"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Don't fail me now put your arms around me and pull me out ✯ JAMY 2979874845 Don't fail me now put your arms around me and pull me out ✯ JAMY 1973890357
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Don't fail me now put your arms around me and pull me out ✯ JAMY

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() message posté Lun 25 Juil 2016 - 22:40 par Invité
I will ask you for mercy I will come to you blind What you'll see is the worst me Not the last of my kind ✻✻✻ Il suffit d'un simple appel pour que la nuit semble encore plus noire. Il suffit d'un appel pour qu'une vie bascule. Cet appel, je l'avais reçu. Mademoiselle Teller, votre père vient d'être admis dans notre hôpital en soin intensif la voix de la jeune femme me semblait si lointaine et pourtant si forte. Je n'avais pas entendu la suite de sa phrase. Malgré nos relations houleuses. Malgré la colère qu'il m'évoquait, cet homme était mon père et il le resterait. Par automatisme, je cherchais Vince des yeux. J'aurais aimé qu'il vienne avec moi. Qu'il me couvre de son regard et de ses mains rassurantes. J'aurais aimé qu'on m'épaule cette fois-ci. Il me pensait assez forte pour supporter le poids du silence mais c'était faux. Cette fois-ci je ne pouvais pas. Dès les premières lueurs du jour je passerais cet appel moi aussi. Il fallait que mon frère et ma toute récente belle-mère soit au courant. Que pensait-elle en cet instant. Que mon père allait voir ailleurs, se laissant guider par les plaisirs de la chaire ? Il n'en avait plus l'âge, mais à quoi bon le lui dire. Il ne rentrerait pas ce soir et elle allait s'imaginer les pires scénarios possible, alors demain matin, je le lui dirais. Quitte à briser la promesse que je lui avais faite. Quitte à perdre l'amour paternel qu'il venait de me redonner. J'avais appris à vivre sans pendant bien trop longtemps. J'étais capable de le supporter, tant qu'il était en vie et bien entouré. C'est bien ça le plus important. Mes pas se voulaient rapides dans les escaliers. Je ne faisais pas attention au vacarme que je pouvais faire et ceci même à 3h39 du matin. J'en avais rien à foutre. Mon père était en soin intensif. Le coeur de mon père était malade, alors le mien aussi. Les routes étaient désertes. Les feux m'offraient leur bénédiction, alors je roulais plus vite que de raison. Je roulais jusqu'à l'hôpital accompagné par les lueurs édulcorées des ambulances. Combien de personnes étaient en train de succomber dans ces camions. Je fermais les yeux l'espace d'un instant pour retrouver contenance et passer ces grandes portes. Une odeur particulière s'échappait des couloirs. La mort, la peur, mais aussi la joie, la tendresse et l'amour. Il y avait de tout. Des gens heureux et triste. Endormis et impatient. Stressés et détendus. Une palette de sentiment se dessinait devant mes yeux à la recherche d'une seule et unique personne. Jaxen. Depuis peu, il était le visage que je voulais voir. La voix que je voulais entendre. Les bras rassurant dans lesquels je voulais me blottir. Il était le médecin de mon père et j'avais confiance en lui. Il me l'avait promis. Tout se passerait bien pour lui. Pour eux. Solal et Camille. Ces cons. Eux aussi sont malades. A l'entrée, je demandais la chambre de mon père à cette infirmière blasée qui était en train d'engloutir une boite de chocolat qui semblait être à un client Je vous remercie Monsieur Anderson dis-je assez fortement, avec ce regard qui voulait tout dire : Sale conne. Plus j'avançais et plus mon palpitant s'emballait. Il semblait vouloir battre pour deux. Pour lui. Alors je posais mes doigts contre le mur, puis ma silhouette. Il me fallait un moment. Un simple moment pour encaisser. T'aurais vu la sauce qu'il s'est pris. Je me demande encore ce qu'il fait là. Je lui laisse même pas une semaine avant d'être viré les mots du jeune homme semblaient pleins d'ironie. A croire qu'il était heureux. Je ne savais pas de qui il parlait. Je m'en foutais Excusez-moi. Est-ce que je pourrais voir le docteur Rosenbach. Il est sur le cas de mon père. Monsieur Teller. J'ai besoin de le voir. Les deux jeunes internes se mirent à rire en se lançant un regard complice. Je ne comprenais pas alors je fronçais les sourcils  J'ai dis quelque chose de drôle ? lançais-je avec hargne Excusez-nous. Mais le doceur Rosenbach n'est sur aucun cas. Il a été suspendu. A trop se prendre pour un héros, on se brûle les ailes  mais non. Jax était sur le cas de mon père depuis le début. Il me tenait au courant de son état de santé. Il faisait tout ce qu'il pouvait pour le maintenir en vie, pour le soigner. Je me retournais pour aller m'asseoir dans ce couloir aux allures impersonnelles et mortels. Mon père était en train de se faire opérer et je ne pouvais pas le voir. Pas pour l'instant. Ma tête tombait contre le plâtre du mur. Je fermais les yeux alors que des pas s'approchait. Je pouvais sentir l'odeur du café. C'était Jaxen. Il le faisait à chaque fois. C'était devenu une habitude ces derniers temps. Se retrouver autour d'un café en pleine nuit, ici. Dans cet hôpital.  Dis moi qu'il va bien et que tu vas le sauver soufflais-je complètement épuisé en laissant mon visage se posait contre l'épaule du médecin. Apparemment, il n'était plus en charge de mon père, ni de quoique se soit ici, mais je voulais qu'il me le dise. Je voulais qu'il me dise qu'il m'avait menti depuis tout ce temps.

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