"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Your forever may end tomorrow (w/evie) 2979874845 Your forever may end tomorrow (w/evie) 1973890357
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Your forever may end tomorrow (w/evie)

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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Dim 19 Juin 2016 - 15:36 par Margot Bernstein-Woolf

Forever is how you make it. Your forever may end tomorrow. So be more careful how you use it. ✻✻✻ Il y a peu, Minerva Van Halen aurait sûrement répondu que son jour préféré était le dimanche. Parce que le dimanche, elle le passait sous sa couette à bouffer des chips et à regarder des séries en pyjama. A l’entendre parler, c’était ça la vraie vie, ne rien faire. Et pourtant, elle avait choisi une voie professionnelle tout sauf tranquille. Minnie voulait devenir avocate et avait trouvé une place en tant qu’avocate assistante, et attendait impatiemment que son patron la fasse passer associé junior pour qu’elle puisse à proprement dit s’occuper d’affaire courante plutôt que de faire le travail d’une assistante juridique. Parce que faire de la paperasse, ce n’était pas une vie pour une Van Halen assoiffée de reconnaissance paternelle. Merde, d’ailleurs, la fête des pères. La blonde se contenta alors d’envoyer un message à son père et de poster quelque chose sur instagram. Ça occuperait son trajet. Le connaissant il ne lui répondrait que ce soir. Elle l’aimait son père, profondément. Mais pas mal de choses passaient avant elle depuis qu’elle était gamine. La plupart des gens qu’elle connaissait avait fait du cheval sur le dos de leur père : elle avait pu assister à des galas de charité. Son père l’aimait, elle en était sûre. Mais Erick Van Halen avait passé plus de temps à lire des discours qu’à raconter des histoires à sa fille le soir. Au souvenir de ces instants manqués, Minnie sourit pour s’empêcher de pleurer. Elle tapota quelques mots, avant de poster sa photo sur instagram et se contenta de copier coller le texte qu’elle avait inscrit en description sur le fameux réseau social. Il ne verrait pas la différence. Sa fille devenait une demie-star sur internet grâce aux vidéos de son meilleur ami et il ne le remarquerait pas. Peut-être qu’un de ses attachés de presses lui ferait une allusion à ça un de ces jours.
Minnie descendit alors du bus lorsqu’elle reconnut l’arrêt de La City. C’était devenue une sorte d’automatisme. Elle qui n’avait pas le permis de conduire avait appris à jongler avec les différents transports en commun. Elle avait, elle qui était sujette aux crises de panique, en plus de cela, développer une sorte de sixième sens pour chopper les bus pour aller d’un endroit à l’autre : sa tête s’était un peu transformée en plan de bus pour Londres.
Elle arpente les pavés de La City, affublée comme à son habitude de sa jupe tailleur, sa chemise et un manteau de laine ainsi que de sa sacoche en cuir. Ses talons aiguilles marquent le rythme sur une place presque vide. En ce dimanche, Minnie ne peut qu’échanger de brèves acquiescements qu’avec deux trois forcenés du travail qui eux, ont l’habitude d’être là le dimanche. Pas elle. Bien qu’elle ait déjà dû travailler une paire de fois les dimanches, ce n’était absolument dans ses habitudes. Et puis même, les rues semblaient vides de sens et de vie. Van Halen aimait l’agitation qui se tramait dans les rues de ce quartier, elle aimait croiser des presque sosies qui se dirigeait telles des petites fourmis vers leurs bureau. Mais en ce dimanche, c’était vide. Elle ne croisant que des touristes, ou des gens qui ne savaient pas comment apprécier Londres.
Elle fût perturbée par son téléphone qui lui indiqua que le message qu’elle avait souhaité envoyer à son père n’était pas parti. Fichu zones d’ombres. Comment dans une ville, une capitale telle que Londres, on pouvait encore avoir des zones d’ombres. Elle s’arrête alors un instant, essayant de voir quelque chose sur ce fichu téléphone. Pour une fois qu’il y avait du soleil, elle s’en plaignait. Minnie plisse alors les yeux pour tenter de voir quelque chose, met une main au dessus de ses yeux et tourne le dos au soleil. Elle presse alors à nouveau la touche envoyer et se redresse pour repartir.
« Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni. »
Minerva sent alors une lame lui rentrer dans le dos. L’acier est froid. Son corps se fige un instant. Elle sent alors la lame lui passer à travers le corps. Elle découvre des sensations par rapport à son corps qu’elle n’aurait jamais dû découvrir. La lame traversant son corps, joignant deux parties de son corps qui n’auraient jamais dû être en contact. L’acier se retire alors de son corps.
« Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni. »
Elle tombe alors face contre terre incapable de comprendre ce qu’il se passait. Elle entend un homme qui continue de hurler. La folie. Seul ce mot vient à l’esprit de Minnie. Elle sent alors une liquide chaud se propager sur son ventre, imbiber sa chemise. Le mélange du liquide chaud contre le sol froid. Sa vie qui s’écoule contre les pavés de La City. Les yeux grands ouverts, elle voit, de façon trouble, une nuée d’homme en noir et jaune s’approcher. Les larmes commencent à couler le long de ses joues. Chaudes, comme le sang qui lui arrive maintenant à la poitrine. Elle n’entend désormais plus rien. Plus que son coeur qui s’efforce de battre dans ce qui lui semble être maintenant toutes les parties de son corps. Elle avait échappée à un incendie. Et maintenant. Maintenant elle se faisait poignardé par un fou un dimanche où elle n’était pas sensée être là. Merde. Putain de merde.
La douleur se propage. Trop. Trop vite.
Et elle n’a comme solution, que de fermer les yeux.

