"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  2979874845 Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  1973890357
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal


Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 15 Juin 2016 - 13:20 par Invité

Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?



« J’ai fait comme vous me l’avez dit. J’ai mis ma maison en  travaux, et j’ai pris une chambre en colocation avec un jeune homme qui a un fils. » « Hum. » Il note sur son calepin, il me demande : « Cela ne vous gêne pas qu’il est cet enfant ? » Allongée sur le divan, je me demande bien pourquoi est-ce qu’il me pose des questions comme celle-ci, je lui répond calmement : « Non, ce n’est pas la même situation.  » Je souris, je sais que je ne dois pas m’énerver. Je sais qu’il va me poser des questions sur mon père. Il commence d’ailleurs en me regardant au-dessus de ses lunettes.

« Vous avez vu votre père ? » LA question qui fâche… Je m’assois pour être à sa hauteur, je le regarde attentivement, je lui dis : «  Bien entendu que je suis allée voir mon père. Figurez-vous qu’il n’a pas osé dire un seul mot qui ne vaille la peine.  » Je me rallonge, je sais que cela va me gonfler, mais bon, je préfère pour une fois essayer de me calmer bien que j’ai du mal à le faire. Je sens que cette séance va être pas mal comme petite chose… Ensuite, je ne dis plus rien devant un petit moment, il ne faudrait pas que je sorte de cette séance encore plus mal.

J’écoute l’autre question : « Vous pensez toujours à votre cousin ? » Cette question est sans doute une petite chose assez intéressante, je lui donne ma réponse : «  Comment oublier mon cousin ? Il m’envoyait toujours des cartes postales…. Il a toujours été un frère pour moi.  »Je croise les mains, je commence à me fermer. Je ne suis pas trop pour la suite de la conversation, mais bon, je préfère aussi essayer de comprendre le pourquoi du comment. « Pourquoi est-ce que vous en voulez à votre cousine ? » Je réfléchis un peu plus, je lui dis : « Elle aurait dû protéger son frère en lui disant de reprendre ses études pour qu’il soit docteur et non secouriste. Elle aurait dû faire en sorte qu’il ait une meilleure place pour ne pas se faire tuer. »

Voilà c’est sorti, il va bien falloir que je lui dise un jour, mais je n’y arrive pas… Elle me fait toujours l’impression que j’ai perdu trop de choses. Le silence me fait du bien, je préfère ne pas trop exagérer. Le psy me demande : « Vous allez pardonner à votre cousine ? » En voilà une drôle de question, je réponds sérieusement : « Vous savez, je vous ai dit que mon frère est malade… Il a une drôle de façon de faire. J’ai eu la secrétaire de notre père qui m’a prévenue du comportement de mon frère… Je me dois de protéger notre cousine, mais, je ne sais pas comment encore….   » La séance se termine sur tout ça. Je sors du cabinet, je tiens mon sac à main tranquillement sur l’épaule, je suis encore un peu secouée, mais, cela va passer. Je vais aller prendre le chemin de ma maison afin de voir comment avance les travaux. J’en ai pour un moment, mais bon, je préfère aller voir. Alors que je suis au passage piéton pour traverser, j’entends une voix derrière moi…

