(✰) message posté Dim 25 Sep 2016 - 14:36 par Invité
✻✻✻ Elay avait fouillé, fouillé dans la vie d'une jeune femme qu'il ne connaissait pas. Il avait rencontré Babi dans un bar à Belfast, là bas il avait trouvé une jeune femme très intéressante, tellement qu'il avait été inspiré par elle, par sa vie, son caractère, c'était la première fois que ça lui arrivait et c'est en parti grâce à elle que son personnage dénommé Katie est née. Elle avait tous les traits de Babi, tout, du moins tout ce qu'il connaissait d'elle. D'ailleurs en fouillant, il avait apprit des choses qui n'auraient jamais du parvenir à ses oreilles, la pègre, des histoires louches qui l'avait amené à être prit par des hommes de main d'un certain Theo, il ne le connaissait pas ni d'Adam, ni d'Eve, il cherchait juste à revoir Babi et le voilà dans la merde. Enfermé dans un sous sol d'une maison, le brun avait été attaché à un radiateur, il n'avait pas peur, militaire de formation depuis des années, il avait apprit à garder son sang froid, le terrain il le connaissait bien qu'il trouverait ça débile de mourir maintenant alors qu'il avait été en Afghanistan à plusieurs reprises. "Babi." Déclara le jeune Lancaster qui saignait, on l'avait frappé, il avait cessé de compter le nombre de coups, si au début la grande armoire à glace avait visé son torse pour cacher d'éventuelles marques apparentes, il avait rapidement perdu le sang froid quand le brun ne crachait pas le morceau. Un autre coup s'apprêtait à être donné quand il avait dit le prénom de la brune avec qui il avait couché, là plus de coup juste des paroles murmurer à une personne jusqu'à ce qu'il soit plongé de nouveau dans le noir tout seul. La misère était totale, Elay essayait de se souvenir comment il avait pu arriver à ça, à cette situation si délicate, son deuxième roman tardait alors que le premier cartonnait, tout le monde nourrissait des espoirs en lui, son éditeur, sa famille aussi puis lui, il se mettait la pression et quoi de mieux que de retrouver celle qui lui avait permis de pondre un roman à succès. Babi était une femme forte, courageuse, il y avait une certaine fragilité aussi, quelque chose qui ne décelait pas tout de suite mais qu'il apercevait dans ses yeux, peut-être qu'il se trompait, surement, si elle fréquentait ce genre de milieu elle devait avoir un caractère bien trempé mais Elay avait des doutes. Katie, son personnage était une reproduction pure et dure de cette brune, il avait changé quelques détails physique mais on lirait le passage de la description à l'un des proches de la brune, tout le monde devinerait aisément qu'il parlait d'elle. Un son. Un bruit dans la maison, Elay essayait de se débattre encore une fois, à force de tirer sur la corde il avait réussit à se bruler le tour des poignets ce qui lui déclenchait à chaque fois un spasme de douleur.
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(✰) message posté Sam 15 Oct 2016 - 20:42 par Invité
✻✻✻ Les cendres encore chaudes de l'incident volaient à travers la ruelle. Je pouvais sentir la chaleur au plus profond du foyer éteint. Le bar s'était consumé sous la passion vengeresse. Les mains sur les hanches, je levais les yeux pour regarder l'étendu des dégâts, pour renifler l'odeur du criminel et un seul nom me venait à l'esprit : Bugsy. Je le connaissais assez pour savoir que son silence était plus violent que des mots. Il savait que cet endroit été important pour moi et je l'avais trahis. J'avais fait un choix, un choix qu'il n'acceptait pas. Je donnais un coup de pied dans un tabouret à moitié brûlait alors que les mafieux irlandais expatriés à Londres étaient venu m'aider à tout débarrasser. La perte du bar était certes, déplorables pour le clan, mais ce n'était pas le plus grave. Un simple bar irlandais d'apparence, un lieu de passe pour divers trafiques en réalité. Nous n'avions plus l'espace de stockage nécessaire pour les armes et bientôt nous allions en recevoir de nouvelles afin de traiter avec les américains. Après quelques coups de téléphones je soupirais en m'adossant à la voiture de Jack, le regard tournait vers son trèfle. Tu sais bien qu'on a besoin de la réserve de ton magasin. On peut pas faire autrement. Les russes nous portent la marchandises ce soir et les américains viennent dans