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() message posté Dim 19 Juin 2016 - 23:19 par Invité

the two things that prevent us from achieving our dreams: believing them to be impossible or seeing those dreams made possible by some sudden turn of the wheel of fortune, when you least expected it. for at that moment, all our fears suddenly surface: the fear of setting off along a road heading who knows where, the fear of a life full of new challenges, the fear of losing forever everything that is familiar. ✻✻✻ Le dimanche était synonyme de détente ultime chez les Sellas. Chaque autre jour, les habitants du loft vaquaient à leur occupation, que ce soit les cours ou bien le travail, mais le dimanche il le passait en famille. Une habitude que les enfants adoptés avaient pris petit à petit au fil du temps. Evie était affalée sur le canapé, des livres de cuisine sur ses genoux, cherchant, gribouillant dans son carnet de nouvelles recettes à faire tester à ses frères et soeurs dans la semaine. Lorsqu'elle disait qu'elle avait des recettes a faire tester ils ne savaient plus s'ils devaient avoir peur ou être contents, ils savaient simplement qu'ils n'avaient pas vraiment le choix. Evie continuait de gribouillait sur son carnet, jonglant entre son portable et ses livres. Elle continuait de regarder ses notifications d'un oeil distrait alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle comptait faire avec les courgettes que Siobhan lui avait ramené des courses le matin même. Le seul souci d'avoir une communauté de foodie, c'était qu'ils ne prenaient pas un jour de congé, Evie répondait et poster des messages à ses "fans" sept jours sur sept. Ce n'était pas pour lui déplaire, elle aimait cette proximité et aussi cette distance qu'elle pouvait instaurer entre elle et les autres. Elle préférait être proche avec les gens qu'elle considérait comme sa famille. Des gens comme Minnie. La blonde pensa à elle en descendant son fil d'actualité twitter tombant sur les messages de la jeune fille se plaignant de devoir bosser un dimanche, Evie ria en voyant ses messages et lui envoyant un petit message de soutien.
Minnie était comme une troisième soeur pour elle, la personne sur qui elle pouvait compter à tout moment. La jeune femme prenait plaisir à dire que si elle devait tuer quelqu'un Minnie serait celle qu'elle appellerait en premier pour cacher le corps. Et vice-versa. Elles se connaissaient depuis dix ans et ne passait pas un jour sans parler ou sans s'envoyer une photo débile. Evie décida enfin de bouger de son canapé, une idée lumineuse en tête elle savait ce qu'elle allait faire de ces courgettes, de quoi se régaler ce soir. Pendant qu'elle cuisinait Evie mis son téléphone en silencieux comme à chaque fois, Daisy disait que ça brider sa créativité d'avoir son téléphone qui vibrait toutes les deux secondes. Une bonne heure plus tard, Evie avait terminé de cuisiner et mis son gratin de courgettes au four. Elle récupéra son téléphone, et fronça les sourcils voyant une douzaine d'appels manqués d'un numéro inconnu. Ca n'était pas bon, pas bon signe du tout.