Revenir en haut Aller en bas
Hazel J. Chase
Hazel J. Chase
MEMBRE
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  Tumblr_pmogy75nSX1ugyuoto1_540
» Date d'inscription : 13/04/2014
» Messages : 7290
» Pseudo : Jean-Jacques
» Avatar : Gal Gadot
» Âge : 30 ans
» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
() message posté Mer 6 Juil 2016 - 16:37 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Marta
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?
Traînant un peu des pieds, Maya se rendait avec une mauvaise volonté chronique à son rendez-vous. Au début, elle pensait que ses séances ne serait l'histoire que de quelques semaines, le temps qu'elle pu se remettre ou fut parfaitement capable de faire semblant. Néanmoins, il fallait accepter l'évidence, des mois c'étaient écoulés depuis qu'elle voyait le docteur Ozeille. Et rien ne s'arrangeait. C'est pas bien de mentir, commenta sa conscience. Je ne mens pas...C'est juste que...Il arrivait parfois qu'elle tenta de se confier au médecin. Cependant, la sensation s'avérait tellement pénible et désagréable qu'elle préférait éviter d'aborder  certains sujets. Si sa dépression, son passage à vide, son manque de goût pour la vie en général n'appartenaient pas au domaine de l'obstacle, elle refusait d'évoquer Tom, ses problèmes de nourritures et ses relations amoureuses ou autre, lui donnait l'impression de se promener avec l’étiquette : « Fille instable » gravé sur le front. L'infirmière apprenait chaque jour à vivre avec les multiples poids pesant sur ses épaules, son morale, son existence. Et il y avait des jours meilleurs que d'autres. Elle ignorait quand cette grotesque comédie durerait, vivant dans l’inquiétude d'un possible retour à la clinique des champs fleury, elle se pliait à l'exercice. Certes, la jeune femme n'était pas sans ressources. Elle réussissait régulièrement à décaler les séances, les espacer, prétexter une maladie, un voyage ou trop de travail. Toutefois, elle devait finalement perdre au moins une heure de son précieux temps dans ce cabinet miteux. A mesure qu'elle se rapprochait de sa destination, elle entreprit de farfouiller dans son sac à main. Impossible de mettre la main sur ce fichue gloss à la cerise ! Non mais c'est fou ça ! Elle s'exaspéra toute seule et ne faisant pas attention heurta quelqu'un. Vous ne pouvez pas faire attention ! Songea-t-elle avec agacement en dévisageant l'inconnue. Une petite femme avec un panier de courses, dont un ou deux paquets avaient chutés dans la collision. Elle secoua la tête. C'est de ma faute après tout. « Je suis désolée, je vais vous aidez ». L’américaine ramassa les affaires pour les rendre à leur propriétaire en s'excusant platement. Elle s'enquit également inutilement de possibles blessures. La femme n'avait rien et elle repartit, comme si de rien n'était. Maya s’apprêtait à en faire de même, lorsque ses yeux rencontrèrent ceux d'une autre personne qu'elle connaissait bien. Le choc fut tel, qu'elle lâcha ce qu'elle avait cherchée avec tant de ferveur. Marta ? Mais que faisait-elle ici ? Qu'est-ce que… ? Les divers options disponibles défilèrent à toute allure dans sa tête. Elle hésitait entre se rouler en boule pour disparaître sous un véhicule ou prendre ses jambes à son coup et partir se cacher sous sa couette. Sa cousine ne lui faisait pas peur...Oui c'est vite dit ça. Volontairement ou non, elle l'a mettait mal à l'aise. Par ailleurs, elle c'était régulièrement arrangée pour lui causer des ennuis depuis la mort d'Adam. Rien pour te mettre en confiance donc, en effet. Ne sachant que faire d'autre, elle s'avança vers celle ci : « Salut. Comment ça va depuis le temps ? » Elle laissa passer quelques secondes avant d’enchaîner : « Qu'est ce que tu fais là ? » Essayer de parler de banalités paraissait difficile étant donné leur relation, mais elle tentait, en désespoir de cause.

 
code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 10 Juil 2016 - 16:10 par Invité
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?




Je vois ma cousine que je n’ai pas vue depuis tant d’années… Mais, je ne sais pas comment le prendre, mais bon, je lui dis gentiment : « Salut, bien… Et toi ? » Je ne vois pas comment faire pour la prévenir que mon frère est vraiment dingue… Mais bon, je vais lui mettre dans bâtons dans les roues pour qu’il ne lui fasse pas de mal, je dis alors gentiment : « Je sors de chez le docteur. » Je ne vois pas quoi dire d’autres, je préfère ne pas trop l’agacer, mais bon, je ne vais certainement pas me laisser faire. Je ne vais pas lui crier dessus, je vais juste essayer de ne pas la blesser. Je vais surveiller mon frère et le rendre dingue.