trois jours. On a les mains liés. On a besoin de ce fric soufflais-je en portant le goulot de ma bière au bords de mes lèvres. Tu fais chier Babi. Je veux pas que mon magasin crame comme ton bar. On attend un bébé avec Chiara, j'ai besoin de ces revenus je posais la bouteille contre le capot de la voiture pour poser mes mains sur les épaules du grand roux. T'as pas le choix Jack. T'aimerais pas que je dise à Theodore que tu veux pas aider la cause parce que tu sais pas mettre une capote. Mais t'en fais pas. Je mettrais des hommes en planque devant ton magasin jusqu'à ce que le transfert soit fait. Mon bar, c'est personnel et je crois savoir qui se la joue apprentis pyromane. je lui tapais sur l'épaule avant de tourner les talons pour répondre au téléphone. Finalement, être la old lady de Theodore n'était pas de tout repos et encore mois son émissaire à Londres. Je dois y aller, j'ai un rendez vous avec la banque. Je compte sur toi je déposais un baiser sur sa joue, faisant un signe aux autres pour rejoindre les docks. Pourquoi les hommes de Theodore m'avaient demandé de venir ici, ils m'avaient parlé d'un homme un peu trop curieux, sans pour autant me dévoiler son identité. Aussitôt, je pensais à un des sous-fifres de Bugsy, je les connaissais tous. D'un coup sec, j'ouvrais la porte d'un coup d'épaule, ravalant la douleur devant les deux hommes. On sait que tu voulais pas qu'on te suives mais il nous a demandé de le faire. Il n'avait pas besoin de dire son prénom, nous sachions tous les trois la personne qui se cachait derrière. Il avait beau me faire confiance, il s'inquiétait, parce que la situation était devenu dangereuse depuis le bal. Il était où ? demandais-je en regardant l'homme attachait à la chaise. Son visage était recouvert d'un tissus, je m'approchais pour le lui retirer et la stupeur me gagnait. Elay. J'arquais un sourcils en passant mes mains sur ses joues pour essuyer le sang qui roulaient sur ses pommettes. Je vais m'en occuper. Vous feriez mieux de rejoindre les autres au bar. C'est des bras cassés. dis-je en roulant des yeux On t'attend dehors. Mais fais attention. Il a essayé de rentrer chez-vous. Et on l'a vu plusieurs fois te suivre dans la rue je me tournais vers Elay, le regard interrogatif. Notre relation n'était pas exclusive. Elle était pleine de surprise. Lorsque l'envie nous prenait, nos rencontres se voulaient éphémères mais agréables. Nous avions trouvé un équilibre dans l'irrégularité. Je vais finir par penser que je te manque. Ca tourne à l'obsession soufflais-je en m'asseyant sur l'une de ses jambes. Je ne l'avais pas détaché, bien que sa présence avait été agréable par le passé, j'avais appris à me méfier de tout le monde, même de mes amis les plus proches.
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(✰) message posté Sam 5 Nov 2016 - 17:53 par Invité
✻✻✻ J'avais besoin de savoir, besoin de voir de mes propres yeux ce que je pensais depuis des jours. Babi était surement une des personnes qui m'intriguait le plus depuis ma venue à Londres, du coup j'avais fais ce que je savais si bien faire, fouiner et me voilà ici dans cet endroit. Vu l'odeur je soupçonne que c'était dans une cave dû à l'humidité présente dans l'air, quand on m'avait retiré le sac de la tête c'était pour me frapper, me faire parler. Les armoires à glace qui me passait à tabac depuis deux heures m'avaient estropié, me parlant de personne qui m'était totalement étrangère, pourtant je n'avais pas dit que je ne les connaissais pas. Je savais comment ça se passait, je sais que si on disait qu'on ne savait rien ça n'allait être pire que de ne rien dire alors je m'étais tu. Un bruit, un son, je m'attendais à recevoir un coup de nouveau quand la lumière du plafond me tuait les yeux, ils avaient enfin trouvé l'interrupteur, il était temps, rester dans le noir à force c'était un peu flippant, car j'avais perdu la notion du temps. Je mis un petit moment à voir clair, à savoir qui était devant moi, c'est quand on me parlait que là je comprenais que Babi était présente face à moi, sa chevelure brune était reconnaissable avec ses reflets. "Hum." Riais-je en essayant de ne pas trop rire dû à l'entaille de ma bouche. "N'y crois pas trop." Pourtant j'étais bien là, est-ce qu'elle me manquait? D'une certaine