parents avec des enfants plus âgés et des poussettes aux alentours du manège peuvent mettre la « puce à l’oreille. » Bingo. « Pourquoi pas celui là. », demande la journaliste sportive dans un haussement d’épaules en s’arrêtant à quelques mètres d’un de ces manèges. « Je vais aller acheter le ticket. », annonce la trentenaire en lâchant la poussette et après eu l’approbation de Jake et de son bonhomme de deux ans, Lou’ se dirige vers le guichet. Une fois le bout de papier en main qui coûte une « blinde », la mère retourne aux côtés de Jake et de Timéo le temps que le tour de manège en cours se termine. Elle tend ensuite, le ticket au reporter de la BBC afin qu’il s’occupe de déposer le jeune garçon dans le manège. Elle se contente de l’attendre près de l’engin à quatre roues. « Je comprends que tu m’en veux, Jake. », commence la trentenaire après qu’il soit revenu. « Mais, tu vas me dire le moins de mots possible et me regarder le moins possible c’est ça ? », demande la jeune femme en tournant la tête vers lui. « Si tu préférais voir le p’tit seul tu aurais dû me le dire. Je n’aurais pas dit non. », continue Lou’ en tournant la tête vers le manège avant de faire un geste de la main à son fils. « D’ailleurs, si c’est ce que tu veux, c’est encore possible. Je lui explique qu’il va rester un peu avec toi dès qu’il sort du manège. Et toi, tu me téléphones dès que tu veux que je vienne le récupérer. », propose la trentenaire en haussant les épaules et en se rendant compte que ça ressemblait plus à un plan pour que tous les deux puissent fuir la conversation inévitable.



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() message posté Mer 28 Déc 2016 - 18:17 par Jake O. Cavendish
We cannot go back. That’s why it’s hard to choose. You have to make the right choice. As long as you don’t choose, everything remains possible. ✻✻✻ A les voir ainsi se promener dans les allées de la fête foraine, Timéo dans les bras de Jake et Lou-Ann avec la poussette, on pourrait presque croire qu’ils forment une famille. Peut-être est-ce le cas. Peut-être que ça pourrait l’être. Pour l’instant, c’est une chose étrange, encore indéfinie, que Jake essaye de comprendre. Mais toutes les pensées se mélangent, et il est incapable de savoir que penser de toute cette histoire. Il observe ce petit garçon calé dans ses bras, qui le regarde, puis regarde les lumières clignotantes des attractions ensuite. Ce petit garçon qui pourrait être son fils. Ça paraît étrange. Ne devrait-il pas le savoir ? Ça devrait être une évidence. Il ne s’est jamais imaginé qu’il pourrait avoir un doute sur la paternité de son enfant, tout simplement parce qu’il n’aurait jamais imaginé une telle situation. Mais comment reconnaître des gènes communs qui n’existent peut-être pas ?
De fait, Jake ne parvient pas à savoir ce qu’il pense de l’enfant dans ses bras. Il n’arrive pas à savoir s’il s’attache à lui, s’il devrait le faire ou non. Il observe Lou-Ann de temps en temps, jusqu’à ce que celle-ci choisisse un manège. Heureusement, parce que Jake n’a aucune idée des manèges adaptés à son âge. A vrai dire, il ne sait pas ce que font les enfants à cet âge-là, tout court. Et ça lui paraît fou, de ne pas savoir de quoi est capable cet enfant qui pourrait être le sien. Il aurait dû le voir évoluer, grandir, être avec lui. S’il s’agit réellement de son fils. Il reste avec Timéo, échange quelques sourires avec lui, le temps que Lou aille acheter un ticket. Elle revient rapidement, et le silence continue de régner entre eux. Peut-être devrait-il dire quelque chose, mais il ne sait pas absolument pas par où commencer. Pourtant, il en aurait des questions. Il en avait, même. Mais tout ça le terrifie. Alors il reste silencieux, observe toujours Timéo de temps en temps, et va l’installer dans le véhicule de son choix lorsque le manège s’arrête. Il revient aux côtés de son ex, conscient que c’est le moment idéal pour discuter avec elle. Reste à savoir ce qu’il veut dire.