Je sais depuis quelques années qu’il a réellement péter un câble, mais bon, je trouve que je ne dois pas trop la mettre en alerte. Je sais que mes mains dans mes poches vont sans doute être blessées, je vais les serrer très fortement afin de ne pas dire des choses males. Je préfère aussi ne pas trop l’embêter avec ça. Je la vois alors devant moi. Je trouve que pour le moment je ne vais pas l’agacer. Je sais qu’elle ne comprend que je veux qu’elle fuie le pays pour sauver sa peau…

Seulement, je ne sais pas si elle va avant toute chose accepter une telle chose. Mon frère est totalement dingue ! Il est manipulateur en plus, il risque de la blesser… Je trouve que pour le moment, je dois juste attendre qu’elle me parle. Je l’observe, elle va sans doute me poser des questions, mais je lui dis gentiment : « Mon frère va encore se faire interner, tu ferais mieux de ne pas le voir seule…. Il est comment dire…. Fou. » Une petite chose qui peut dire des informations importantes. Je continue sur ma lancée. « Je suis à peine revenue il y a une semaine si tu veux tout savoir après avoir eu une vie en pension… »

Comme ça, elle sera mise en garde même si elle ne comprend pas forcément que je le fais d’une manière bien étrange. Je continue de l’observer, je sais qu’elle va se poser des questions, elle doit bien en avoir. Comment est-ce que l’on peut envoyer en pension sa fille pour mettre en valeur son fils complètement malade… Je tente de voir les choses sous un autre angle : elle doit avoir peur que je lui fasse du mal ou qu’elle ne puisse pas comprendre ma position. Mais, je me dis que je vais bien devoir le lui dire à un moment donné. Je sais que je vais tout chambouler aussi, mais bon, je vais bien voir ce qu’elle va me dire.