manière voir mon héroïne de roman partir si rapidement de ma vie était perturbant alors oui je pense pouvoir dire que oui. Babi se posait sur ma jambe, j'aurais cru qu'elle aillait prendre la peine de me détacher seulement elle ne voulait absolument pas le faire, elle se contentait de me regarder. "Comment je vais pouvoir faire du charme aux filles bourrés dans les bars maintenant que tes armoires à glace m'ont pété la tronche?" Je faisais référence à notre rencontre, elle était saoule, je m'en souvenais comme si c'était hier de ce qui avait eu, elle m'avait marquée, je pense que je l'avais marqué aussi d'une certaine manière. "Tu comptes me détacher?" demandais-je enfin. Je n'appréciais pas mes liens autour de mes poignets, j'avais essayé de les décesserer en les bougeant dans tous les sens seulement j'avais juste réussi à me bruler la peau autour de chaque prise. Le plus dur serait de justifier cette tête auprès de mes proches, je devrais dire que je m'étais fait agresser chose qui était vrai seulement ça impliquait tellement de justification et d'ailleurs je me posais la question est ce que j'allais porter plainte? Je pourrais. "Je pourrais porter plainte." Dis-je en faisant part de mes pensées à la petite brune. Je pensais pas le faire, enfin honnêtement j'en savais rien, ils avaient l'air tellement louche dans cet endroit que pour ma santé personnelle je devrais ne plus revenir ou même côtoyer cette femme seulement j'avais cette envie débile d'assouvir ma curiosité.
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(✰) message posté Sam 12 Nov 2016 - 4:10 par Invité
✻✻✻ L'air salin me piquait les narines d'une douce façon. J'adorais l'arôme iodé, parce qu'il me rappelait mes landes natales. J'aimais venir ici, sentir l'odeur de l'immensité cogner contre mon âme, parce que j'avais l'impression d'être au creux de mes landes natales. Au sommet de cette falaise emplit de souvenirs, décorait de milles et une fleurs, toutes aussi colorées les unes que les autres. Et j'imaginais mon ombre s'étaler de plein fouet contre ce parterre verdoyant pour profiter des rayons du soleil avant que la pluie ne vienne tout bouleverser. Sauf qu'aujourd'hui, ce n'était pas cet air pure qui venait me transpercer, mais celle de la ferraille. Celle du sang. Si au départ, je n'avais pas reconnu l'odeur d'Elay, parce qu'incapable de soupçonner qu'il pourrait être l'homme potentiellement dangereux, c'est lorsque le tissus tomba au sol que mes doutes venaient finalement se révéler. C'était bel et bien le brun. Surprise, je profitais du léger étourdissement qui semblait le prendre pour capturer son essence. Mémoriser son odeur et cette image. Les entailles qu'il avait sur le visage semblait profonde. Le sang roulait contre son épiderme, assez pour tâcher son tee-shirt blanc. J'essayais de cacher tant bien que mal mon étonnement. Cet homme était censé faire partie de ma vie. De ma vie rien qu'à moi et non de ce monde dans lequel j'avais grandi. La mafia était une famille. Ma famille. Cependant, j'appréciais avoir quelques petites choses à moi. Des choses qui me rappellent ce que je suis avant d'être la fille de. Avant d'être Scarface. Il aurait du être l'une de ces personnes. Sans histoire et banale. Typique et anodine. Mais il était venu se mêler de choses qui le surpassent certainement. L'humain et idiot. Il ne fuit jamais le danger, il y fonce la tête la première, sans pour autant entrevoir les conséquences, parce que le chemin est doré. L'humain est un papillon. Un papillon attirait par la lumière mais qui finit toujours par se brûler les ailes. "N'y crois pas trop." l'espace d'un instant, je lui offrais l'une de ces moues que les filles font lorsqu'elles sont contrariées, mais bien rapidement les traits de mon visage reprenaient leur formes dures. Toi comme moi on sait très bien que c'est le cas. Tu serais pas ici autrement. terminais-je par souffler dans le creux de son oreille avant de m'asseoir sur ses genoux. Mon regard se posait sur ses blessures, sur le contrecoup de sa curiosité. Cette entaille qu'il avait au creux des lèvres devait-être douloureuse. Assez pour que chaque parole soit d'or. [color=dodgerblue"Comment je vais pouvoir faire du charme aux filles bourrés dans les bars maintenant que tes armoires à glace m'ont