Finalement, c’est elle qui prend la parole en premier, ce qui le surprend un peu. « Je comprends que tu m’en veux, Jake. » Bien sûr qu’il lui en veut. Il ne voit pas comment il pourrait en être autrement. Mais l’ignorer pendant un mois n’avait pas été la meilleure idée qu’il ait eue. « Mais, tu vas me dire le moins de mots possible et me regarder le moins possible c’est ça ? » Il ne s’en était même pas rendu compte. Bien sûr, il sait qu’il n’a presque pas parlé depuis qu’elle est arrivée, mais c’est parce qu’il était perdu dans des pensées qu’il essaye, en vain, de démêler. « Si tu préférais voir le p’tit seul tu aurais dû me le dire. Je n’aurais pas dit non. » Il n’y avait même pas pensé comme une option. Bien sûr, il voulait le rencontrer, mais sans savoir que faire après. Et, initialement, il voulait aussi discuter avec Lou-Ann de toute cette histoire. « D’ailleurs, si c’est ce que tu veux, c’est encore possible. Je lui explique qu’il va rester un peu avec toi dès qu’il sort du manège. Et toi, tu me téléphones dès que tu veux que je vienne le récupérer. » Devrait-il accepter sa proposition et passer l’après-midi à essayer de connaître ce petit garçon ? Même si l’idée l’intéresse, il sait que ça n’avancerait à rien, et qu’il se poserait toujours plus de questions en rentrant chez lui ce soir. « Je ne sais pas ce que je veux Lou, c’est ça le problème. » Il laisse échapper les mots comme un soupir de soulagement. Même s’il n’est toujours pas certain de ce qu’il pense et veut, il doit essayer d’en parler avec elle. Sinon ils risquent de rester coincés au même point. « Je ne t’ai pas vue depuis presque trois ans, et tu m’apprends qu’on a peut-être un enfant ensemble, imagine ma surprise. » Un mois plus tard, il est toujours sous le choc. Il n’a toujours pas intégré l’information, surtout quand il subsiste ce doute. « Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’il veut dire ce ‘peut-être’ ? » Un point qu’il semble capital de clarifier. Jake observe une seconde Timéo, alors que son avion passe de leur côté, avant de se tourner vers Lou à nouveau. « Est-ce qu’il a un père ? Enfin quelqu’un qui s’en occupe avec toi ? » Ce ‘peut-être’ concerne forcément un autre homme, peut-être que celui-ci est toujours dans sa vie, il n’en a aucune idée. « On devrait faire un test de paternité, non ? » Il laisse tout échapper, toutes les questions qu’il se pose depuis qu’elle lui a fait cette révélation, et tant pis s’il n’y a plus aucun ordre ni sens à ses questions. Tout ce qu’il veut, ce sont des réponses qui puissent l’aider à y voir plus clair.

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() message posté Sam 31 Déc 2016 - 14:05 par Invité
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Et maintenant ? C'est le moment ..  « Je ne sais pas ce que je veux Lou’ c’est ça le problème. » Elle tourne la tête vers le manège. Cela tombe bien, ça fait deux ans que la trentenaire ne sait pas ce qu’elle veut : Elle n’avait pas eu envie qu’il apprenne l’existence de Timéo lorsqu’ils se trouvaient dans la centre touristique de la capitale hongroise. Pourtant, s’il n’y avait pas eu ce « doute » sur le patrimoine génétique paternel ça ferait longtemps que Jake serait au courant de son existence. Après tout, tous les hommes ont le droit d’être au courant qu’ils ont un enfant. Ils ont aussi le droit de connaître leur(s) enfant(s). Et tous les enfants ont le droit de savoir qu’ils ont un père. Ils ont le droit de connaître l’homme dont il partage l’ADN. Elle n’aurait pas attendu trois ans qu’il l’apprenne de la manière dont la situation s’est déroulée à Budapest. Déjà, même avec la présence de ce « doute » s’il avait dû être mis au courant de l’existence de l’enfant pour « x » raisons, la trentenaire ne lui aurait pas dit au milieu des rues piétonnes dans un pays à trois heures de vol de la capitale londonienne. S’il n’y avait pas eu ce « doute », elle lui aurait dit dès qu’elle a appris sa grossesse. Et ça même si elle l’aurait appris aussi tardivement que pour le garçon. Mais, peut être que sans l’agression, il n’y aurait sans doute pas eu de raison(s) pour que la trentenaire fasse un déni de grossesse. Du coup, il l’aurait sûrement appris alors qu’elle n’aurait été qu’à quelques semaines de grossesse. Si bien que s’ils n’avaient déjà plus été ensembles, ils n’auraient peut être pas choisi de le garder vue la mauvaise tournure qu’a pris la relation qu’ils avaient tous les deux. Et bien qu’il y ait des personnes qui font un enfant pour essayer de sauver la relation de couple comme la dernière « chance » avant la séparation, ça ne marche pas vraiment. Alors, même s’ils avaient encore été ensembles ce n’est même pas sûr qu’ils auraient voulu garder l’enfant. Elle ne lui a pas dit qu’elle a été la « victime » d’une agression sexuelle alors qu’ils étaient encore ensemble. Alors, quel est l’intérêt de lui dire après trois ans ? Cela n’apporterait que d’autres questions : Pour quelle(s) raison(s) elle ne lui a rien dit à l’époque ? Pourquoi elle ne s’est pas rendue dans un poste de police pour porter plainte contre cet homme ? Est ce qu’ils auraient mis leurs différents de côtés ? Est ce que ça aurait permis aux deux adultes de se (re)trouver bien que ça aurait été « dramatique » que ce soit le cas dans ces circonstances ? Est ce qu’elle lui en aurait voulu bien qu’il n’en soit pas responsable ? Mais, il est vrai