Revenir en haut Aller en bas
Hazel J. Chase
Hazel J. Chase
MEMBRE
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  Tumblr_pmogy75nSX1ugyuoto1_540
» Date d'inscription : 13/04/2014
» Messages : 7290
» Pseudo : Jean-Jacques
» Avatar : Gal Gadot
» Âge : 30 ans
» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
() message posté Sam 16 Juil 2016 - 11:50 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Marta
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?
La demoiselle regardait sa cousine, ne sachant vraiment que dire. Par bêtise ou pur réflexe, elle l'ignorait, l'infirmière tenta une ébauche de conversation. Le genre banale que l'on ressortait pour une connaissance de longue date, pas vu depuis plusieurs mois. A son grand étonnement, celle ci lui répondit, de façon tout à fait normale :  « Salut, bien… Et toi ? » C'est louche, songea-t-elle méfiante. Sans prendre la peine de l'informait de sa bonne ou mauvaise humeur, elle enchaîna en demandant ce qu'elle faisait dans le coin. « Je sors de chez le docteur. » Elle haussa les sourcils, de plus en plus surprise. «Il n'y en a qu'un seul dans le bâtiment...Donc tu es allée voir Ozeille ? » Qu'est ce qui te chiffonne là dedans ? L'interrogea sa conscience. Qu'est ce qui me chiffonne ?! L'idée qu'on puisse écouter les conseils du même personnage, ne m’enthousiasme pas le moins du monde. Croisant légèrement les bras, Maya continua d'observer sa camarade. Elle n'avait jamais su quel comportement adopter avec elle. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. Les deux jeunes femmes ce trouvaient donc là à s'observer devant le cabinet du psy. L'infirmière n'avait pas l'intention d'être la première à attaquer, elle préférait de loin éviter la confrontation. A bon ? C'est nouveau ? Non c'est juste avec Marta. Et donc on fait quoi ? Je ne sais pas...Elle n’eut pas besoin de réfléchir longtemps à la question car la blonde se lança : « Mon frère va encore se faire interner, tu ferais mieux de ne pas le voir seule…. Il est comment dire…. Fou. » Hein ? Qu'est ce qu'elle dit ? Pourquoi elle me dit ça ?    « Je suis à peine revenue il y a une semaine si tu veux tout savoir après avoir eu une vie en pension… » Maya fronça les sourcils ne comprenant pas où sa compagne voulait en venir. « Je ne suis pas sur de te suivre... » répondit-elle. « Pourquoi tu me parle de ton frère ? Non, en fait...ça ne m'étonne pas que m'encourage à ne plus avoir de contact. Mais qu'est ce que c'est que nouvelle histoire de folie ? » Son cousin souffrait depuis très jeune du syndrome de Gilles de la Tourette. Par chance avec les années, les symptômes c'étaient atténués. Néanmoins, ce n'était pas le genre de maladie dont on guérissait réellement et il faisait encore des crises très ponctuelles. Pas de quoi le traiter de dingue...pensa-t-elle. Là où les choses se compliquaient, c'était au niveau de ses intentions, il ne se montrait pas toujours très clean avec la jolie brune, pour autant, il demeurait un des rares soutien -bien qu'à double tranchant, puisqu'il restait en parti fidèle à sa sœur – dont elle avait besoin. Les temps sont durs et discuter sans prises de tête avec un membre de famille, s'avérait toujours délicat, voir impossible. « Pourquoi se ferait-il interner ? Au dernière nouvelles, il est encore en prison... » Elle marqua une pause. Que complotait encore sa cousine ? Essayait-elle simplement de la faire tourner en bourrique ? De la rendre si confuse que le psy la considérerait comme dépressive et conseillerait un nouveau séjour en clinique ? L'idée lui faisait froid dans le dos. « Si c'est une plaisanterie, elle n'est... » Comme d'habitude...  « ...Pas drôle. » Elle n'osa pas employer les termes « manœuvre tordus » qui convenait mieux que « plaisanterie ». « Et qu'est ce que cette affaire de pension vient faire sur le tapis ? Une vie en pension ? Tu n'exagère pas un peu… ? ». Elle secoua la tête. « Je ne comprends pas...Et je ne veux pas être mêlée à une embrouille de plus. J'ai mon quota, ça ira. » Jetant un dernier regard indéfinissable à sa cousine, elle fit mine de s'écarter.

 
code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 16 Juil 2016 - 15:36 par Invité

Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?




«  Je le vois depuis un moment, enfin, depuis mon arrive ici…. C’est un besoin… Enfin, je ne vais pas t’embêter avec tout ça, tu dois avoir autre chose à penser.  » Je souris, je ne vois pas quoi lui dire d’autres, mais bon, je peux remarquer qu’elle a sans doute besoin d’explications. « Il est… Dangereux…. Il n’a plus vraiment toute sa tête… Je ne sais pas trop… Mais, je te préviens c’est tout.   » Je ne vois pas quoi dire d’autres, elle a sans doute des choses à faire. J’ai comme l’impression qu’elle ne va pas forcément accepter les choses. Je doute qu’elle comprenne ma démarche, je ne sais pas quoi dire. J’ai comme la sensation que je vais aussi avoir l’impression que tout ça va partir en cacahouète.

« J’ai appris par la secrétaire de mon père que j’apprécie et qui me tient au courant que mon frère aller te faire un coup foireux… Je te préviens c’est tout, après tu fais comme tu préfères.   » Je ne vais pas la mettre en colère, mais je sens qu’elle a besoin d’explications. Je ne veux pas la blesser, j’ai toujours fais comme ça pour l’éloigner de force. Elle va bien finir par le comprendre… « L’internement est la meilleure chose à faire, il ne pourra pas te menacer ou faire des choses peu recommandables. De toute façon père fera sans doute en fonction de fils chéri….. » Une haine vient de ma part dans le dernier mot. Tout est dit, mais je doute que ma cousine ne soit au courant.