Par chance le numéro la rappela et Evie prit une grande inspiration en répondant. « Oui allô?» « Bonjour Mlle Williams? Je vous appelle du Great Osmond Hospital, et vous êtes listée en tant que contact d'urgence de Mlle Minnie Van Halen. Mlle Van Halen a eu un accident malencontreux à La City. Elle est actuellement au bloc opératoire...» La jeune femme flancha, se rattrapant à son plan travail. Non Minnie.. pensa-elle, prenant conscience des conséquences de cette annonce. Elle n'écoutait plus la voix qui émanait de son téléphone. Elle n'arrivait plus à penser correctement, bien trop inquiète pour son amie. « Je.. J'arrive tout de suite. » sa voix tremblait et elle raccrocha, prenant ses jambes à son cou, direction l'hôpital. Elle claqua la porte non sans crier à ses frères et soeurs qu'elle devait partir en urgence. Et pour une fois dans sa vie, Evie Williams laissa son four allumait et son gratin brulait.
La blonde pris un taxi en urgence à la sortie de son loft et fonça jusqu'à l'hôpital. Elle commença à se ronger les ongles au fur et à mesure que la ville défilait sous ses yeux. Est-ce qu'elle allait bien? Qu'est ce qu'il lui était arrivait? Est-ce que c'était grave? Mais pourquoi on l'appelait elle? Des larmes commençait à perler au creux de ses yeux, ne sachant pas ce qui l'attendrait en arrivant au chevet de son amie. Elle avait juste retenu les mots "accidents" et "bloc opératoire" et Evie s'imaginait le pire. Et dès qu'elle arrivait au pire, elle s'imaginait encore plus pire que le scénario précédent. Le trajet lui sembla durer des heures. La blonde se jeta hors du taxi et couru comme si sa vie en dépendait. « Bonjour. On m'appelé, je veux voir Minnie Van Halen. Van Halen en deux mots. S'il vous plait. Maintenant. » Evie était hystérique, en furie, elle ne supportait pas d'attendre. Elle voulait voir son amie sur le champ, elle voulait savoir de qui il en retournait maintenant. Elle tremblait et commence à s'énerver lorsque le personnel médical lui demanda de rester calme. Comment rester calme? Non. Elle n'allait pas bien et elle voulait voir Minnie. Evie ne voulait pas attendre dans le couloir, merde ils l'avaient appelé, maintenant il devait assumer qu'elle soit hystérique dans leurs locaux. Et hystérique était un mot faible.
On lui expliqua la situation, un espèce de taré s'était cru dans un putain de jeu vidéo et avait trouvé que c'était une bonne idée d'enfoncer un couteau dans des personnes lambda. Evie était furieuse, et anxieuse. Minnie était toujours au bloc opératoire. Elle ne comprenait rien au jargon médicale et s'en fichait royalement. Tout ce qui importait c'était qu'elle aille bien et qu'elle puisse la voir. « Quand est-ce que je pourrai la voir? » « Votre amie sors à l'instant du bloc, elle est encore sous respirateur mais vous pouvez aller la voir si vous le souhaitez. Elle est dans la chambre 207. » Evelyn poussa un soupir de soulagement et fonça à la numéro de la dite chambre. Et elle prise d'un choc. Minnie était là, dans un lit d'hôpital, un respirateur sur le visage et des bandages sur le haut du corps. Elle se sentait défaillir et compris qu'en ce jour elle a failli perdre l'une des personnes qui comptait le plus pour elle. Elle l'avait sans doute échappé belle, mais la jeune femme comme La blonde s'assit près d'elle et lui pris la main. Elle ne comptait pas partir sans Minnie à ses côtés. Et ne compter pas quitter son chevet non plus. « Je suis là maintenant... ne t'en fais pas, tout va bien se passer. » Elle passa une main dans les cheveux de Minnie, elle ne savait pas si elle pouvait l'entendre. A vrai dire, elle tentait de se réconforter elle-même plus qu'autre chose.