qu’apprendre cet évènement permettrait à Jake de comprendre les « doutes » qui subsistent quant à l’identité du père du garçon. Après, il faut dire que la trentenaire s’est montrée « honnête » dans son si long silence sur l’existence d’une bonhomme de deux ans envers Jake. Elle aurait pu ne rien dire concernant ce « doute » et faire croire au jeune homme qu’il est le père de son fils. Certaines personnes le font. Cela ne lui ait même pas venu à l’esprit. Pourtant ça lui aurait permis de ne pas « revivre » cet évènement lors de cet aveu qui semble inévitable et de ne pas se rappeler par la même occasion que peut être elle a un fils avec un « monstre. » « Je ne t’ai pas vue depuis presque trois ans, et tu m’apprends qu’on a peut être un enfant ensemble, imagine ma surprise. » Elle tourne la tête vers le reporter de la BBC. « Je sais .. Je n’ai pas fait exprès .. Je veux dire .. Je ne pouvais pas te le dire à cause de .. » Ses lèvres ne prononcent que quelques mots. Mais, aucunes phrases. Bien sûr qu’il a raison. Mais, il croit qu’à l’époque apprendre qu’elle va avoir un enfant alors qu’elle est seule et qu’elle n’est pas encore remise de son agression n’a pas aussi été une « surprise. » Après il est vrai que trois heures de « trêve » et un « bref » moment dans les rues de Budapest ainsi qu’un mois sans nouvelles n’ont pas permis à la trentenaire d’en apprendre plus sur la vie de son ancien compagnon. Mais, peut être que Jake est avec quelqu’un. Alors, apprendre qu’il a un enfant avec son ex est encore plus « bouleversant » vu qu’il va dire à la femme qui partage sa vie qu’il a un enfant de deux ans avec son ex qu’il n’avait pas vu depuis presque trois ans. Enfin, peut être un enfant. « Et d’ailleurs, qu’est ce qu’il veut dire ce peut être ? » Elle ne tourne pas la tête vers Jake. « Ri ..Rien. » Ses lèvres ne prononcent qu’un mot. Un mensonge. Elle l’accompagne d’un mouvement de la tête de gauche à droite. Cela paraît logique qu’il aborde les raisons pour lesquelles subsistent un « doute » sur l’homme qui est le père du bonhomme assit dans ce manège assez rapidement. Après, tout ça conditionne plusieurs « choses » : Est ce qu’il doit faire partie de la vie de l’enfant ? Est ce qu’il en a envie ? Est ce qu’il peut s’attacher à l’enfant ? Est ce qu’il en a envie ? Et, est ce que ça sert à « quelque chose » qu’il est là avec eux ?  « Est ce qu’il a un père ? Enfin, quelqu’un qui s’en occupe avec toi ? » Elle tourne la tête vers Jake. « Non, personne. » Elle accompagne ces deux mots d’un signe négatif de la tête.  Elle tourne à nouveau la tête vers le manège. A vrai dire la trentenaire n’a pas eu beaucoup de relations depuis qu’ils ne sont plus ensembles. Elle n’a pas eu beaucoup de relations depuis qu’elle a subi cette agression. Elle n’a pas eu beaucoup de relations depuis qu’elle a un fils. Mais après, heureusement qu’elle a ses parents, ses frères et ses soeurs qui sont présents pour eux. « On devrait faire un test de paternité, non ? » Soudain, sa respiration se bloque et son rythme cardiaque s’accélère. « Qu .. Quoi ? » Elle tourne la tête vers le reporter de la BBC. « Non .. S’il te plaît, Jake. » Elle fait plusieurs signes de la tête négatifs successifs. Elle a une expression sur le visage qui ressemble à un mélange de « peur » et « d’angoisse. » Elle secoue un coup la tête. « Je comprends. Si le test est négatif tu vas être heureux de ne pas te retrouver coincer avec un enfant que tu ne veux pas et .. Moi. » Elle fait une légère grimace sur la fin. C’est à la fois compréhensible qu’il formule la proposition de faire un test afin que le « doute » s’évapore et à la fois que le test négatif le « soulage » de ne pas se (re)trouver avec un enfant de deux ans avec lequel il vient à peine de faire connaissance et avec une femme avec qui il n’est sorti que quelques mois ; avec qui la fin de la relation a été marquée par des disputes incessantes ; qu’il n’a pas choisi pour être la mère de ses enfants et qu’il n’aime pas. « Mais s’il est négatif .. Si tu n’es pas le père, Jake. Cela voudra dire que c’est cet homme qui m’a .. » Ses lèvres refusent de prononcer un mot supplémentaire. Elle avale, non pas sans les moindres difficultés sa salive. Elle détourne le regard de Jake un instant le temps d’un regard sur le manège. Elle secoue la tête. « Peu importe. C’est inévitable alors si tu as envie de le faire .. » Elle fait un mouvement de la tête afin de lui signaler qu’elle est d’accord si c’est ce qu’il veut.



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() message posté Dim 1 Jan 2017 - 10:56 par Jake O. Cavendish
We cannot go back. That’s why it’s hard to choose. You have to make the right choice. As long as you don’t choose, everything remains possible. ✻✻✻ Face à toutes ces nouvelles, Jake ne peut être que perdu. Il ne sait que penser de tout ça, et c’est d’autant plus accentué parce qu’un doute persiste. Cet enfant qui rit aux éclats dans un avion de manège est-il le sien ? Et la question qui en découle : a-t-il envie que cet enfant soit le sien ? Il sait bien que son avis n’influencera pas l’ADN de l’enfant, mais il est incapable de savoir ce qu’il souhaite. Tout est tellement compliqué. Et personne ne peut lui dire comment il doit réagir, il doit décider seul. Il finit par exprimer ses doutes à Lou-Ann, décidant d’être honnête avec elle. Peut-être qu’en parlant de cette situation, ça sera plus clair.