pété la tronche?" [/color] je haussais une épaule en faisant le contour de l'une de ses entailles pour finalement essuyer le sang qui en coulait encore. Je sais pas. En tant qu'écrivain t'es censé avoir de la tchatche non ? C'est fou ce que les hommes peuvent être superficielles articulais-je dans un sourire ironique. Elay n'était pas qu'un bel homme. C'était ce genre de personne qu'on trouve solaire. De celle avec qui le temps semble filer à toute vitesse en vous prenant par surprise. "Tu comptes me détacher?" Posant le menton contre son épaule, je regardais les attaches. Les cordes étaient si serrées que sa chaire semblait avoir pris un coup mais il était hors de question de défaire les liens. Pas tant que je n'avais pas toutes les informations. Ma curiosité à moi aussi était touché et quoiqu'il en devienne, au fond, je savais que la roue allait tourner et que j'allais en payer les conséquences plus tard, notamment au retour de Theodore. "Je pourrais porter plainte mes yeux se posaient à nouveau dans les siens. S'il savait. S'il savait que sa plainte ne ferait pas le quart de la procédure avant de se retrouver au fond d'un feu de cheminé. Tu mens. Je sais que tu ne porteras pas plainte. Parce que c'est le genre de chose qui risque de m'énerver, et t'aimerais pas que je m'énerve et prendre le risque de mettre fin à nos rencontres et j'entendais par là, qu'il n'aimerait pas que sa vie se terminer abruptement. Je n'avais pas peur du sang, ni même de la mort. Tuer ne me déplaisait pas, bien qu'il serait dommage de faire subir ce sort à un si bel homme Qu'est ce qui t'amène ici Elay ? Et me dis pas que c'est par fanatisme ou une connerie du genre. Ils m'ont racontés. Les filatures et la tentative d'infraction. J'attends des explications et c'est lorsque je serais satisfaite de tes réponses qu'éventuellement, je songerais à te détacher. Tu sais pas dans quoi t'as posé les pieds ...
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(✰) message posté Sam 12 Nov 2016 - 16:07 par Invité
✻✻✻Les liens étaient tellement serrés que je commençais sérieusement à avoir mal, je gérais la douleur, j'étais un homme fort, j'avais vu pire, mais ça faisait des heures que j'étais ici et je ne comptais pas lâcher l'affaire même devant Babi. Elle était là me fixant par moment, je me demandais ce qu'elle pensait pourquoi est ce qu'elle avait un visage si fermé, je n'avais rien fait de très mal, c'est vrai je l'avais suivi et j'étais rentré par effraction, merde, j'avais complètement merdé sur le coup, mais je n'y pouvais rien elle m'intriguait tellement, je devais savoir car quelque chose de louche se cachait derrière ces longs cheveux bruns. "Tu crois que tu es irrésistible?" riais-je en l'écoutant me menacer de rompre nos rencontre, je souriais beaucoup trop vu que mon corps me réclamait tout d'un coup de se calmer, ma lèvre me faisait un mal de chien et je ne parle pas de l'état de ma pommette gauche qui avait doublé de volume, les gros bonhommes de Babi m'avait complètement passé à tabac. "Ça doit être dur de vivre dans un rêve comme celui là." Je l'embêtais pourtant elle avait le dessus, mais je me sentais en confiance, pas totalement je reconnais mais quelque chose me disait qu'elle n'essayera pas de me frapper. "Oh si je sais dans quoi j'ai posé les pieds et je n'ai pas envie de rester." Je n'étais pas expert dans le domaine, j'avais été sur le front, je savais filer les gens, tuer des gens, je savais faire autre chose aussi qui pour moi ne me ressemblait alors oui je savais que j'avais mis les pieds dans une fourmilière, je savais que si je n'avais pas eu l'intelligence de prononcer le prénom de Babi aux hommes de mains de la jeune femme je serais surement plus conscient. "Allez détache-moi c'est bon." Dis-je en la regardant. Franchement, je pouvais répondre aux questions seulement là c'était plus possible, j'avais reçu des coups de pieds dans le corps en plus de mon visage, mes cotes me faisaient mal, ma respiration était douloureuse, je ne comprends pas pourquoi elle ne voulait rien faire, je n'étais pas un danger pour elle si elle ne me faisait rien du moins. "Tu vas faire quoi me passer à tabac toi aussi ça ne te suffit pas de voir tout ce sang? Puis tu crois que tu vas réussir à me faire dire pourquoi je suis là