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() message posté Lun 20 Juin 2016 - 0:16 par Margot Bernstein-Woolf

Forever is how you make it. Your forever may end tomorrow. So be more careful how you use it. ✻✻✻ Le noir, le noir complet. Aucun son, aucune image, aucune sensation. C’était comme si les sens de Minnie étaient éteints. Était-elle morte ? Est-ce que c’était ça la mort ? Avoir conscience que l’on était plus rien mais ne rien avoir ? Peut-être qu’elle était morte. Peut-être que l’acier qui l’avait transpercé avait littéralement eu sa peau. Peut-être qu’on allait commencer à mettre un cordon  de police autour de son corps, qu’on allait tracer le contour de ses formes à la craie et qu’on allait chercher le fou furieux qui lui avait fait ça. Qui l’avait assassinée. Pendant que la plupart des êtres humains de ce monde, Minnie y comprit, souhaitait décéder dans leur sommeil, s’éteindre paisiblement, elle avait été froidement assassiné par un inconnu. Ah, si, ça y est. Un sens se réveille en elle. La douleur. La douleur qui lui ronge le corps et l’esprit. Le sang qui s’écoule, laissant la vie s’écouler elle aussi. Alors la mort c’était ça ? La seule chose qu’on sentait encore c’était la douleur qui  nous avait emporté ? La mort c’était continuer de souffrir ? En même temps, ces grandes promesses du paradis, de la vie après la mort, c’était n’importe quoi : qui pouvait rapporter de telles choses, alors que personne n’était jamais revenu d’entre les morts. Dans le fond, elle aurait espérer renaître. Revivre. Être quelqu’un d’autre. Ça aurait tout de suite été plus agréable que ce noir, cette non-expression de couleur, ce vide.
Minerva pensa alors à ce que ses proches allaient traverser. Toutes ces personnes que la police devrait contacter, sa mère, son père, son frère, Evie, Sam, Graham. Ces personnes à qui elle disait presque tous les jours qu’elle les aimait. Et puis il y aurait les autres, celles à qui elle n’avait pas pu dire aurevoir : Wells. Bizarrement ce fût Wells qui vint à son esprit quand elle pensa à ceux à qui elle aurait aimé dire quelque chose si elle avait sût que ce soir, elle ne retrouverait pas son lit.
Alors être mort c’était ça : penser. Encore et encore. Souffrir. Encore et encore. Un cycle interminable encore plus douloureux que la vie en elle même.
Bientôt, elle aurait un petit espace vert, une petite stèle avec son nom dessus. Elle se demanda alors si sa mère oserait mettre son nom complet sur la stèle ou si elle irait, pour une fois, dans le sens dans sa fille et finirait par enfin l’appeler Minnie. Et puis, qu’est-ce qu’elle aurait pour épitaphe ? Fille aimée, collègue appréciée, amie tendre ? Qui viendrait à son enterrement d’ailleurs ? Elle ne pourrait jamais le savoir, puisqu’apparemment, elle était condamné à une sorte de rien béant. Pour toujours et à jamais.
Elle sent encore la douleur qui la traverse et le souvenir de ce qui a causé sa mort lui revient tout doucement à l’esprit. Elle allait au boulot. Un dimanche. Pour une fois. Et un fou l’avait poignardé dans le dos. En hurlant. En hurlant « la mort aux traîtres ». Tout se fit alors plus clair dans son esprit. Le Brexit. Jo Cox. Elle était une deuxième Jo Cox. Elle n’aurait même pas une mort originale et passerait inaperçue parce qu’elle était passée après Jo Cox. Et ce mec là, ce fou qui avait enlevé la vie à une inconnue, est-ce qu’il allait s’en sortir ? L’avocate en elle se réveilla aussi. Bordel, qu’est-ce que ça aurait été un bon cas à défendre. Mais elle était morte. Ah, si elle avait pu s’énerver, elle l’aurait fait.
La douleur. La douleur était toujours là. Toujours plus forte. Comme si on continuait de fouiller à l’intérieur de sa blessure, comme si on continuait à lui faire sentir ces choses qu’elle n’aurait jamais du connaître. Le corps humain n’était pas censé vivre de telles horreurs.
Elle était donc morte. Était-elle encore alors Minerva Van Halen ? Ou était-elle retournée à l’état d’atome et n’était plus rien ni personne dans ce vaste univers.
« Restez avec moi Minerva. »
Une voix. Bordel. Une voix. Il y avait des sons finalement. Il y avait quelque chose derrière derrière cette lumière qu’elle n’avait finalement pas vue. Le noir complet toujours, mais une voix persiste. Lointaine. Mais elle est là. Elle l’entend. Même si elle l’appelle Minerva, il y a une voix. Qui s’adresse à elle. Qui est là.
« On la perd. »
« Joue pas à 007, Miller. Remets moi ce clamp en place et laisse moi faire. »