« Ri ..Rien. » Pourtant, il doit bien y avoir une raison à ce ‘peut-être’. Pourquoi refuse-t-elle de la lui donner ? A-t-elle peur qu’il s’énerve ou lui en veuille ? Il n’est même pas sûr de lui en vouloir s’il s’avère qu’elle l’a trompé. Il a eu le temps de réfléchir à cette possibilité et, finalement, ça ne changerait pas le passé. Sans doute serait-il déçu, mais crier trois ans plus tard… à quoi bon ? Leur relation a déjà été suffisamment ponctuée de disputes. « Non, personne. » Alors elle élève Timéo seule. Si Jake avait remarqué qu’elle ne portait pas d’alliance ou de bague de fiançailles, ça ne signifiait pas pour autant qu’elle était mère célibataire. Mais il en a maintenant confirmation. Timéo n’a pas de père pour l’instant, et même génétiquement, ça n’a pas l’air bien sûr. Il hoche la tête, observant le manège une seconde. Et finalement, il soumet l’idée qui lui tourne en tête depuis qu’elle lui a annoncé sa possible paternité. Un test n’est pas bien compliqué à faire, et ça permettrait de soulever le doute qui plane au-dessus de toute cette histoire. Jake saurait ainsi ce qu’il doit faire, de façon beaucoup plus simple. Oui, ou non. Tellement plus clair que ce ‘peut-être’ qui le dérange tant. « Qu .. Quoi ? » Elle se tourne vers lui, et semble réellement surprise. Pourtant, sa demande semble logique. « Non .. S’il te plaît, Jake. » Elle le supplie presque, et Jake peine à comprendre les raisons de cette panique. S’il y a une chance sur deux que Timéo soit son fils, Jake voudrait s’en assurer. Parce que là, il n’a aucun moyen de le savoir, et c’est ce doute qui le dérange tellement. Qui l’empêche de prendre une décision, de savoir quoi penser de toute cette histoire. Parce qu’il reste une hésitation. Une échappatoire ? Il ignore s’il veut que ça en soit une ou non. Il veut juste savoir.
« Je comprends. Si le test est négatif tu vas être heureux de ne pas te retrouver coincer avec un enfant que tu ne veux pas et .. Moi. » Jake ignore s’il sera soulagé ou non. S’il se sentira coincé ou non. Il ne sait pas comment il réagira au résultat du test, quel qu’il soit. Si Timéo est son fils, il voudra s’impliquer dans sa vie, même s’il arrive en retard. Ou bien il le devra. Pour l’instant, il n’est pas certain de réfléchir par rapport à un sens du devoir ou à une réelle envie. En fait, si, il le sait. Jake sait qu’il ne pourrait s’imaginer ne pas connaître son fils. Mais si le test s’avère être négatif ? Quelle raison aurait-il de rester ? Lou-Ann et lui ont rompu il y a près de trois ans, pourquoi élèverait-il un enfant qui n’est pas le sien ? S’il ne sait pas ce qu’il ressentira face aux résultats, il est presque certain des décisions qui en découleraient. « Mais s’il est négatif .. Si tu n’es pas le père, Jake. Cela voudra dire que c’est cet homme qui m’a .. » Les mots peinent à sortir de ses lèvres, et Jake s’en inquiète. Que veut-elle dire ? La fin de la phrase qui vient à l’esprit de Jake paraît bien trop sombre. Et pourtant, il ne voit pas comment le finir autrement. Surtout si Lou-Ann est si inquiète que ça. Ce ‘peut-être’ viendrait-il d’un autre homme qui l’aurait… attaquée ? Serait-ce pour ça qu’elle refusait de lui en parler ? Jake a l’impression qu’il est en train d’extrapoler, bien trop. Mais c’est la seule réponse qui paraisse logique. « Peu importe. C’est inévitable alors si tu as envie de le faire .. » A nouveau, elle change de sujet, comme si elle refusait d’en parler. Mais Jake peut-il lui imposer cela ? Il le pensait, jusqu’à envisager cette autre possibilité. Cette autre explication. « L’homme qui t’a quoi Lou ? » Peut-être est-il trop brusque mais il souhaite avoir les réponses à ses questions. Il a eu beaucoup trop de temps pour imaginer toutes les possibilités, pour lui en vouloir, pour hésiter à savoir que penser de toute cette histoire. Maintenant, il veut savoir. « Il faut que tu me dises tout Lou. C’est le moment. Et comment est-ce que tu veux que je sache quoi faire si je n’ai pas toutes les informations ? » Parce que ça changerait tout, si ce doute est là à cause d’un événement dont Lou-Ann est tout sauf coupable. « Promis, je ne m’énerverais pas. Je veux juste comprendre. » Dit-il, d’un ton un peu plus doux. Il ne veut pas l’effrayer non plus. S’il veut qu’elle se confie à lui, sans doute doit-il la rassurer avant. Même s’il en a marre de ces doutes et voudrait les effacer une bonne fois pour toutes.