«  C’est loin d’une plaisanterie, mais c’est vrai que je ne m’y prends pas forcément de la bonne façon pour te le faire comprendre, et je m’en excuse. Mais vois-tu, je ne voudrais pas que tu sois blessée.  » Je me radoucie un peu, mais je préfère ne pas trop le faire devant elle. J’ai mon apparence à tenir, je dois tenir et ne pas craquer devant elle. « Je n’ai pas vu mon père et ma mère depuis vingt-cinq ans, alors excuse-moi si j’exagère….  » Je vois qu’elle s’en va, je la retiens par le bras doucement : «  Attends, viens prendre un café à la maison, je vais tâcher de t’expliquer… Mais, je ne te promets pas d’y arriver comme tu le veux…  »

Je souris, je ne sais pas ce qu’elle va dire, mais bon, je préfère ne pas lui forcer la main, je rajoute doucement : « Si tu ne peux pas ce n’est pas grave, je te laisse à tes occupations.  » Je souris, j’enlève la main, je ne sais pas ce qu’elle va me dire, mais bon, je trouve qu’au moins j’aurais essayé de lui expliquer mon point de vue.

Revenir en haut Aller en bas
Hazel J. Chase
Hazel J. Chase
MEMBRE
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  Tumblr_pmogy75nSX1ugyuoto1_540
» Date d'inscription : 13/04/2014
» Messages : 7290
» Pseudo : Jean-Jacques
» Avatar : Gal Gadot
» Âge : 30 ans
» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
() message posté Lun 1 Aoû 2016 - 11:18 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Marta
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?
«  Je le vois depuis un moment, enfin, depuis mon arrive ici…. C’est un besoin… Enfin, je ne vais pas t’embêter avec tout ça, tu dois avoir autre chose à penser.  » Maya n'osa pas répondre de façon affirmative. Effectivement, elle ne voulait pas être embêtée avec ça. Tu me trouve égoïste ? Interrogea-t-elle sa conscience. Vu la situation et la nature de vos relations, probablement pas, je ne sais pas. La jeune femme ne souhaitait pas particulièrement être méchante. Néanmoins, elle n'était pas sur d'avoir envie d'écouter le récit des malheurs de sa cousine. Au moins, elle a répondu à ta question. Oui, c'est vrai. La conversation si étrange fut-elle se poursuivit et Marta cru alors bon de mettre l'américaine en garde contre son cousin. Le seul avec lequel elle parvenait à s'entendre. A la fois agacée et pas tellement surprise par les manigances de sa compagne -bien que son mode opératoire eu l'air d'avoir vaguement changé – elle fit part de son mécontentement et du peu de crédit qu'elle accordée à ses paroles. Ce qui n'empêcha pas celle ci de continuer : « Il est… Dangereux…. Il n’a plus vraiment toute sa tête… Je ne sais pas trop… Mais, je te préviens c’est tout.   » Elle n'a pas complètement tort sur ce coup là...Il n'a jamais été un modèle de stabilité certes, mais ça ne veux rien dire. Même si elle l'envisageait, car certains types de comportements ou allusions, ne trompait pas vraiment, elle ne l'admettrait jamais devant la blonde. « J’ai appris par la secrétaire de mon père que j’apprécie et qui me tient au courant que mon frère aller te faire un coup foireux… Je te préviens c’est tout, après tu fais comme tu préfères.   » Elle pinça les lèvres et se retint de mentionner l'évidence : C'est qu'elle s'y connaît en coup foireux la ga***ce. Croisant les bras, elle observa un instant ses chaussures. « Ce que je ne comprends pas très bien, c'est pourquoi tu me préviens. Quel est ton intérêt la dedans ? » Elle ne pouvait pas faire confiance à cette fille. Famille ou non, elle ne se sentait pas capable de se montrer ne serait-ce que moins méfiante avec une personne ayant essayée de lui mettre des bâtons dans les roues et l'ayant maudite en secret -ou pas- la moitié de sa vie.  « L’internement est la meilleure chose à faire, il ne pourra pas te menacer ou faire des choses peu recommandables. De toute façon père fera sans doute en fonction de fils chéri….. » A ces mots, la jolie brune demeura un instant bouche bée, avant d'éclater d'un rire sans joie. « On vois bien que tu ne sais pas ce que c'est que d'être internée ». Elle secoua la tête sidérée. « Rien ne devrait plus m'étonner venant de ta part cela dit » commenta-t-elle. «  C’est loin d’une plaisanterie, mais c’est vrai que je ne m’y prends pas forcément de la bonne façon pour te le faire comprendre, et je m’en excuse. Mais vois-tu, je ne voudrais pas que tu sois blessée.  » Une main passée dans les cheveux, pour chasser une mèche rebelle, elle se demanda un moment s'il n'y avait pas une caméra cachée quelque part. Non mais c'est un sketch, c'est pas possible. « Mais qu'est ce que tu cherche à la fin ? » chercha-t-elle à savoir. « Tu veux me faire tourner en bourrique ? C'est ça ?! » Sans qu'elle ne pu contrôler quoi que ce fut, le ton monta. Elle commençait un peu à s'énerver. « Je n’ai pas vu mon père et ma mère depuis vingt-cinq ans, alors excuse-moi si j’exagère….  » Si la voix de son interlocutrice c'était radoucie, à contrario, la sienne augmenta en intensité. « Je me fiche de tes petits bobos de pseudo princesse à la noix !! J 'ai perdu mon frère il y a des années et je ne passe mon temps à m'en plaindre. Mais ça tu t'en rappelle bien n'est-ce pas ? Vu comment tu as usée ton neurones et perdue ton temps à tenter de me pourri la vie avec. » Elle marqua une très courte pause et dévisagea sa cousine. Celle ci entre temps avait trouvée le moyen de proposée de prendre un café chez elle et précisait que Maya ne se voyait pas forcée de venir. Ce qui ne fit qu'amplifier sa colère. «Tu dépasse les bornes et ça devient ridicule. Tu crois réellement que tu peux te pointer ici comme une fleur, me murmurer des mots doux, feindre de t’inquiéter pour moi après tout ça ? Vraiment ? » Elle secoua une nouvelle fois la tête. « Je ne te crois pas aussi bête et je ne peux m'empêcher de craindre les horreurs d'humiliations que tu m'aura encore une fois concocter. Et la simple écoute de ta voix aux accents faussement mielleux suffit à me donner envie de te noyer DANS TON MAUDIT CAFEEEEEEE !!!! ». La demoiselle recula. Mieux valait mettre un peu d'espace entre elles deux. Elle devait se rendre à son rendez-vous et ne pouvez décemment se montrer dans un tel état d'agitation. Elle prit donc le temps d'inspirer et d'expirer, sans préoccuper du fait de paraître idiote ou non. Quand cela s'avéra légèrement mieux, elle asséna : « Tu as de la chance que je ne me permette de lever la main que sur une unique personne dans ce monde, sinon il y a longtemps que je t'aurais déjà giflée. » Elle se tut ainsi et tourna les talons, décider à rentrer dans le bâtiment.

 
code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 2 Aoû 2016 - 20:25 par Invité

Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?




« Tu ne comprends pas que cette famille n’est pas faite pour toi ? Tu ne comprends pas que tu dois les oublier ? Tu ne comprends pas que je te force à t’en aller pour ton bien ?   » Là je suis sérieuse, elle ne veut pas m’écouter soit, je vais le lui dire tel que je le pense : « Je t’aime bien, mais ma seule façon pour que tu ne souffres pas dans cette famille, je veux que tu nous oublies et que tu vives une vie douce et sans soucis, en nous oubliant, tu iras bien mieux, mais tu es aussi têtue….  » Je ne dis plus rien, elle ne veut pas savoir, elle ne veut pas comprendre, cette famille est pourrie à la racine, je remercie mon père finalement de m’avoir envoyée en pension, j’ai évité un tas de choses, je trouve qu’il est pas mal aussi que je continue sur ma lancée.