Elle était… vivante ? La douleur se fait alors plus vive, encore et encore. Dans le haut de son coeur. Prêt de son coeur. Ses organes sont en ébullition. Elle n’était peut-être pas encore morte. Peut-être qu’elle n’était pas passée bien loin. Peut-être que ses yeux ne s’étaient fermés que pour mieux se rouvrir plus tard.

Tout était encore noir. Mais les sons se faisaient plus précis. Elle était incapable de les imprimer dans sa mémoire, mais pourtant, en se concentrant et en essayant de passer par dessus la douleur qui avait prit possession de son corps, elle pouvait entendre au loin, des voix. Des bruits. Des sons. Quelque chose. Elle était en vie. Elle était, d’une certaine façon, encore consciente. Bizarrement, encore vivante. Quelque part loin. Mais Minerva était encore accrochée à la vie. Ou du moins, depuis qu’elle avait réalisé qu’elle n’était pas dans l’au-delà, elle essayait de se raccrocher à ce qu’elle pensait encore avoir.
« Je suis là maintenant... ne t'en fais pas, tout va bien se passer. »
Evelyn. Evie. Evelyn Fucking Williams. Elle était là. Elle était là, bordel Evie était là. Minnie avait envie d’ouvrir les yeux, d’hurler, de crier, de se jeter dans ses bras, de pleurer. De célébrer le fait qu’elle était en vie. Mais la douleur la retenait quelque part. Un endroit où, si elle y restait trop longtemps, elle irait peut-être là où elle avait cru qu’elle était auparavant.
Minnie a envie de faire quelque chose, de lui dire qu’elle l’entend. Qu’elle sent une main dans ses cheveux. Oui, elle sent quelque chose. Elle comprend les choses. Evie est là. Et elle a envie d’aller vers elle. Elle a envie de passer par dessus cette fichue douleur. De retourner chez elle, avec ceux qu’elle aime.
Bip bip bip bip
Minnie ressent alors de l’agitation autour d’elle.
« Donnez moi trois milligrammes de » comprend-t-elle alors d’une voix.
« Sortez ! » dit une autre voix.
« Elle s’emballe » intervient quelqu’un d’autre.
Et son corps se relaxe. La douleur s’estompe. Mais ses pensées se font plus présentes.
Bip…. Bip… Bip…
« On est bons. »
Tout ce qu’elle avait voulu faire, c’était revenir vers Evie. Revenir vers son âme soeur. La seule qui avait, Minnie en avait l’impression, la possibilité de la sortir de là.
 « Rien de grave, vous pouvez rester avec votre amie. On ne sait pas encore quand elle pourra se réveiller. L’opération a été lourde. »
Alors… Elle avait finalement moyen de revenir vers sa Evie. Et elle pourrait le faire.

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