✻✻✻
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() message posté Mar 3 Jan 2017 - 23:08 par Invité
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C'est là, le moment .. « L'homme qui ta quoi, Lou' ? » Elle ne tourne pas la tête vers le jeune homme. Elle fait des mouvements successifs de la tête de gauche à droite. « Rien .. Rien .. » Elle regarde cet enfant assit dans cet avion sur ce manège. Pendant les deux dernières années, la trentenaire a fait une sorte de « déni » sur l'identité de l'homme qui partage le même patrimoine génétique que son fils. Ceci « excluant » le fait qu'à part son ancien compagnon, un autre homme peut être le père de son enfant. Cela est moins « douloureux » de se convaincre que c'est son ancien compagnon. Ceci même s'ils n'ont pas eu une longue relation et que les disputes incessantes sont venues s'y imiscer jusqu'à les conduire à la rupture. Au moins, ils ont eu des sentiments l'un pour l'autre. C'est ce qu'il compte être le « scénario » à l'attention de son fils lorsque dans un temps peut être pas si lontain que ça il va vouloir que sa mère lui apprenne des « choses » sur son père. Mais, en fait peut être que ce « déni » sur l'identité de l'homme qui partage le même patrimoine génétique que son fils a eu lieu dès l'annonce de sa grossesse. Après tout, il n'y aurait pas eu de « doutes » s'ils ne sortaient déjà plus ensemble depuis un certain temps eu moment de l'agression. Et, il n'y en aurait pas eu aussi s'ils n'avaient plus eu de relations intimes au moment de l'agression. Dans ce cas là, peut être que la trentenaire n'aurait pas pu garder l'enfant. A cinq mois de grossesse, l'avortement n'est pas possible. Mais, l'adoption l'est. Et, maintenant. Depuis le Championnat d'Europe de Tennis de Table lors duquel Jake a apprit l'existence du garçon, il s'avère qu'une part de ce « déni » a disparu. Il en est de même de l'autre qui vient de disparaître avec la demande du jeune homme concernant la réalisation d'un test. Mais, comment dire à son fils que son père est un homme qui a fait du « mal » à sa mère ? Comment dire à son fils qu'il ne va sans doute jamais connaître son père ? Comment dire à son fils qu'il n'est pas à la base un enfant « voulu » ? « Il faut que tu me dises tout Lou. C’est le moment. Et comment est-ce que tu veux que je sache quoi faire si je n’ai pas toutes les informations ? » Elle fronce les sourcils. Comment est ce que ça peut avoir un impact sur ce qu'il compte faire d'être au courant de son agression ? Cela ne change absolument « rien » aux résultats du test ni aux « options » qu'il a en sa posession en fonction des deux issues possibles. « Promis, je ne m’énerverais pas. Je veux juste comprendre. » Elle se pince la lèvre inférieure. Elle prend une grande inspiration. Elle expire lentement. « D'accord. Je vais tout te dire. » Elle se tourne vers son ancien compagnon. « Je revenais d'un déplacement profession en dehors de l'Angleterre .. » Au milieu de la nuit, la trenenaire s'est mise sur son ordinateur afin d'écrire son article à propos de l'évènement sportif pour lequel elle a dû sortir du sol anglais. Ceci afin d'éviter de (re)vivre son agression ne datant que de quelques heures. Mais, son rythme d'écriture habituel ralentit par ses mains éprises de tremblements ; la vue sur son écran d'ordinateur « brouillée » par les larmes dans yeux et son esprit empêchant les « mots » sur cet événement sportif de venir à cause de la « boucle » constante des images de l'agression d'à peine quelques minutes ne lui laissèrent qu'un « vague » souvenir de l'évènement sportif en question. « .. Il faisait nuit .. Je marchais jusqu'à mon appartement .. » Au lieu de prendre un des nombreux taxis londoniens qui sont stationnés à quelques mètres de l'entrée de l'aéroport la trentenaire a prit le transport en commun le plus vieux du monde avec ses onze lignes et ses deux cent soixante dix stations : le métro londonien. Et, une fois à Kensington. Dès les pieds hors des tunnels de ce dernier il ne restait plus qu'un certain nombre assez minimes de minutes à parcourir avant d'arriver à son appartement. Alors, à quoi bon « faire simple lorsqu'il est possible de faire compliquer ? » Et, depuis l'agression. S'il est possible qu'elle se retrouve dans les rues de la capitale londonienne à pieds à toute heure de la journée,  dès que la nuit tombe, elle favorise les axis londoniens aux transorts en communs traditionnels. « .. Un homme m'a pris par le bras .. Il avait un couteau .. Il a mis sa main sur ma bouche .. Et il m'a .. » Elle baisse la tête. Elle sent son coeur se serrer tandis que son rythme cardiaque s'accélère. « .. Il m'a .. violée .. Jake .. » Ses mains tremblent et des larmes coulent sur ses joues. C'est la 1ère fois depuis son agression que la trentenaire formule à voix haute ce « mot » de  six lettres désignant concrétement le « crime » qu'a commis cet homme envers sa personne. A vrai dire les occasions se sont faites « rares » : elle ne s'est pas rendue dans un commissariat de police pour déposer une plainte donc, elle