alors que les deux autres n'ont pas réussi? Laisse-moi rire." Je perdais complètement patience, je ne voulais pas répondre aux questions parce que moi-même je ne savais pas grand-chose pour être honnête, j'avais eu besoin de la revoir, besoin de savoir exactement qui elle était et voilà j'avais fais une connerie. Je tirais sur mes liens commençant un peu à m'agiter malgré le fait qu'elle soit sur mes genoux, le sang coulait encore autour de mes poignets quand les deux armoires à glace de tout à l'heure débarquait dans le sous-sol pour demander si Babi allait parfaitement bien. Sérieusement? J'étais tombé sur qui? La fille d'un diplomate, une famille russe? La mafia? Non mais tout ça existait que dans les films, pas à Londres, pas en Europe ou alors en Italie seulement. "Tout va bien?" demanda l'un. "Je dois prévenir Theodore?" Il avait dit le prénom comme si c'était quelqu'un d'important et là je comprenais enfin, c'était pas une personne mauvaise juste une fille qui se faisait exploiter sexuellement surement, ça me répugnait.
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(✰) message posté Dim 20 Nov 2016 - 10:22 par Invité
✻✻✻ L'air poisseux me collait à la peau. Les rayons du soleil essayaient de percer l'épaisse vitre du hangar, mais sa lumière était filtrée par la poussière. Depuis combien de temps cet endroit était-il abandonné ? La silhouette courbée d'Elay se dressait devant moi. Le sang roulait sur ses pommette pour goutter contre le sol la minute suivante. J'aurais aimé être la main qui panse ses blessures, parce que cet homme pouvait se montrer doux et agréable. Mais aujourd'hui, ce n'était pas cet homme, c'était un intrus. Un ennemi de la lutte. "Tu crois que tu es irrésistible?" un sourire se posa sur mes lèvres, alors que mon souffle s'éclatait contre sa peau moite. L'odeur de son sang était banalement banale. Celle du fer. C'est ce que dis la légende, personnellement, j'en sais rien, c'est pas ce qui m'importe je passais une main dans ses cheveux pour tenter de remettre les quelques mèches ensanglantées derrière son oreille, essayant de chercher les réponses à mes questions. Pourquoi avait-il mit les pieds ici ? Pourquoi s'était-il mêlé de ma vie ? "Ça doit être dur de vivre dans un rêve comme celui là." Ses paroles n'avaient aucun effet sur moi. Je n'avais pas de rêve, je n'en avais pas l'occasion. Ma vie n'avait jamais été un long fleuve tranquille. Les couleurs acidulées étaient sombres et ténébreuses. Parce que c'était mon destin et encore une fois, il se jouait de moi en mettant de nouvelles épreuves devant la porte du bonheur. "Oh si je sais dans quoi j'ai posé les pieds et je n'ai pas envie de rester." cette fois-ci, je ne pu m'empêcher de rire. Bien sûr que non. Il ne savait pas. Personne n'avait idée de la complexité de nos vies. Du chemin qui nous avait été imposé et que nous avions choisis. Parce que c'était devenu notre mode de vie. Notre manière de fonctionner. La peur s'était envolée. Elle s'était émancipée vers d'autres âmes. Ce n'est pas mourir qui fait peur, mais vivre. T'es si bavard Elay .... que ça me fatigue. soufflais-je en me redressant. Je n'avais pas le temps de jouer à son petit jeu. Je n'avais pas le temps pour les devinettes. Il ne semblait pas voir que j'étais là pour lui. Que j'essayais de lui sauver la vie. Cependant, j'avais les mains liées. Les hommes de Theodore étaient devant et je ne pouvais pas me montrer faible. Parce que j'avais une image. Celle de Scarface. Dans ce monde, la réputation fait foi. "Allez détache-moi c'est bon." ses demandes devenaient lassantes. Ne comprenait-il pas ? Que sa curiosité l'avait conduit au mauvais endroit, au mauvais moment. Si je paraissais être le gant de velours, il allait devoir faire face à la main de fer. Je me posais dans son dos, prenant son visage entre mes mains tout en l'inclinant en arrière pour regarder le spectacle sous une nouvelle lumière. Ils ne l'avaient pas épargné. "Tu vas faire quoi me passer à tabac toi aussi ça ne te suffit pas de voir tout ce sang? Puis tu crois que tu vas réussir à me faire dire pourquoi je suis là alors que les deux autres n'ont pas réussi? Laisse-moi rire." son odeur avait changé. il s'agitait. La sérénité qu'il avait montré s'était envolée. Ris si t'en a envie. et là mes