« Je connais merci…. J’y ai fait un petit tour….Ça va, je connais.  » Je ne l’ai dit à personne, mais j’y suis allée lorsque j’ai appris la mort de mon cousin, rien qu’un mois, mais cela a suffi à me dire que mon frère devrait s’y trouver pour de bon… Je regarde ma cousine, je lui dis gentiment : « Pas du tout, je veux que tu sauves ta peau tête de mule ! Mais tu ne veux rien comprendre ! Tu es dans ton monde, tu ne veux pas faire ton monde ailleurs pour sauver ta vie !  » Je cris, mais je suis émue, je vais sans doute pleurer devant elle, mais je pense que cela va pas passer. J’ai les yeux embués, je sais que cela va montrer une de mes failles, mais je suis lasse de lui sauver la peau.

Je dis sans méchanceté tout en essayant de me contenir : « Si tu ne me crois pas tu n’auras qu’à lire mes lettres avec ton frère, on parlait souvent de toi et de te rendre heureuse.   » Je ne sais pas si elle me croira mais bon, je préfère qu’elle me hurle dessus de toute façon, elle ne me croit pas, elle ne veut pas aller bien mieux, elle veut rester dans sa bulle bien triste. J’écoute ma cousine, cette fois-ci je hausse encore le ton : « Je t’interdit de me dire ça, je n’ai pas eu mes parents avec moi pour me protéger. Je n’ai pas eu de relation avec ma famille aussi saine que possible alors mademoiselle tristesse va bien devoir prendre un point en compte : tire-toi de cette famille pour ton bien, si cela ne te plait, et bien soit, je t’empêcherais de couler.  » Je sens bien que cette tension va tout faire descendre, mais bon, je sais déjà que ma larme se barre, je m’essuie rapidement la joue.

«Comme tu le veux, je vais t’attendre tout de même au café d’en face. Si tu ne veux pas me croire, pose les questions au docteur il te répondra je lui ai dit qu’il pouvait. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais aller pleurnicher ailleurs en me disant que la seule personne que j’ai tellement voulu sauver me fait tellement de mal que finalement, cela ne vaut plus la peine que je me décarcasse pour qu’elle soit heureuse.  »Je lâche tout ça en ayant bien entendu mes joues inondées de pleurs, je me retourne et je vais au café pour essayer de me reprendre bien que j’ai la sensation que tout cela va aller de travers… Je m’essuie les joues, je vais me prendre un thé et tout ira bien.