n'a pas eu besoin de le dire ni même de l'entendre. Et, aux membres de son entourage familial, elle n'a pas eu besoin de le dire. Ils ne l'ont pas fait non plus. Elle sort une de ses mains des poches de sa veste afin d'essuyer ses larmes. « .. Après, j'ai eu un message de toi qui me disait que tu annulais notre rendez vous .. » Elle relève la tête vers Jake. « .. Alors, je ne t'ai rien dit .. » Elle hausse les épaules avec une légère grimace inscrite sur les lèvres. Pourquoi avoir répondu à son message avec une simple phrase « d'acceptation » de son empêchement ? Pourquoi ne pas avoir répondu à son message avec une simple phrase qui renvoie à un message d'urgence ou « d'appel au secours » ? Peut être parce qu'elle n'a pas eu envie qu'il la voit dans cet état là. Même si c'est incompréhensible. Ce sont exactement dans des moments comme celui là qu'il aurait dû être là et qu'elle aurait dû pouvoir compter sur lui afin de s'en remettre. Mais peut être que la distance entre eux était déjà bien là. Pas de là à avoir « peur » qu'il soit capable de faire passer son travail avant ça. En tout cas, une fois qu'ils se sont revus, les mots ne sont pas sortis. Elle tourne la tête vers le manège. « .. J'ai apprit pour le p'tit alors que j'étais déjà à cinq mois de grossesse, alors .. » Elle hausse les épaules. C'est vrai qu'il est important de faire cette précision : suite à l'agression, la trentenaire a fait un déni de grossesse. « .. Je ne me voyais pas revenir te voir vu que tu n'étais pas au courant pour ça .. Et vu comment ça s'est finit entre nous .. » Elle ferme les yeux un instant. Elle secoue la tête et la tourne vers Jake.  « Enfin .. Tu sais tout, maintenant. » baisse légèrement la tête en haussant les épaules avec une « moue » sur le visage. Et maintenant, en quoi connaître ça, ça va l'aider à savoir quoi faire ? Qu'est ce que ça peut changer ?



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() message posté Mer 4 Jan 2017 - 20:14 par Jake O. Cavendish
We cannot go back. That’s why it’s hard to choose. You have to make the right choice. As long as you don’t choose, everything remains possible. ✻✻✻ Dans l’esprit de Jake, sa rupture avec Lou-Ann était claire. Une des plus claires en vérité. Il savait pourquoi ils se disputaient. Il savait qu’il n’avait pas fait les efforts nécessaires, et avait préféré se plonger dans le travail plutôt qu’essayer d’arranger les choses. Il savait qu’ils avaient rompus, parce que ça ne fonctionnait plus, et que c’était la bonne décision. Même s’il en avait souffert, avec le temps, il ne regrettait pas cette rupture. C’était ce qui devait arriver, et il s’en était remis. Et son histoire avec Lou était devenue un simple souvenir. Mais un souvenir toujours clair.
Ce souvenir s’était trouvé changé, déjà il y a un mois, lorsqu’elle lui avait appris qu’elle avait un enfant. Un enfant dont l’âge correspond, à quelques mois près, à la date de leur rupture. Leur rupture avait été nette, et ils ne s’étaient presque pas revus après, juste le temps d’échanger leurs affaires respectives. Et pourtant, il y a cette possibilité qu’ils aient un enfant ensemble. Déjà un point que Jake ignorait, et qui soulève de nombreuses questions sur la fin de leur relation. Et maintenant, s’avère qu’il planait un autre point d’ombre, totalement inconnu jusqu’à présent de Jake. Comment a-t-il pu ignorer tant de choses ? Tout est remis en question, et plutôt que s’interroger éternellement sur des choses qu’il ne peut deviner, il préfère demander à Lou de lui expliquer, clairement, tout ce qui s’est passé. « D'accord. Je vais tout te dire. » Elle semble avoir besoin de courage pour faire cette confession, et cela inquiète Jake. S’est-il vraiment passé ce qu’il imagine ? « Je revenais d'un déplacement profession en dehors de l'Angleterre .. » Il ne dit rien, et se contente de l’observer par moments. Ce genre de déplacement n’était pas rare à l’époque où ils étaient ensemble. Lui aussi y était parfois soumis. Mais ça n’avait pas été un problème, du moins pas au début de leur relation. « .. Il faisait nuit .. Je marchais jusqu'à mon appartement .. » Alors qu’elle continue, Jake craint de plus en plus avoir eu la bonne intuition. Pourtant, il voudrait avoir tort. Il voudrait qu’elle ne lui révèle pas… ça. Que ça ne soit pas arrivé. Mais il ne dit rien, et se contente d’observer le visage hésitant et effrayé de Lou. « .. Un homme m'a pris par le bras .. Il avait un couteau .. Il a mis sa main sur ma bouche .. Et il m'a .. » Et il en a le souffle coupé, parce qu’il n’arrive pas à croire que ça puisse être possible. Et pourtant… « .. Il m'a .. violée .. Jake .. » Elle chuchote presque ces mots, comme si elle en avait peur. Et Jake ne peut que la comprendre. Comment peut-on parler avec aisance d’une chose si horrible ? Comment une chose si horrible peut-elle arriver ? Ce genre de choses est devenu bien trop fréquent alors que de telles horreurs ne devraient pas être concevables par l’esprit humain. Et que ça soit arrivé à Lou-Ann… Jake a du mal à se faire à cette nouvelle.