ongles commençaient à s'insérer dans ses plaies. J'appuyais, puis relâchais la pression. Le pourpre était notre couleur. Ma couleur. Elle ne me faisait pas peur, au contraire. J'en étais avide. Tu sais pourquoi les femmes sont meilleurs au jeu de l'interrogatoire ? Parce qu'elles savent où appuyer. soufflais-je au creux de son oreille pour me poser face à lui. Je posais mes avant bras sur ses genoux, mon visage dans le creux de mes mains. Alors on peut faire les choses simplement, tu me dis ce que je veux savoir et tu pourras repartir, ou alors, tu vas avoir le droit à l'autre. Et crois moi, c'est pas joyeux et l'autre c'était Theodore. Theodore qui venait de reprendre la tête du clan et qui devait faire ses preuves et quoi de mieux que de montrer l'exemple avec Elay ? Sauf que ça, je ne le voulais pas. Parce que l'homme qui se dressait devant moi était au fond, quelqu'un de bien. Même si tu penses savoir où tu es tombé, la réalité est pire. Tu nous feras gagner du temps Elay, vraiment. Tu vois les hommes qui sont devant la porte. C'est pas des rigolos et ils vont aller répéter tout mes faits et gestes à leur boss. Alors je vais être obligé de te frapper j'haussais une épaule et sans prévenir, ma main s'abattait contre sa joue avec violence. Son visage retomba sur le côté, le sang roulait et je me crispais. L'odeur de son sang m'enveloppait si fort qu'elle m'en donnait presque le vertige. Tout va bien ? Je dois prévenir Theodore ? je déclinais l'invitation en levant la main. Mon statut imposait le respect, mais je savais que j'étais surveillée. J'ai dis que je m'en occupais. Retournez devant faire les chiens de garde si ça vous amuse, mais laissez nous seuls je tournais autour d'Elay en faisant claquer mes ongles contre la surface de mon téléphone. Je suis ta meilleure chance de t'en sortir. Tu devrais me faire confiance et me dire pourquoi tu m'as suivis. Pourquoi t'es rentré par effraction chez moi. J'ai toujours pensé que t'étais un homme bien, un gentleman et je suis pas certaine que ça, ça rentre dans leurs attributions. Qui es-tu ?
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(✰) message posté Dim 20 Nov 2016 - 14:36 par Invité
✻✻✻Je perdais patience, peu à peu, je sentais que j'étais dans une impasse. J'avais déjà vu pire, j'avais frôlé la mort plus d'une fois sur le front pourtant ça ne me faisait pas peur, je sais ce que je faisais, je sais que je pouvais perdre énormément dans cette histoire. Je m'agitais de plus en plus, les yeux de Babi se mettaient à changer, elle ressemblait tellement à mon personnage Kate, froide, insensible, elle avait ce masque sur le visage qui était apparu si rapidement que c'était à la limite de la bipolarité. Je ne répondais à aucune de ses paroles, de ses menaces, elle n'était pas du tout comme la fille que j'avais rencontrée en Ecosse, je n'aimais pas les femmes sans caractère, j'aimais me confronter à celles qui savaient ce qu'elle voulait, mais Babi n'était pas ce genre de femme, c'était une marionnette, surement une prostituée vu qu'elle me parlait d'une autre personne, surement son mac, la blague j'avais couché avec une p*te sans l'avoir payé, maintenant que je me refais le film dans ma tête je me dis que j'aurais dû le voir ça. Sans prévenir ses ongles s'enfonçaient dans ma peau, bien sûr que je me crispais, bien sûr que l'on entendait des gémissements de douleur, mais je ne dirais rien, j'avais été formé pour la douleur sauf que la différence ici c'est que je n'étais pas en mission. Les deux armoires à glace débarquaient, voilà le prénom du mec Theodore, ça sonnait comme dans les dessins animés pour gamin, ça faisait même pas peur, c'était doux comme nom à entendre limite le prénom d'une peluche, mais vu le visage de Babi, son masque glaciale, sa manière de lever la main pour leur dire de leur taire, je soupçonnais que c'était loin d'être un gentil et qu'elle n'était pas forcément la prostituée que je croyais. "Va te faire foutre !" Je lui crachais dessus, c'était un amas de sang, au point ou j'en étais elle avait qu'à continuer, tôt ou tard je sais que je tomberais dans les pommes, que la douleur me fera moins mal au point de ne plus me sentir. Je m'agitais sur ma chaise encore plus, mon visage était si crispé par la douleur à cause de la lanière qui me