Revenir en haut Aller en bas
Hazel J. Chase
Hazel J. Chase
MEMBRE
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?  Tumblr_pmogy75nSX1ugyuoto1_540
» Date d'inscription : 13/04/2014
» Messages : 7290
» Pseudo : Jean-Jacques
» Avatar : Gal Gadot
» Âge : 30 ans
» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
() message posté Lun 8 Aoû 2016 - 16:00 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Marta
Mais alors tu as les mêmes soucis que moi, pourquoi est-ce que ne m'en a pas parlé ?
Comment ne pas s'énerver ? Comment ne pas être en colère contre elle ? Contre toute cette famille et leurs histoires. Elle n'avait donc pas assez payée ? Hum ?  La jeune femme commençait sérieusement à être lasse de tout ce cinéma. Qu'il fut question de sa bande de barjos attitrée ou du reste de ses ennuis en  général, ses baskets étaient pleines. « Tu ne comprends pas que cette famille n’est pas faite pour toi ? Tu ne comprends pas que tu dois les oublier ? Tu ne comprends pas que je te force à t’en aller pour ton bien ?   »  Elle se mordit un instant la lèvre avant de lâcher : « Tu m'épuise...Vous m'épuisez tous en fait. » Le silence s'installa l'espace de quelques secondes avant qu'elle ne se décida à ajouter : «  Je m'efforce d'oublier que de tous les cinglés de notre famille, je ne suis certainement pas la pire, loin de là... » Finalement tu es peut-être bien la plus seine d'esprit, commenta sa conscience. « ...Mais apparemment, ce n'est pas possible. Il y a toujours quelqu'un pour m'en empêcher, n'est-ce pas ? » Passant la main dans ses cheveux, elle soupira. Plutôt résistante à assister à sa séance avec le Docteur Ozeille, à présent elle semblait plutôt pressée d'y aller. N'importe quoi valait sans doute mieux que de continuer cette absurde discussion. « Je t’aime bien, mais ma seule façon pour que tu ne souffres pas dans cette famille, je veux que tu nous oublies et que tu vives une vie douce et sans soucis, en nous oubliant, tu iras bien mieux, mais tu es aussi têtue….  »  Maya serra les poings si fort, qu'elle se rentra les ongles dans les paumes. Sa cousine lui donnait envie de s'arracher les cheveux, en totalité et jusqu'au dernier. Elle secoua la tête, dépitée. « C'est moi qui suis têtue et bizarrement c'est toi qui essaye de me convaincre...Étrange. » L'infirmière ne pouvait à présente plus du tout retenir ses remarques piquantes au possible. Tu n'y parviens déjà pas dans la plupart des cas...C'est pas faux. Mais elle se retenait lorsqu'elle savait marcher sur des œufs. Or ce coup ci, elle avait déjà mit les pieds dans le plat. Donc de toute façon heinnn. Lorsque la brune mentionna l’hôpital psychiatrique et le peu de connaissances de son interlocutrice sur les séjours proposés là bas, celle ci trouva évidemment moyen de lui répondre par une pure aberration. Il y a vraiment pas d'autre mot pour désigner le flot de paroles abrutissantes et grosses comme des maisons -ou même un village entier- qu'elle me sort. « Eh ba , tu ne te souviens pas bien de ce que c'est, faut croire. » La conversation se poursuivie, tant bien que mal, le ton monta du coté de son coté et de celui de Marta aussi. Par moment, elle paraissait presque sincère. Encore une feinte. « Si tu ne me crois pas tu n’auras qu’à lire mes lettres avec ton frère, on parlait souvent de toi et de te rendre heureuse.   » Elle ouvrit légèrement la bouche, un brin surprise. Celle là, je ne m'y attendais pas...Puis, elle haussa les épaules. Au fond peu importait, ce qu'elle racontait à Adam avant sa mort. Il y avait sans doute prescription et par ailleurs, avant était avant. La petite blonde continua de parler, inlassablement au grand damne de sa camarade. Cela s'avérait de plus en plus proche du monologue théâtrale que d'une réelle conversation. «Comme tu le veux » finit-elle enfin par dire. «  Je vais t’attendre tout de même au café d’en face. » Et c'est qu'elle ne lâche pas avec son histoire de café ! « Si tu ne veux pas me croire, pose les questions au docteur il te répondra je lui ai dit qu’il pouvait. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais aller pleurnicher ailleurs en me disant que la seule personne que j’ai tellement voulu sauver me fait tellement de mal que finalement, cela ne vaut plus la peine que je me décarcasse pour qu’elle soit heureuse. » Elle pleurait. Certes, ce n'était pas plaisant à voir, elle n'aimait pas particulièrement voir les gens -même ceux qu'elle ne supportait pas- dans cette état. Néanmoins, elle ne voulait pas rentrer plus que nécessaire dans sa drôle de comédie. Sans façon...Elle l'a regarda donc partir et se diriger vers le dit café. Elle tourna alors les talons dans l'autre direction et annonça simplement : « Je ne suis pas prête pour ça. »


 
code by Silver Lungs
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» (Samaël) Ne répétons pas les mêmes erreurs.
» "Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate]
» Les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes. - Noah.
» Tu parle d'un hasard ! (Lou-Ann)
» Jude, alias le gentil cadet de la famille (et de ses soucis ?)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-