« .. Après, j'ai eu un message de toi qui me disait que tu annulais notre rendez vous .. » Avec tout ça, il n’avait pas réalisé que ça s’était passé alors qu’ils étaient encore ensemble. Comment a-t-il pu ignorer une telle chose ? Comment a-t-il pu ne rien voir ? Les choses allaient-elles déjà si mal entre eux pour qu’il ne le remarque pas ? Il ne se souvient pas pour quelle raison il avait annulé ce rendez-vous, sûrement rien d’important, à y réfléchir désormais. Rien d’assez important, qui justifie… ça. Mais comment aurait-il pu imaginer ? « .. Alors, je ne t'ai rien dit .. » Elle le regarde, quelques secondes, avant de détourner le regard à nouveau. Lui, ne la quitte pas des yeux, essayant de lire les émotions qui traversent son visage. Comme si ça pouvait changer quelque chose, changer le passé. « .. J'ai apprit pour le p'tit alors que j'étais déjà à cinq mois de grossesse, alors .. » Timéo. Avec tout ça, il avait presque oublié que c’était la raison de sa question. Il tourne la tête une seconde vers le manège qui tourne toujours. La vie continue son cours, alors que le temps semble s’être arrêté entre eux. Ou même être revenu en arrière, tant Jake cherche à se souvenir d’indices qui auraient pu le mener à découvrir tout ça. Mais à quoi bon désormais ? « .. Je ne me voyais pas revenir te voir vu que tu n'étais pas au courant pour ça .. Et vu comment ça s'est finit entre nous .. » Si Jake aurait préféré qu’elle vienne vers lui, d’abord pour l’agression, puis pour cette grossesse, il ne peut plus lui en vouloir. Impossible. « Enfin .. Tu sais tout, maintenant. » Oui, il sait tout, et il le regretterait presque désormais. Il aurait préféré ne rien savoir. Ou plutôt, que tout ça ne se soit pas passé. Mais maintenant, il ne peut qu’accepter les informations qu’elle lui donne, parce qu’elle partage une vérité lourde pour elle.
Il reste silencieux quelques instants, sans doute un peu trop de temps, le temps d’encaisser tout ça. Mais plus il y pense, et plus c’est horrible dans sa tête. « Je suis désolé Lou… Je... » Dit-il doucement, avant de poser une main sur son épaule. Main qui se veut réconfortante, parce qu’il ne sait pas ce qu’il doit faire. « Je n’en avais aucune idée. » Aurait-il dû s’en apercevoir ? Sans doute. Mais, même en se rejouant la fin de leur relation, il ne parvient pas à se souvenir d’une quelconque différence chez Lou-Ann. Et il s’en veut de n’avoir rien vu, alors qu’elle vivait tout ça. De ne pas avoir été là. Et il ne peut lui reprocher de ne pas lui en avoir parlé. C’était son droit, et sans doute n’était-il plus digne de confiance à ses yeux à l’époque. Après tout, tout n’était pas rose entre eux, pas facile d’ajouter une telle nouvelle à une relation battant déjà de l’aile. « Je suis désolé qu’une telle… que ça te soit arrivé. » Il n’ose imaginer ce qu’elle a traversé. Comment comprendre ce que peut vivre une personne confrontée à un tel acte ? « Est-ce que… il est en prison au moins ? » Question tout à fait légitime, et Jake espère que cette enflure pourrit en prison. Ce n’est que ce qu’il mérite.
C’est le moment que choisit le manège pour s’arrêter. Oui, en plus de devoir digérer la nouvelle, de continuer de chercher des souvenirs pouvant l’aider à y voir plus clair, Jake ne doit pas oublier cet enfant. Cet enfant qui est soit le sien, soit celui d’un… Non, l’idée est impensable. Il se dirige vers le petit avion pour en sortir Timéo, et revient aussitôt vers son ex petite amie. Et il sait ce qu’il doit faire. Il doit balayer tous ses doutes et prendre la bonne décision. La seule décision possible, parce qu’il a été élevé ainsi. « Je serais le père de Timéo. C’est moi son père. » Il ne peut en être autrement. L’autre possibilité n’est pas envisageable, même si elle existe. Mais il peut toujours ignorer son existence. Ou faire de son mieux pour l’ignorer. « Pas besoin de test, ou de quoi que ce soit. » Et peu importe ce petit doute qu’il fait taire. Il ne peut pas lui imposer ça. « Et je veux faire partie de sa vie. Si tu es d’accord bien sûr. » Dit-il en rendant l’enfant à sa mère, après qu’il ait tendu les bras vers elle. Oui, c’est la décision la plus logique. Celle qu’il doit prendre.