brulait encore plus la peau sur mes poignées. Cette femme, ce monstre me donnait envie de la frapper, de la mettre aussi à ma place pour lui faire subir le quart de ce que je viens de vivre ces dernières heures, elle faisait la fière, elle se savait intouchable seulement je suis certain qu'elle pleurait au bout d'une heure de coups. Je ne souhaitais pas la douleur à une personne seulement là ma haine avait pris possession de mon corps, mon visage n'avait rien de doux, de gentil, je savais aussi que si on venait à me détacher, je pourrais lui rendre au moins un coup, moi qui avait toujours refusé de frapper une femme je pensais à le faire. Je n'essayais pas de me trouver des excuses seulement à un moment donné faut aussi cesser de se laisser faire peu importe le sexe, elle savait ce qu'elle faisait et… Mes pensées avaient tellement pris possession de mon esprit que j'oubliais sa présence tout comme la douleur, j'étais aveuglé par la haine alors que les deux abrutis d'homme de main parlait à Babi en disant qu'ils avaient trouvés mes plaques militaire dans mes affaires.
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(✰) message posté Dim 18 Déc 2016 - 16:16 par Invité
✻✻✻ Les gouttes s'écrasaient contre la taule. Le bruit était sourd et répétitif. Une odeur d'humidité se dégageait de cette météo typique. Les nuages cachaient la percée du soleil rendant l'atmosphère lugubre. J'observais la silhouette courbée qui s'agitait sur la chaise. Le sang suintait à travers ses pores. Je ne reconnaissais pas l'homme plein de fougue, aux allures intelligentes et détonnantes. Le mystère avait quitté ses traits. L'espièglerie ne se lisait plus dans ses yeux et son charisme s'était envolé lorsque la corde s'était enroulé autour de ses poignets. La curiosité est un vilain défaut et aujourd'hui il en faisait l'amère expérience, parce qu'il ne s'était pas penché sur les bonnes personnes. L'odeur de fer s'infiltré dans mes narines, je prenais le temps de décortiquer l'odeur particulière de son sang. Il sentait l'écosse. Quelques similitudes avec celui d'Irlande, des notes boisées en plus. Je ne voulais pas que Theodore soit au courant de ce qu'il se passait ici. Au fond, je ne voulais pas que cet homme s'éteigne pour s'être approché trop près des flammes. Le feu est attirant. Il ondoie en crépitant, faisant briller les étincelle du danger. C'est obsédant. Nous nous étions tous déjà brûlé les ailes pour ça. "Va te faire foutre !" je levais les yeux au ciel. Jouait-il l'idiot ou l'était-il réellement. Je lui donnais une chance de s'en sortir, de me conter la vérité afin que je puisse cerner le soucis et remédier sans que l'histoire ne vienne aux oreilles de Theo. Mais à la place, il jouait au désinvolte. Je m'essuyais le visage en fermant les paupières. Fatale erreur. D'un coup sec, mon pied s'écrasa contre son thorax le faisant basculer au sol. Je n'étais pas réfléchis, mais impulsive. Mes coups étaient des réponses éphémères. Je n'arrivais pas à envisager la globalité, les conséquences de mes actes. Je vivais au jour le jour. Minute par minute, seconde par seconde, me laissant guider par mon instinct avide de vengeance pourpre. Je sentie une main se poser sur mon épaule, elle se voulait apaisante, mais ses désirs m'outrepassé. Je n'arrivais pas à me calmer. Le seul à pouvoir le faire n'était pas là. Tant pis pour lui cependant, les informations qu'ils venaient de glaner vint me surprendre. Des plaques militaires. Jamais je n'aurais imaginé qu'un homme en quête de reconnaissance artistique était militaire. Mon regard se tournait vers lui. Je fronçais les sourcils en me demandant réellement ce qu'il se passait. Les informations tombaient goutte par goutte. Et peu à peu j'apprenais à apprendre l'inconnu. Elay James Lancaster. Ancien militaire. Blessé sur le champ ou devrais-je dire, déserteur soufflais-je en me baisant pour regarder son visage. Si on pimentait un peu le jeu soufflais-je en défaisant les liens. Si je prend le dessus j'ai le droit à des réponses. Si tu le prends, je te donnerais celles que tu voulais dans mon appartement. Donnant donnant. Et n'ais pas peur de frapper, je suis certaine que ta défunte femme n'en verra pas d'inconvénient disons que l'amas salivaire m'était resté au travers de la gorge. Répugnant.