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() message posté Mar 17 Jan 2017 - 22:02 par Invité

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Un silence, normal après un aveu comme ça .. « Je suis désolée, Lou .. Je .. » Il pose une main « réconfortante » sur son épaule. Elle pose son regard dessus un « bref » instant. « Je n’en avais aucune idée. » Elle fait un mouvement de la tête. Genre, « ce n'est rien » dans un nouveau haussement d'épaules. « Je suis désolé qu’une telle .. Que ça te soit arrivé. » Elle hausse à nouveau les épaules avec une grimace inscrite sur les lèvres.« Est ce que .. Il est en prison au moins ? » Elle se pince la lèvre inférieure.  Une légère grimace apparaît sur ses lèvres. Elle fait un mouvement de la tête de droite à gauche. « Non .. Je n’ai pas, tu vois ..  » Elle fronce les sourcils et détourne le regard du jeune homme. Elle le pose sur le manège qui s’arrête. Bingo. Il se dirige vers l'avion et en sort le garçon. Il revient avec l’enfant dans les bras. « Je serais le père de Timéo. C’est moi son père. » Elle fronce les sourcils. « Pas besoin de test, ou de quoi que ce soit. » Elle entrouvre la bouche en secouant la tête légèrement. « Et je veux faire partie de sa vie. Si tu es d’accord bien sûr. » Elle fait un lent mouvement de la tête de haut en bas.  L’enfant de deux ans tend les bras vers sa mère. Elle le prend dans les bras. Elle lui adresse un sourire en coin et (re)pose son regard sur son ancien compagnon. « Je suis d’accord. Mais .. » Elle s’arrête. « Encore. » Le garçon tape des mains. Elle regarde le bonhomme de deux ans qu’elle tient dans les bras. Elle regarde le jeune homme de trente ans. « Euh. » Une légère grimace apparaît sur ses lèvres. Elle regarde à nouveau l’enfant. Elle fait un mouvement de la tête de haut en bas. « Oui, p’tit prince. » Elle lui adresse un grand sourire tandis qu’il exprime son contentement avec faisant la même « chose. » Ils font un « bisous esquimau. » Elle se tourne vers son ancien compagnon. « Bon. Je te laisse faire le pilote de la poussette. » Elle fait un mouvement de la tête vers l’engin à quatre roues.  Ils échangent ainsi les rôles : il pousse le transport vide et la trentenaire tient son fils dans les bras. Ils marchent à la recherche d’un nouveau manège ou « jeux » pour les jeunes enfants. Soudain, il pointe du doigt un stand. « Ça ! » Elle suit la direction de son doigt. Alors, deux bacs remplis d’eau avec des canards en plastiques de couleurs diverses. Une grande étagère se tenant derrière un homme remplie de jouets de tous les styles et de tous les âges des enfants. Elle tourne la tête le jeune homme. Elle la tourne après vers le bonhomme. « Une pêche aux canards, bon choix. » Ils se dirigent vers le stand. Elle dépose l’enfant sur le bitume londonien. Elle sort l’argent de la poche de son manteau et le donne à l’homme. Il lui tend une canne à pêche. Elle se met accroupie près de son bonhomme et la lui tend. Il essaie « tant bien que mal » à mettre le bout arrondi de la canne à pêche dans le rond au dessus de la tête des canards.  Elle l’aide. Mais, le manque de « succès » entraîne l’enfant de deux ans à prendre les « devants » : il s’éloigne de sa mère et vient prendre la main de Jake pour qu’il l’aide. Elle entrouvre la bouche en secouant légèrement la tête de droite à gauche. Elle lève les deux mains vers le haut. « Très bien. J’ai compris. » Elle dépose ses lèvres sur la joue de son fils une fois qu’ils sont à nouveau près du bac rempli de canards aux couleurs qui « piquent » les yeux. Elle se (re)dresse. « Je vais lui acheter des bonbons en attendant. Tu veux quelque chose ? » Elle acquiesce d’un mouvement de la tête de haut en bas à la commande (ou pas) de Jake. « Et empêche le de prendre les poissons rouges ou une peluche plus grande et grosse que nous trois réunis, s’il te plaît. » Elle lui adresse un sourire contenant un « brin » d’amusement. Elle s’éloigne. Elle se dirige vers un des nombreux stands de vente d’aliments. Elle revient vers eux. Ils ont fini. Elle voit son fils venir à « grande vitesse » dans sa direction les mains tenant une peluche « normale. » Elle met le sachet de sucreries dans la poche et tient le reste d’une seule main. Elle se baisse légèrement et d’un seul bras la trentenaire arrive à le prendre dans ses bras. « Wow ! » Elle se baisse légèrement et d’un seul bras la trentenaire arrive à le prendre dans ses bras. Elle sort de la poche de son manteau, un sachet de sucreries. « Tiens, champion. » Elle le donne au garçon. « Mais, tu vas les manger dans la poussette, hein. » Elle fronce les sourcils en faisant un mouvement de la tête de haut en bas. Il fait une légère grimace. « D’accord. » Elle le pose au sol. Il se met dans l’engin à quatre roues avec une légère aide de la part de son « papa potentiel » qui lui met la ceinture. « Tu sais, tu n’as pas besoin de prendre une décision aujourd’hui. » Il se (re)dresse. Elle met en « marche » le transport dans lequel se trouve le bonhomme de deux ans. « Tu peux prendre un temps de réflexion par rapport à tout ça. » Elle lui tend sa commande. « Il ne faut pas que tu t’arrêtes à ce qu’il y a eu. » Elle hausse les épaules avec une légèrement  « moue » inscrite sur le visage.



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