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(✰) message posté Sam 31 Déc 2016 - 14:08 par Invité
✻✻✻Je ne sais pas trop ce que les gros gorilles chuchotaient à l'oreille de Babi, je devinais bien que c'était surement à mon sujet, est-ce qu'ils avaient fouillés ma voiture garée plus loin? La réponse ne tardait pas car je voyais mes plaques devant mes yeux, je les avais autour du cou généralement seulement aujourd'hui j'avais décidé de les retirer les laissant dans la boite à gants. Putain. Je jurais parce que je m'étais mis dans la merde et je ne voulais pas que mon entourage se retrouve dans la galère y comprit ma copine. "Ta tout faux." Lâchais-je après être tombé sur le sol. Ah oui j'avais oublié de dire Babi dans un geste débile m'avait donné un coup de pied, je crois qu'elle se sentait poussée des ailes parce qu'elle était en situation de force, j'étais attaché mais surtout enfermé dans cette maison avec la présence de deux armoires à glace armés, logique qu'elle se sente intouchable. Elle détachait mes liens, encore une preuve qu'elle ne se sentait pas en danger par contre la suite me surprenait, elle voulait qu'on se frappe? Ah c'était étrange, dans le sens ou je me voyais pas frapper une femme, bon ok elle était loin de l'apparence féminine surtout en cet instant avec ses yeux qui me lançaient des éclairs, je lui avais craché dessus elle le digérait pas pourtant les échanges de salives entre nous ça ne l'avait pas dérangé il y a quelques mois de ça. "Encore une fois tu as tout faux." Dis-je en me redressant. Je vacillais un peu, ça faisait des heures que je ne mettais pas mit debout mes pieds me faisaient mal et surtout mes cotes, dès que je respirais j'avais l'impression qu'on m'enfonçait un couteau dans le corps, c'était une sacré sensation qui mélanger avec ma pommette défoncée me faisait un peu tourner la tête. "Je suppose que tes deux singes savent pas lire les journaux." Ma vie n'était pas un mystère depuis le succès de mon roman, les gens m'avaient prit en grippe, ils voulaient tout savoir et malheureusement certains passages de ma vie que je voulais planquer était ressorti, d'autres je l'avais délibérément dit pour éviter les rumeurs, les problèmes en fait. "Je veux rien dans ton appartement en plus, vla le taudis que c'est." Un vrai trou à rat, Babi ne rangeait pas trop j'ai l'impression enfin c'est ce que j'ai pu voir rapidement avant de me faire tabasser, après je ne sais pas vraiment comment était le reste des pièces. "Ecoute, je ne frappe pas les… personnes dans ton genre." Le mot femme à cet instant ce n'était toujours pas le mot qui lui allait. "Je te laisse faire, vas-y." Je ne porterais pas ma main sur elle, je sais combien je pouvais être stupide, qu'elle allait surement me faire du mal jusqu'à ce que je cède mais je m'étais juré de ne pas tuer une femme, de ne pas recommencer comme j'avais pu le faire lors d'un déploiement, je ne disais pas que j'allais tué Babi mais c'était pas envisageable de lever la main sur elle. Le pire dans l'histoire, je crois que c'était sa stupidité, son manque de psychologie, je pouvais lui donner des informations si elle me mettait en confiance, si elle me faisait sortir de ce trou à rat par exemple mais tout ce qu'elle voulait c'était me frapper, hallucinant.